Rencontre imprévue dans une salle de danse.

« Et tu regardes l'objectif sauvagement. C'est bien continu. Oh le regard noir que tu lances, c'est ça qu'il faut. »
Et dire que ça faisait plus de cinq heures qu'ils étaient là dans le studio photo. Pour la jackette de la pochette de leur album. Une photo des quatre tout les jours, c'était pas mieux ? Mais non, ils devaient être cool, décontracté, tête en l'air ou autre. En gros, être comme tout les jours.. Enfin l'esprit farfelu du manager du groupe devait être étrange à inspecter. Maintenant, Kai se retrouvait avec une chemise rose pastelle sur le dos debout dos à dos avec Yûji et il devait sourire bêtement. Il n'y avait pas moyen. La couleur devait être changer et puis, pourquoi devait-il sourire bêtement avec le nouveau. Même si pour tout le monde le groupe était soudé en vrai, il y avait une tention qui venait de Nabeshima envers Yûji. Heureusement pour eux, enfin surtout pour le batteur personne n'était au courant. Sinon, il se serait fait engueuler comme du poisson pourri par le leadeur des Prayer. Après avoir fait sa crise d'adolescent boutonneux, Kai voulu bien poursuivre la séance photo. Il portait une chemise blanche ouverte sur une chaîne qui était ornée de sa première paire de baguette. Quand on les remercia pour leur participation et leur bonne humeur. Un commentaire sur le côté lui fit comprendre qu'on ne parlait certainement pas de son humeur à lui. Le monde était encore injuste envers lui en ce beau jour.

Après être passé dans sa loge pour se changer, il devait se faire beau ce soir,il avait rendez-vous. Enfin rendez-vous, un grand mot pour ce qu'il faisait. De plus, la jeune fille – car oui, c'était bien une fille – ne savait même pas qu'il existait. La seule chose qu'il faisait était de se cacher derrière la porte, souvent assis ou accroupi et regardait une charmante jeune fille se déhancher sur différent rythme. Il savait très bien qu'elle dansait mais pour lui se fut l'apparition d'un ange la première fois qu'il la vit.

C'était peu de temps après leur arrivé. D'un commun accord entre Leigh et Taiki, Kai avait l'interdiction de conduire une voiture « Même si la fin du monde en dépend, tu as bien compris ? » Tout ça car ne faisant pas attention, il y a eu quelque accident de la route grâce à lui. Enfin pas trop grave pour lui mais les deux voitures ne sont plus de ce monde, paix à leur âme. C'était donc un jeudi soir partit à la recherche de son prétendu meilleur ami qui l'avait lâchement abandonné aux mains de Leigh pour « une histoire de gaminerie » qui avait duré une bonne heure. Kai s'était rendu au lycée pour le retrouver et lui dire sa façon de penser et par la même occasion le supplier d'aller faire un tour dans la campagne qui se trouve pas trop loin en voiture. Et alors qu'il parcourait les bâtiments à sa recherche, une musique rythmé l'attira vers une porte à moitié fermé. Il passa sa tête discrètement et ce fut le coup de foudre, non pas qu'il tomba amoureux de la fille mais de sa façon de se mouvoir sur le rythme. Il resta là jusqu'à la fin de la répétition de la jeune fille. Souriant bêtement à chaque changement de rythme, à chaque pas différent, à sa grâce. Il se mettait à rêver d'une chorégraphie avec elle comme danseuse et son rythme à lui. C'est ainsi qu'il l'espionnait tout les jeudis soirs. Il se débrouillait toujours pour arriver vers 19h30 pour être sur de ne pas la croiser des les couloirs et de repartir dès qu'elle coupait la musique. Et il espérait que ce soir, elle danserait sur son rythme à lui.

C'est d'un pas de course qu'il quitta sa loge et le bâtiment de la White Entrainement assez vite. Bousculant au passage quelques idoles qui devaient certainement se rendre à un de leur rendez-vous super méga important. Il ne lui restait plus que trois minutes lorsqu'il arriva devant le lycée. Sans hésiter, il poussa la grille et sprinta jusqu'au local où sa muse répétait d'habitude. Et là, le drâme. Elle n'était pas là. Tel un enfant, il tourna le dos au couloir d'où il venait d'arriver et se mit à réfléchir à plein de raison qui aurait pu la retarder.

* En venant ici, elle s'est fait kidnapper par les extra tereste. Donc moi, je suis un garçon, donc je dois être un héro comme dans les jeux vidéos. Ah non, je ne peux pas. Je n'ai pas de super pouvoir. Et si, elle s'était fait renverser en traversant la rue...*

C'est perdu dans ses pensés qu'il ne vit pas et n'entendit pas des bruits de pas précipités. Et qu'il se retrouva avec une fille dans ses bras. Une fille ! Oui oui, une chose qui sent bon et qui parle avec une voix bizarre. Et lorsqu'elle parla, l'impression de Kai resta la même. Leur voix sont étranges. Il n'ira pas pensé plus loin que le bout de son nez et remarquer que si sa voix est étrange c'est car elle reprend son souffle. Il la lâcha quand il remarqua qu'il avait une fille dans ses bras.

* Note à moi-même, faire attention dans les couloirs pour mes poignets et mes mains. *

Il se pencha pour avoir son regard planté dans le sien. Absolument pas gêner de la dévisager comme ça. Il se relava pour tourner autours d'elle et la regarder de près. Pour essayer de comprendre comment elle pouvait bouger avec autant de grâce... - Oui oui Kai, c'est ce qu'on appelle une fille, lui dirait certainement ceux du groupe en se foutant de lui ouvertement – Car lui, avait reconnu sa muse juste à l'odeur de son parfum. Elle ne l'avait pas vu entrain de réfléchir pour connaître la raison pour laquelle elle était en retard. Il finit de tourner au tours d'elle remit son visage à l'hauteur du sien. La dévisagea durant trente secondes, se redressa, se gratta le haut de son crâne, posa une main sur son menton pour la regarder. Et enfin, lui adressa un mot.

" Tu es en retard!"

Comment passer pour un pervers en une leçon par Kai Nabeshima. Car c'était sur, elle avait peur de lui, lui si doux, si mignon, si mignon, si doux. Enfin vous voyez le genre ? Alors qu'il était entrain de se traiter de tout les noms d'oiseaux qu'il connaissait dans sa tête, et croyez-moi, il en connaît beaucoup. Il écoutait d'une oreille discrète la jeune fille lui répondre de sa remarque fort pertinente. Mais par contre, il se régalait des différents expressions qui passait sur son visage. Ce qui le fit sourire c'est le pas en arrière qu'elle fut, comme si il allait lui sauter dessus. Par contre à la question, il répondit la première chose qui lui passait par la tête.

« Je suis ton pire cauchemar » avec une parfaite imitation de Mushu, le dragon dans Mulan. C'est à dire en écartant ses bras comme si c'était des ailes et en essayant de faire sortir du feu de sa bouche. Oui oui, une idole pouvait faire le comique une fois de temps en temps. Enfin pour Kai s'était assez souvent. Il trouvait que ça faisait chic de répondre ça quand on lui demandait qui il était. Un vrai gamin. Logiquement, la personne aurait dû lui répondre qu'il était un lézard, enfin Taiki lui aurait certainement répondu qu'il pouvait retourner dormir. Leigh aurait levé les yeux au ciel tout en soupirant et Yûji n'aurait rien dit. C'était beau l'amour d'un groupe. Il cherchait après quelqu'un pour faire le criquet porte bonheur mais personne en vue. Il redescendit ses bras tout en grognant. Il n'y avait jamais personne quand il en avait besoin. Surtout que son imitation aurait dû le couvrir de gloire puisqu'elle était parfaite tout comme lui. Vantard? Juste un peu voyons.

Son temps de réflexion allait dépasser le temps de réflexion de son cerveau pour la bêtise énorme qu'il venait de dire allait pour une fois prendre moins de dix secondes. Un miracle. Il se mit à rire de l'expression de l'adolescente. Qui était-il ? Et pourquoi était-il là ? Les réponses étaient si simple et si compliqué à la fois. Il se voyait mal lui dire qu'il venait ici depuis un petit bout de temps pour l'espionner danser et qu'il était le batteur d'un groupe japonais. Que pouvait-il lui répondre pour ne pas se faire passer pour un idiot ou un pervers. Et là, l’illumination du siècle. Il n'avait cas juste lui baratiner un truc, elle n'irait jamais vérifiés de toute manière.

