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 ''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki]

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MessageSujet: ''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki]   ''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki] EmptyDim 3 Fév - 12:28

''You seem to be always there when I fall...''
''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki] Sans_t10''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki] M50d2010
Yamada Taiki & Park Ae Ran

    J’étais dans la classe de composition, concentré sur la partition que j’écrivais, j’avais une mélodie qui ne voulait pas me sortir de la tête depuis une semaine et je ne pouvais sortir d’ici avant d’avoir terminé de l’avoir mise sur papier. Une fois que je l’aurai mise sur papier, je me rendrai à la salle de musique pour la jouer au piano. Et je me sentirai mieux. J’étais donc ultra-concentré sur la composition que j’étais en train de faire lorsque je vis l’heure. Déjà !? Vraiment !? Mon prochain cours commençait dans 30 minutes et je n’avais pas encore mangé ! Ou alors je n’avais pas de cours cette après-midi ? Quel jour on était, déjà ? Je me penchai pour sortir mon horaire de mon sac, faisant tomber toute mes feuilles et mes crayons en même temps. Je soupirai. Oui, bien sûr ! Il me semblait aussi que c’était louche que rien ne soit arrivé aujourd’hui ! Tant pis, enfin, ce n’était pas grave. Je me levai de ma chaise pour m’accroupir par terre et ramasser toute mes feuilles ainsi que mes crayons. Je pris finalement mon horaire pour regarder ce que j’avais comme cours, aujourd’hui et me rendit compte que cette après-midi je n’avais rien. Non parce que nous étions jeudi. Je n’ai pas de cours le jeudi après midi… Mais n’avais-pas rendez-vous avec le professeur de piano ? J’étais absolument certaine d’oublier quelque chose ! Pourtant, je n’arrivais pas à savoir quoi. Je mis mon sac sur mes épaules, et prit dans mes mains mon cahier de composition ainsi que mon livre de japonais. Pourquoi avais-je apporté mon livre de japonais ? Nous étions jeudi, je n’avais pas de japonais, le jeudi ! Que le vendredi. À moins que nous étions vendredi ?

    Aaaaaah ! Comment puis-je être aussi tête en l’air ?? Frustré, je me grattai violement le dessus de la tête, ébouriffant mes cheveux n’importe comment, une expression agacée sur le visage. Je laissai finalement tomber ma tête vers l’arrière, en soupirant mon incompétence. Parfois je me demandais comment je faisais pour vivre avec moi-même. Comment ma sœur avait fait pour… enfin… elle ne serait pas très fière de moi, je pense. Ni de penser ainsi, à vrai dire. Positive ! Je dois rester positive !

    Bref, peu importe quel jours on est, je devais tout de même manger ! Alors direction la cafétéria ! Je me dirigeai donc vers la cafétéria, sans passer par mon casier, et m’achetai un petit truc à grignoter. De toute manière, je n’avais pas très faim. Je voulais tout simplement me dépêcher à manger pour pouvoir composer, encore. Puis, je ne mangeais pas beaucoup, en général. À la mort de ma sœur, j’avais complètement arrêté de manger et depuis, on dirait que c’est comme… resté. Je ne mange plus beaucoup, voilà tout. Donc je mangeai quelque chose de léger. Une petite salade, avec une bouteille d’eau et une pomme. J’en avais amplement. Je fixai mon livre de japonais en mangeant… l’avais-je amené parce que j’avais un cours cette après-midi ? Ou tout simplement pour l’étudier parce que tout le monde sait que je suis ultra-nul en japonais ? J’avais été tellement concentré dans ma composition ce matin, que j’en avais complètement oublié tout le reste… c’était tout à fait absuuurdeee !

    C’est donc en soupirant, que je me levai pour aller porter mon plateau. Je pris ma bouteille d’eau et mes livres et me préparai pour me rendre à mon casier, pour voir mon agenda, histoire d’en avoir le cœur net ! Mais, comme tout le monde le sait aussi, une gaffe dans une journée, pour moi, c’était comme avoir la médaille d’or aux olympiques. Impossible.

