I had a bad day, will it get better ? [Oikawa Koji & Park Ae Ran]

Aujourd’hui... ce n’était pas ma journée. Enfin, étant donné que j’étais la reine des gaffes, je savais rester positive, enfin, je ne m’en faisais pas trop avec toutes mes maladresses… Mais aujourd’hui… aujourd’hui on aurait dit que tout était pire. Ou peut-être était-ce que tout était vraiment pire ? Tout d’abord, j’étais arrivé en retard à mon premier cours, parce que je m’étais couché tard pour terminer un long, très long devoir hier. Donc je n’avais pas beaucoup dormit. Donc en plus d’arriver en retard, je n’arrivais pas à suivre le cours correctement… Bref, le cours de ce matin passa à une vitesse… si lente ! J’avais l’impression que l’aiguille, sur l’horloge… elle refusait obstinément d’avancer et qu’il fallait que j’effectue un effort surhumain pour la voir enfin bouger. Peut-être que de fixer l’horloge sans arrêt n’aidait pas non plus…

Ensuite, évidemment, puisque je n’avais pas bien suivit le cours, je me suis sentit coupable, parce qu’enfin… c’est important les cours et je dois absolument m’y mettre à fond, si je voulais que ma sœur, là-haut, soit fière de moi un jour…

Ensuite, ce fut l’heure d’aller manger, je n’ai pas pris de dessert parce qu’il n’y en avait plus, alors je me sentais super triste. Ensuite, j’ai foncé dans quelqu’un alors que mon repas était sur mon plateau. Résultat : Plus de repas. Repas sur t-shirt de mec fâché. Je me suis faite chicaner, pour se venger, il a renversé son lait au chocolat sur mon uniforme, alors j’avais envie de pleurer, … j’ai couru pour aller à la salle de bain mais j’ai tombé parce qu’encore une fois, mes lacets étaient défaits. Je me suis fais mal au poignet, mais ça allait, enfin, juste un petit bleu de rien du tout…

Résultat de la journée, j’étais arrivé en retard à mon cours, je ne me souvenais plus de celui-ci parce que pendant, je fixais l’horloge qui ne voulait pas coopérer à ma demande silencieuse qui était d’avancer le temps, ensuite, j’avais réussi à me faire un ennemi et à tâcher mon uniforme qui devait coûter une fortune à ma grand-mère, pour finalement me faire un ecchymose en me rendant à la salle de bain pour effacer la tâche et laisser couler quelques larmes…

Donc comme je disais, aujourd’hui… ce n’était tout simplement pas ma journée.

En plus, j’avais un autre cours cette après-midi – danse – et je pourrai essayer de ne penser à rien et de tout simplement danser. Enfin, si je ne me casse pas quelque chose, étant donné que cette journée est si bien entamé, je ne vois pas pourquoi les choses s’amélioreraient…

Finalement, le cours passa plus vite que celui du matin et, bien que j’aie presque fait tomber mon partenaire, tout avait été… correct. Je crois. Du moins, je l’espérais. Le professeur n’avait rien dit… et personne d’autre non plus, d’ailleurs.

J’essayai tout de même de garder le sourire, mais bon… j’étais surtout heureuse parce que maintenant, je pourrai aller à la salle de musique, histoire de composer quelque chose pour ma sœur. Pour m’excuser de cette journée. Enfin, elle ne devait pas être fière de moi… j’avais tout foiré. Encore. Comme toujours… Tout ce que je faisais de bien, c’était de la musique et pourtant !

J’arrivai donc à la salle de musique, qui était vide, et je m’installai devant le piano. J’avais toujours cette tâche de chocolat sur mon uniforme, mais en ce moment, ça ne me dérangeais plus. Je voulais juste jouer… composer quelque chose de magnifique pour mon rayon de soleil. Qu’elle soit là ou pas, je savais qu’elle m’entendait et c’était ce qui importait. Je me positionnai donc convenablement devant le piano, ouvrant le couvercle du clavier, pour commencer une mélodie triste et seule, que j’avais eu dans la tête, aujourd’hui. Mes sentiments se traduisaient en général en musique, dans ma tête. L’exprimer me faisait un bien fou. Je prenais des feuilles et les posaient près de moi, pour écrire les notes, au fur et à mesure que j’avançais dans ma composition.

Puis finalement, je du m’être endormit, car je fus réveillé par des bruits de pas, qui venait près de moi. Donc en sursaut, j’ouvris les yeux. J’avais un crayon dans une main et la tête sur le couvercle que j’avais probablement refermé, je ne sais quand. Je regardai celui qui m’avait interrompu pendant mon sommeil, question de le remercier du regard. Je ne pouvais pas dormir ! Non pas maintenant ! Il n’était pas temps, je devais terminer cette chanson !

Je reconnu Koji et mon visage s’éclaira d’un sourire. J’étais toujours heureuse de voir Koji… il semblait froid, parfois envers certaine personne et avec moi, il ne prenait pas de pincette pour me parler non plus, mais je savais qu’au fond, il tenait un peu à moi. Il me protégeait… Du moins, je l’espérais, parce que je l’aimais bien, moi, Koji.

« Koji ! Euh… je… je dormais pas ! »

Dis-je en secouant la tête, le fixant de mes grands yeux emplit de culpabilité, comme une fillette qui se fait prendre en train d’essayer le maquillage de sa mère… aucune crédibilité, certes, mais je me devais d’essayer. Dormir c’était mal. Surtout qu’il était encore de bonne heure et que j’avais encore une mélodie à terminer… Finalement, je soupirai.

« Bon d’accord, je me suis peut-être assoupit quelques instants… je n’ai pas vraiment dormis, cette nuit, mais je vais bien ! Super bien ! Toi ? Tu vas bien ? T’es venu jouer un peu ? »

Lui demandais-je souriant toujours. Je refermai subtilement ma veste par-dessus ma chemise, pour cacher le chocolat… Je n’avais pas envie d’expliquer et puis, je venais tout juste de retrouver ma bonne humeur… !