« Ah ! On a oublié de te prévenir que je serai là. Les profs du lycée franchement. Bah ! Écoute, je vais te laisser alors. J'ai autre chose à faire. »

L'idée était simple, se faire passer pour un étudiant de l'université en option musique. L'année ne comptait pas trop. Logiquement, si il avait bien tout comprit, elle ne devait pas trop connaître les élèves de ce coin-là. Il avait cas lui dire qu'il avait été envoyé par un professeur pour faire répéter une personne sur le rythme de ses sons. Mais si elle lui demandait comment il contait faire de la musique, il lui sortirait ses baguettes. Sa servait à quelque chose de les avoirs autour du cou, sinon il devait bien en avoir dans le sac qu'il portait. Voilà, l'idée était lancé et il allait suivre cette idée. Il fit demi-tours se mettant à marché direction la sortie avant de s'arrêter dans le couloir. Il se retourna de nouveau et lui dit de son air le plus sérieux qu'il soit. «  A moins que... » Il la dévisagea de nouveau avant de mettre ses lunettes de soleil. Petite chose qu'il mettait pour passer incognito depuis qu'il était connu dans son pays même si ici, ça ne lui servait à rien. Il s'était peut être fait arrêter deux – trois fois dans la rue par des fans pour être prit en photo et/ou signer des autographes. C'était tout. Il trouvait juste que ses lunettes lui donnait un style cool. Il porta les mains à son cou pour attraper ses baguettes qu'il détacha délicatement avant de s'approcher d'un rebord de fenêtre. Et là, il se mit à jouer doucement pour que la jeune fille puisse entendre le tempo qu'il voulait temps la voir danser.

A ce moment là, il n'y avait que lui et la mélodie qu'il produisait dans le couloir. Rien d'autre ne comptait. Il ferma les yeux pour se laisser transporter dans un autre monde. Fais d'une magie délicate. Il donna un coup un peu plus fort qui se répercuta dans le corridor, un autre fut plus doux avant qu'il se mette vraiment à jouer. Quand on est un batteur de génie, n'importe quoi peut servir pour jouer. C'est une chose que Kai avait vite apprit. Au lycée, il lui arrivait de donner le rythme à un enseignant pendant que celui-ci expliquait un cours, chose qui faisait rire Taiki. Essayer de parler quand il y a un bruit sourd qui se persécute dans un local remplit d'élève et que vous êtes profs de math. Heureusement pour lui,il était bon élève et l'est certainement encore à l'heure actuelle. Si seulement il pensait à poursuivre ses cours. Il donna un coup sur la vitre et sourit, le bruit délicat d'une baguette sur un carreau sonnait toujours étrange à ses oreilles. Il refit la même chose mais à un autre endroit. Il savait où taper pour que le son se différencie. Le tempo devenait de plus en plus rythmé. Sa langue se mit à claquer dans son palai pour faire vibrer son appendice. Il tapa aussi des pieds. En gros, il utilisait son corps pour faire vivre sa musique, sa passion, sa vie. Il joua durant cinq minutes puis s'arrêta, ouvrit ses yeux, redressa sa tête. Il fit comme il fit à chaque fois qu'il voit son reflet quelque part, c'est à dire, passer une main dans ses cheveux, et faire un sourire colgate. Il se retourna tout en raccrochant ses baguettes d'enfant à sa chaîne.

Et là, il revient à la réalité. Gêné, il repassa une main dans ses cheveux pour les décoiffer et se permit de rougir. Il se recula de la fenêtre pour se retrouver de nouveau au milieu du couloir. * Et je fais quoi maintenant. Elle m'a vu entrain de jouer. Si ça se peut elle va me reconnaître. J'ai l'air mâlin. Peut être que je devrais partir en courant et aller me cacher sous le lit de Taikiiii chéri. Au moins là bas, je peux me cacher sans problème, sa chambre est en ordre. Ou bien, je joue celui qui est cool et qui trouve tout à fait normal de jouer au milieu d'un couloir. Si seulement, je n'avais pas eu l'envie subite de jouer. Mais je voulais tellement lui montrer que je pouvais l'aider pour sa danse. Et puis, je veux voir son corps se mouvoir sur mes créations. Qu'est-ce que je vais faire !!!! * Nerveux ? Pas du tout. Kai est en pleine crise de puberté. Il joue au public assez souvent, puisque c'est son gros tic de faire des percutions dès qu'il en a l'occasion. Il faut être une souris pour le voir toujours entrain de fraper du pied lorsqu'il est en réunion, à un shooting photographique ou même à un interview. * Je vais partir ! C'est le plus simple à faire. Voilà, je vais me cacher jusqu'à ce qu'on me retrouve. Mais je vais vite être découvert. Et si en plus, il décide de ramener une fille chez nous. Mon dieu, je vais encore devoir subir tout ça. Et je serai sous son lit... Mais qu'est-ce que je vais faire. A l'aideeeeeeeeeeeeee.* Il sortit la seule chose qu'il lui passa à l'esprit.

"Oh!"

Il aurait dû réfléchir et prendre à son cou lorsqu'il avait encore le temps. Il l'a voyait arriver sur lui pas trop contente. Kai devait reculer d'un pas puis l'autre, jusqu'au moment où l'hystérie car elle en était une, plus une muse. Une vrai Hystérique lui attrape ses joues et les tirent. En le traitant de menteur. Il se retrouvait donc à faire deux choses, essayer qu'elle lui lâche les joues (après il risquait de se retrouver avec des marques, ce qui n'est pas bon pour son image) et réfléchir à pourquoi il était un menteur. La réponse à sa deuxième question arriva assez vite. « T’es le batteur de ce groupe Japonais, là, Prayer, j’me trompe ?! » A part faire des gros yeux par rapport à la rapiditée qu'elle l'avait reconnu, il ne savait rien dire d'autre. Il fit un timide hochement de la tête pour confirmer ses explications. Et là, elle lui demanda la raison du pourquoi il s'était fait passé pour un élève. Il se permit de reculer jusqu'à la fenêtre pour y prendre appui avant de se mettre à chercher une chose dans la poche de sa veste. La tête baiser, elle ne pouvait pas le voir avoir un gros sourire sur le visage. Il y avait au moins une deuxième fan du groupe ici. Et il la connaissait pas encore personnellement mais elle lui avait parlé. C'était tout bon pour eux.

Kai redressa la tête tout en sortant de sa poche un CD qu'il se mit à faire tourner dans les airs avant de prendre une grande respiration, encore plus grande que ça et de se mettre à parler d'une voix très sérieuse même trop sérieuse pour lui. Il allait dire la vérité de cette manière innocente qui pouvait faire mal. Il déposa la pochette à côté de lui, tout près de lui et se mit à pianoter dessus pour prendre un rythme de parole.

« Euh... Qu'est-ce que je fais ici ? Je t'attendais » Première vérité sortie. « Pourquoi je me fais passer pour un étudiant ? Peut être car je me voyais mal me présenter en te disant exactement » Il mima des guillemets avec ses doigts « Salut, je suis le bassiste de Prayer. Voilà, il y a peu de temps (il n'allait pas lui dire depuis combien de temps il l'espionnait quand même), en allant récupérer mon meilleur ami qui passe ses pauses ici pour aider certains élèves, je t'ai vu danser. Et je t'ai regardé jusqu'à la fin de ton entraînement et franchement, tu m'as épaté. Et comme je suis batteur et que j'ai du temps libre... » Il se passa une main sur son visage tellement il était entrain de se rentre compte que la fille allait avoir peur de lui, mais elle voulait savoir donc il lui disait. « Je me suis permit de te composer des percutions assez rythmiques. » Il s'enleva brusquement de son appuie fenêtre, se retourna pour attraper la maquette qui était rien que pour elle. « Je t'ai fais onze-douze morceaux, tiens c'est pour toi. Cadeau. Sur ce, je te laisse t’entraîner et je ne viendrais plus t'embêter. »

Il se retrouvait déjà à la moitié du chemin quand il se tourna vers elle, avec un regard de chien battu qui voulait dire clairement mais pourquoi me fais-tu ça, je veux juste te voir danser et encore danser et toujours danser. Et d'une petite voix murmura de façon à quel puisse l'entendre « Ferme comme il faut la porte si tu ne veux pas qu'on t'espionne. »

Cette fois-ci il partait réellement mais lentement. Il lui arrivait souvent de faire ce coup-là en sachant très bien qu'on allait le rappeler. Y a qu'avec ses parents que ça ne fonctionnait plus depuis fort fort longtemps. Mais est-ce que ça avait fonctionné un jour avec lui? La personne avec qui fonctionnait très bien la tactique du "je vois que je te dérange, je m'en vais alors." est l'attachée de presse de White Entr. Le nombre de fois qu'il lui fait le cou juste pour s'amuser puisqu'à la fin, il prend un magazine et le lit en critiquant ce que les journalistes mettent sur les idols. Il était à vingt et toujours pas de réaction. A cent, il devait arrêter d'attendre. Son pas s’accélérait un peu pour ne pas montrer qu'il attendait qu'elle le rappelle. Mais quand même la pauvre, elle doit digérer le fait qu'une personne connue lui est composé tout un disque rien que pour elle. Bon d'accord, c'est pas tout un disque, juste des pistes où il y a que dela batterie. Mais elle doit être heureuse là. Non? Il allait bientôt arriver au coin du couloir quand son portable se mit à sonner. Il s'arrêta et décrocha tout en jetant un coup d’œil derrière lui.[i]