    Je n’avais pas pris soin d’attacher mes lacets en sortant de la cafétéria. Trop pressé et occupé à vouloir savoir ce que j’avais cette après-midi pour m’en soucier et m’en rendre compte. Donc, inévitablement, mon pied se posa sur un des lacets, qui traînait par terre et je m’étendis de tout mon long par terre, mes feuilles et mes cahiers s’éparpillant… et ma bouteille d’eau ouverte aussi, l’eau se répandant sur les feuilles. Je levai la tête… puis la laissai retomber sur mon bras, trop embarrassé et apeuré pour regarder s’il y avait quelqu’un qui aurait pu voir cet exploit. Prenant mon courage à deux mains, je me relevai, m’agenouillant pour ramasser la bouteille d’eau, la mettant debout à côté de moi… regardant mes feuilles par terre. Je soupirai. Z’étaient tous mouillées. Mes compositions… Puis je vue des pieds, en avant de moi, près des feuilles. Je relevai doucement la tête, pour voir des jambes, un torse, une tête… Ah ! Ah c’était… c’était… enfin je ne savais pas son nom. Mais il m’avait aidé deux fois déjà, à cause de mes maladresses. Oh la honte ! Pas encore ! Il allait commencer à penser que je suis ce que je suis ! Enfin, maladroite, quoi… Quoi qu’il le pensait probablement déjà… ça doit être terriblement dérangeant… le pauvre, m’avoir toujours dans les pattes… Je baissai la tête, lentement, piteuse… en faisant un bruit qui ressemblait à ‘’pssshhhhh’’ … parce que j’étais désespéré et que je ne savais pas trop quoi lui dire. Je me grattai le dessus de la tête, embarrassé. Qu’étais-je supposé lui dire ?

    « Désolé… je… j’ai encore… enfin… je suis dans le chemin, je vais ramasser, pardon… »



[ HRP : Désolé c'est cours >< ! J'espère que ça te va ^^'! ]
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MessageSujet: Re: ''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki]   ''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki] EmptyDim 3 Fév - 16:26

''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki] 190991tumblrm6uiwjqPF01rziwtuo2500coup''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki] 24758369168368004389952725725297639n2
Taiki & Ae Ran




« Excusez-moi, vous savez où est Shinomiya Shiroyuki ?
Excusez-moi, vous savez où je peux trouver Shinomiya Shiroyuki ?
Excusez-moi... »


Mais où pouvait bien se trouver cette fille ? Depuis que Kai m'avait avoué qu'il avait flashé sur une jolie danseuse, je voulais voir un peu ce qu'elle valait sur la piste et surtout, voir de mes propres yeux cette furie, qui avait failli éborgner mon meilleur ami ! Mais heureusement pour lui, ça s'était à peu près bien fini, parce-que monsieur, sans raison, l'avait soudainement embrassé ! La manière dont il avait essayé de me le faire comprendre m'avait fait peur, surtout en m'apercevant pendant qu'il parlait qu'il s'était blessé à la main, comme si il avait donné un bon coup de poing à quelqu'un. Je souriais en repensant au fait qu'il avait eu de la chance, c'est vrai, elle ne le connaissait pas, et il l'avait embrassé tout d'un coup mais elle ne l'avait pas frappé ou torturé avec d'autres CD ! J'avais beau être assez enfantin dans ma manière d'être, dans cette catégorie-là, j'étais beaucoup plus mature que mon meilleur ami, il n'y avait pas photo ! Enfin on peut dire ça, je voyais des filles, mais comme tout le monde non ? Et je ne faisais pas forcément ce qu'il pensait avec elles. J'avais de l'affection pour tout ce qui arrivait à attirer mon attention, c'était dans ma nature, mon petit côté naïf à ouvrir les bras à n'importe qui. Mais j'aimais ouvrir mes bras à n'importe qui ! Ou plutôt, mes oreilles et écouter un peu ce qu'ils avaient d'intéressant à me faire partager. J'étais peut-être un peu étrange sur ce point-là pour certain, cette curiosité maladive à rencontrer des gens et à vouloir découvrir tout sur eux, surtout si ils étaient dans le domaine artistique. En m'éloignant des salles de danse d'un pas pensif, j'entendais encore la voix de Kai me crier innocemment « Mais comment tu fais pour être amoureux d'autant de filles ? ». « Autant », d'abord il ne fallait pas exagérer hein ! Je ne sautais pas sur tout ce qui bougeait, j'étais tout simplement dans la moyenne, non mais. Et puis... amoureux ? Je ne pensais pas être amoureux d'elles, en fait je n'en étais pas sûr. C'était trop éphémère pour être de l'amour non ? Je comptais sur mes doigts le nombre de filles dont j'étais tombé amoureux. Je dirais deux, une au collège et une au lycée. Mais cela faisait tellement longtemps que j'en avais oublié la saveur du sentiment. Je ne savais même pas si j'allais à nouveau un jour, le différencier du sentiment d'affection que j'accordais si facilement aux gens. Je soupirai, les bras croisés derrière ma nuque.

