It seems we need to talk... [PV Jung Il Kwon]

It seems we need to talk...
Choi Sae Hee ft Jung Il Kwon
It seems we need to talk... [PV Jung Il Kwon] Dcscs_10

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Je n'avais pas une journée tellement remplit aujourd'hui... Non au contraire en fait. J'avais mes cours, évidemment et je pourrais m'entraîner si je le voulais où me pratiquer... je pourrais aussi faire mes devoirs, mais voyez-vous, j'étais plutôt occuper à bailler, couché sur un banc de parc, en fixant le ciel. Il faisait assez soleil aujourd'hui et donc, je me prélassais sous celui-ci. Me faire bronzer ? Nah... Juste prétendre que je vivais la belle vie. Je regardai l'heure... pas encore le temps de me lever, parfait. J'avais donné rendez-vous à l'imbécile qui me servait de meilleur ami, nous étions sensé nous retrouver à la cafétéria. Il Kwon... il était mon meilleur ami, mais je n'étais même pas sûr de vouloir aller le rejoindre à la cafétéria. Parce que je sentais un urgent besoin de l'éviter, ces derniers temps, tout simplement. Je ne me posais pas de question et je ne faisais que m'écouter. À quoi ça servait de se poser des questions, hm ? Trop compliqué... je n'aimais pas ce qui était compliqué.

Je décidai finalement de me lever, question de marcher tranquillement jusqu'au lieu de rendez-vous. Je m'étirai donc, lentement, en baillant à nouveau et me levai. Je pris mon sac et commençai à marcher. Oui, bien que ce n'était pas encore l'heure, je savais que si je restais couché sur ce banc en attendant que ce soit le temps, j'allais perdre toute motivation à y aller. M'enfin, j'étais bien installé, quoi !

Non, la vérité c'était que je trouvais toujours une excuse de derrière minute pour ne pas le voir... Voilà. C'était difficile à ne pas remarquer et puis, moi et la subtilité on faisait deux. Il devait forcément l'avoir remarqué, non ? Si non, bah tant mieux et si oui... qu'est-ce que vous voulez que je vous dise... c'est la vie ! La raison pour laquelle je l'évitais était encore flou... ou peut-être ne l'était-elle pas, mais je la niais fortement. Et tout en la niant, je l'évitais pour me convaincre que je n'avais pas envie de le voir. Peut-être était-ce tout simplement cela. Mais il y avait bien trop d'incertitude, alors ça ne pouvait pas être ça. N'est-ce pas ?

Je ne suis pas quelqu'un de particulièrement sentimentale. Sensible, un peu, mais je le cache très bien. Cette sensibilité qui est mienne, c'est une faiblesse, non ? Bref, je ne suis pas très sentimentale et jamais je ne me suis soucier de mecs quelconques. Ou jamais, comme les autres filles, je ne me soucier de ce qu'ils pensent de moi. Mais l'avis de Il Kwon d'un jour à l'autre était devenue le plus important. Enfin, évidemment, puisqu'il est mon meilleur ami... mais j'avais réalisé que je voulais qu'il me regarde... vraiment. Et je détestais le vouloir autant. Alors je ne faisais que fuir... c'était ma spécialité après tout. Pourquoi est-ce que je ne pouvais continuer à ne me soucier que de moi-même ? Tout était plus simple en ce temps...

J'arrivai à la cafétéria qui, à cette heure, n'était pas tellement bondé. La plupart des gens étaient tout simplement occupé à faire autre chose, comme j'aurais dû faire aussi... autre chose. Je m'installai à une table plus au fond. Il allait me voir quand même de toute manière... J'accotai ma tête dans la paume de ma main, mon coude sur la table... pourquoi est-ce que je pense autant, hm ? C'est mal... et c'est bon pour me donner un mal de tête horriblement désagréable.

Je le vis entrer dans la cafétéria et fit un signe de la main, pour qu'il me voit. Pas particulièrement souriante aujourd'hui, mais tant pis. Je n'étais pas particulièrement souriante tout cours, alors ça ne devait pas changer grand chose. Le fait était que je n'avais pas envie de lui parler... Non. C'était faux. Ce n'était pas que je n'avais pas envie de lui parler, c'était que je crois qu'au fond... j'avais peur de lui parler.

« Alors, ta pratique ? »

Demandais-je finalement, lorsqu'il fut près de moi.

Sae Hee & Il Kwon

« Is seems we need to talk... »

Je n’avais pas passé ma matinée en cours. Cela faisait un petit moment que je ne connaissais plus ce nom : cours du matin. J’avais les cours seulement l’après-midi car je préférais m’entrainer le matin. J’étais plus frais, plus disponible et surtout plus en forme qu’après une matinée de cours. J’avais donc passé ma matinée dans les locaux de la White Entertainment, j’avais vraiment hâte que notre comeback se fasse, j’en avais assez d’attendre, c’était beaucoup trop long à mon gout et tout le monde savait que la patience et moi ça faisait deux ! Je m’étais levé à six heure du matin et était arrivé sur place à sept heure moins quart. J’avais tout de suite commencé par chauffer ma voix puis après une heure d’entrainement vocal j’étais parti en salle de danse pour améliorer tout ça. Seo Ji m’avait rejoint et nous avions pu mettre au point encore certaines choses tous les deux avant que le chorégraphe arrive. Je m’étais quand même beaucoup améliorer depuis que j’étais entré à Kirin mais encore plus depuis que j’étais à la White. Les chorégraphes avaient beaucoup plus de temps à nous accorder que les professeurs puisque nous étions que deux même si Seo Ji n’avait pas besoin d’un chorégraphe.

