IDENTITY CARD
Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que je suis née le 20/02/1991, à Séoul. J'ai donc vingt-et-un ans. Je suis de nationalité coréenne. Enfin, je ressemble fortement à Kim Hyun Ah des 4Minute mais ce n'est pas moi !
WE STUFF
Je suis actuellement idole, et j'appartiens au groupe KLUV . J'ai intégré la WE en 2009, à l'âge de dix-huit ans.
Ancien élève de Kirin ? [] OUI [x] NON
TELL ME ABOUT YOU
Q : Comment abordez-vous votre métier au sein des arts de la scène ?
Ϟ De façon ambitieuse, je souhaite évoluer encore et encore dans ce monde, en espérant être la meilleure autant en danse qu’en chant. Je veux aussi prouver à mon père qu’il aurait du avoir confiance en moi dès le départ, au lieu de me caser dans un groupe. C’est mon rêve d’être une idole et il n’y a qu’en chantant et en dansant surtout que je me sens bien alors, je ne suis pas prête de relâcher mes efforts.
Q : Décrivez brièvement une journée de votre quotidien à la WE.
Ϟ Je me lève très tôt, je me couche très tard à cause des activités du groupe et mon perfectionnisme qui me vaut de répéter encore en salle de danse lorsque nous sommes libérés. Le sommeil en retard, je le rattrape souvent dans les vestiaires, en voiture ou dans la salle où je me trouve. Avec le temps et avec ce rythme effrénée, c’est fou comme j’arrive à m’endormir n’importe où et qu’importe le bruit, je suis une véritable souche. Lors des moments où l’on doit se nourrir, je mange peu et rapidement ce qui a valu à mon métabolisme d’en prendre un coup. Lors des répétions des chorégraphies ou des lives ou encore, au studio pour les enregistrements, je suis à l’heure et toujours active, quitte à faire d’autant plus de bruit pour masquer mon ventre criant famine. Puis, de temps en temps, il m’arrive de vagabonder par curiosité dans les couloirs de l’agence pour voir d’autres talents.
Q : Quels rapports entretenez-vous avec vos collègues, supérieurs ?
Ϟ Au départ, je pensais démarrer seule sur scène. Au final, je me suis retrouvée avec cinq autres personnes, les KLUV. Cette décision a été mal vécue pour moi, ce qui vaut encore un courroux redoutable du coté de mon père. J’étais tellement habituée à me la jouer solo alors, j’ai du mal à m’y faire d’être au sein de ce groupe. En plus, je n’ai pas foulé les sol de Kirin comme les autres membres dont certains ont déjà un an de "vie commune" et par moment, j’ai l’impression d’être un ovni échoué. Le plus souvent, je fais les répétitions de mon coté et je me mélange lorsque c’est vraiment nécessaire. Passer de l’individualisme au collectif, cela parait bien plus compliqué pour moi. Pourtant, je les respecte. Cependant, même avec eux, je ne démolis pas si facilement mon image de fille très sure d’elle et hautaine.
Q : Comment vous décririez-vous ?
Ϟ La fille qui s’acharne à savoir une chorégraphie sur le bout des doigts, de la perfectionner au maximum ; c’est moi. Qu’importe si je tombe d’épuisement, si je devrais me reposer car ma cheville ou mon genou fait défaut, je chercherai toujours à m’entraîner. Je ne regarde jamais en arrière, je tente de garder la tête haute et je cache aisément mes maux. J’ai l’allure d’une femme sure de moi, voir imbus de ma personne. Oui, j’ai confiance en mes atouts et, surement un peu trop selon les autres. Pire qu’une tête de mule, quand j’ai quelque chose dans la tête, je n’en démords pas. Je hausserais le ton, même si une armoire à glace figure devant moi. Je souris quand j’en ai envie, je râle quand je le désire et tant pis la personne étant en face de moi. Mon regard paraît le plus souvent hautain lorsqu’il se pose pour la première fois sur un inconnu, avec le sentiment de le jauger en une poignet de secondes. J’ai appris à cacher mes sentiments et donc, à paraître infaillible extérieurement lorsque je suis blessée ou désarmée. Je suis craintive avec tous et j’ai adopter un bien drôle de comportement pour me protéger d’eux.
Certaines personne vous diront que je suis une énigme. Je leur ferai sous-entendre pas mal de choses avant de vous dire concrètement la vérité. D’un autre coté, je peux également être une véritable manipulatrice. Masquer pour mieux régner. Il m’arrive également de prêcher le faux pour savoir le vrai, étant curieuse par nature et friande des ragots en tout genre. Adepte du sarcasme, du cynisme et de l’ironie aussi lorsque je me moque de quelqu’un. L’image de peste, je m’en accommode. Une touche d’indépendance -frôlant l’individualisme pure et dure, mélangée à la féministe que je suis, je n’apprécie pas éveiller de la pitié dans les yeux de mon interlocuteur. Refuser une main tendue, se relever toute seule, quasiment jamais d’appels à l’aide, j’ai du mal à me reposer sur les autres. Dans le monde d’où je viens, nous ne faisons pas ces choses là. La détermination et cette fierté sont toujours beau fixe.
