IDENTITY CARD
Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que je suis né le 16/08/1988, à Séoul. J'ai donc 24 ans. Je suis de nationalité Sud-Coréenne. Enfin, je ressemble fortement à Hwang Tiffany mais ce n'est pas moi !
KIRIN STUFF
Je suis actuellement professeur, et j'enseigne la danse classique. J'enseigne depuis une année à Kirin.
Ancien élève de Kirin ? [] OUI [X] NON
TELL ME ABOUT YOU
Q : Qu'est-ce qui vous a poussé à venir travailler à Kirin ?
Ϟ Le désir d’enseigner ma passion. Eh oui ! Vous avez devant vous une ancienne danseuse étoile qui a étudié dans un des plus grands conservatoires de Corée. J’ai participé et gagné de nombreux concours dans le monde entier. Je possède une certaine renommée mondiale donc… Mais à force une certaine lassitude s’est installée. Et puis, l’idée de transmettre ma passion à de nouvelles générations tournait déjà dans ma tête depuis un moment. C’est alors, qu’un jour une amie m’a donné le nom de votre école. J’ai donc sauté le pas, il y a un an maintenant.
Q : Comment décririez-vous votre façon d'enseigner ? (profs)
Ϟ Je suis une prof très souriante et plutôt sympathique. Mais quand il faut de l’autorité, n’allez pas croire que j’en manque ! Au contraire, je n’hésite pas à être sévère quand ça se passe mal. Evidemment, je prodigue également de précieux conseils aux élèves qui en ont besoin. Je suis également une prof très perfectionniste et déterminée. Je veux juste le meilleur pour mes élèves et je n’hésiterais pas à les faire recommencer si ça ne me plait pas. Je leur mets donc la barre très haute !
Q : Comment vivez-vous votre travail ?
Ϟ Eh bien, je le vis plutôt bien. Les élèves sont agréables et plutôt respectueux avec moi. Je reçois même parfois des petits mots doux sur mon bureau et je me fais également draguer légèrement mais je les remets vite sur le droit chemin car je ne suis pas intéressée par les plus jeunes que moi ! A part ça, je m’entends très bien aussi avec le reste du personnel.
Q : Comment vous décririez-vous (caractère) ?
Ϟ C’est une question assez coton que vous me posez là ! Voyons… Selon mes proches et quand je ne suis pas en tant que prof totalement perfectionniste, on dit de moi que je suis une personne souriante, sociable, quoique un peu rêveuse aussi. J’ai tendance à être une personne calme et discrète. Comme dit avant, je suis une femme très sociable et qui respire la joie de vivre. J’ai quasiment toujours le sourire et le petit mot qui fait rire les autres. Même pendant mes cours j’essaie de faire pour que tout le monde prenne plaisir à y aller et veulent y retourner.Mais je ne suis pas naïve loin de là ! Je sais parfaitement reconnaître le vrai du faux. En amour, on m’a déjà dupé une fois. Et les conséquences ont été graves. Alors je me suis promis de ne pas me faire duper une seconde fois ! Je suis également quelqu’un de très franc. Je n’hésite pas à dire ce que je pense car je sais que, parfois, ça peut faire bouger les choses. Je déteste le mensonge et je suis très rancunière. Je ne pardonne pas facilement ce qui est autant dire normal. Je suis toujours prête à donner une deuxième chance mais il me faudra toujours un peu de temps avant. On dit de moi que je suis aussi très ambitieuse, têtue et bornée. C’est vrai. Quand j’ai un projet, il faut toujours que je le mène jusqu’au bout. Je ne lâcherais jamais le morceau tant que le projet ne sera pas mené à terme et que ça ne me plaira pas, côté perfectionniste oblige. Voilà, c’est un peu compliqué de parler de moi de façon neutre ! Après si vous voulez me découvrir sous toutes mes facettes je n’ai qu’un conseil à vous donner : passer du temps avec moi !
TELL ME YOUR STORY
Alors , maintenant c’est au tour de mon histoire. On va faire court parce que j’ai tellement de moment à vous raconter…. Mais ça ne doit pas vraiment vous intéresser. Je vais plutôt vous raconter les moments les plus importants de ma vie.
Je suis donc née à Séoul un beau jour d’été dans une maternité. Lorsque je suis arrivée, j’ai été un peu une consolation. Pourquoi je dis ça ? Parce que mon père a mystérieusement disparu dans la nature quelques jours avant ma naissance. Il a laissé ma mère toute seule pour m’élever. Je n’ai donc pas connu mon père. Mais ça importait peu car ma mère avait déjà une autre présence masculine à ses côtés : Son manager.
Il faut le dire, ma mère était et elle est toujours, une femme belle et séduisante pour son âge. Son tableau de conquêtes comme on dit, était déjà bien remplis. Le fameux manager n’était donc qu’un homme de plus dans ce tableau. Puisque je parle du manager autant vous dire tout de suite que ma mère était, non seulement séduisante, mais qui plus est une actrice célèbre. Autant pour ses films que pour ses relations amoureuses.
