Ming Na Yung ♫ Poursuivre les étoiles et fuir le bocal à poisson ...

Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que je suis né le 24 Janvier 1994, à Singapour. J'ai donc 18 ans. Je suis de nationalité Singapourienne . Enfin, je ressemble fortement à Wei Zhao mais ce n'est pas moi !

Je suis actuellement en 2nd année, et j'appartiens au secteur théâtre. Je suis le cours optionnel de initiation aux métiers d’acteur et j'ai choisi comme 3ème langue le Japonais le mandarin étant ma langue maternelle.
Double-Cursus (vous avez la possibilité de vous inscrire au cours optionnel d'un autre secteur afin d'approfondir vos capacités) : [X] OUI [] NON
Si oui, quelle option : [] chant (rap / classique) [] danse (hip hop, classique) [] initiation aux métiers d'acteur [X] apprentissage d'un instrument( violon)

Q : Qu'est-ce qui vous a poussé à passer l'audition de Kirin ?
Ϟ Hé bien, c'est un peu étrange non.. ? Mon père est chirurgien esthétique et ma mère une ancienne cantatrice reconvertie en pharmacienne. Mon père veux que je reprenne le cabinet, maman que je suive sa voix. La musique n'as pas beaucoup de secret pour moi, mais le théâtre c'est vraiment magique, n'est ce pas.. ? J'en ai fait un peu et on m'a toujours dis que j'avais le don. En venant ici je suppose que j'espère juste,...hum...et bien...disons : suivre ma voix et pas celle qu'on m'as tracée.. ?

Q : Quelles sont vos principales compétences en arts de la scène ?
Ϟ Hihi~...Je suis entrée au conservatoire de musique de Singapour l'année de mes six ans. Je ne l'ai plus quitté depuis. J'ai entamé un long cursus en Violon et puis piano. J'ai arrêté de pratiquer ces instrument en concert il y à deux ans ou j'ai commencé à travailler ma voix lyrique et à travailler l'Opéra. C'est la que j'ai véritablement commencé à faire du théâtre. Par ce que en temps que cantatrice, j'en avais besoins. Si vous regardez mon dossier, il y est écris que j'étais la plus douée de la promotion. J'ai donné deux représentations dont une de Lakmé. Et même si j'ai été une bonne cantatrice, mon principal talent c'est celui de musicienne. Mes preuves dans le domaine ne sont plus à faire.

Q : Quelles sont vos matières préférées/détestées ? Celles ou vous avez des facilités/difficultés ?
Ϟ Le solfège. Je déteste le solfège. C'est utile pourtant hein.. ? Mais j'ai toujours détesté ça. Remarquez maintenant j'en ai plus besoins. Je n'aime pas particulièrement le sport non plus mais je vais des efforts. Je dois aussi avouer que j'n'aime pas le japonais. Papa dit que se sont mes gènes chinois qui ressortent, moi je dis que c'est juste par ce que j'ai du mal et que pour une raison que je ne saurais citer tans elle est obscure ma capacité de concentration en cette matière semble lourdement réduite. Mais je pense que parmi toutes les choses sus-nommée la pire est encore l'anglais. Soyons honnête deux minutes : c'est pas juste imprononçable.. ? J'aime beaucoup l'expression scénique. Je ne regrettes absolument pas d'avoir changer ma voix et abandonner le chant. Le jeu d'acteur c'est tellement passionnant !

Q : Comment vous décririez-vous (caractère) ?
Ϟ Avec le temps, il est devenu une habitude de me considérer comme j’apparaissais. Une toute petite chose fragile qu'il faut surveiller. Un petit lutin coloré qui sautille dans ses mocassin roses et qui joue dans la neige. On vous dira que je n'ai jamais grandis. Que suis intelligente, que je suis douée, mais que je n'ai jamais grandis. Que je m'y refuse. Et c'est vrais. C'est vrais par ce que j'ai peur. Peur de beaucoup de choses ; peur d'être grande et responsable, peur d'être seule, peur de ne pas être à la hauteur...peur de me perdre en chemin et de devoir renoncer à la spontanéité qui m'est propre. Par ce que je suis naïve aussi et que j'ai toujours eu beaucoup de difficulté à voir le mal, j'ai-au grand regret de beaucoup- jamais eu la force de détester sincèrement qui que se soit. C'est plus facile d'accepter les choses lorsqu'on est capable de voir le bien, non ? Plus facile de sourire lorsqu'on se dit que personne n'est vraiment mauvais. Plus facile d'avancer chaque jour quand on à la certitude que personne ne vous veux du mal.