« Yo ! C'est pour te dire que la soirée ne démarre pas avant vingt deux heure. »
« Vingt deux heures ? Humm ! Ca fait arriver super tard quand même là. »
« Bah écoute, tu sais comment c'est dans le milieu. Tu viens accompagné ? »
« Euh... Non, logiquement je viens seul mais qui sait.. »
« Ahahaha très drôle. »
« Mais c'est vrai, je vais adopter un chiot pour ne pas être seul ce soir. »
« Ahahaha ! C'est avec un humain qu'il faut venir. »
« Je sais, je sais. Un peu d'humour ne fait pas de mal à personne non ? »
« Les autres viennent ? »
« J'en sais rien, je suis pas avec eux là »
« Ok je les préviens. A ce soir. »
« Oki doki »

[i]Il reprit sa route encore une fois en marchant très lentement pour remettre son portable dans sa poche. Lorsqu'il entendit un bruit derrière lui. Il se retourna pour regarder, ce n'était qu'un oiseau qui venait de rentrer dans une fenêtre. Il s'approcha de la fenêtre pour regarder si le volatile n'avait rien.

L'oiseau n'avait rien. Il était posé sur le rebord de la fenêtre ce qui fit sourire Kai. Depuis l'enfance, il rêvait d'avoir un animal de compagnie, ce fut l'une des choses qu'il lui avait été refusé car sa maman était allergique à tout les poils. Même le poisson rouge qu'il avait gagné lors d'une fête chez ses grands-parents avait été refusé. Et son père lui avait fait croire en rigolant qu'il l'avait mangé. Il fallut une semaine au gamin qu'il était pour reparler à son parternel grâce à sa môman d'amour qui lui avait expliqué de long en large que c'était pour rire et que le poisson rouge avait été donné à leur voisin. Lui, avait fait la réflexion à sa mère que les poissons n'avaient pas de poils et était parti en courant jouer dans le jardin avec des fourmis. Maintenant, il se demandait si il pouvait adopter un animal mais entendait déjà la réponse « Quand tu tiendras ta chambre ranger durant un mois. » La discussion, il l'avait déjà eu lors de l'arrivé du groupe à Séoul. Il toqua sur la vitre pour voir si le pigeon allait le regarder, chose qu'il fit. Toujours le sourire sur son visage, Kai se mit à faire aller son index pour voir la réaction du volatile. Il suivait son doigt, ce qui le fit rire, pas bruyament comme quand il était content qu'une de ses blagues est fonctionné mais plutôt rigolé car il était heureux. Il se pencha un peu plus vers le carreau pour regarder si il y avait une bague au pigeon car il n'avait pas froid aux yeux de faire tout ce qu'un humain voulait.

Mais tout moment à une fin. Et bientôt une furie arriva en trompe vers le batteur. Si elle avait la capacité d'aller plus vite qu'une fusée, elle l'aurait fait. Mais heureusement pour lui, la jeune fille n'avait pas de super pouvoir cependant son lancé était juste. Il se retourna pour savoir pourquoi elle se comportait comme ça et eut juste le temps de voir arriver sur loin, une pochette de CD en plein vol. Tellement il était scotché par le comportement inoportun, il ne pensa pas à se bouger. C'est ainsi que la pointe de la boite se retrouva en dessous de ses lunettes de soleil, en tombant, elle emporta un bout de peau. Le boîtier fini à ses pieds, le plastique cédant sous le choc libéra le CD qui roula à quelques mètres pour finir sa route contre un mur. Kai baissa son regard vers la chose tout en serrant ses points. On ne peut pas trop décrire le sentiment qu'à une personne lorsque tout le travail de nuit blanche après nuit blanche est jeté comme ça au visage. Il serra ses poings pour essayer de se calmer. Il était planté là près d'une fenêtre. Il avait envie de taper, de se défouler pour faire partir toute la rancœur qu'il ressentait à cet instant précis. Ses yeux se remplirent de larmes. Et un souvenir de son enfance refit surface. La nostalgie d'un souvenir lointain, oublier. Son premier cadeau à une fille. Il venait de rentrer au Lycée, il était encore à fond sur la batterie et comme tout étudiant, il était tombé amoureux d'une Sempei de deuxième année. Il l'avait vu un jour avec des amies entrain de regarder à la fenêtre d'une boutique un petit porte clef puis était parti. Il était jeune et insouciant, et avait voulu lui faire plaisir en lui achetant pour lui offrir le porte clef. Le lendemain, il avait été la voir en lui tendant le présent emballé dans une jolie boite et avec un nœud parfait. Elle l'avait déballé puis s'était mise à rire de lui en le traitant d'enfant. Qu'elle ne s'intéressait pas à un gamin. Elle était parti, et il l'avait vu mettre le porte clef à la poubelle. Il l'avait récupéré puisqu'il était actuellement attaché à son sac, un joli petit ours tenant une fleur dans ses mains. Ses larmes se rependirent sur son visage. Et c'est là, grâce au sel dégagé par son corps qu'il comprit qu'il saignait, il se tourna vers la fenêtre et enleva ses lunettes. Le sang n'était pas trop rependu. Calmement, chose qui annonce le plus souvent un pétage de plomb de la part de Kai, il chercha un mouchoir, mouilla la pointe du mouchoir pour nettoyer la plaie. A cet instant bien précis, l'élève en danse s'excusa. Il ne s'en préoccupa pas directement. Il se retourna et s'avança vers la boite et râgeusement marcha dessus. Celle-ci se retrouva en morceau, il se pencha pour ramasser les morceaux de plastique et chiffona le mot à l'intérieur. Car bien entendu, la lycéenne n'avait même pas ouvert la boite pour lire ce qu'il lui avait écrit. Il lança la boulette de papier plus loin dans le couloir. Là, il se retourna pour prendre le CD, le mit à porter de son regard pour vérifier si il y avait des griffes dessus et se retourna en lançant un regard noir à celle qui avait réussi à le mettre de mauvaise humeur. Il s'approcha dangereusement d'elle. L'envie de frapper était toujours là mais il ne le ferait pas car de un c'était une fille, de deux il risquait d'avoir des problèmes avec la direction du lycée (puisqu'il ne devrait logiquement pas être là) et les autorités et de trois il risquait d'avoir la presse à sensation sur le dos et qu'il n'avait nullement envie de ressembler aux stars occidentales qui aiment passés leur vie dans des torchons pareils et aux tribunaux. Il s'avança donc dangereusement vers la fille et la fit reculer jusqu'au mur le plus proche. Lui il y a encore quelques minutes si calme, si gamin si doux, n'était plus lui-même. Il montra la boite en plastique qu'il rangea dans sa poche, le CD avant de la ranger dans une pochette dans son sac. Etre une idole apporte plein d'avantage comme avoir un sac avec un compartiment prévu pour les CD pour que ceux-ci ne se griffent pas. Posa après ses mains sur le mur de part en part de la tête de Shiroyuki, se pencha vers elle pour planter son regard noir dans le sien.

« Si tu ne veux pas de ce que je t'ai fais. » Il était calme, trop calme. « Tu aurais pu le dire d'une façon plus polie. » Il se pencha encore plus pour que sa bouche arrive pas trop loin de l'oreille de la danseuse avant de commencer à susurer d'une façon rageuse.« Tu aurais pu me le rapporter ou le laisser où il était. » Il se remit droit dans le couloir pour laisser la jeune fille partir si elle le voulait et se mit à crier. « MAIS A LA PLACE DE CA, TU LE JETTES AUX VISAGES ! » Il reprit d'une voix calme « Tu sais le nombre d'heure que j'ai passé à composer. Tu sais le nombre de nuit blanche j'ai fais ça. » Il ne lui laissa pas le temps de répondre que son poing partit s'encastrer dans le mur à côté de l'adolescente. « JE SUIS PEUT ETRE UNE IDOLE FRAPPADINGUE MAIS J'AI VU TON POTENTIEL. JE SUIS PEUT ETRE PAS UN DANSEUR DE TALENT. JUSTE UN CRETIN DE BATTEUR. MAIS LE FRAPPADINGUE COMME TU DIS, IL PEUT T'APPORTER CE QU'IL TE MANQUE. »

Kai reprit son souffle et examina sa main. Coupa court à toute protestation qui risquait de sortir de la bouche de la jeune fille et lui attrapa le bras pour l'attirer vers la salle de répétition. Il s'avança vers la chaîne hifi, ouvrit le couvercle du lecteur, sortit le CD et le plaça à l'intérieur, puis machinalement, il appuya sur PLAY. Un son doux de batterie sorti, bien entendu il manquait de l'accompagnement instrumental mais ce n'était pas ce qu'il avait voulu faire. Il avait voulu lui donner différents rythmes aussi bien classique, rock, rap, hip hop, punk, pop, enfin tout ce qui était possible de faire avec sa batterie sans avoir besoin de basse, de guitare et autres instrument à vent ou à corde. Le rythme s'accélèra, il augmenta le volume en tapotant le meuble en bois. Et lança un regard de défi à Shiroyuki de ne pas avoir envie de danser. Il attendait de voir ce qu'elle allait faire. Il ferma ses yeux en se maudissant d'avoir voulu aider une personne qui le méritait.