J’avais pourtant pas aussi bien travaillé que d’habitude. Pleins de choses trottaient dans ma tête et je n’arrivais pas à les chasser. Déjà je me demandais où était passée Nae Ga. Je ne la voyais plus à l’école et je n’avais plus aucune nouvelle d’elle que ce soit par mail ou par téléphone. Etait-elle partie ou n’avait-elle juste pas le temps de répondre à mes nombreux messages ? Et puis il y avait Sae Hee aussi. Elle m’ignorait, faisait tout pour ne pas me croiser. Je n’aimais pas du tout ça. C’était d’ailleurs pour cela qu’au début, en arrivant ici je ne voulais pas avoir d’amis, ce pourquoi je ne voulais pas m’attacher aux gens mais cela m’avait été impossible. Entre Seo Ji, Nae Ga, Sae Hee et j’en passe j’avais rencontré de merveilleuses personnes mais j’avais toujours cette peur que l’on m’abandonne comme cela était arrivé tout au long de mon enfance.

C’était la fin de l’entrainement pour aujourd’hui ou du moins pour ce matin. Je savais et tout le monde le savait aussi d’ailleurs que ce soir je serais dans la même salle à continuer de m’entrainer pour être le meilleur qui soit. Je n’avais que ça à faire et je voulais le faire bien. Je parti prendre une douche avec Seo Ji. Son homosexualité ne me gênait pas, il savait que ce n’était pas ma came et donc je savais qu’il n’avait pas d’idée sur moi-même. Après je pris le bus pour aller plus rapidement à l’école. J’avais rendez-vous à la cafétéria avec Sae Hee et j’avais vraiment hâte d’y être. Elle me manquait et je voulais savoir pourquoi elle me fuyait. Quand j’entrais dans la cafétéria il y avait déjà quelques personnes, je regardais la salle et la trouvait au fond qui me faisait un signe de la main. Les mains dans les poches de mon jeans je m’approchais d’elle. Qu’elle était mignonne comme ça ! « Alors, ta pratique ? »

« Salut bichette ! Ben tout ce passe pour le mieux ! Et toi, les cours ? » Je la sentais un peu tendue pourtant extérieurement tout paraissait normal. Je lui fis un bisou sur le front et m’installai en face d’elle. J’aurais dû prendre quelque chose à manger, mon estomac criait famine mais il n’était pas totalement l’heure. J’étais vraiment content de la voir mais je me demandais vraiment pourquoi et je savais que je n’allais pas tenir longtemps avant de le lui demander. J’ouvris mon sac et y pris un paquet de biscuit, on attendrait l’heure avec ça ! « T’en veux ? » lui demandais-je en lui tendant le paquet.

Spoiler:

Codage fait par .Jenaa

Je savais qu'Il Kwon était chargé, surtout ces derniers temps, à préparer son comeback. Il s'entraînait et lui... il étudiait. Peut-être devrais-je mettre autant de cœur dans ce que je faisais que lui... Enfin, dans certains cours, j'y mettais tout mon âme. Lorsque je rappais, je m'exprimais, je disais ce qui me pesait. Mais lorsqu'il fallait que je compose une mélodie, alors je ne mettais absolument pas les efforts que je devrais mettre. C'est qu'en fait, je suis le genre de personne à négliger ce que je n'aime pas, que ce soit obligatoire ou pas.

Quoi que pour le moment, la seule chose que je négligeais, c'était Il Kwon. J'empruntais d'autres couloirs que ceux que je prenais d'habitude. Je fréquentais même d'autres endroits, pour ne pas qu'il ne me trouve... Et ce n'était pas parce que je ne l'aimais pas, non, au contraire. Il en savait sur moi bien plus que les autres parce qu'il était mon meilleur ami et c'était normal. On s'amusait comme des fous, ensemble et Dieu ce qu'il me manquait ! Mais maintenant j'avais peur de lui faire face parce que ce que je ressentais pour lui avait dépasser les limites de l'amitié et bien que je sache de quoi il s'agissait, jamais je n'oserais le dire. Je préférais m'éloigner de lui au lieu qu'il ne sache que mes sentiments à son égard avaient changé. Je ne voulais pas qu'il le remarque et moi de mon côté, je ne voulais surtout pas accepter d'avoir ce genre de sentiments envers quelqu'un... envers lui. Non enfin, moi j'étais Sae Hee ! Je ne me souciais de rien, je faisais ce qu'il me plaisait et les hommes, soit ils étaient des attardés fini, soit mes amis, ou alors un frère. Ça aura toujours été ''hyung'' au lieu de ''oppa', en gros... Bref, je ne voulais pas accepté ces sentiments. Pour moi ils étaient une faiblesse et donc, cela voulait dire qu'en sa présence, je devenais faible et ça, je n'aimais pas... Ou alors devenais-je tout simplement amoureuse ? Évidemment que c'était cela, mais comme je disais, je n'allais me l'avouer une fois pour toute le jour où les poules auraient des dents. En attendant, l'éviter est la solution la plus facile, la plus faisable et certainement la moins douloureuse, quoi que ce n'était pas particulièrement bien, puisque peu importe ce que je ressentais pour lui, il restait mon meilleur ami et par ma faute, ça faisait des lustres que nous ne nous étions pas vue, soi disant parce que je n'avais pas le temps, ou tout simplement parce que les circonstances ne le voulaient pas. Oui, c'était ça, mes excuses. Heureusement, je n'étais pas encore rendu au stade où j'ignorais ses appelles, quoi que parfois c'était tentant.