Bon, ma quête était donc interrompue, pour cause de sujet non trouvable ! Tsss...si elle s'entraînait vraiment autant que Kai me l'avait dit, je l'aurais trouvé dès la première salle de danse ! Je passa ma tête à travers l'entrée de la cafétéria, peut-être qu'elle mangeait... Hum t'es bête ou quoi ? Tu ne savais même pas à quoi elle ressemblait ! C'était sûr que le terme de « magnifique » donné par un Kai hébété, allait beaucoup m'aider... Elle était brune, cheveux courts, petite... Mouais, pas facile quand même. Je soupirai de nouveau, quand j'avais soudain aperçu dans le coin du couloir un distributeur à bonbons. Mais c'était nouveau ça ! Sinon je me serais déjà jeté dessus il y a de cela fort longtemps ! Je trottinais, jusqu'à ma nouvelle priorité, et je sentais ma basse qui s'agitait dans mon dos, au rythme énergique qu'avaient brusquement pris mes pas. Je zieutais la machine comme un vrai expert pour enfin me décider pour un lot de deux sucettes à la fraise. J'étalais ma monnaie dans ma main et compta plusieurs fois pour être sûr de ne pas me tromper. Moi et les maths, ça faisait deux, mais vraiment ! J'entrais tout cela dans la fente appropriée, mais la toute dernière, la plus petite, me fila entre les doigts et sautilla par terre. Je lâcha une exclamation et la rattrapa avant qu'elle ne passe sous la machine. Ouf ! La chance était avec moi aujourd'hui ! Cette fois, elle rentra sagement dans son emplacement.

Pendant que je patientais de voir mes petites sucreries tomber dans le bac, je venais d'apercevoir ma jolie petite pianiste qui sortait de la cafétéria. Je l’appelais comme cela, car son nom m'était inconnu (non je connaissais pas tout le monde ici !). Bon, pas très original mais je savais toujours de qui je parlais, c'était la seule pianiste que je connaissais alors ! Tiens, je ne l'avais pas vu ! J'aurais pu manger avec elle, même si j'avais déjà mangé, j'aurais fait semblant ! ça m'aurait occupé, au lieu de tourner en rond pour rien... Je la regardais venir dans ma direction, chargée de toutes sortes de choses dans ses bras. Cela me rappelait la deuxième fois où je l'avais rencontré, les bras aussi garnis de livres qu'aujourd'hui, je lui avais épargné une belle chute dans l'escalier, en pensant par là par hasard. J'avais attrapé mes sucreries, et j'allais me proposer de l'aider. A vrai dire, j'avais bizarrement un drôle de pressentiment : après l'avoir en quelque sorte sauvé deux fois durant ces deux dernières semaines, j'étais entrain de penser que nous deux dans les environs, ça faisait peut-être mauvais ménage ! Cette réflexion m'amusait mais se confirma soudainement, lorsque la jeune fille s'étala de tout son long à quelques mètres de moi. « Merde, mais je rigolais là-haut ! Pourquoi vous l'avez fait tombé ?! » m'exclamai-je à moi-même. Je glissa mes sucreries dans ma poche et m'élança vers elle. Je regardais autour moi, personne parmi le peu d'élèves qui se trouvait dans le couloir n'avait bougé. Ça souriait mais ça passait sans rien dire. Elle ramassait distraitement ses affaires, jetant quelques coups d'œil aux alentours pour voir si quelqu'un avait remarqué sa jolie chute. Oui moi, mais bon je commençais à en avoir l'habitude ! Si elle savait le nombre de fois où j'avais été témoin de ses charmantes maladresses... pensais-je en souriant. Elle leva les yeux vers moi et les rebaissa aussitôt, sans doute m'avait-elle aussitôt reconnu. Oui c'était encore moi ! Qu'est-ce que tu veux, on est destiné à se rencontrer dans ce genre de situation mais à force, tu vas finir par te faire sacrément mal hein ! Pensais-je, sans le dire à haute voix.