En quelques secondes qui lui parurent des heures, Kai se ressaisit. La tête toujours en arrière avec ses paupières closent, il se mit à se mordre la lèvre inférieure. Le regard de la lycéenne lorsqu'il s'était mis à lui parler lui revient en mémoire en flash back. Depuis quand perdait-il son calme ainsi ? Depuis quand était-il ainsi envers d'autres personnes. L'image de Shiro se reculant contre le mur lui traversa l'esprit. La colère au départ cachait le doux visage de la fille puis doucement l’effroi et la peur. Il devait se mettre à sa place aussi. Comment aurait-il réagit si une personne lui avouait qu'il l'espionnait depuis un petit temps. Enfin, on l'avait espionner pendant un petit temps et puis cette personne était devenu son meilleur ami. Est-ce que la même chose allait se passer maintenant ? Allait-il devenir le confident de la japonaise. Et là, il se rappela qu'il lui avait hurler dessus dans sa langue natale. Avait-elle comprit ce qu'il lui avait dit, ce qui voudrait dire qu'elle parlait le japonais. Un sourire idiot commença à fleurir sur ses lèvres. Il ouvrit les yeux et baissa sa tête pour regarder si elle était partie et là, il l'a vit dans toute sa splendeur entrain de danser sur sa musique à lui. Il pouvait mourir heureux mais à la place de faire l'idiot directement, il se laissa transporter par son son tout en la regardant exécuté des pas au début maladroit puis ensuite de plus en plus assuré. Sa peur de lui était passé, il voyait bien qu'il n'existait plus rien autours de l'élève. Puis la fin arriva bien vite au goût du batteur. La voyant s'arrêter droite comme un piquet, il se mit à se demander ce qu'il allait encore lui arriver et pourtant, elle se retourna en douceur vers lui et lui demanda :

« C'est bon ? Tu es content ? » Que répondre à ça à part sourire bêtement comme un idiot avec un regard plein d'étoile. Elle était magnifique, parfaite, un vrai ange – si on enlève le côté lanceuse de pochette de CD professionnel, futur sport olympique. La piste suivante commença, un air un peu plus rythmique mais il n'en tient pas compte. A la place, d'un pas hésitant il s'avança vers elle, ses mains ouvertes contre son corps. Il la vit se reculer de peur et il fit la seule chose qu'il passa dans sa tête. Il se laissa tomber à genoux tout en glissant sur le sol jusqu'au pied de la jeune fille. Arrivé à son niveau, il baissa la tête tout en claquant ses mains sur le sol.

« Excuse-moi, je ne sais pas ce qu'il m'a prit. Je suis un imbécile. Mais... » Et le voilà repartit dans un délire à la Nabeshima. Shiroyuki risquait certainement de ne rien comprendre. Peu de personne arrivait à le comprendre quand il se mettait à parler d'un personnage qui n'existait pas. « Mais Devil Kai a encore prit le contrôle de mon corps et je n'ai pas pu l'en empêcher. » Il s'approcha encore plus proche de la jeune fille, se retrouvant sur ses genoux avec le buste droit et attrapa une des jambes « Pardonne-moi. Pardonne-moi. Pardonne-moi. Je ne recommencerai plus. »Kai se mettait à supplier d'une façon trop anime. Peut être qu'un coup de massue sur la tête lui ferait lâcher la jambe mais personne à l'horizon. Il n'était pas pervers loin de là, pour lui une fille était comme un homme. Et embrasser une personne était pour tomber enceinte. Merci les parents de laisser leur fiston adoré dans l'ignorance. Enfin non, depuis maintenant deux ans, il savait que les bébés étaient apportés par une cigogne grâce à Taiki. Et il avait déjà vu le corps d'une femme un peu trop près grâce à son meilleur ami. Mais tout ça pour dire, que Kai était assez innoncent et ne savait pas que son comportement était celui d'un pervers. Au bout d'un moment, son poing se mit à lui lancer et donc lâcha la jambe si fine et muscler à la fois, laissa son impérial postérieur tomber sur le sol * aie* et regarda son poing. * arf ! Je l'ai pas raté le mur* Il montra son poing à la danseuse en la regardant avec un regard de chiot tout tout mignon et triste « Tu me fais un bisou magique dit ? Dit ? Tu me fais un bisou. Après j'aurai plus mal. »

Et là, la piste trois se mit en route, un rythme lent, un rythme à trois temps. Le morceau qu'il avait apprécié de jouer. Peut être car il voulait temps danser sur une valse depuis qu'il était petit. Il savait que c'était une mélodie fort prisé par les européens il y a encore peu de temps de cela. Une danse qui permettait à deux corps de se toucher en restant dans les limites du raisonnable. Un air sérieux sur le visage, il se redressa. Puis se pencha pour saluer la lycéenne et lui tendit sa main valide. « M'accorderez-vous cette danse pour me faire pardonner de mon comportement déplacer envers une charmante demoiselle ? » Sans vraiment attendre de réponse, il attrapa sa main pour la placer sur son épaule et prit son autre main dans la sienne. * un, deux, trois, un deux, trois, un, deux, trois* Il la regarda dans les yeux, lui souriait pour essayer de lui faire oublier sa colère. Ils étaient tout les deux, deux parfaits inconnu, seul au monde. Il se pencha vers son oreille pour lui murmurer. « Au faite, je suis Nabeshima Kai, mais tu peux m’appeler Senpai » Qui a dit qu'il savait rester sérieux plus de deux secondes?

Envoûte, voilà le mot, il était envoûte par le regard souriant qui lui faisait fasse. Il était près à suivre des cours de danse pour être à son niveau pour continuer à danser avec elle. Dire qu'il était nul, était un doux euphémisme. Il savait que la valse était une danse à trois temps. Ca lui avait prit au moins deux nuits à écouter des valses, des morceaux, des brides pour composer la mélodie rien qu'avec ses baguettes. Pourtant, Taiki avait été attiré par le bruit des cymbales et avait proposé de l'accompagné avec sa guitare acoustique. Ils s'étaient amusés comme des fous à essayer de faire ressentir ce que deux personnes qui danse une valse ressent, deux corps l'un contre l'autre à une distance raisonnable. Deux mains se tenant, les regards se faisant fassent. Bien entendu, ce morceau là, n'était pas dans le CD, il se trouvait sur son ipod. Ils avaient décidé d'un comment accord de le proposer pour le groupe, voir si ils arriveraient à quatre à faire ressentir ce sentiment d’allégresse qu'un couple pouvait ressentir. C'était moins commerciale, ça se trouverait peut être sur le DVD best of, un morceau supplémentaire. Mais son meilleur ami et lui, passèrent bientôt à l'enregistrement. Il avait envie de lui dire que cette chanson lui appartenait mais se tût. A la place, il lui murmura son nom. Tout en se laissant conduire par l'étudiante. Elle se présenta puis soupira. Kai se demanda ce qu'il avait fait encore comme bêtise et se mit à rire doucement lorsqu'elle lui dit qu'il était nul. Bien entendu qu'il était nul. Il n'avait pas besoin de danser, enfin il dansait très peu, lui c'était être assis derrière sa batterie qui lui plaisait. Sa batterie qui l'avait suivit en Corée, sa batterie qui se trouvait dans la pièce aménagé de l'appartement, qui changeait de place durant un enregistrement ou un concert. Il savait jouer avec une autre mais c'était celle-là qui le rassurait. La peau des tambours étaient remplit de coup, des griffes se trouvaient sur les cymbales, un auto-collant était sur le tambour principale représentant un lapin mangeant sa carotte. Il l'avait depuis ses dix ans et ne comptait pas se séparer avant longtemps. Kai fit se que Shurioyuki lui dit, il lâcha sa taille pour la faire tourner, dû se rattraper sur elle car ses pieds s'entre mêlèrent. La mélodie s'arrêta trop vite à son goût. Il la relâcha et passa sa main dans ses cheveux d'un air gêné. C'était quand même la première fois, enfin plutôt la deuxième fois qu'il faisait le premier pas vers une fille, il se sentait gauche. Très gauche. Horriblement maladroit. Il la vit regarder l'heure sur sa montre et se permit d'y jeter un coup d’œil. Dans quarante cinq minutes, il allait devoir la laisser pour rentrer chez lui et se changer pour la soirée qu'il l'attendait. Mais il ne voulait pas, il voulait rester près d'elle, sentir encore sa main tout contre la sienne, sentir sa main sur son épaule à la limite du coup, sentir sa main à lui sur sa taille. La voir oublier tout ce qui l'entoure, se retrouver dans un monde où ils ne sont que tout les deux. Juste encore un instant. Elle se recula, osa le lâcher et soupira encore un nouveau. Il voulait tant reprendre ce moment magique où lui, Nabeshima Kai était seul au monde avec une fille.

