Kang Dae Hyuk ✞ ʜᴏᴍᴏsᴇxᴜᴇʟ ʀᴇғᴏᴜʟé {Terminé}

« Tu es quelqu'un de très fort... Pourtant, je suis sûr que tu peux pleurer facilement. »

Dae Hyuk est une personne assez froide aux premières apparences, il ne dit pas facilement ce qu'il ressent. Autoritaire, il a l'habitude de donner des autres à son travail et, cela peut s'étendre dans son travail. Il n'est donc pas rare de l'entendre crier sur quelqu'un et, malgré les remarques qu'on pourrait, il a tendance à ignorer les critiques. Néanmoins on peut sentir dans son regard une certaine tristesse, une sorte d'emprisonnement qui lui mage la vie. Sensible, il garde tout en mémoire et pleure seulement quand il est seul chez lui. Il déteste donc se prendre pleins de réflexions, ou même se faire insulter, dès lors, il se renferme immédiatement sur lui-même et commence à devenir désagréable.

« Tu es blessant dès fois... »

Franc, il dit toujours ce qu'il pense et, il n'hésite pas à rabaisser quelqu'un s'il le faut. Il n'est pas vraiment une personne méchante, il ne pense jamais mal, étant né dans une famille stricte, il a appris à vivre avec la critique constante de son père. Il ne supporte donc pas les personnes qui n'ont pas une éducation parfaite et, très structuré. Les personnes qui sont tout simplement mal élevées.

« Tu es un petit fouineur. »

A cause de son métier de journaliste, il a tendance à chercher tout le temps des explications aux choses. Il est toujours en train de chercher de nouvelles choses afin de comprendre le monde. Son côté curieux est totalement débordant, il veut tout savoir, tout voir, même les choses affreusement privées. Espion hors pair, il suit beaucoup de personnalités célèbres pour savoir les derniers potins et être le journaliste numéro dans son journal. Il espionne aussi les personnes qu'il aime afin de vérifier de ne pas se faire totalement trahir [il a d'ailleurs vu sa petite amie le tromper, depuis ce jour, il refuse totalement de s'embarquer dans une relation amoureuse].

« J'ai l'impression que tu as juste besoin d'attention. »

Taquin, il se met toujours dans des situations assez dangereuses pour lui-même, on a juste l'impression qu'il ne recherche qu'un peu d'attention. Sa famille ne s'est jamais vraiment occupée de lui, il recherche donc de l'affection, un peu d'amour. Son rêve : avoir de l'importance pour quelqu'un, être la personne la plus importante à ses yeux. Mignon dans ses moments là, il fait des moues sans même s'en rendre compte pour avoir ce qu'il désire. On le considère des fois comme manipulateur, juste car il fait tout ce qu'il peut pour obtenir ce qu'il veut.

« Hey ! T'es gay toi !?... Pourquoi tu t'énerves dès qu'on t'en parle ? »

Homosexuel refoulé, il dit sans cesse qu'il est hétérosexuel. Il est très pieux et va à l'église tous les dimanches avec sa mère. Famille conservatrice, les homosexuels sont très mal vus. Pourtant, sans même se rendre compte, il a toujours eu une attirance pour les hommes, dès qu'ils pensent à cela, il s'énerve, mais une sorte d'excitation unique se produit en lui. Il n'assume pas, il ne veut pas. Il veut des enfants. Se rendra-t-il malheureux en ignorant ce qu'il est ?

« On pourrait acheter ton corps avec du chocolat. »

La gourmandise est son principal pêché. Pâtissier hors pair, il cuisine très souvent quand il est chez lui et pour ses amis. Il pourrait se gaver de sucreries et, il ferait tout quand il est en manque. C'est une sorte de drogue.

Q: Bonjour Dae Hyuk, nous voulons en savoir plus sur vous. Premièrement, déclinez votre identité.
D: Bonjour, alors je m'appelle Kang Dae Hyuk. J'ai vingt-deux ans et je suis né le huit février mille neuf cents quatre-vingt-onze. Je suis coréen et je viens d'une famille très chrétienne.