Je n'ai pas cette capacité de considérer les gens comme des ennemis , mais je peu au moins voir en eux des rivaux. Bien que l'esprit de combativité ne soit pas la chose qui prédomine chez moi. Disons que...enfin admettons que j'en fait suffisamment pour être dans les premiers. J'ai cesser de céder à la pression au cour de mes dernières année aux conservatoire. Ça devenait intenable. Je suis trop douce, trop fragile et émotive pour le supporter. Trop timide pour m’énerver, trop timide pour beaucoup de choses. Être sur scène change énormément de chose et me donne enfin l'impression que je maîtrise quelque chose dans ma vie. Hors du rôle je redevient cette petite créature fragile et sensible qui un coup vous offrira le plus beaux des sourires, pour que la seconde d'après ses larmes inondent en sol. Vous n'aurez peut-être rien fait de vraiment mal, mais moi je suis juste comme ça. Simple. Trop simple même disent certain. Et il n'y à pas à chercher à creuser sous me sourire et ma gentillesse. Les apparences ne sont pas toujours trompeuses et je suis honnête. Par ce que je tendrais toujours la main à quelqu'un qui en à pas besoins. Même au risque de me faire rejeter. Ce n'est pas grave. Je m'en remettrai. Je cacherai mes larmes par un sourire et je me convaincrais que c'est une belle journée. Que tout ira bien.

Je suis distraite, comme les enfant. Papa dis toujours ça. Il se fâche à ce propos. Il à raison. C'est étrange de parler à quelqu'un qui ne vous écoutes pas vraiment par ce qu'elle à repéré un papillon ou une fleur. Quelqu'un qui à parfois tendance à ne retenir de la conversation que ce qui lui plais, de ne répondre qu'aux questions qui lui conviennent et qui construit sur ces fait une conversation décousue et sans le moindre sens. Pourtant, je sais faire preuve d'une grande capacité de concentration. Je suis une élève sérieuse en fait seulement,...seulement je préférerais parfois ne pas avoir conscience de ce qu'il se passe dans le monde vous savez.. ? Ça me rende triste.

Alors je souris. Je souris par ce que je suis heureuse, par ce que vous l'êtes par ce que quelqu'un l'est, par ce que vous m'avez souris ou simplement remerciée. Je souris par ce que je suis triste et que je ne veux pas que ça se voix. Je souris par ce que que suis maladroite, par ce que rire, c'est la plus belle chose du monde.
Je pleure. Je pleure par ce vous êtes triste, par ce que je le suis, par ce que j'ai peur, par ce que j'ai mal, par ce que je ne sais plus quoi faire et que je n'arrive pas à rire. Je pleure par ce que je suis heureuse. Par ce que parfois c'est important vous savez.. ? De montrer ce qui est vrais.

Et je ne déteste pas. Je n'aime pas. Rien ne sort de bon de ce genre de sentiments, alors...alors j'aime. J'aime de toutes mes forces. Aujourd'hui plus qu'hier et demain plus qu'aujourd'hui. Par ce que je donne toujours une autre chance, par ce que je ne sais pas tourner le dos....Par ce que les gens me font souvent du mal. « trop douce pour propre bien » dit maman. Mais si vous êtes heureux alors c'est déjà bien. Je suis heureuse aussi..