« C'était pas gagné. »

C'est sur que c'était pas gagné. Les seuls chorégraphies qu'il faisait ressemblait plus à du hip hop, lever les jambes de gauches à droite, faire le robot avec les mains, se retrouver assis sur le sol les jambes bien droite, puis la gauche se pliant au-dessus de la droite et inversement alors que ses bras allèrent dans le sens contraire. La danse était un sport et c'était connu des fans des Prayer que le sport était la discipline dont Kai était le plus nul. Même courir un 50 mètres, il était nul. Il avait réussi à battre le record de lenteur du lycée. Il ne pouvait pas être parfait dans toutes les matières scolaires. Il était un élève drôlement intelligent mais le cours de gym n'était pas fait pour lui. Il réussissait toujours de justesse aidé par Taiki puis Leigh après leur première rencontre, les épreuves sportifs. Si il avait la possibilité de se faire porter pâle, il ne s'était jamais gêné pour utiliser cette russe. Donc oui, ce n'était pas gagné.

« Je sais, je suis nul mais j'ai aimé. »

Mais il était prêt à tout pour qu'elle soit contente de lui, prêt à tout même à sortir son Ipod de sa poche et à chercher après la chanson que logiquement personnes ne devaient entendre avant au moins six mois. Il avait son appareil en main, il se demandait si il devait ou pas lui proposer de lui apprendre les pas. Il lança la mélodie sur son appareil. Au même moment, on pouvait entendre une discussion à la rien avoir sur le repas qu'ils allaient se commander. Et oui, quand on enregistre comme ça dans un studio improviser, on peut enregistrer vraiment n'importe quoi. Il se sentit gêner quand des cris qui devait ressembler à des paroles se firent entendre.   « C'est à boire à boire à boire, c'est à boire qu'il nous faut oui qu'il nous faut. » bon d'accord, ils avaient aussi picolés en enregistrant leur petite maquette de valse. Et son lapinou chantait une chanson pour lui faire comprendre qu'il avait encore soif. Le visage de Kai devient rouge de honte. * Merde, j'aurai dû écouter tout les enregistrement avant de graver le CD, j'ai l'air d'un alcoolique maintenant. * Il s'avança vers la chaîne Hifi et coupa la lecture.

« Je crois que je vais reprendre le CD et t'en refaire un sans les discussions hautement culturel que j'ai avec mon colocataire et surtout sa voix si charmante. » il continua pour lui-même « Et on devrait lui intenter un procès quand il chante sa évitera à mes oreilles de pleurer. »

Il retourna vers elle, en lui tendant un écouteur. « Je suis peut être nul pour valser mais si tu m'apprenais. » Il lança la mélodie de son Ipod qu'il remit dans sa poche avant d'attraper de se mettre en position pour valser. Le son de la basse résonnait dans leur oreilles ainsi que celui de la batterie. Le rythme était un peu plus accélère que la mélodie précédente en guise de parole, il y avait des « mmmh » et quelques rires. Il l'écouta lui expliquer ce qu'il devait faire à quel moment il devait la lâcher pour la faire tourner. Il fit tout ce qu'elle lui demanda. Il retournait dans son monde à part que cette fois-ci, une autre personne était avec lui.

Les pas n'étaient pourtant pas dur à retenir. A savoir pourquoi, Kai se trompait. A la place de bouger son pied gauche, il bougeait son droit et inversement. Enfant, il valsait avec sa maman, enfin, elle le portait. Il n'avait pas beaucoup de souvenir de quand il habitait en Thaïlande mais il savait que sa mère le faisait danser. Peut être aurait-elle voulu qu'il sache faire autre chose que de la batterie sur les casseroles. Il se voyait du haut de ses deux ans, dans les bras de sa mère, il sentait son parfum. Il revoyait la fois où il avait débarqué dans sa chambre en lui demandant de danser en parfait gentleman. La musique était une chanson française, elle avait sourit et l'avait prit dans ses bras. Le parfum de lilas qu'elle portait restera graver dans sa mémoire pour longtemps. Il savait qu'elle n'était pas heureuse puisque son père lui manquait à lui aussi. Son père, cet homme qui avait décidé de rompre quelques temps après sa naissance. Il ne savait pas encore à quoi il ressemblait à cette époque là. Puis un jour vers les trois ans du jeune homme, un homme qui avait pratiquement le même visage que lui, se présenta avec un bouquet de fleur à la porte. Et ils ne s'étaient plus jamais quitter tout les trois. Il avait quand même fallut longtemps à Kai pour accepter que l'homme en question était son père. Et sa mère n'avait plus jamais danser avec lui, à la place, elle avait décidé de lui offrir une batterie pour ne plus voir les casseroles éparpillés partout dans la cuisine. Il se promit de l'appeler en quitter la salle. Mais pour l'instant, sa partenaire l'arrêta d'une main sur son épaule. Il la dévisagea pour comprendre ce qu'elle voulait.

« Bon, déjà, arrête de t’agiter comme cela, ça ne sert à rien. De plus, les pas sont plutôt simples et répétitif. Pied droit en avant, un pas à gauche, pied gauche en arrière, un pas à droite, et on recommence. » 

Elle l'avait relâché pour lui montrer les mouvements, lui, la regardait faire avant de reprende la position initiale pour valser. Malheureusement pour lui et pour elle surtout. Ses mouvements étaient toujours aussi maladroit, et il bougeait encore très mal. Le rythme il l'avait dans le sang mais pas pour la danse. C'était lui qui faisait le rythme, le tempo. Son métier était quand même important dans la musique. Elle lui fit recommencer plusieurs fois la formation en carré comme elle l'appelait. Kai essayait de suivre ses instructions mais il avait vraiment du mal. Mais il se sentait bien, tellement bien qu'il essayait de lui faire plaisir. Les mots de Shiroyuki était simple. Il comprenait ce qu'elle voulait dire. Mais son pied gauche prenait la place du droit encore et toujours. En plus, son style de mouvement n'allait pas avec la danse. Lorsque Kai accompagnait Taiki en soirée, c'était toujours son meilleur ami qui mettait l'ambiance entre les deux. Kai ne faisait que recopier les mouvements. Il s'amusait à singer son colocataire, chose qui était plus amusant. Elle s'arrêta encore pour lui remonter les pas, et lui, se passa la main dans les cheveux. Franchement, c'était trop compliqué pour lui. Puis elle lui fit remarquer que sa main n'était pas au bon endroit. Il devait la mettre dans le creux de ses reins. Juste à savoir ça, il se mit à rougir. Ca voulait dire qu'il allait encore être plus proche d'elle. Il allait sentir la chaleur amener de son corps. C'était une chose nouveau pour lui, être proche d'une personne, la toucher et tout et tout. Il fit ce qu'elle lui disait mais ca n'allait toujours pas. Et là, il ne comprit pas tout de suite le pourquoi elle se mit à rire. Pas un rire nerveux, un rire moqueur. Il croisa ses mains derrière sa tête lorsqu'elle lui expliqua la raison du rire. Et là, il fit une mine décourager et se mit à bouder lorsqu'elle lui dit qu'il ne devrait plus essayer de danser.

