Choi Dong Hyung

Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que je suis né le 26/02/1990, à Séoul. J'ai donc 23 ans. Je suis de nationalité Coréenne. Enfin, je ressemble fortement à Kim Himchan mais ce n'est pas moi !

Je suis actuellement professeur, et occupe le poste de Professeur de Rap. J'enseigne depuis le début de l'année scolaire à Kirin.
Ancien élève de Kirin ? [X] OUI [] NON

Q : Qu'est-ce qui vous a poussé à venir travailler à Kirin ?
Ϟ Je dirais qu'il y a deux principales raisons qui m'ont poussé à postuler à Kirin. La première est assez simple à comprendre. Avant de participer à l'émission musicale sur KBS, j'étais élève à Kirin en section danse, ce qui pourrait paraître surprenant aux yeux de bien des personnes puisque je suis ressorti de cette émission vainqueur de la catégorie "meilleur rappeur". Le truc, c'est qu'à mon arrivée à Kirin, je savais déjà rapper lors de mon arrivée à Kirin. Par contre je n'avais rien d'un excellent danseur et comme je me disais que le rap et la breakdance faisaient partie du même monde, j'ai décidé à l'époque d'entrer dans cette branche. C'est vrai que je n'étais pas un danseur abominable puisque j'ai passé les auditions avec succès mais je n'avais rien d'exceptionnel et je ne remercierai jamais assez mes professeurs pour m'avoir appris tout ce que je sais aujourd'hui.
La seconde raison peut sembler folle mais c'est pour éviter le trop plein de célébrité qu'aurait pu amener la carrière qui s'offrait à moi. Une semaine après la fin de l'émission, j'avais reçu des offres pour entrer dans des agences d'idoles afin d'intégrer des groupes de l'industrie musicale coréenne. J'avoue avoir été tenté dans un premier temps d'accepter l'un de ces offres mais en regardant les quelques mois intensifs que je venais de vivre, je me suis rendu compte que je ne tiendrai pas dans une agence alors j'ai refusé. Pourtant, je voulais vraiment faire quelque chose en rapport avec la musique, avec le rap. L'idée de postuler à Kirin n'est pas venu de moi mais d'un ami avec qui j'étais sorti boire un verre. Au début, j'ai cru que jamais je ne serais pris du fait de mon âge. Mais finalement, ils ont dit qu'avoir un professeur jeune au cours de rap serait quelque chose de bien. Je suppose qu'en plus, le fait que j'ai connu un certain succès ces derniers temps est bon pour la renom de l'école.

Q : Comment décririez-vous votre façon d'enseigner ? (profs)
Ϟ Interactive ! Il n'y a pas d'autre moyen que de faire participer tout le monde lorsque l'on en vient au rap. Il faut que les élèves s'investissent et pour ça il faut que tout le monde s'y mette à fond et y prenne beaucoup de plaisir. On procède de diverses façons. Soit par des freestyles, soit avec des textes déjà préparés par les élèves. Parfois je les fais travailler en duo, je leur impose des thèmes dans l'écriture ou dans la façon de rapper. On peut croire que le fait que le rap est une musique de rue, on ne peut pas l'apprendre avec d'autres personnes ou dans une école, qu'il faut se faire ses armes soi-même. Mais c'est faux, il y a énormément de sous-genre dans le rap et le hip-hop qu'il y a beaucoup à apprendre. Et puis, je considère que c'est une forme de chant alors il y a beaucoup de choses à voir. J'essaie de leur montrer le maximum de choses pour qu'ensuite chacun trouve le style qui lui va le mieux et dans lequel il pourra vraiment s'épanouir.

Q : Comment vivez-vous votre travail ?
Ϟ Je le vis très bien. Même mieux que ce que j'avais espéré ! Au début je pensais que ce serait très compliqué de me faire accepter des élèves puisque certains sont parfois presque du même âge que moi, mais heureusement pas plus vieux, mais au final ça se passe plutôt bien dans l'ensemble. Au contraire, le fait que l'on n'ait pas une grande différence d'âge fait que les cours sont assez détendus. Parfois j'ai vraiment l'impression de me retrouver au milieu d'un crew de hip-hop où tout le monde vient pour s'amuser et montrer que ce qu'il sait faire est bien mieux que la dernière fois et dans ces moments là je ne regrette absolument pas d'avoir fait le choix de devenir professeur au lieu d'idole. Bien entendu parfois c'est difficile de faire entendre mon autorité quand ils oublient que je suis bel et bien professeur (rires). Mais dans l'ensemble ça se passe plutôt bien.