« Désolé… je… j’ai encore… enfin… je suis dans le chemin, je vais ramasser, pardon… »

*Kawaiiiii*... Trop mignonne. Je soupirai bruyamment, cachant mon envie de la taquiner et de la voir un peu plus rougir (car elle était bien assez mal à l'aise comme ça !) et m'abaissa à sa hauteur pour ramasser ses affaires, éparpillées un peu partout autour d'elle.

« Aaaah ! Regarde-moi ça, tu tombes et personne ne vient t'aider ! Tu es mignonne pourtant, tout le monde devrait être déjà à tes pieds pour te ramasser tes affaires et te remettre sur pied ! Tanpi pour eux, c'est moi qui en aurais le privilège. » dis-je en lui souriant gentiment.

Elle évitait toujours mon regard et regardait autour d'elle. Elle baissa la tête pour que personne ne puisse la voir. On aurait dit une petite souris qui venait de se faire repérer par le chat, malgré ses maigres tentatives pour passer inaperçue.

« T'inquiètes pas, ça arrive à tout le monde, c'est pas bien grave ! » la rassurai-je doucement. Bon, c'était vrai que ça lui arrivait plus souvent que les autres, j'avais fini par le remarquer à chaque fois que je posais mon regard sur elle à Kirin...

L'étui sur mon dos tapait un peu contre le sol, mais je ne m'inquiétais pas pour Jun, elle était bien protégée. J'avais attrapé un gros livre qui n'était autre qu'un manuel de japonais. Tiens, si elle avait besoin de cours particulier de japonais, j'étais là ! Je venais de remarquer qu'il avait échappé au ras de marée provoqué par la bouteille d'eau de la jeune fille, qui n'avait par contre pas épargné ses feuilles de compositions ! J'en avais attrapé quelques unes aussi délicatement que je le pouvais entre mes doigts. Par chance, elles étaient toutes écrites au crayon à papier. Si cela avait été à l'encre, cela aurait été un vrai massacre ! (oui situation déjà vécue...). Mais si on ne les séchait pas immédiatement, les notes allaient finir par être illisibles. Elle en tenait une et moi les trois autres dans mes mains, essayant de ne pas les faire se chevaucher, de peur de gâcher son travail. J'avais une idée, je ne savais pas si ça allait marcher mais bon, on pouvait quand même essayer hein !

« Tu allais dans la salle de musique pour composer non ? Suis-moi, j'ai une idée ! On va sauver tes feuilles ! » m'écriais-je, en les lui présentant sous le nez.

Je m'étais relevé d'un seul coup, tel un ressort, en me secourant pour vérifier si Jun était toujours sur mon dos car avec le temps, je ne sentais plus son poids sur mes épaules (comme si elle pouvait disparaître comme ça, d'un seul coup !) et je m'étais dirigé d'un pas décidé vers les salles de musique. Je m'étais retourné, constatant qu'elle s'était relevée et me fixait. Heureusement elle n'avait rien, elle était plus solide que son apparence le laissait croire !

« Allez en avant ! A moins que tu ne t'inquiètes pas du fait de me laisser partir comme ça avec tes précieuses compositions ? » la taquinai-je, pour lui faire retrouver le moral.