C'est donc un jeune homme de dix neuf ans qui imita un gosse de trois. Les bras croisés sur son ventre, il lança des regards noirs à la lycéenne. Commet osait-elle lui dire ça quand même. Et en plus, elle se moquait de lui. Lui qui essayait de trouver un moyen de lui plaire. Car bien entendu, il se souvenait des phrases qu'elle lui avait dite dans le couloir. C'est alors qu'une idée lui traversa l'esprit. Elle voulait rigoler, elle allait rigoler. Il récupéra l'écouteur pour ranger son Ipod dans sa poche. Au cas où, elle essayerait de le lui lancer pour qu'il arrête ce qu'il comptait faire. Puis, il combla la distance entre eux pour l'attraper et la coller tout contre lui. Kai pouvait avoir des moments d'insouciance et se comporter avec une personne qu'il ne connaissait de nul part comme si ils se connaissaient depuis longtemps. Il constata qu'elle était plus petite que lui, normale, c'est une fille. Il la sera tout contre lui avec un bras et de sa main libre se mit à la chatouiller. Il lui susurra sensuellement à l'oreille, chose pas fait exprès pour une fois « Tu rigoles de moi, je vais donc te permettre de rire pour autre chose. » Et sa main libre se mit à chatouiller les côtes de la demoiselle, pour remonter sous le bras endroit qu'il savait que beaucoup de personne était chatouiller. Il la sentit se débattre mais il gardait prise. Les mouvements qu'elle faisait le fit sourire. Si elle pensait qu'il allait la lâcher c'était mal le connaître, il avait l'habitude des coups grâce à Taiki qui déteste être chatouiller. Il lui sourit, d'un sourire charmeur avant que le mouvement qu'elle fit, lui fit perdre l'équilibre. Il se sentit tomber, l’entraînant dans sa chute. Pour protéger la tête de Shiro, il mit sa main libre derrière. Et puis le choc sur le sol en bois. Il était couché sur une fille, son visage à quelques millimètre du sien. Il la regarda avec des yeux ronds d'étonnement. Les yeux dans les yeux, il ne savait pas trop comment faire maintenant. Puis, simplement, doucement. Il combla les quelques milimètres qui les séparait avec de poser délicatement ses lèvres contre celle rose de la jeune fille. Son premier baiser...

Lorsqu'il déposa ses lèvres sur celle de Shiroyuki prit d'une envie soudaine, il ferma ses yeux. Le baiser ne dura pas longtemps mais assez pour qu'il se pose des questions. Des questions sans queue ni tête pour lui, il essayait de comprendre les sensations qu'il pouvait ressentir. Le baiser n'était absolument pas prématuré. C'est quand leurs regards se croisèrent, qu'il sentit le souffle de la jeune fille sur lui. Paf ! Son corps à réagit, enfin plutôt son cerveau. Même si son corps a aussi réagit, mais je ne vous dirai pas quelle partie. Il ouvrit ses yeux assez rapidement et il la vit avec un regard choqué, ce qui le décida à se relever. Assez vite de peur de se faire taper dessus. Comme dit avant, il a le souvenir du couloir et même une marque qui restera une petite semaine. Il était sur ses jambes et ne la regarda pas. Il ne lui vient même pas à l'esprit de lui tendre la main pour l'aider à se redresser. A la place, il se mit à arpenter la pièce de long en large. Il tournait en rond, essayant de comprendre ce qu'il venait de passer. Il avait une main sous le menton, meilleur manière pour réfléchir. Plusieurs fois, il ouvrit la bouche avant de la refermer. Il ne devait pas parler, pas maintenant. Puis c'était quoi ses papillons. Non franchement, qu'est-ce qui lui était passé à l'esprit. Si vraiment, son cerveau fonctionnait, il aurait pas du le laisser l'embrasser. Mais à croire qu'il n'avait pas de cerveau où que celui-ci avait prit des vacances sans lui demander son avis. Il l'entendit se redresser doucement derrière lui. Il avait envie de se tourner vers elle et de la reprendre dans ses bras. Mais il se retient, il devait plus l'approcher. Il ne devait absolument pas. Même ne plus la voir. C'était le mieux. Il se sentait démunie. L'envie de se trouver six pieds sous-terre lui traversa l'esprit. Au moins, là, il ne se rappellerait pas la douceur de ses lèvres. Puis depuis quand, que lui, Nabeshima Kai, embrassait une personne ? Franchement depuis quand ? Il n'avait jamais fait ça et le voilà prit d'une impulsion soudaine. Et quelle idée d'être aussi envoutante, de le faire se sentir bien comme ça. Aaaaaaaah !! Il tapa sur son torse pour essayer que son cœur arrête d'accéléré comme ça, il n'avait pas envie de mourir d'une crise cardiaque à son âge. Il se tapa aussi au visage en se traitant de tout les noms. Mais franchement, pourquoi avait-il fait ça. Il se sentait horriblement gêné. Il se sentait encore entrain de rougir lorsqu'il s'était relevé. * Idiot ! Idiot ! Idiot !* Elle ne voudrait certainement plus le voir. Toujours en tournant en rond dans la pièce, il se permit de tripoter sa tshirt, pour essayer de se calmer. Et ses papillons qui continuaient à tourner dans son ventre. Et dire que quand il avait posé ses lèvres sur les siennes, il s'était sentit juste une fraction de seconde comme si il était l'homme le plus heureux du monde. C'était comme si des ailes lui étaient poussés dans le dos. Elle aurait pu lui demander n'importe quoi sur la seconde, il l'aurait fait sans réfléchir. Ca devait être ça ressentir l’allégresse du premier baiser.

Mais il s'était juré d'embrasser la personne qu'il aimerait, là, il ne l'aimait pas. Enfin, si comme une connaissance peut être même comme une copine. C'était la première fois qu'il passait du temps ensemble. Il ne savait vraiment pas comment se comporter. Lui dire un truc du style, je suis désolé mais c'était une erreur. Elle risquait de le prendre mal. Il devait voir comment elle allait se comporter. Heureusement pour elle, que les membres du groupe lui avait expliquer qu'on ne tombait pas enceinte en embrassant. Sinon, Kai lui aurait certainement lâché un truc du style, je vais être papa maintenant. Il se creusait encore les méninges, car oui, il en a. Savoir quoi lui dire lorsqu'il se retourna. Elle était debout, statufiée. Ne bougeant pas d'un millimètre. Il pouvait voir sur le visage de la danseuse plusieurs expression passé. Du dégoût, un air rêveur, de la confusion, et plein d'autres. Il se permit quand même de sourire, il n'était pas le seul à ressentir ça. Il soupira avant de se rapprocher d'elle mais à un niveau respectable et il mit ses mains derrière son dos pour lui montrer qu'il ne ferait plus rien. Il regarda le sol, ses chaussures, enfin il regarda partout sauf vers Shiroyuki, il ne fallait pas qu'elle le voit douter de lui. Il ne fallait pas qu'elle le voit perdu dans ses pensés. Il était gêné à un point qu'il serait passé dans un trou de souris. La pièce était calme, trop calme. Un silence pesant se faisait ressentir.

Puis un « Euh » poétique se fit entendre. Kai leva sa tête en direction de la japonaise. Et se permit à sourire timidement. C'était le sourire n°6 pour les shooting, le sourire timide, très timide. Le sourire qu'il utilisait lorsqu'il devait se languir d'amour pour son meilleur ami. C'était le sourire qui faisait soupirer ses fans. Mais il avait bien compris ce n'était pas une fan, loin de là. Il était sur qu'elle allait le haïr pour ce qu'il lui avait fait. Et il la comprenait. Mais dans sa tête à lui, c'était aussi de sa faute. Elle n'avait pas besoin de lui faire un croche pied, ils ne seraient pas tombés et il n'aurait pas eu l'envie de l'embrasser. Heureusement, c'était un baiser timide mais il lui avait donné son premier baiser. Et la tradition familiale voulait qu'il sorte avec. Juste à se souvenir de ça, Kai se mit à faire de gros yeux. Pas moyen du tout, il allait être battu et rabaisser par cette fille. Il se passa la main dans ses cheveux pour essayer de se donner du courage. Il ouvrit sa bouche avant de la refermer. Il re ouvrit sa bouche avant d'encore la refermer. Il se décida à tourner autour d'elle, il avait peut être l'air con mais au moins, ça lui permettait de gagner du temps. Et s'arrêta devant elle. Il ouvrit une nouvelle fois sa bouche mais la referma aussi tôt. Que devait-il faire. Il n'allait pas l'implorer de le pardonner. Il n'avait pas envie de se faire pardonner. Sans y faire attention, il apporta sa main à ses lèvres et un frisson lui parcourut son corps. Il ferma les yeux avant de les rouvrir et regarder Shiro, de la détailler. Il soupira d'aise. Non vraiment, il était pas fait pour ça, c'était une vraiment une cause perdue. Il devait savoir ce qu'il devait faire, l'idée lui vient de sonner à son meilleur ami ou même son leader. Un des deux arriverait à lui dire quoi faire. Il eu même l'idée en voyant la porte de sortir et de se mettre à courir le plus loin possible d'elle. Si seulement il ne voulait pas s'expliquer. Il serait parti depuis longtemps. Il se repassa sa main dans ses cheveux d'un air gêné.