Dans les faits, je disais tout à Il Kwon et maintenant, je lui cachais tout. Mais encore une fois, tout cela devenait bien trop compliqué et je n'avais plus envie d'y penser. Quoi que cette fois, je n'avais pas le choix. Je n'allais pas l'ignorer éternellement non plus, ça aurait été louche, non... Il avait bien fallu que je vienne, à la cafétéria ! Ah et voyez ? Je suis sensé ne me soucier de rien et pourtant, mon cerveau n'arrêtait pas de penser, de trop penser. C'était désagréable, tellement désagréable ! Ma nonchalance me quittait peu à peu et c'était fatiguant, de ne pas se foutre de tout !

Donc voilà, j'étais à la cafétéria et j'avais fait un signe de main à mon meilleur ami alors qu'il entrait, pour qu'il voit où j'étais. Il s'approchait de moi, les mains dans les poches et moi je le regardai, en soupirant... Comment avais-je fais, pour en arriver là, hm ?

Je lui avait demandé comment avait été sa pratique... Oui, enfin, il allait bientôt faire son comeback, quoi !

« « Salut bichette ! Ben tout ce passe pour le mieux ! Et toi, les cours ? » »
Il m'embrassa sur le front et je dû me retenir pour ne pas faire un geste de recule. Pourtant, il l'avait fait tellement de fois, sans jamais que ça ne me dérange... Et là... et là, j'étais devenu... un monstre, ça y est voilà ! J'étais un monstre... ce sentiment... je l'avais observé chez les autres et il m'avait semblé si inutile et, dégoûtant en même temps. Toute cette tendresse me faisait presque mal au cœur, peut-être parce que moi je n'en avais jamais reçu de personne... et maintenant que je l'éprouve, l'opinion que j'en avais n'avais pas changé pour autant, enfin peut-être, un peu. Maintenant je savais que ça faisait souffrir, aussi. Mais alors qu'il me parlait, je faisais comme d'habitude. Comme si je ne l'avais jamais ignoré et comme si on s'était vue hier, ou même ce matin.

« Bah ! Tu sais... les cours, c'est les cours, hein ! Le prof de compo' est toujours le même et tellement exiiigeaaaaant !! Et ça c'est sans parler du prof' d'opéra qui veut que je change d'option pour aller dans son cours. PFF il peut rêver. C'est du rap que je fais. L'opéra, c'est le passé ! Tout le monde sait que je suis une star montante du hip hop ! »

Dis-je, un sourire en coin... puis j’eus une pensée pour mes parents, qui m'avaient appelé l'autre jour. Enfin, ils m'appelaient tout les jours, mais ce jour là, ils m'avaient dit qu'ils avaient découvert le fait que je n'étais ni en opéra ni en option ballet. Ils étaient furieux, me reniaient presque. Cette journée là, j'avais été prendre un verre dans un bar, au lieu de me confier à mon meilleur ami, parce que je l'évitais. Un bar ! Et j'étais encore mineur... c'est aussi cette soirée là que j'avais eu euhm... des...des relations, dirons-nous, avec un mec, pour la première fois. Un parfait inconnu, tout ce que je savais, c'était qu'il s'appelait Moo Se... juste pour ne pas pensé à Il Kwon et pour oublié que j'avais des parents détestables. J'avais été si stupide. Tout ce que j'aurais eu à faire, ça aurait été de l'appelé et il m'aurait changé les idées, il aurait su quoi me dire. Mais j'avais de l'orgueil, trop d'orgueil et puis, il faisait maintenant partit de mes problèmes, lui aussi. Enfin, je crois.

« T’en veux ? »

Dit-il, en me tirant de mes pensées. De quoi ? Je vis le paquet de biscuit et secouai la tête, distraite. Pourquoi est-ce qu'un sentiment, un seul... pouvait chambouler une personne autant, hm ? C'était complètement absurde... moi qui m'était promit de ne jamais changé pour un homme. Mon téléphone sonna... je le pris, c'était mes parents. Je raccrochai, tout simplement, avant de ranger mon téléphone. Je regardai Il Kwon et fit un sourire en coin.