On dis que l'enfance est le canevas de la vie d'un homme. Que l'on peu savoir quel genre de personne on vas devenir en se penchant uniquement sur cette portion de destin. Que le reste quel qu'il soit dépend entièrement de ce qu'il c'est produit à cette époque. A quoi rêvait-on ? Comment étaient nos parents ? Quel genre personne est-ce qu'on fréquentait...et bien que je n'ai jamais voulut croire aux croyances populaire aujourd'hui quand je regarde avec attention, ma vie n'est que le prolongement parfaitement logique de mon enfance rose, induite par des parents qui avaient eu une vie toute en couleur et en douceur. J' ai passé ma vie à être protégée que ça soit par ma mère, mon père ou mes amis et aujourd'hui je me dis que ça aurais peut-être du changer. Je ne suis pas toujours fière de l'enfant que je suis restée.


Papa était le fils d'un chirurgien plasticien chinois venu s'installer à Singapour et d'une danseuse traditionnelle originaire de Bâli. Il est né là, à Singapour et c'est d'ailleurs dans ce petit pays qu'il à toujours vécu. Sa famille n'était pas la plus riche mais ils n'étaient pas les plus pauvre et je pense pouvoir affirmer qu'ils n'ont jamais manqué de rien. Je ne me souviens pas très bien de mon grand-père. Il est mort tôt. Je ne devais pas avoir plus de sept ou huit ans. Par contre je me souviens particulièrement de la beauté et de la douceur de ma grand-mère. Murniati, ce qui veux dire « cœur pur ». grand mère avait la peau très foncée par rapport à moi ou à maman. Papa était foncé pas autans qu'elle mais plus que moi. Grand-mère avait cette effroyable capacité de mettre tout le monde en confiance, par la sensation de force tranquille qu'elle dégageait. Je n'ai jamais désobéis à cette femme. J'ai toujours eu l'impression que si je le faisait je trahirais à jamais sa conscience, que la colère de tous les dieux allaient s'abattre sur moi par ce que j'avais osé blesser le cœur de leur amie la sage. Alors quand j'étais seule avait grand-mère, je me taisais. Je m'asseyais dans un coins et je la regardais. Je ne voulais pas jouer. Je ne voulais pas regarder la télé, elle me fascinait et que je pense que c'est vers mes huit ans que j'ai décidé que je serai aussi douce qu'elle pouvait être. Je ne pense pas cependant que j'ai jamais eu la capacité d'être ne serai-ce que moitié comme elle.

Maman était la fille d'un chef d'orchestre Coréen et d'une chanteuse traditionnelle: elle est née dans la musique, pour la musique et seulement pour ça semblait-il. Et maman était douée. Elle est née à Pusan dans la province du même nom mais à grandit à Séoul. C'est la que sa mère arrêta un jour de chanter pour devenir mère au foyer et s'occuper tant de maman que de ses quatre frères aînés. Je n'ai pas souvent eu la chance de rencontrer les parents de ma mère, il divorcèrent l'année de ses 26 ans et grand-père refusa dès lors de me rencontrer. Grand-mère elle refusais de quitter la corée pour venir nous voir à Singapour.

Papa et maman se sont rencontré de la plus banale des façon. Il assistât un jour à l'une de ses prestation en temps que cantatrice et sous le charme tenta de la rencontrer. Il ne s'attendait pas je pense, à rencontrer une jeune femme aussi intelligente que maman. Ils rentrèrent ensemble à Singapour ou ils s'établirent pour ne plus jamais repartir. Maman abandonna sa célébrité à 24 ans et tomba enceinte deux ans plus tard. C'est donc dans ce contexte là que je suis née à Singapour pendant la nuit du 24 janvier 1994. J'ai vu le jour dans une famille riche et c'est de cette manière que je suis devenue virtuellement riche ainsi que répondant présent sur la liste des personne célèbre pour leur célébrité, c'est à dire que la raison pour laquelle on me connaîtrait plus tard ne serait pas mes propres qualités mais celle de ma mère et de mon père dont la réputation n'était plus à faire.

