Un planche + un couloir = du fun | pv Jung Il Kwon

Mon cours vient de finir et dans un sens, je ne suis pas mécontent d’avoir maintenant une pause. Je me suis défoncé en quelque sorte. Enfin, il faut dire que j’adore la danse alors il est normal que je me donne à fond dans ce domaine non ? Même si je suis également désireux de développer le chant pour ne pas être connu que pour la dance. Je suis ambitieux, je sais et on me l’a que trop souvent reproché. Enfin, soit, j’attrape mon sac et mon mp3 ainsi que mes écouteurs pour les visés sur mes oreilles directement. J’enclenche alors la lecture automatique et m’extirpe du local, ignorant les autres élèves comme j’ai l’art de savoir si bien le faire. Je snobe tout le monde. Pas ma faute si je m’estime plus doué qu’eux ou bien tout simplement plus motivé qu’eux. On est dans un domaine de compétition, alors je n’ai pas besoin de me faire des amis, ils sont simplement tous des concurrents et je n’ai pas spécialement envie de faire amis-amis avec des gens qui pourraient tenter de me marcher dessus pour gravir les échelons de notre métiers. Alors même s’il s’agit de ma seconde année ici, je suis toujours un sans ami en quelque sorte. Je suis le gars solitaire, celui qu’on ne cherche pas trop je crois. Mais non, je ne suis pas un bagarreur pour autant, bien que mon air trop hautain m’ai déjà fait me battre avec d’autre.

Je me dirige donc vers mon casier, d’un pas calme, mais bel et bien assuré, je ne bouscule personne, mais je fais ma voie en quelque sorte. Mon sac à dos posé sur mon épaule droite et ma planche de skate en dessous de mon coude, je marche, fredonnant doucement la chanson qui vibre dans mes oreilles, ignorant les regards et les commentaires que les autres pourraient faire sur moi. J’en ai rien à foutre de leur avis, de leur critiques, seul l’avis des professeurs comptes alors ce n’est pas des petits merdeux inférieurs à moi qui peuvent m’atteindre avec leur moquerie. Enfin, au fond, je ne sais pas s’ils se moquent de moi ou même s’ils parlent de moi, c’est mon côté narcissique qui désire cela je pense. Soit, on s’en fout.

J’arrive finalement à mon casier, m’abaissant, je pose ma planche de skate debout contre ceux-ci avant de laisser mon sac glisser de mon épaule et le coincé entre mon casier, une fois celui-ci ouvert, et moi pour vider les affaires dont je n’ai plus besoin et préparer celui-ci pour ma prochaine heure de cours. J’en profite également pour attraper ma bouteille d’eau et boire deux-trois gorgées dans celle-ci pour me désaltérer un peu. Je finis par fermer mon casier et mon sac, le replaçant sur mon épaule je m’abaisse pour attraper… ma planche qui a disparu…