Moi-même je n'aimerais pas confier mes compos' à n'importe qui et je savais que cet argument allait me faire marquer un point !


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MessageSujet: Re: ''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki]   ''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki] EmptyMar 12 Fév - 20:19

    Il avait soupiré... Probablement désespéré par la personne que j’étais et par… par toutes les gaffes dont il avait pu être témoin. Enfin, je n’étais vraiment pas comme ça, d’habitude ! Mais il arrivait toujours au mauvais moment ! Bon d’accord. Je retire ce que j’ai dis. Ce genre de truc, ça m’arrivait tout le temps. Absolument, tout le temps ! C’est une vraie maladie ! Si au moins il y avait un traitement, j’aurais l’air moins idiote. Mais en attendant, il fallait que je subisse le regard des autres sur moi. Et ils avaient raison de me regarder de travers, enfin, moi-même je me regarderais de travers si je n’étais pas moi et que j’étais eux.

    Ça durait depuis toujours, j’étais habitué. Mais je détestais avoir à y être habitué. Je suis certaine que je suis victime d’une malédiction. Je me demande même parfois comment mes parents pouvaient me faire assez confiance pour que je m’occupe de ma petite sœur. Il aurait très bien pu arriver quelque chose ! Mais même si je veux me persuader que c’est une malédiction, je sais très bien que le problème vient de moi. Je suis trop lunatique, je ne fais pas attention, je suis toujours dans ma tête et j’oublie un peu trop le monde réel. Il y a des jours où s’est moins pire, évidemment. Et même qu’en fait, avant la mort de mon petit rayon de soleil, j’étais moins souvent dans ma tête, parce qu’elle prenait toujours soins de me faire revenir sur terre. Elle me rattrapait avant que je ne tombe, elle m’évitait les pires chutes et si par hasard j’allais foncer dans quelqu’un, elle me tirait par la manche pour dévier mon chemin. Et à chaque fois elle me réprimandait. ‘’Unnie ! Fais attention ! Comment tu vas faire si je ne suis plus là, hm ? Regarde où tu vas ! Et attache tes lacets. Tes lacets vont mener à ta perte, unnie, fais-moi confiance. Attache tes lacets.’’ Elle était la plus jeune de nous deux mais définitivement c’était elle qui prenait le plus soin de moi… Puis elle avait raison. Maintenant qu’elle n’était plus là, on aurait dit que je ne savais plus comment faire… Je m’étais fiée sur elle trop longtemps. Il n’y avait plus personne pour me retenir et pourtant, même si trois ans ont passé depuis qu’elle est partie, je m’attends toujours à ce qu’elle me rattrape. Je me sentais comme un fardeau pour elle et pourtant, je savais que c’était la seule personne pour qui je n’en étais pas vraiment un…

    Je relevai une nouvelle fois les yeux vers ce pauvre garçon qui devait toujours subir mes gaucheries. Je m’étais excusé, timidement. Je ne savais plus trop quoi faire, ni quoi dire, mais lui, il ne semblait pas prêt de s’en aller. Pas que je le veuille ! Non, pas du tout ! Enfin, on ne se connaissait pas, mais, bref, ce que je veux dire, c’est que je ne comprenais pas pourquoi, une fois encore, il tenait à aider la maladroite que j’étais.

    « Aaaah ! Regarde-moi ça, tu tombes et personne ne vient t'aider ! Tu es mignonne pourtant, tout le monde devrait être déjà à tes pieds pour te ramasser tes affaires et te remettre sur pied ! Tanpi pour eux, c'est moi qui en aurais le privilège. »

    Je détournai les yeux et baissai légèrement la tête, pour que mes cheveux cachent mes joues qui devaient avoir rougit. Mignonne ? Moi ? Mais nooon !! Il comprenait tout de travers, je n’étais pas mignonne, j’étais tout simplement… gaffeuse, gauche, malhabile et tout autre synonymes du genre ! Pourtant, je lui étais reconnaissante de m’aider, même si je me sentais horriblement coupable. Et désolé pour lui aussi. Je n’étais pas la fille la plus populaire, ici. Bien que j’aie quelques amis, j’essayais très, très fort de ne pas me faire remarquer. Il essaya de me rassurer un peu, me disant que ça arrivait à tout le monde… Oui, ça arrivait bien à tout le monde. Enfin, tout le monde s’enfargeait une fois de temps en temps, non ? Mais pourquoi est-ce que à moi, ça arrivait tout le temps ??