« Tu sais comment ils sont... ils ne me laisseront jamais tranquille, c'est fou ! »

Je me forçai à avoir l'air normal et plus ça allait et moins j'étais crédible.. mais tant pis.

Spoiler:

Sae Hee & Il Kwon

« Is seems we need to talk... »

Le fait de m’asseoir m’achevait encore plus. J’étais tellement fatigué en ce moment mais je n’avais pas le droit de lâcher. Il fallait que j’aille au bout. Je n’avais pas fait tout ce chemin pour abandonner maintenant parce que je n’avais pas assez d’heures de sommeil. Et puis avant c’était la même chose sauf que c’était plus parce que j’avais fait la fête jusqu’à pas d’heure. Mais il faut dire que ce n’était pas la même fatigue. Là c’était la vraie fatigue. Mon esprit tout comme tous les membres de mon corps étaient fatigué mais je n’avais plus que quelques jours à survivre. Cela allait passer vite, comme depuis ce début d’année. Je n’avais même pas eu le temps de voir cette troisième année défilée.

J’étais tout de même vraiment content d’être là, assis en face d’elle. Cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vue. C’était un peu de ma faute. Je n’étais jamais libre quand elle l’était et inversement. De plus je la croisais beaucoup moins ou peut-être était-ce la fatigue. Je passais peut-être à côté d’elle sans même la voir, cela m’arrivait souvent en ce moment. Seo Ji m’avait fait remarquer que je ressemblais plus à un Zombie qu’à une future idole mais je ne savais vraiment pas comment arranger cela. Heureusement que les téléphones portables existaient. Depuis que j’étais devenu trainee je passais pratiquement tout mon temps libre au téléphone avec les gens qui me tenaient à cœur parce que je n’avais plus le temps de les voir. Ce qui était plutôt dur, je dois l’avouer. Je n’étais pas une personne qui montrait beaucoup ses sentiments aux autres mais cela ne voulait pas dire que je n’en avais pas. D’ailleurs la dernière personne à qui je m’étais dévoilée avait disparue de la circulation. Cela m’avait un peu refroidis je l’avoue.

« Bah ! Tu sais... les cours, c'est les cours, hein ! Le prof de compo' est toujours le même et tellement exiiigeaaaaant !! Et ça c'est sans parler du prof' d'opéra qui veut que je change d'option pour aller dans son cours. PFF il peut rêver. C'est du rap que je fais. L'opéra, c'est le passé ! Tout le monde sait que je suis une star montante du hip hop ! » Je lui avais parlé des cours car c’était surement la chose à cause de laquelle nous nous voyions moins souvent. Elle devait beaucoup s’entrainer. Elle avait beaucoup de talent, rappais très bien mais même quand on maitrisait parfaitement un domaine il fallait s’entrainer encore et encore pour être le meilleur possible. Je l’avais très vite compris quand j’étais arrivé ici. On pouvait toujours progresser c’était indéniable. J’ouvris un paquet de gâteaux, j’avais faim mais de toute façon ces derniers temps j’avais tous le temps faim. Heureusement que je faisais beaucoup de sport parce que je risquais de me faire tirer les oreilles par mon manager. De tout manière même en ne faisant pas beaucoup de sport je ne prenais pas beaucoup de poids voir par du tout. Il fallait vraiment que je me goinfre pour que ça arrive. Sae Hee refusa ma proposition, j’en mangeais donc tout seul. Son téléphone se mis à sonner. Elle le sortit et raccrocha tout de suite.

« Tu sais comment ils sont... ils ne me laisseront jamais tranquille, c'est fou ! » Je compris tout de suite que c’était de ses parents qu’elle parlait. J’étais vraiment triste pour elle que la situation soient compliqué avec ses parents. J’aurais tellement aimé avoir les miens près de moi. Mais ils n’avaient pas voulu de moi, je n’avais donc pas vraiment le choix même si j’avais toujours mes parents adoptifs… « Ils s’inquiètent pour toi. Leur petite fille, perdue dans cette grande école avec pleins de gens étranges et des garçons constamment sur le qui-vive niveau fille ! » Surtout qu’elle était vraiment belle. Tous les garçons devaient se retourner sur elle. C’était indéniable. « Quelque chose ne va pas sinon ? Je trouve que tu n’es pas vraiment comme d’habitude ! » J’espérais qu’elle n’avait pas de problèmes. De toute manière elle savait qu’elle pouvait compter sur moi.

Codage fait par .Jenaa

Mes parents ne cessaient de m'appeler ces temps-ci. Surtout qu'ils avaient découvert récemment que je ne faisais pas vraiment d'opéra, ni de ballet. Ils veulent que je sois parfaite, exactement comme eux l'ont imaginé. Ça ne leur à pas prit de temps pour s’apercevoir que j'étais une vraie déception. Mais bon, qu'est-ce que je peux faire... c'est pour cette raison que j'avais tout de suite raccroché quand ils avaient appelé. Il y avait longtemps déjà que j'avais apprit à ne pas me soucier de leur opinion et c'était parfait ainsi.

