Ma tête n'était pas belle à voir et j'avais d'ailleurs mal à celle-ci. Je me sentais presque minable comme ça, je ne ressemblais plus à grand chose. En même temps, j'avais fait quelque chose que peux de personne aurait fait. Avoir défendu une inconnue est quelque chose d'admirable, mais en même temps, j'étais sûr que cela allait faire le tour de l'école. Une fois dehors, elle insista pour que je vienne chez elle. Je ne savais pas si je devais accepter ou non, je ne la connaissais pas, mais en même temps, je venais de me battre pour elle et puis... Et puis chez moi personne ne m'attend, non depuis que je suis en Corée, je vis seul et cela devient de plus en plus dur... Alors pourquoi pas après tout, je n'ai rien perdre. Je lui dis que j'étais d'accord pour aller chez elle et aussitôt, on se mit en route. Sur le chemin, j'avais beaucoup de mal à rester bien droit, c'était difficile de marcher, mais heureusement, elle était là pour me soutenir.
Une fois arrivé chez elle, elle me laissa seul dans sa chambre pour je pense chercher quelque chose pour me soigner. Sans trop comprendre se qui m'arriva, des larmes coullait sur mes joues. Il était clair que cela m'avait blesser aussi bien physiquement que moralement, mais il n'y avait pas que ça. Les provocations de mon profs de chant, le fait de rentrer chez sois sans jamais y voir personne... C'était dur, très dur alors peut être que je commençais à craquer... Mais il ne fallait pas, pas maintenant, pas ici... Mon portable se mit à sonner, me sortant de mes pensées. J'avais reçu un message. Je le lis et c'était un de mes amis, de Ji Hyeon.
"coucou... tu va bien? ça de dirait de sortir? enfin si tu le veux."
C'étais un proche ami et je dois dire que seul lui arrivait à me faire sourire, c'était agréable...
Je l'entendis qui revenais, je séchais vite mes larmes avant de la voir rentrer dans la pièce et lui sourire faiblement histoire quelle ne s'inquiète pas trop. Elle se pose près de moi et je me tourne vers elle pour la regarder.
-Merci... C'est...Gentil.
J'espérais qu'elle n'avait rien vu, quelle ne voyait pas ma tristesse à ce moment-là. Il est vrai que je souriais souvent, mais cela n'était pas forcément le signe que j'aille bien. Pas le temps de me poser plus de questions quelle commença à me soigner. Cela piquait un peu et elle me parlait en même temps... Cette fille-là avait quelque chose de spécial... Je ne savais pas quoi, mais à ces côtés, je me sentais apaisé. J'avais laissé mon portable sur le lit, n'y fessant plus attention même s'il sonna une seconde fois.