    Bref, il ramassait mes livres et mes feuilles, délicatement, alors que je ne faisais rien parce que comme une idiote, j’étais trop occupé à le regarder m’aider, stupéfaite. Je me secouai et finit par prendre une feuille par terre – la seule qui restait – et me relevai doucement, après que lui ce soit relevé plus… brusquement. Avec plus d’enthousiasme, disons.

    « Tu allais dans la salle de musique pour composer non ? Suis-moi, j'ai une idée ! On va sauver tes feuilles ! »

    Disait-il alors qu’il me montrait celles-ci. Je le regardai, incertaine de ce qu’il fallait faire et terriblement embarrassé. Encore. Je ne faisais que le fixer alors qu’il allait je ne sais trop où. Bah, dans la salle de musique, probablement, mais en attendant, je ne faisais que le fixer, ne comprenant pas pourquoi il faisait ça. J’avais la tête penché sur le côté, une mine perplexe sur le visage, alors qu’il se retourna vers moi.

    « Allez en avant ! A moins que tu ne t'inquiètes pas du fait de me laisser partir comme ça avec tes précieuses compositions ? »

    Cette phrase me fit presque sursauter, comme si je me réveillais enfin. Mes compositions ! Non il ne pouvait pas voir mes compositions ! Elles n’étaient retravaillées ! Puis elles étaient fragiles, à cause de l’eau qui s’était répandu dessus. Je me précipitai donc pour me rendre à sa hauteur, prenant bien soins d’éviter la flaque d’eau parce que bon, tout le monde savait que c’était tout à fait mon genre de glisser… Je baissai la tête, toujours aussi embarrassé. Il n’avait pas à faire ça ! Non pas du tout ! C’était quoi l’idée de ne pas attacher mes lacets aussi… si ce n’était pas arrivé, il n’aurait pas eu à encore, venir à ma rescousse…

    « Tu sais, tu… tu n’es pas obligé… de faire ça. Enfin, enfin je veux dire que… que je peux me débrouiller… tu sais. »

    Je relevai timidement la tête vers lui, tentant un petit sourire.

    « Tu n’as pas à rester… enfin, je ne veux pas te faire perdre ton temps, tu as probablement d’autre… d’autre chose de beaucoup plus important à faire. »

    Avais-je dis, d’une petite voix incertaine. C’était pathétique. Je n’étais pas comme ça avec tout le monde, c’est vrai ! Quand je m’habitue au gens, je suis quelqu’un de bien mieux ! Mais on aurait dit que je n’arrivais plus à… à ne pas être apeurée du regard des gens, comme si depuis la mort de ma petite sœur, j’étais trop effrayé par la vie pour avoir confiance en moi…

    Disons juste que c’était difficile de réapprendre à vivre. Sans Eun Yi, cette fois. Je n’y étais tout simplement pas encore habitué, malgré les trois années qui avaient passées.

    Je relevai à nouveau les yeux vers mon interlocuteur.

    « Tu n’es pas obligé de partir non plus, hein ! Mais ce que je veux dire, c’est que… enfin, je ne veux pas être un obstacle à tes plans de la journée ou… ou un fardeau.»