« Ils s’inquiètent pour toi. Leur petite fille, perdue dans cette grande école avec pleins de gens étranges et des garçons constamment sur le qui-vive niveau fille ! »

De quoi est-ce qu'il parlait encore... je haussais un sourcil, un sourire en coin sur le visage, essayant d'agir le plus normalement possible avec lui, comme je l'ai toujours fais... mais cela me semblait de plus en plus difficile au fur et à mesure que j'étais avec lui. Et il me connaissait assez bien pour s'en rendre compte. Surtout que je faisais à peu près tout pour l'éviter, ce dont il n'avait pas vraiment l'air de se rendre compte, mais c'était parfait ainsi. Il ne devait jamais savoir. Jamais. Un frisson me parcourue alors que j'imaginais ce qui se passerait si un jour il avait vent du fait que j'avais des sentiments plus profond que de l'amitié, pour lui. Horreur. Tout simplement. Ahh pourquoi tout se compliquait...

« Il Kwon. Tu crois vraiment qu'ils s'inquiètent pour ça ? Vraiment ? Ce sont des fous psychopathes qui veulent que j'ai l'existence qu'ils ont choisit pour moi. Ils en ont rien à foutre de mes sentiments ou des garçons qui pourraient me sauter dessus, tant que je suive le plan à la lettre... La seule chose pour laquelle ils s'inquiètent c'est que je suive correctement mes cours d'opéra et que je devienne une star du ballet.. Ils veulent que le moule me fasse, mais il ne me va pas, alors ils sont déçu, c'est leur problème. »

Je haussai les épaules. Qu'est-ce que je pouvais faire de plus. C'était trop compliqué, trop douloureux de me soucier de ce qu'ils pensaient. Même si je faisais des efforts, ça ne serait jamais assez, je le savais. C'était beaucoup plus facile de les détester et le Ciel savait que j'aimais les solutions faciles. La preuve, j'avais évité un certain Il Kwon toute la semaine, tout simplement parce que c'était... moins compliqué. Il fallait tout simplement que j'apprenne à arrêter de fuir mes problèmes constamment, mais pas maintenant, plus tard. Pour le moment, fuir m'allait très bien, et en plus, j'étais douée. Pourquoi se compliquer la vie, après tout ?

« Quelque chose ne va pas sinon ? Je trouve que tu n’es pas vraiment comme d’habitude ! »

Non, pas cette question, tout sauf cette question !! Non. Ça n'allait pas. Rien n'allait. Je me sentais perdu, désorienté. J'étais en train de perdre mon meilleur ami à cause de stupides sentiments que je n'arrivais pas à accepter et quand bien même je savais que c'était pour le mieux, ce n'était pas des plus agréables. Je m'éloignais graduellement de lui et nous finirions pas ne plus nous parler et tout irait mieux. Ou pas. Sûrement pas, certainement pas, mais que voulez vous. Vaut mieux cela que l'humiliation... n'est-ce pas ? Que d'être rejeté. Je ne le supporterais pas, je ne suis pas faite assez forte, pas encore. Puis mes parents m'énervaient encore plus qu'avant. Je faisais des trucs stupides pour détourner mon attention de lui... Non. Ça n'allait pas. Mais je ne pouvais plus me confier à lui comme je le faisais... Alors, après quelques secondes de réflexion, c'est avec une froide et distante, plus qu'elle ne l'avait jamais été envers lui, que je lui répondis.

Je vais bien.

Tout simplement, en détournant le regard. Bien sûr qu'il verrait que je mentais, il le voit toujours. Mais j'espérais qu'il comprendrait que je ne voulais pas en parler, que je voulais qu'il me laisse tranquille. Je ne pouvais plus parler de rien avec lui, après tout... n'est-ce pas.

Spoiler:

Sae Hee + Il Kwon

Le fait de voir mes amis avoir autant de problèmes avec leurs parents me mettait perplexe parfois. Car moi qui n’avais jamais vraiment eu de vrai parents je pouvais à la fois comprendre leur désarrois et surtout comprendre qu’ils ne pouvaient pas les supporter mais à d’autres moments je les détestais. Je me demandais pourquoi il ne faisait pas juste de les aimer ? Nous n’avions que deux vrais parents dans notre vie, il fallait en prendre soin ! Mais bon, il fallait tomber sur de bons parents et j’avais cette impression qu’en Corée des parents ouverts ça ne couraient pas les portes ! « Il Kwon. Tu crois vraiment qu'ils s'inquiètent pour ça ? Vraiment ? Ce sont des fous psychopathes qui veulent que j'ai l'existence qu'ils ont choisi pour moi. Ils n’en ont rien à foutre de mes sentiments ou des garçons qui pourraient me sauter dessus, tant que je suive le plan à la lettre... La seule chose pour laquelle ils s'inquiètent c'est que je suive correctement mes cours d'opéra et que je devienne une star du ballet. Ils veulent que le moule me fasse, mais il ne me va pas, alors ils sont déçu, c'est leur problème. » Je fis un sourire en coin. J’adorais la mettre en rogne. J’adorais quand elle me répondait sur ce ton. J’adorais tout d’elle d’ailleurs. Ce n’était pas une amie proche pour rien. Enfin, ces derniers temps on ne pouvait pas dire que nous étions si proche que ça puisque que je devais limite me batte pour pouvoir la voir trente seconde dans une journée. J’avais été très étonné qu’elle ait acceptée de déjeuner avec moi aujourd’hui. Je ne savais pas ce qu’elle avait mais j’avais envie de le savoir ! « Wow ! Du calme bichette ! C’était une blague ! »