Q : Comment vous décririez-vous (caractère) ?
ϞJe ne sais pas trop mais je ne pense pas être quelqu'un de très difficile à vivre. Enfin, c'est ce qu'on me dit généralement. Je sais bien quand il faut faire des concessions ou ce genre de choses. Je pense que je sais plutôt bien garder mon calme dans beaucoup de situations, même lorsqu'il faudrait que je le perde. Mais je suis un pacifiste alors je n'aime pas les conflits. Enfin, ça ne m'empêche pas de savoir pousser une gueulante quand je suis dans mon rôle de professeur mais en dehors, j'ai beaucoup plus de mal à m'énerver ce qui n'est pas plus mal.
Je suis quelqu'un d'assez sociable. J'aime bien rencontrer de nouvelles personnes, écouter ce qu'ils ont à me dire et à m'apprendre. Ca doit être pour cette raison que j'aime beaucoup sortir en ville quand j'ai des soirées libres, voir les gens s'amuser, les entendre rire. Je suis du genre à aimer voir une ville vivre sans jamais vraiment se reposer.
Après bien sûr j'ai de gros défauts comme tout le monde. Je suis trop protecteur envers ma soeur et parfois je dois être vraiment trop étouffant je pense. J'ai parfois aussi tendance à oublier les choses vraiment importantes parce que je me concentre trop sur des choses futiles. Mais mon plus gros défaut reste la jalousie.

Q : Pouvez vous nous rappeler votre histoire pour les lectrices et lecteurs qui ne vous connaissent pas ?

Ϟ Je suis Choi Dong Hyung, né en Février 1992 à Séoul. Mon père est serveur dans un restaurant et ma mère est comptable. J'ai un grand frère est une soeur jumelle qui est mon aînée de plusieurs minutes. Nous, les enfants de la famille, avons eu beaucoup de chance de naître dans cette famille parce que nos parents ne nous ont jamais obligés à suivre une filière d'études ou de carrière, nous avons toujours pu faire nos propres choix, ce qui nous a permis de garder un très bonne équilibre familial. Jusqu'à 13 ans, je ne me dirigeais pas du tout vers le rap ou quoique ce soit de musical, j'étais fasciné par les avions et je me disais que je serai pilote ou au moins steward.
Et puis, mon grand frère a commencé à écouter du rap et du hip-hop alors au début, juste pour faire comme les grands, je me suis mis à en écouter aussi. Au début ce n'était pas vraiment sérieux mais plus j'en écoutais plus j'appréciais. J'essayais d'écouter le plus de choses possibles, venant de toute la planète. J'ai découvert non seulement de la musique mais aussi des langues et des cultures autres que celle que je connaissais en Corée. Je découvrais qu'on pouvait s'exprimer librement grâce à cette musique et c'est peut-être ça qui m'a le plus attiré puisque j'étais en pleine crise d'adolescence (rires). Alors j'ai commencé à vraiment rapper. Au début c'était assez ridicule mais au fur et à mesures je devenais meilleur. A l'école et parfois en dehors je rencontrais des gens de mon âge qui faisaient du rap. Et le jour où j'ai rencontré un beatmaker, on a créé un petit groupe avec deux autres amis. Je crois qu'on s'était appelé From Busan To Seoul Social Club. Ca a duré quelques mois jusqu'à ce que le beatmaker parte pour Busan justement. On a fait quelques concerts dans des live-house et c'est la que vraiment ma passion pour le hip-hop et la musique m'a fait comprendre que je ne pourrai rien faire d'autre que de la musique dans ma vie.
Alors, j'ai décidé qu'à la rentrer suivante je m'inscrirai à Kirin. Mais stupidement, j'ai choisi de ne pas tenter ma chance dans le département de musique ou de chant mais dans celui de danse. Je voulais apprendre une autre facette du hip-hop, la breakdance, pour me sentir personnellement plus complet alors pendant les quelques mois qui ont précédé l'audition j'ai appris à vraiment danser avec des b-boys et des b-girls et grâce à eux j'ai réussi à entre à Kirin. Les trois années que j'ai passé dans cette école en tant qu'élève, de 17 ans à 20 ans ont été formidables. Je me sentais à ma place et j'ai beaucoup appris dans énormément de domaines puisque j'ai participé à la plupart des cours en option. Et puis est arrivée l'émission sur KBS. Jamais je n'avais espéré gagner en m'inscrivant mais au final j'ai réussi et j'en suis très heureux et je pense que c'est en partie à ma jumelle qui m'a poussé et encouragé jusqu'au bout. Après l'émission il y a eu la tournée avec tous les gagnants des différents catégories en Corée, à Taiwan et au Japon. C'est là-bas que j'ai fait mes deux tatouages d'ailleurs. Et ensuite et bien, ce fut le retour à Kirin cette fois en tant que professeur.