Une façon de tester les gens et de m’amuser, je suis quelque peu capricieuse et enquiquinante. Bien sure, je ne taperai pas des pieds et ne me roulerai pas au sol pour avoir quelque chose. Non, ne vous inquiéter pas, je sais me tenir. Je suis plutôt discrète dans mon genre. Pouvant avoir une bouille transpirant l’innocence, je joue souvent la simplette. J’aime faire tourner en bourrique, gentiment ou alors, si j’ai une dent contre vous, méchamment. Rancunière et vindicative, je ne laisse pas passer aussi facilement. Certains ont une patience énorme, d’autres s’emportent si facilement à mon premier changement d’avis. Et, de mon coté, je m’amuse du spectacle. Pour le moment, ceux en qui j’ai confiance, ils se comptent sur une main, en y excluant ma famille. J’ai longtemps appris à me débrouiller toute seule et à ne compter que sur moi-même. Je suis pudique avec mes sentiments. Pourtant, dès que j’adopte une personne, je suis très possessive. Avec ces privilégiés, j’ai le sens du sacrifice et me montre toujours redevable. Plus tactile qu’à blablater, je me montre plus douce. D’un autre coté, je supporte très mal lorsqu’une personne « abîme » quelqu’un ou quelque chose « m’appartenant ». C’est avec pertes et fracas que je lui renverrai la balle. D’une grande loyauté, avec ces personnes, je me désarme aussi plus facilement.
Sur un autre plan, je ne cache pas un petit coté séductrice et enjôleuse. Seulement, je serai davantage le genre de femme à vous laisser sur votre fin qu’à prendre directement la direction de votre lit pour conclure. De nuit ou de jour, un oiseau reste un oiseau ; il n’est pas si facilement mis en cage. De nuit car, cela ne me déplait pas non-plus de sortir pour faire la fête. Cependant, je ne bois pas d’alcool, je ne boirai plus dans un verre laissé sans surveillance et je ballade toujours avec une bombe lacrymaux sur moi. Tellement craintive du moindre danger, il m’est déjà arrivé d’utiliser cette bombe envers un jeune homme, qui souhaitait uniquement demander son chemin.. Hm. Comme ça, il saura qu’il ne faut pas agripper l’épaule d’une demoiselle de la sorte. Bref, je suis toujours prévoyante. Car, en plus de ce moyen d’autodéfense, pansements, maquillages, et outils de couture s’y trouvent également dans mon sac. Et, j’ai toujours du mal à m’y faire, lorsque les choses ne se produisent pas comme je le voudrais. La preuve étant avec les KLUV…
TELL ME YOUR STORY
Dans mon enfance, je ne connus pas les repas de famille, la complicité mère-fille ou même, père-fille. C’était plus enfant-gouvernante. Mon père travaillait d’arrache-pied pour l’agence et ma mère dilapidait l’argent du paternel. J’aurais du avoir un petit frère mais ma mère fit une fausse couche et depuis ce jour, elle n’était plus la même. Instable et plus ivre de jour en jour, je l’entendais souvent s’en prendre à mon père. Par moment, c’était également moi, qui en faisait les frais. Par la suite, son mari lui vint en aide pour soigner son addictions à l’alcool et l’ambiance s’arrangea au foyer familial. En dehors de la maison et ce court épisode chaotique, il y avait l’école. Dans le milieu où j’étais, c’était l’école privée et celle ayant la meilleur réputation. Cependant, les élèves n’étaient pas connus pour être les meilleurs de la capital. Si, les résultats étaient bons mais, sur un plan vie sociale, c’était à croire que la plus part des élèves se faisaient des amis par rapport aux comptes en banque des parents. Être ami par intérêt était la tendance dans ce genre d’établissement. Au début, je ne m’en rendis pas compte. Qu’est-ce que je pouvais être naïve avant.. Un jour, lorsque je me retrouvai dans les toilettes, j’entendis une conversation à mon sujet et en fin de compte, ceux qui étaient de soi-distantes amies se révélèrent être de parfaites profiteuses. Suite à cette discussion entendue, j’optai pour la valeur sure de ne me reposer que sur moi-même.
Les années défilèrent. Avec le métier de mon père, je côtoyais du beaux monde de l’univers artistique, enfin « beau» ; il y en avait certains qui avaient pris le melon, mais bon passons. Et, au fur et à mesure, face à toutes ces idoles, je décidai à mon tour d’être l’une d’entre elles. Inscrite au club de danse depuis le collège, je me sentais toujours mieux en exerçant cet art. Ce fut dans ce club que je rencontrai un de mes seuls amis de l’époque. Entre nous, ça avait une compétition dans le domaine puis nous finîmes par nous apprécier. Cependant, toutes les bonnes choses ont une fin. J’optai encore pour un établissement privé pour aborder les arts de la scène, contrairement à lui. Dans tous les cas, je souhaitais briller en solo alors, il fallait tôt ou tard que j’en vienne à faire des sacrifices. Alors, je m’entraînai durement lors des cours. De plus, je pensais avoir une autre corde à mon arc. Mon père. Avec son poste de directeur au sein de l’agence, j’imaginais déjà gravir les échelons vers mon rêve à une de ces vitesses. A mes dix-huit ans, j’entrai dans l’agence en tant que trainee. Et quelques temps après, il m’intégra dans un groupe, avec cinq autres personnes. Une nouvelle qui avait du mal à passer pour moi. J’espérais tellement démarrer seule et là, il m’imposa ce groupe. Eux ou rien. J’avais beau avoir essayé de lui faire revoir son choix. Non. C’était comme ça et pas autrement. De ce fait, je me pliai au choix de mon père. Un choix, qui était -et est encore maintenant, totalement stupide selon moi. Alors, je fis tant bien que mal -mais surtout avec beaucoup de mal- à ce changement de programme.
Ceux qui viennent me dire que tout est facile pour moi car, je suis la fille du directeur ; ils ont le droit à une réaction fracassante de ma part. J’ai sué autant que tout ce beau monde, c’est surement grâce à cela que je continue encore à suer. Puis, d’un autre coté, la preuve que mon père ne m’aide en rien, je dois me la jouer collective pour mes débuts.. Bref, je suis heureuse et épanouie dans mon métier, enfin presque.