J’avalais un autre biscuit. « Je vais bien. » Elle se foutait de moi en plus ! Elle avait dit ça en détournant le regard. D’ailleurs depuis le début de la conversation elle ne m’avait pas regardé une seule fois dans les yeux. Je venais de m’en rendre compte. Avait-elle fait quelque chose qu’elle regrettait ? Ou alors voulait-elle me cacher quelque chose d’autre ? Je ne voulais pas la perdre et pourtant c’était l’impression que j’avais. « Et je dois croire à ça ? » Je n’insistais pas sur le moment et changeais totalement de conversation pour voir comment elle allait réagir. Je comptais réattaquer un peu plus tard si elle ne trouvait pas une excuse pour me fuir et fuir cette conversation. « Enfin… Tu n’aurais pas des nouvelles de l’infirmière par hasard ? Elle a un peu disparut de la circulation. » Elle savait que c’était de Nae Ga dont je parlais, elle savait la relation que nous avions tous les deux. Nae Ga avait totalement disparue de la circulation. Je n’avais plus de nouvelles d’elle. Je me sentais à la fois triste mais aussi et surtout vexé et en colère. Pour une fois que j’accordais mes sentiments à une femme, que je me dévoilais à elle, elle fuyait. D’ailleurs, j’avais l’impression qu’elle me fuyait toutes. La preuve avec Sae Hee. « T’es sur que tu ne veux pas me dire ce qui ne va pas ? » Il fallait vraiment que je sache ce qui se passe. Je ne voulais pas qu’elle parte, pas comme Nae Ga.

Y'a pas de soucis t'inquiète !

Parler de mes parents me mettait toujours dans le même état, peu importe quelle en était la cause. Frustration, juste de la frustration intense ainsi que de la colère... probablement y avait-il un sentiment de rejet lié à cela, mais je l’enfouissais bien profondément dans mon cœur, de façon à ce que ça ne sorte jamais. Il Kwon le savait, mais je savais à quel point c'était important pour lui la famille, bien qu'il n'eût pas vraiment été chanceux lui non plus de ce côté. Enfin, oui et non... Tout ça pour dire que les histoires de familles sont toujours trop compliqué... Bref, j'avais répondu, énervé lorsqu'il me parla d'eux. Je n'étais pas énervé contre lui mais bien contre eux et j'étais persuadé qu'il le savait, après tout.

« Wow ! Du calme bichette ! C’était une blague ! »

Je soupirai. Oui, je savais. Enfin... je ne savais plus grand chose. J'étais tellement sur les nerfs ces temps-ci, encore plus en sa présence. J'avais l'impression que je devais surveiller chacun de mes faits et gestes, pour être certaine de ne pas me trahir et de m'auto-surveiller était un travail à temps plein qui bouffait mon énergie lorsqu'il était dans les parages. Je n'avais plus de patience ni de contrôle, quand bien même j'essayais de le garder comme je le pouvais, en me surveillant moi-même, sans arrêt. De peur de faire un geste louche, de ne pas agir comme d'habitude, mais c'est dans ce genre de moment que je ne me souvenais plus comment j'agissais, d'habitude ? Il me demanda ensuite si j'allais bien et la réponse évidente était non mais ça, il ne devait pas le savoir. En particulier parce qu'il était la cause de ce ''non'' bien évident. Alors j'avais répondu que j'allais bien. Oh, j'avais répondu d'une voix froide et distante, j'avais aussi détourné les yeux et il se rendrait compte de mon mensonge mais je ne pouvais pas lui dire que j'allais mal parce qu'il allait me demander pourquoi et je ne pourrais pas lui répondre.

« Et je dois croire à ça ? »

Voilà, qu'est-ce que je disais... Il savait toujours lorsque je mentais. Surtout qu'aujourd'hui, je n'étais particulièrement pas subtile dans mes mensonges. Mais oui, il devait y croire, c'était même crucial. Mais lui ne savait pas et je ne pouvais pas le lui dire sans qu'il ne se pose de questions, n'est-ce pas ? Et si je lui demandais tout simplement ? D'y croire, même si nous savions tout les deux que ce n'était pas vrai ? Et si je le lui demandais et qu'il acceptait ? Non aucune chance... il voudrait m'aider, savoir. N'est-ce pas ? Je ne pouvais pas me laisser aller, pas une seule seconde. J'avais fait l'erreur de le faire, à l'instant, tout en réfléchissant, je l'avais regarder, me demandant quoi lui répondre et dans mes yeux, il y avait du regret, parce que je regrettais d'avoir été assez stupide pour avoir des sentiments pour lui, ainsi que de la tristesse parce que je savais que j'allais le perdre. Mais bien vite ma raison avait reprit le contrôle et j'avais détourné mon regard, à nouveau, une barrière refaisant surface entre nous. Encore. Par ma faute. J'étais tout à fait consciente que j'étais celle qui construisait cette barrière, qui la mettait en place, mais n'était-ce pas pour le mieux ? Un sourire - le plus faux des sourires, d'ailleurs - naquit sur mon visage alors que je lui répondais.