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MessageSujet: Re: ''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki]   ''You seem to be always there when I fall...'' [Park Ae Ran & Yamada Taiki] EmptyVen 8 Mar - 16:32

J’avais une idée pour l’aider. Enfin, une idée, on va dire que j’avais déjà expérimenté ce genre de situation. Une fois ! Une fois où j’avais vraiment cru que j’allais perdre le travail de plusieurs heures de dur labeur... J’avais bossé plusieurs jours sur une composition qui me trottait depuis un moment dans la tête. Elle se dessinait peu à peu sur le papier et je bouillais de la lire en entier. Les mots étaient sortis aussi facilement que je les pensais. Un soir, oui j’écrivais plus facilement le soir, sans doute parce-que c’était le moment où j’étais le plus calme et posé. Et ce calme intense me laissais pensif et hop ! Tout attérissait sur le papier. Un soir, j’écrivais, me laissant porter par ce qui me passait par la tête. J’essayais de décrire mes émotions autour d’un même sujet. Un jour, c’était sur l’amour, un autre sur la peur, et un autre encore sur la solitude. Et si ce n’était pas bon, j’effaçais, tout simplement. C’était agréable d’écrire, je l’avais découvert il y a à peine quelques années. Au début, ce n’était que des pensées, ou des phrases qui résumaient ma journée. Et puis, au fil du temps, je m’étais mis à écrire des poèmes puis des chansons. Les mots me venaient facilement, enfin, quand j’étais inspiré. Mais les mélodies, ça c’était une autre histoire. Ça en était même drôle non ? J’étais musicien avant-tout alors, les notes et la musique, ça devrait être mon rayon ? Et bien, apparemment ce n’était pas aussi simple. J’avais toujours besoin d’aide. Mais ce jour-là, j’avais travaillé dur pour essayer de créer une partition qui aille avec ces paroles. J’y avais même passé deux nuits, et même pas une cerne haha ! Je me revoyais devant mon bureau, à griffonner encore et toujours des petits dessins au coin de mes feuilles, patientant qu’une muse de la musique passe par là. Et finalement, elle était venue me rendre visite, de temps en temps, par bribes et avait fini par me donner quelques bonnes idées. Et pas mauvaises en plus ! Et me voilà enfin parti pour créer une « oeuvre » complète ! Et après avoir réussi à coucher des notes sur mon papier, je n’avais même pas eu la force d’atteindre son lit, je m’étais endormi, la tête calée sur mes bras. Après un dur travail, on a envie de se réveiller en douceur non ? Ah mais c’était sans oublier les trois réveils que Kai avait réenclenché dans ma chambre qui avaient sonnés tous les trois en même temps, faisant sursauter brusquement le bassiste que je suis, qui renversa son verre de jus d’orange sur ses feuilles. (oui en soirée, j’adorais boire sucré). « Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan !! ». C’était ce qu’on pouvait appeler un cri de désespoir, si bien que ça en avait même réveillé Kai, qui avait rappliqué en vitesse dans ma chambre. Et là, franchement, ce n’était pas mon meilleur ami pour rien, même si sur le coup, je ne pensais pas que l’idée du batteur allait réussir. Il avait pris les feuilles et les avait toutes posées sur les radiateurs de l’appartement. Et moi, à moitié désespéré, je le regardais faire, sans vraiment comprendre. En fait, je n’y avais pas du tout pensé. Ça pourrait marché ?! Bon, en même temps, je n’avais pas utilisé d’encre mais un crayon à papier. Je lorgnais fixement une feuille posée dans ma chambre, et la regarda sécher. Elle séchait, et on pouvait tout liiiiiiiiire !! Sur le coup, j’étais sauté sur mon meilleur ami, si je ne m’étais pas retenu, j’aurais presque pu l’embrasser tellement je l’adorais ce mec ! Je n’avais rien perdu, elles sentaient même l’orange, et ce n’était pas pour me déplaire.

Quand j’avais ramassé les compositions de la jeune fille, j’étais soulagé pour elle en voyant qu’elle avait écrit au crayon à papier ! Et j'avais tout de suite eu envie d'appliquer la solution miraculeuse de Kai. Comme je supposais qu'elle allait en salle de musique (je l'avais déjà observé pendant ses répétitions, et je savais parfaitement me fondre dans le paysage dans ce cas-là !), je l'avais invité à me suivre, en lui agitant sous le nez ses feuilles adorées. Allons, elle n'allait tout de même pas me laisser partir comme ça avec elles. Et justement, cela sembla la réveiller puisqu'elle accourra vers moi pour me suivre. Mais au lieu de cela, elle s'arrêta devant moi, en baissant les yeux. Hum... elle s'inquiétait pour ses feuilles ? Je les regardais caler entre mes mains, j'avais fait bien attention de bien les séparer, pour ne pas qu'elles se collent entre elles. Je les tenais comme si c'était les miennes, elle n'avait pas à s'inquiéter, pensais-je en lui souriant de nouveau.