Je n'étais pas une enfant capricieuse. Je ne l'ai jamais été et de toutes les manières bien qu'étant fille unique et désirée de deux personnes folles amoureuses l'une de l'autre, mes parents ne me l'auraient jamais permis. Je n'étais privée de rien à condition que je mérite d'être récompensée. Je parlais coréen avec maman, chinois le reste du temps. À six ans j'ai touché mon premier violon et cette même année j'ai passé le concourt d'entrée au conservatoire. Deux ans après je commençais le piano. Bien que je soit douée pour ce dernier le violon semblait définitivement être la chose pour laquelle j'étais la plus douée. Les violons pleurent savaient vous.. ? Aussi vrais qu'il rient. J'allais à l'école c'est vrais mais mes horaires furent aménagées et pendant des années j'ai donné tout mon temps et mon amour à mon violon. Père était fier, mère aussi. Mère surtout. Quand j'ai eu dix ans j'ai été récompensée pour mon talent musical et cette année là le père de ma mère à tenté de reprendre contact avec moi. J'ai refusé.

« Maman dit que tu ne m'aime pas. Tu veux juste être bien vu par ce que je suis plus douée que tu ne croyais. C'est pour toi que tu fais ça. Pour toi, c'est tout. »
« Ta mère se trompe. Elle se trompe stupidement encore une fois. Pourquoi je ne t'aimerais pas ,.. ? tu es ma petite fille non..? »
«Alors pourquoi tu n'as jamais appelé ? Pourquoi tu n'as jamais écris et que tu n'es jamais venu avant.. ? Grand-mère le fait elle. Grand-mère l'as toujours fait.

Peu importe combien de fois il à tenté par la suite de faire valoir sur moi son lien du sang je n'ai plus jamais accepté de lui parler. Je ne déteste pas Grand-père. Mais jamais je n'ai pus accepté le fait qu'il se serve de moi et fasse du mal à ma famille.

En dehors de ce seul incident ma vie jusque là se produisit sans la moindre esclandre, le moindre obstacle à mon bonheur. Et très franchement de quoi avais-je le droit de me plaindre.. ? Certes mes deux parents étaient très pris par le travail mais on toujours tout abandonné pour s'assurer que j'allais bien ou sécher mes larmes. Je n'ai jamais été placée entre des mains étrangères et grand-mère s'occupait de moi lorsque ni papa, ni maman ne le pouvais. À l'école j'avais des copines et je m'entendais relativement bien avec elles hors-mis quelques accrochages lorsque je ne pouvais pas assister à l'anniversaire de l'une d'entre elle. Oui, mais la musique était le centre du monde. Et c'était doux. Et c'était bon. Parfois je jouais et maman chantais pour moi. Papa riais, nous étions heureux. Avons nous seulement jamais été malheureux.. ? J'en doute.

Ce n'est que bien plus tard que je prendrais conscience du fait que je ratais sans doutes les plus moment d'une vie d'enfant.


Le temps des révoltes arrivera pour moi plus tard que pour les autres. Je n'ai pas commencé à demandé mon indépendance ni à mon entrée au collège ni plus tard. Pas même au lycée. Pourtant c'est à cette époque là que j'ai commencé à trouver que quelque chose d'étrange se produisait. N'avez-vous jamais remarqué... ? On vous donne des rêves toute votre enfance durant des rèves de toutes sortes qui parlent de princes et de chevaux, on vous parle de princesses et de magie , de gens qui trouvent les étoiles, d’astronautes qui marchent sur la lune...et puis vous vous retrouvez soudainement acculés par le poids des désirs de vos parents. Poursuivre les étoiles et finir dans le bocal à poisson. Cette sorte de boîte ou les adultes entendent mener une petite vie parfaite, ou du moins ils se l'imagine et ou ils tentent de vous enfermer à votre tour en prenant à parti les choses qui vous réussissent. J'étais bonne en science alors papa et maman auraient adoré que je reprennent le cabinet de mon père, au conservatoire on me dressait le portrait d'un génie de l'archet qui irais loin. Un bocal.