Enfin bref, revenons-en à moi. J’ai donc été le fruit d’une banale relation amoureuse . Mais ça n’a pas empêché que ma mère était heureuse de s’occuper de moi. J’ai même un peu freiné ses relations d’un soir d’après ce qu’elle m’a raconté. Et le manager, lui, est devenu mon père de substitution. Lui aussi était heureux d’avoir une petite fille. Il a même finit par me reconnaitre comme sa fille à peine quelques jours après ma naissance ! Et je peux vous dire, qu’au moment où je vous parle, ils sont toujours ensemble. Et donc, j’ai grandis avec tout ce qu’il fallait : éducation et amour.
Mon enfance à la petite école s’est bien passée. Mais, on s’est très vite aperçu que je possédais une certaine souplesse et que j’étais dotée d’une certaine agilité et d’une certaine légèreté dans mes mouvements. Les roulades qu’on nous faisait faire étant enfant, je les reproduisais mieux qu’un autre de mes camarades. Et j’ai très vite exprimé le souhait de vouloir faire de la gym. Il me semble que je n’avais seulement que 5 ou 6 ans à l’époque…
Ma mère exauça donc mon souhait et m’inscrivit à un cours de gym en même temps que mes heures de cours. A chaque fois que je faisais démonstration de mes capacités, ma prof était éblouie. Elle me répétait plein de fois qu’avec ce corps et cette souplesse que je pouvais devenir une grande gymnaste. J’ai continué de faire de la gym jusqu’à mes 16 ans. J’ai compris qu’il manquait quelque chose, que ce n’était pas dans ça que je voulais m’orienter. J’en ai évidemment parlé à ma prof et ma mère. Toutes les deux n’ont pas pu mettre le doigt sur ce qui me gênait et me manquait…
Le déclic sur ma passion, j’ai finis par le trouver toute seule.
C’était lors d’un énième entrainement de gym. La prof avait décidé de changer un peu les règles. On devait maintenant travailler sur un morceau de musique. J’ai été, comme toujours, la première à me lancer. Et quand j’ai commencé mes mouvements, c’est là que j’ai compris et que j’ai exécuté mes premiers pas de danse. La prof me regardait avec des étoiles dans les yeux. Ma passion est née.
Par la suite j’ai arrêté la gym et ma mère m’a inscrit dans un conservatoire qui formait les futures grandes danseuses étoiles. J’étais ravie. Mais au départ ça a été très dure. Je devais donner chaque fois le meilleur de moi-même et être très rigoureuse pour satisfaire ma nouvelle prof. Quand je ratais complètement une figure , je ne baissais pas les bras et je réessayais jusqu’à y arriver. Ma prof était très sévère mais je savais que ce n’était que pour que je réussisse. Et j’ai réussis.
Mon premier concours, je l’ai passé à l’âge de 18 ans. Et mon premier amour ainsi que ma première fois d’ailleurs… Pourquoi je parle de ça ? car ça a failli ruiner ma carrière. Je n’en parlerais pas dans les détails mais tout ce que je vous dirais, c’est que ce type dont j’étais raide dingue à abusé de moi. Ma première fois est un des plus mauvais souvenirs de ma vie… Tout simplement parce qu’on a oublié de se protéger… Mais j’ai cru à ses belles paroles et je n’ai pas fait de dépistages. Sauf que j’aurais dû.
Un mois après, il m’a quitté. Et deux mois après, j’ai appris que j’étais enceinte de ce type. Et je ne pouvais plus reculer. J’étais complètement effondrée et j’ai faillis ne pas m’en relever. J’ai songé plusieurs fois à me suicider. Mais non je ne pouvais pas. Je devais maintenant assumer mes actes. Bien sûr, mon père et ma mère était là pour m’épauler. Et malgré ma grossesse, j’ai continué mes exercices de souplesse pour ne pas perdre le fil.
Sept mois après, ma petite merveille était arrivée. Contrairement à ce que j’aurais cru, j’étais heureuse d’avoir donné la vie à une petite fille. Mais très vite, il a fallu que je reprenne la danse. Ce que j’ai fait tout en m’occupant de ma petite Jung Hwa. Ça n’a pas été facile au départ.
Et puis à force, la lassitude s’est installée. Et puis, accumuler les concours et m’occuper de ma fille en même temps, ça devenait compliqué. J’avais aussi envie d’enseigner ma passion à de plus jeunes générations. C’est là qu’après une conversation avec une de mes amies, j’ai décidé d’entrer à la Kirin Art School.
Ça fait maintenant un an que je suis professeur de danse classique dans cette école. Et je peux vous dire que je m’y sens très bien !