« Je.. » Miracle, il avait osé dire un mot. Mais qu'est-ce qu'il voulait lui dire ? Il ne le savait pas lui même. « Je suppose que.. » fermant les yeux, il reprit une respiration pour essayer de dire la phrase d'une traite. « Jesupposequetuvaspasmecroiresijetedisquejenel'aipasfaisexprès ? » Au regard qu'elle lui lança, il comprit qu'elle n'avait rien pigé. Il reprit d'une façon moins rapide sa phrase. « Je suppose que tu vas pas me croire si je te dis que je ne l'ai pas fais exprès. Ce n'était pas prémédité. Je te le jure. »

Il était tétanisé, ne comprenant pas comment tout cela avait pu se produire. Le pauvre quand même, lui qui espérait embrasser la personne qu'il aimait d'un véritable amour, venait d'embrasser une fille. Lorsqu'il entendit les mots sortir de sa bouche, Kai se trouva honteux. Encore heureux que rien n'avait été commandité même si il aurait pu. A la base, il était venu pour la voir danser en cachette. Il se mit à réfléchir à toute allure lorsque Shiroyuki s'approcha de lui et lui ébouriffa ses cheveux. Sa main droite enleva celle de la jeune fille, il ne supportait pas qu'on touche à sa chevelure, vu le temps qu'il passait tout les jours à les mettre en place. Il se déplaça jusqu'au milieu de la pièce tout en étant perdu dans ses pensés, aucun regard vers l'étudiante.

* Comment est-ce que tout cela à pu arriver. Il y avait elle et moi, chose logique puisque je suis venu la voir danser. Elle s'est énervé sur moi et ma lancé le CD au visage. Je lui ai hurlé dessus et pratiquement enlevé pour qu'elle danse. Une chose en entrainant une autre, on s'est mit à danser. Elle s'est foutu de moi et je lui ai donné une raison de rire. Et là, elle m'a fait tomber. Donc... *

Il se retourna en la pointa du doigt avec un regard furieux. "C'est de ta faute..." Il se rapprocha d'elle comme un enfant gâté qui râle, en croisant ses bras sur son torse. "C'est de ta faute si je t'ai donné mon premier baiser." Il se pencha pour planter son regard dans le sien et se mit à pleurnicher. "Je voulais donner mon premier baiser à la personne que j'aimeeeeeeeeuh! Mais non, madame a décidé de me faire tomber sur elle. Et je ne suis qu'un homme." Actuellement, il ressemblait plus à un gamin mais bon. "Et je vais faire comment hein? Rend le moi!!!" Il avait posé ses deux mains sur les épaules de la jeune fille et s'était mit à la secouer, comme si elle allait pouvoir lui rendre ce qu'il lui avait donné par impulsion.

Tout en la secouant comme un prunier, une pensée absurde lui traversa son esprit. Et si les garçons lui avaient mentit et qu'en embrassant, les filles pouvaient tomber enceintes. Il s'arrêta dans son geste et fit quelques pas en arrière avant de se retourner et d'aller se planquer dans un coin de la salle. Il accroupie et mit son pouce en bouche tout en murmurant.

"Je suis trop jeune pour être père... Je suis trop jeune pour être père... Je suis trop jeune pour être père..."

Il murmurait cela en se balançant. Il faut pas oublier que Kai est un jeune homme très pur, et que les explications de ses parents l'ont marqué au plus profond de son cerveau. Il leva son regard enbuhé de larme et se mit à crier en direction de Shiro.

"Si tu es enceinte, je reconnaitrai le bébé."

Après avoir sorti sa tirade, Kai se remit à sa position initial. Et là, Shiro se mit à rire. Rire des plus contagieux puisqu'il se mit à limiter au bout de cinq seconde. Il ne comprenait pas spécialement pourquoi ils rigolaient mais sa lui palsait bien. Il la vit marmoner dans ses dents, alors qu'il se laissait glisser sur le sol, dos contre le mur, jambe écarté et bras replié derrière la tête. Son fou rire s'était calmé mais la jeune fille reppartait de plus belle après avoir croiser son regard.

"Bah tien, celle-là on me l'avais jamais faites! Pourquoi tu parles de bébé tout à coup?" Il ouvrit la bouche pour lui répondre avec son point de vue. Mais elle ne lui laissa pas le temps et enchaîna dirrectement. "C'est pas parce que tu embrasse quelqu'un, qu'elle va tomber enceinte, hein!"

Kai la regarda avec des gros yeux. Se demandant si elle avait raison. Les garçon lui avaient dit ç a mai est-ce que c'était vrai? PIl se mit à imaginer l'appartement avec plein de petit Taiki courant partout. Et fit une grimace. Y aurait trop de bruit, des traces de doigts et son nounours serait volé un peu plus souvent que maintenant. Car n'oublions pas que son meilleur ami avait déjà connu les joies d'être en couple au moins une nuit, alors que lui, le pauvre petit batteur avait préféré passer son temps libre à étudier - c'est quand même un élève studieux à la base - et à jouer de la batterie. La seule personne qu'il avait embrassé, et encore le mot est trop grand pour ce qu'ils avaient fait. La seule fille qui avait eu la chance d'avoir ses lèvres effleurés par les siennes, se tenait devant lui entrain de rire une nouvelle fois. Son esprit se mit à penser à Yûji, le petit nouveau du groupe, celui qui leur avait été imposé. Même si à la base, Kai l'avait plus ou moins mit à l'épreuve, il avait commencé à l'apprécier. Par contre, il le voyait mal avec une fille. Il était trop.. Si.. fin, il était distant et il donnait l'impression que tout lui passait au-dessus de la tête. En pensant à ça,

"Rassure-moi, c'était pas sérieux, hein? hein?"

Il sursauta ayant complètement oublié la demoiselle dans la pièce. Il était trop dans ses pensés. S'imaginer à quoi pouvait ressembler le type de fille ou d'homme du guitariste. Il bougea son regard pour la posé sur elle. Et se mit à se demander si il devait lui dire la vérité, donc oui qu'il était sérieux sur ce qu'il avait dit ou bien si il devait lui mentir. La réponse lui vint directement lorsqu'il entendit la suite des paroles. "Parce que là, soit tu te moques et sincèrement, je l'espère." Il allait donc lui mentir si elle espérait donc qu'il rigolait. Ce n'était pas compliqué de lui trouver un mensonge tout mignon quand même. "Soit tu sais pas comment faire les bébés et tu es vraiment bêtes!" L'insulte était lancé. Elle le trouvait bête, elle allait donc voir jusqu'où il pouvait être cruel. Il mima une personne outrer en se renfrognant. Ses bras se retrouvèrent croiser sur sa poitrine, et il fit la moue en la regardant avec un regard noir. Chose que s’aperçut bien vite Shiroyuki, qui essaya de trouver un moins de se rattraper. "Quand je dis bête c'est euh.." Il tendit l'oreille pour écouter l'excuse qu'il allait lui donner mais l'erreur était là. Il allait la faire pleurer de nouveau. Et il commençait déjà à regretter sa future attitude. Mais il ne permettait à personne autre que ses parents de le traiter de bête. Même Taiki n'avait jamais osé le faire. Peut être une fois, mais Kai lui avait sortit son carnet de note et lui avait demandé le sien avec un grand sourire. Il la vit réfléchir deux secondes encore avant de lui dire d'une voix un peu plus forte et surtout remplit de doute. "On va dire mignon, innocent."

Le batteur se permit de rigoler à gorge d'éployer. Bien entendu qu'il était mignon. N'étais-ce pas du marketing de se comporter comme il le faisait. Faire croire qu'il était le plus sage, le plus pur du groupe. Même si en même temps, il y avait le côté amour/amitié avec son meilleur ami, toujours pour raison de marketing? Il rigola, laissant tomber ses mains sur le sol, lançant sa tête en arrière. Elle l'amusait d'un coup. Cependant il allait devoir passer au chose plus sérieuse. Il rapprocha ses genoux de son torse, enroula ses bras autours avant de poser sa tête et de dévisager la jeune fille toujours debout au milieu de la pièce. Lorsqu'il se fut calmer, il se permit de lui sourire, d'un sourire mauvais avec son regard le plus mauvais. Il se permit de rire, d'un rire mauvais tout en la fixant dangereusement. Il n'allait pas être violent loin de là, sauf si les mots peuvent blesser.