«  c'est une plaisanterie. Vous ne pouvez pas sérieusement envisager d'arrêter de jouer ! Vous... »
«  Vous vous méprenez, directeur. Ce n'est pas quelque chose que j'envisage, les papiers sont remplis et signés. Je ne jouerai plus. Ni de violon , ni de piano, je ne donnerai plus de concert et je ne suivrais plus les cours. Pour autant, je ne souhaite pas quitter le conservatoire. »
«  Qu'entendez-vous par...? »
«  J'aurais adoré ne pas avoir à dire ce que je vais dire, mais...je n'ai jamais rien connu d'autre que le conservatoire et la musique. C'est pourquoi je ne peux pas juste partir maintenant. Donnez-moi la chance de...tentez un cursus en chant. Je voudrais chanter les opéra que je me suis contenté de jouer jusque là. »
«  Il ne devrait pas y avoir de problème à ce sujet. Vous êtes encore jeune et une grande musicienne alors je pense que...nous pouvons bien vous donner une place dans ce secteur. »

c'est de cette manière que l'année de mes seize ans j'ai réussi à fuir la pression qu'on me mettait au conservatoire. On attendait pas grand chose de moi en temps que cantatrice alors on ne s'est pas permis d'être derrière mon dos. Je n'avais pas encore réfléchis à un moyen de fuir celle qu'on m'opposait à la maison mais je ne m'en souciat pas outre mesure.

Comment aurais-je pu ? J'avais sans le savoir ouvert à moi une porte que j'ignorais parfaitement. J'avais toujours été trop timide pour penser me trouver sur scène autrement qu'un violon en main. Mais devenir cantatrice m'apporta un nouveau souffle avec la découverte du théâtre et du jeu de rôle. Il n'existait pas de meilleur moyen d'être et d'échapper à frustration et à la peur que que celui là. Un nouvel instrument à prendre en compte. Alors une nouvelle fois je me suis jetée corps et âme dans la musique et la scène , à m'en briser les os, m’arracher la voix, à m'en détruire l'âme. Un nouveau feu. Quelque chose de divin. Je n'aimais pas particulièrement chanter et mon violon me manquait, mais pour rien au monde je n'aurai abandonné le jeu d'acteur. J'ai persévéré de mois en mois, et d'une année à l'autre. Je me tuais à la tâche. J'étais douée. Vraiment douée et la pression est revenue. Pas du conservatoire, mais de maman cette fois. Cette ancienne grande diva de l'Opéra.

Je pleurais souvent. Je crevais d'envie de tout lâcher. De m’enfuir et de ne plus entendre parler de musique. De ne plus entendre parler de papa et maman.

La main tendue est venue de Corée. C'est grand-mère Lee seol qui m'en à parlé un jour alors qu'elle était à la maison. Elle m'as parlé de Kirin. Elle entendais les jeunes en parler dans la rue et je me suis renseignée. Et j'ai fuis. J'ai tout fuis lâchement. Singapour, papa, maman et le conservatoire pour entrer à Kirin. J'ai suivis ma grand-mère maternelle en Corée. J'ai présenté l'audition avec le trac de mon premier concert de violon. Ce n'était pas une pièce de théâtre que je présentait. Mais ça aurais pus. « Huit monologues de femmes » par Barzou Abdourazzoqov.
Une histoire touchante l'histoire de huit femmes détruite par la guerre à la frontière entre Afghanistan et Ouzbékistan. Une histoire vraie à bien des égards. Et j'avais les larmes aux yeux de penser à ce que la vérité avait de pire.
« J’étais contente de l’avoir mise au monde parce que, avant sa naissance, quelque chose dans notre petit nid s’était mis à tourner de travers. Je ne pourrais pas vous dire quoi exactement mais…cette espèce de froid, vous savez, ce froid qu’on sent à peine encore mais qui vous serre le cœur, comme un courant d’air finit par vous glacer le sang, ce froid qu’on sent à peine au début mais qui, petit à petit, s’est mis à oppresser notre existence déjà bien fragile comme ça... » et ma voix traînait quelque part entre, douleur, tristesse peur et indignation. J'étais cette femme posée au milieux des ruines de la ville et des mosquée dont plus rien ne subsistait que le corps et la parole...

J'ai du faire mon effet puisque j'ai intégrer l'école à la suite de cette audition. J'ai commencé à suivre les cours et pour la première fois de ma vie , plus que je le bonheur , j'ai ressentis une liberté que je ne quitterai pour plus rien au monde.