« Tu sais, tu… tu n’es pas obligé… de faire ça. Enfin, enfin je veux dire que… que je peux me débrouiller… tu sais. Tu n’as pas à rester… enfin, je ne veux pas te faire perdre ton temps, tu as probablement d’autre… d’autre chose de beaucoup plus important à faire. Tu n’es pas obligé de partir non plus, hein ! Mais ce que je veux dire, c’est que… enfin, je ne veux pas être un obstacle à tes plans de la journée ou… ou un fardeau. »

Je l'écoutais se mélanger les pinceaux dans son discours, elle n'arrêtait pas de se contredire, je ne savais pas si elle s'en rendait compte, mais c'était drôle. Pas dans le sens clown hein, dans le sens... mignon ! En résumé, je n'avais pas à faire ça pour elle et je n'avais pas à me sentir obligé de l'aider.

« Tu réfléchis beaucoup dis-moi ! Lui dis-je en laissant échapper un rire. Écoutes, si je ne voulais pas t'aider, je ne serais même pas venu à ta rencontre et si j'avais quelque chose d'autre à faire, je serais déjà parti après t'avoir rendu tes feuilles. Alors sauf si tu ne veux, vraaaaaiment pas que je t'aide, je partirais évidemment ! »

J'observais, patientant qu'elle me dise quelque chose, qu'elle me dise « Non, rends-moi mes feuilles !!!! ». Finalement, j'avais pris son silence comme une réponse positive, même si elle ne semblait pas vraiment rassurée. C'était moi qui l'a stressé ou était-elle comme cela avec tout le monde ? Je m'adressa à nouveau à elle, calmement, pour lui montrer qu'elle pouvait avoir confiance. Je n'allais pas les déchirer hein ! J'avais beau être rock'n'roll, je n'aimais pas forcément tout casser :P

« Ne t'inquiètes pas, jusqu'à la salle de musique, je vais en prendre soin comme si c'était mes propres compositions, lui dis-je en lui tapotant doucement la tête. C'était un geste que j'utilisais souvent avec Mitsue, ma meilleure amie. Un geste affectueux. Généralement, ça calmait la personne. Pour te prouver mes bonnes intentions, je t'aurais bien confié en échange ma basse, mais elle serait trop lourde pour toi, alors il faudra me croire sur parole :)  »

Et je m'étais engagé vers la salle, veillant de temps en temps sur la jeune pianiste, pour vérifier si elle me suivait toujours. La jeune pianiste... Je zieutais les feuilles, en prenant soin de ne pas plus les abîmer, quand j'ai pu lire dans un coin un prénom, écrit dans une écriture délicate. Son prénom. Park Ae Ran. J'avais penché la tête pour le déchiffrer... son écriture était vraiment petite ! Et on disait que je n'écrivais pas gros, eh bien ! Une vraie écriture de souris !

« C'est joli comme prénom, Ae Ran... murmurais-je assez fort pour qu'elle l'entende, tout en continuant mon décryptage d'écriture. Je m'arrêta et me retourna vers elle. Maintenant que je connais le tien, il faut que je me présente à mon tour : je suis Yamada Taiki, appelle-moi Taiki tout simplement. Enchanté de te connaître, surtout après tant de rencontres accidentelles ! lui rappelais-je en souriant.

Et j'ouvris la porte de la salle de musique, sentant la chaleur qui s'en dégageait. Les chauffages étaient à fond, une bonne chose pour ses feuilles. Mais dommage pour moi, je n'aurais peut-être pas assez de temps pour lui demander de me jouer un morceau au piano. L'interprétation était sans doute différente quand on se trouvait à côté du musicien, que derrière la vitre d'une porte.

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