« Allez Il Kwon, je vais bien, arrête de t'en faire, regarde, je souris, tu vois !? »

Et mon sourire s'estompa la seconde d'après, aussi vite qu'il était arrivé. Je soupirai... Il n'y avait pas d'échappatoire, je devais tout simplement partir d'ici. Bien sûr qu'il me manquait, mais c'était trop difficile... l'éviter avait décidément été la meilleur décision que j'avais prise jusqu'à maintenant et je continuerais sur cette voie. D'avoir accepté de venir déjeuner avec lui avait été une erreur. J'aurais du tout simplement tout couper d'un coup.

« Enfin… Tu n’aurais pas des nouvelles de l’infirmière par hasard ? Elle a un peu disparut de la circulation. »

L'infirmière... J’eus un pincement au cœur. Pas un petit pincement au cœur qu'on ressent à peine non... j'eus vraiment un énorme pincement au cœur. Comment avais-je pu l'oublier ? J'étais tellement occupé à me soucier de mes sentiments que j'avais oublié qu'il souffrait de l'absence de cette femme, qu'il aimait. Dans un sens, j'étais incroyablement furieuse contre cette femme d'avoir laissé Il Kwon derrière, puis je me rappela que c'était exactement ce que je comptais lui faire. La différence, c'était que l'infirmière - Nae Ga - il l'aimait. Peu importe à quel point je détestais l'idée, c'était bien le cas. Mais le côté incroyablement égoïste de moi-même était contente qu'elle soit partie. Il était déjà bien assez dure de voir Il Kwon seule, s'il avait été avec elle j'aurais probablement vraiment disparue de la circulation sans rien lui dire. Je savais déjà que je n'avais aucune chance avec Il Kwon et c'est pour ça que je comptais couper les ponts, mais de savoir que les chances que je n'avais pas était amoindris à cause de cette femme, qui lui avait brisé le cœur et qu'il aimait probablement encore, malgré tout... me faisait mal. Il avait vraiment fallu qu'il en parle maintenant ? Oui bien sûr... parce que j'étais sa meilleure amie et que j'étais sensé l'écouter lorsqu'il vivait ce genre de chose. Il avait mal et moi je comptais le laisser seul. J'étais horrible, n'est-ce pas ?

« Non... Je suis vraiment désolé. Je n'ai pas de nouvelles... »

Avais-je dis, en essayant de radoucir ma voix. À l'intérieur, je bouillais de frustration parce qu'elle ne le méritais pas. Parce qu'elle l'avait blessé et que je ne le supportais pas... Mais je savais que c'était déjà bien assez douloureux pour lui... et pourtant j'avais envie de lui crier qu'il était 10 000 fois mieux qu'elle. Qu'elle n'était qu'une idiote et qu'il devait la laisser partir. Mais qui étais-je pour lui dire ça, hm ? La colère brillait dans mes yeux, mais j'essayais de la cacher du mieux que je pouvais... Quoi que mes poings étaient tellement serrés que mes jointures étaient blanches. Autant parce que je souffrais qu'il me parle d'elle que j'étais furieuse qu'elle l'ait laissé... ça n'avait aucun sens.

« T’es sur que tu ne veux pas me dire ce qui ne va pas ? »

Et là j'explosai, je n'en pouvais plus. Je devais partir, il fallait que j'aille prendre l'air, tout ces sentiments m'étouffaient...

« Non ! Non Il Kwon, je ne veux pas te le dire, ce n'était pas assez claire ? Je ne peux pas, te le dire, d'accord ?! Alors arrête, s'il-te-plais, juste, arrête ! C'est insupportable, à la fin... Et puis tu ne me comprendrais même pas...

Je n'avais jamais parlé à Il Kwon comme ça. Jamais. Parce que je n'avais jamais supposé qu'il ne puisse pas me comprendre. Je n'étais pas comme ça, enfin, pas avec lui. D'accord, parfois on se chamaillait un peu, mais jamais rien de sérieux. Jamais il ne m'avait blessé et moi non plus, je ne l'avais jamais blessé. Du moins je ne pense pas, pas jusqu'à maintenant. Une larme coula sur ma joue et c'est d'un geste rageur que je l'essuyai. Je voulais partir, mais en même temps, j'étais incapable de bouger. Je pleurais. J'étais faible. Voilà tout... j'étais faible d'aimer quelqu'un que je devais pas aimer et de pleurer les conséquences de mes sentiments totalement idiots... Je pleurais le fait que je ne pouvais plus lui parler comme avant, que maintenant je lui cachais des choses... Comme cette nuit là, avec Moo Se. Ou comme le coup de téléphone de mes parents qui disaient qu'ils avaient découvert que je ne faisais pas ce qu'ils voulaient, que si je ne le faisais pas, il allait m'enlever de l'école. Et je pleurais le fais que je l'aimais et que ça faisait mal. C'était juste trop, pour moi... alors oui, j'étais faible.