Q: Oh, parlez-nous un peu plus de votre famille.
D: Ma famille est très catholique, depuis tout petit je suis habitué à aller à l'église régulièrement et à me confesser. Ma mère est une personne très pieuse qui n'accepte aucun écart de conduite, elle était très sévère avec moi et me gifler régulièrement ou me taper avec des orties. Je l'aimais pourtant, de temps en temps, elle avait une telle douceur que tout le mal qu'elle m'avait procuré disparaissait comme la poussière au gré du vent. Mon père était le contraire, il était un riche ambassadeur de notre pays. Il s'occupait du Japon principalement, il n'a jamais changé de poste en y pensant. Il n'était donc pas souvent à la maison, je me souviens de très peu de moments avec lui. Il buvait, beaucoup trop, surtout aux yeux de ma mère. Il n'hésitait pas à nous taper, mais il ne montrait aucun signe de tendresse. Il n'a jamais réussi à me donner une once d'amour, je pense que c'est la personne que je déteste le plus au monde... Et... J'ai un frère jumeau, un faux jumeau bien sûr ! Il est tout mon contraire, il a fugué quand on avait quatorze ans et, personne n'a de nouvelles de lui à part une lettre pour les fêtes importantes de notre religion. Aux dernières nouvelles, il est une sorte de mafieux. Il fait honte à notre famille, mais... Bizarrement il me manque ce petit... abruti.

Q: Une famille très pieuse, vous avez donc eu une éducation très rigoureuse, est-ce qu'il y a eu des répercussions dans votre manière de vie ? Et surtout, avez-vous un exemple ?
D: En effet, je pense que l'éducation a obligatoirement des répercussions sur notre vie. Dans mon cas, je ne suis pas une personne assez ouverte et je le sais. J'ai aussi du mal avec les personnes différentes de moi, surtout avec les homosexuels. Je vais à l'église encore maintenant. Pourtant, au fond de moi je sais très bien que la religion n'est qu'une sottise, mais je continue à y croire, car ce sont les principes qu'on m'a enseignés. Si je n'y vais pas, j'ai l'impression que l'enfer se rapproche de plus en plus de moi et un mal-être m'envahit. La plus grosse chose... C'est que je suis encore puceau, j'attends le mariage. Pour l'exemple, je prendrai quand j'étais jeune, vers mes quatorze ans, je n'ai jamais accepté que ma petite-amie vive dans la débauche. Elle fumait, elle buvait et elle refusait que j'essaye de la sauver, je l'ai donc rejeté, alors que j'étais fou amoureux d'elle. Je regrette quelquefois, mais je ne peux pas accepter une telle chose.

Q: En parlant d'homosexualité, il paraît que vous...
D: Arrêtez tout de suite de parler si c'est pour avoir des questions de ce genre !

Q: B-Bien, excusez moi... Pour finir, pouvez-vous parler un peu de votre vie, de ce que vous faites, de comment vous êtes arrivés là.
D: Voilà une question plus intéressante. Donc, je suis né dans une famille chrétienne. J'ai eu une enfance assez banale, à part l'éducation violente de ma mère et les excès de colère de ma mère. Ma vie a vraiment commencé à partir de mes douze ans, j'ai découvert le journalistique, ce magnifique univers. Dès lors, j'ai bossé comme un acharné, j'ai été le rédacteur en chef du journal du collège et du lycée pendant les longues années. J'ai toujours pensé que j'étais fais pour cela. A côté, j'avais une vie encore banale, j'avais des petites amies, je sortais avec mes amis. J'étais très proche de mon meilleur ami, mais un événement l'a enlevé à moi... [un silence est marqué].

Q: Vous allez bien.. ?
D: Oh excusez moi ! Eh bien... Dès que j'y pense je me sens mal. Il est mort suite à une grave maladie, on s'était promis d'être à jamais ensemble. Dès lors, j'ai décidé de me consacrer que sur moi-même, j'ai donc un grand mal à me faire des amis. Je peux me renfermer sur moi-même. Je déteste ce côté de moi.. Bref. Je vais continuer. J'ai fais mes études, j'ai été major de ma promo et j'ai fini mes études très rapidement. Je suis désormais journaliste dans une grande agence d'actualité. Je travaille pour pouvoir révéler la réalité !

Q: Oh un grand journaliste donc ! Un dernier mot ?
D: Le danger est la chose la plus excitante.