"Tsss. Que tu es facile à berner ma pauvre." Kai se remit sur ses pieds et commença a s'avancer vers la chaine hîfi tout en lui parlant en la contournant. Il devait aller dans sa veste qui avait été posé sur une chaise avant de danser pour récupérer ses lunettes de soleil.e]]"Enfin, j'ai au moins réussi à te faire rire."[/b]Il se stoppa et se retourna vers elle en émectant ses lèvres de sa langue. Il se permit de lui faire un clin d'oeil avant de reprendre sa marche. Il se devait d'être blessant, au moins il serait rassurer sur les attentions de la jeune fille. Elle n'essayerait certainement pas de le revoir et ne croira plus qu'il est un idiot bien heureux, il était loin de tout ça. Il arriva vers sa veste et se mit à fouiller ses poches pour attraper ses lunettes. Tête baissé dans sa fouille, il continua son discours "As-tu vraiment cru à ma comédie?" Ses lunettes en main, il se retourna et se mit à rire de plus belle. Se tapant le genou pour montrer qu'il se moquait bien d'elle depuis le début. Il se retourna vers elle, pour voir son comportement. "Je suis une idole ma jolie. Tu crois vraiment qu'on est chaste et pur? hein? J'en ai connu des plus jolies que toi." Une petit voix dans sa tête qui ressemblait fort à celle de Taiki se mit à lui crier "Menteur, Menteur". Il tourna la tête à gauche puis à droite pour bien voir que son colocataire n'était pas là et il retient un soupir de soulagement. Il aurait été là, tout ce qu'il venait et allait dire aurait fini par un fou rire générale. Leigh lui aurait certainement fait la leçon et Yûji bah, aurait été le même. Un soupir, un regard en l'air puis plus rien.

Kai posa ses lunettes sur son visage, pour cacher son regard. Depuis tout petit, sa mère savait quand il mentait à cause de son regard qui trahissait. Comme il comptait se rapprocher d'elle pour la poignarder dans le dos. Il valait mieux qu'elle ne voit pas son regard qui devait déjà lui implorer de pardonner ses paroles. "Puis tu n'es même pas mon style!" Voilà, c'était dit. La petite voix se fit une nouvelle fois entendre "Tu as un style maintenant?" Et un monologue entre lui et lui commença dans sa tête. * Non je n'ai pas de style. Mais il faut bien que je lui fasse comprendre que.. "Comprendre quoi?" Bah! Que je ne suis pas un bête mignon... "Ton égo a été touché?" ... Ce n'est pas ça mais tu sais ce qu'il risque d'arriver si on apprend que je ne sais pas comment faire les bébés?* L'image d'un gros titre avec une photo de lui, le fit frissonner. * "Ah oui! Mais tu vas faire quoi?" Joué le mec qui est blasé, un mélange de lapinou et de choupinou.. " Ca risque d'être dur pour elle." Bah! Elle s'en remettra. Puis si elle ose dire quelque chose, y aura toujours la preuve du coup sous mon oeil..."

Il s'approcha de la jeune fille pour se planter devant elle. Ne faisant fit d'aucuns des mouvements qu'elle pu faire pour lui échapper. Il l'attrapa fermement à la taille, il chercha son regard pour y planter le sien. Et là, tout s'enchaîna. Il ne pouvait pas nier qu'il ressentait une petite attirance pour elle, ce n'est qu'un homme après tout. Mais l'attirance n'était pas spécialement physique, c'était plutôt son caractère qui lui plaisait, une vraie furie. Elle lui rappelait un peu sa cousine Thaïlandaise. Son regard s'attarda sur les lèvres roses et il fit le tour avec son index dessus avant de se pencher vers celles-ci. Il la sentit se débattre au début mais il la gardait prisonnière entre ses bras, affirmant sa prise sur ses hanches. Il déposa ses lèvres tendrement sur les siennes, doucement, comme une pétale qui tombe d'un cerisier qui virevolte dans le vent avant de se déposer dans les cheveux d'une personne. Il décida de mettre en pratique les heures de cours théorique qu'il avait eu de la part des membres entre le début de leur amitié à maintenant. Il ferma ses yeux, tourna un peu sa tête et força l'entrée de la bouche de Shiro avec sa langue. Lorsqu'il réussit, il faillit se reculer mais il tint bon, il devait réussir à la blesser au moins dans son amour propre. Il remonta une main sur la nuque de la jeune fille pour la retenir au cas où. Alors que l'autre tenait toujours fermement sa taille et commença a relâcher sa prise pour se retrouver dans le bas des reins. Le baiser dura un peu plus longtemps que le premier. Le batteur avait bien retenu les différentes explications des garçons. Il sut donc qu'il devait caresser la langue de la jeune fille avec la sienne. Il tourna sa langue doucement autour de la sienne. Fit le tour, recommençant son manège plusieurs fois.

Puis à bout de souffle, il la relacha et s'approcha de son oreille pour lui murmurer. "Vraiment pas mon style. Il te manque des formes à un endroit stratégique." Il fit un pas en arrière et mit à rire

Spoiler:

Sur ce coup là, Kai n'emmenait pas large. Bien entendu qu'il était doué pour la comédie mais essayer de faire souffrir une fille, franchement qu'est-ce qu'il lui avait prit. Il s'amusait mais était mal à l'aise en même temps. Un rien contradictoire. Il recula de quelque pas après avoir échanger son deuxième baiser de toute sa vie. Ca avait été autre chose que le premier, timide au début. Mais, il n'avait pas rêvé, elle avait bien répondu au baiser après quelque seconde. Puis il lui avait lâche cette phrase qui cassait ce moment hautement romantique. Si on pouvait appeler embrasser une personne de force du romantisme. C'était une chose nouvelle pour lui, et il commençait à comprendre les autres de son groupe. C'était chouette, c'était doux mais un peu trop humide à son gout. Peut être que si il embrassait une personne qu'il aimait bien, ça fonctionnerait mieux.Il avait entendu parler que le premier baiser échanger avec l'élu de son coeur pouvait amener des frisons. Et franchement avec Shiroyuki, il n'y en avait pas eu.

Admettons qu'elle n'avait pas de forme à des endroits intéressant. Mais qu'est-ce que sa voulait dire pour lui? La fille devait-elle avoir plus de poitrine ou autre? Même pas, c'est juste qu'il se devait de la faire le détester. Au moins, elle n'irait pas crié sous tout les toits qu'elle avait été embrassé par une Idole. Puis ça lui fera un beau souvenirs lorsque les Prayer serait connu, non?

Kai se trouvait à quelque pas de la danseuse lorsque celle-ci arriva près de lui telle une furie et lui donna un coup sur son cou. Il n'eut pas le temps de se reculer, qu'il sentit très bien la main se rabattre sur lui. Et là, se fut le drame. Il se retrouva à genoux sur le sol, tenant sa gorge de ses deux mains, les larmes arrivant dans ses yeux. Qu'avait-il pu lui dire pour qu'elle devienne violente. Sa tête pencher vers le sol, ses lunettes de soleil tombèrent par terre. Il se massa d'une main l'endroit qui avait été touché tout en essayant de récupérer une respiration calme. La douleur lui faisait mal. Il alla relever sa tête quand il sentit le monde autour de lui s'écrouler. D'une position assise, il se retrouva coucher, la tête en avant sur le sol. Les yeux clos. C'était la première fois qu'une personne réussissait à le toucher depuis le collège. La douleur avait été à tel point que Nabeshima s'était évanoui, enfin, évanoui, il faisait semblant.

Jouer une personne évanouie était une chose qu'il aimait faire assez souvent. Lorsqu'on lui donnait un peu trop de boulot, lorsqu'il s'embêtait lors d'une des interminables réunions à la White. Ou quand Taiki décidait que sa chambre devait être ranger. Le plus souvent, on le laissait tranquille pour qu'il puisse se "reposer". Adolescent, il faisait souvent l'évanoui pour que ses parents le laissent seul chez eux et qu'il ne doive pas se présenter au cours, tout ça pour jouer aux jeux vidéos. Là, il était simplement coucher par terre, attendant que la jeune fille vienne voir ce qu'il avait pour pouvoir l'attraper et recommencer à la chatouiller. Il ne pouvait pas jouer le mec mâture trop longtemps, après il avait l'impression de ne plus être lui. Il lui avait fait mal, elle s'était vengé et voilà.

Tout aurait pu continuer comme ça assez longtemps, si une sonnerie de portable ne s'était pas fait entendre dans la salle. Le son devenait de plus en plus fort. Une personne essaya de le joindre. Son gsm se trouvant dans la poche de son sac, son sac se trouvant sur une chaise, son gsm ayant le vibreur activé. Ce qui devait arrivé arriva. Un bruit sourd se répercuta dans la pièce. Le sac était tombé. La sonnerie se tût pour quelques secondes après recommencer. Il soupira, c'est pas aujourd'hui qu'il arrivera à se venger de la lycéenne. Il ouvrit les yeux pour regarder le carrelage, prit appui sur ses mains pour se redresser et sans un regard pour la personne se trouvant avec lui, il s'avança vers le lieu du bruit. Se penchant pour ramasser son sac et ouvrit la poche pour extraire son téléphone.

Ses yeux s'arrêtèrent sur l'écran. La personne qu'il n'avait pas envie d'entendre l'appelait. Soit il décrochait et il allait rester des heures et des heures au téléphone soit il faisait le mort et sa continuerai jusqu’au moment où il décrocherait. C'était dur de savoir quoi faire. Il jeta un coup d’œil à la japonaise et décrocha.

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