Sae Hee + Il Kwon

Plus je fréquentais mes amis et plus je voyais qu’enfin de compte la vie de famille n’était pas très rose. Ils avaient toujours beaucoup de problèmes avec leurs parents et c’était plutôt triste. Quand on n’avait pas de vraie famille, de vrais parents, on ne savait pas pourquoi ils étaient comme ça. Pourquoi ils voyaient leurs parents comme des emmerdeurs de premières. On se disait que c’était des abrutis, qu’ils ne savaient pas la chance qu’ils avaient de les avoir en vie et présent pour eux. Mes parents étaient morts mais seulement dans mon monde. Sinon ils étaient bel et bien en vie mais ils n’avaient pas voulu de moi alors ils n’étaient rien pour moi. Bref passons. Nous en étions donc venus à parler de ses parents. Elle s’était énervée et je comprenais que cette situation avec ses parents lui tapait sur le système. Mais je savais qu’il se cachait quelque chose là-dessous et je voulais savoir ce que c’était.

Je lui demandais ensuite comment elle allait à part ce petit problème parents. Le ton sur lequel elle me répondit et surtout son détournement de regard me fit très vite comprendre qu’elle n’allait pas si bien que ça. Mais apparemment je n’étais pas en mesure de comprendre ou je ne devais pas le savoir. Je ne comprenais vraiment pas pourquoi elle se comportait comme ça à mon égard. C’était à cause de situation comme celle-ci que je me demandais parfois pourquoi je m’attachais aux gens. Avant d’arriver à Kirin je faisais tout pour éviter les gens, ne pas me faire d’amis était mon but premier car je ne voulais pas qu’ils me rejettent et me fassent du mal comme Sae Hee était en train de m’en faire. Je commençais petit à petit à me renfermer sur moi-même sans qu’elle ne s’en aperçoive. Je souriais mais le cœur n’y était pas. J’étais très bon acteur de toute manière pour cacher mes sentiments réels alors je savais qu’elle n’y verrait que du feu. « Aller Il Kwon, je vais bien, arrête de t'en faire, regarde, je souris, tu vois !? » Je lui souris en retour peu convaincu.

J’avais changé de conversation pensant qu’elle changerait de comportement. Peut-être que c’était quelque chose de trop personnel. Ou peut-être que ça me concernait, peut-être que j’avais fait quelque chose de mal et qu’elle n’osait pas me le dire. Je jouais avec mon paquet de gâteau. Je n’avais plus faim d’un coup et je n’avais plus qu’une seule envie, retourné à l’agence m’entrainer pour couper mon cerveau de toutes réflexions. « Non... Je suis vraiment désolé. Je n'ai pas de nouvelles... » Personne n’en avait de toute façon puis demandé à l’administration éveillerait surement beaucoup de questions sur la relation que j’avais avec elle. Mais bon, qu’est-ce que je risquais d’un autre côté si elle n’était plus là c’est qu’elle ne travaillait surement plus ici non plus et que donc elle n’aurait pas de problèmes avec eux ? J’étais énervé après elle. Elle m’avait abandonné. Comment avais-je pu tomber dans le panneau ? « C’est peut-être mieux comme ça d’un côté… » Dis-je d’un murmure que je ne sus même pas si elle m’entendit.

« Non ! Non Il Kwon, je ne veux pas te le dire, ce n'était pas assez claire ? Je ne peux pas, te le dire, d'accord ?! Alors arrête, s'il-te-plais, juste, arrête ! C'est insupportable, à la fin... Et puis tu ne me comprendrais même pas... » J’avais lâché le paquet de gâteau par surprise de l’entendre me parler comme ça. Je devais surement avoir sur mon visage un air vraiment étonné. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Ce qui lui arrivait non plus d’ailleurs. C’était une journée horrible. Je n’avais qu’une seule envie c’était de frapper dans quelque chose mais je ne voulais pas casser la table ou faire un trou dans le mur comme je l’avais si souvent fait ailleurs. Je ne savais même pas quoi lui répondre. Je la regardais essuyé une larme qui s’était échappée. Puis la voir totalement s’effondrer. Je savais que des gens nous regardaient surement, je m’en fichais totalement. Mais j’étais paralysé. Je ne savais pas si je devais dire quelque chose ou si je devais aller la consoler. J’avais peur qu’elle me rejette comme elle le faisait depuis le début de la conversation. J’étais mal à l’aise mais je me ressaisi. C’était ma meilleure amie, nous avions toujours été là l’un pour l’autre. Et je me devais d’être là pour elle. Je me levai et m’asseyais à côté d’elle. Je la pris dans mes bras pour la consoler. « Désolé… Je vois que tu souffres, j’aimerais tellement t’aider si tu savais… Je ne te poserais plus de questions. Pardon » Je lui fis un bisou sur la tempe. J’étais si stupide…

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