IDENTITY CARD
Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que je suis né le 05/08/1989, à Séoul. J'ai donc 23 ans. Je suis de nationalité Coréenne. Enfin, je ressemble fortement à Yoon Doo Joon mais ce n'est pas moi !
WE STUFF
Je suis actuellement idole, et j'appartiens au groupe KLUV. J'ai intégré la WE en 2006, à l'âge de 17 ans.
Ancien élève de Kirin ? [X] OUI [] NON
TELL ME ABOUT YOU
Q : Comment abordez-vous votre métier au sein des arts de la scène ?
Ϟ Hmm… Très bonne question. A vrai dire, ça a toujours était une évidence pour moi de travailler dans le monde des arts de la scène. J’ai toujours pensé que mon avenir était de monter sur scène et de chanter. Tout le monde dans mon entourage n’était pas du même avis que moi et me ils me répétaient sans cesse que c’était un rêve débile. Un rêve ? Non. Ce n’est pas un rêve, juste une évidence. Je n’ai jamais pensé à faire autre chose, et si je devais le faire, je vous préviens que ça risque d’être mal barré. J’ai toujours pensé que j’étais fait pour ça et pas pour autre chose. Jamais je n’aurais l’audace de déclarer que je me suis battu pour ce rêve si beau à mes yeux, car je suis bien loin de la déclaration type d’un idole. Si je suis devenu ce que je suis, c’est parce que j’aime me différencier des autres, et je n’ai jamais vu d’autre moyen.
Q : Décrivez brièvement une journée de votre quotidien à la WE.
Ϟ Il ne faut pas se voiler la face, la vie d’un idole est loin d’être reposante. C’est un monde sans pitié ou si l’on ne veut pas devenir un de ces idoles rattrapé par le temps il faut bosser ! Dans un métier plus classique, si vous ne bossez pas, vous vous faites soit viré, soit vous restez toujours au bas de l’échelle. En tant qu’idole, ce n’est pas être viré, c’est redevenir un inconnu. Peut-être qu’on vous croisera dans la rue, reconnaissant en vous l’ancien leader d’un groupe autrefois aimé, maintenant oublié.
Je ne veux pas finir ainsi. Alors, je me lève aux aurores, faisant plusieurs fois des nuits blanches afin de rester au niveau, je m’allonge café sur café histoire de bien tenir mes journées à rallonges, je dors dans la voiture quand on est coincé dans un bouchon alors qu’on doit se rendre à un showcase, je reprends du café et je repars pour un photoshoot. Et je garde toujours le sourire, pour enfin avoir quelques petites heures de sommeils. Raconté comme ça, c’est une vie bien épuisante, sans aucun apport positif, mais au contraire, cela peut paraître étrange, mais j’aime ça.
Q : Quels rapports entretenez-vous avec vos collègues, supérieurs ? (rivalité, amitié, respect, indifférence ?)
Ϟ Tout dépend de la personne… Non, disons plutôt que tout dépend de l’endroit et de l’importance de la personne. Si je me retrouve en public, je serais toujours quelqu’un de respectueux envers mes ainés, de poli et de souriant. Je suis JaY, le leader des KLUV.
Si je suis en privé, je deviens plus naturel. Je deviens Kim Jae Duk, la personne. Je ne suis pas associable, et je peux donc être parfaitement amical avec quelqu’un, mais ayant toujours eu un côté téméraire, je serais certainement plus familier avec mes ainés. J’entreprends des relations dites de rivalités, car sans cette dernière, on ne peut pas évoluer correctement, j’aurais des amis, mais aussi des ennemis, je feindrais l’indifférence pour une personne que je n’aime pas, et au contraire, si il y a une personne qui m’inspire du respect, je lui montrerais que je suis capable de lui montrer à son tour du respect. Je suis un être humain.
Quand je suis entré à la White Entertainment, on m’a dit que j’allais débuter dans un groupe. Un trio. Que je serais le leader, mais aussi le chanteur principal et le bassiste du groupe. J’avoue qu’au début, je voulais débuter en solo, mais quand on m’a posé sur les épaules cette charge, j’en ai été flatté. J’étais une bonne apte à « diriger » un groupe. On m’a reconnu pour ce que je suis. Alors, si on l’a fait avec moi, je devrais le faire avec d’autres non ? Reconnaitre la valeur des autres même s’ils sont de potentiels concurrents.
Q : Comment vous décririez-vous (caractère) ?
Ϟ Je n’aime pas trop les gens curieux comme toi. Tu sais, ceux qui veulent savoir qui se cache derrière la tête de quelqu’un. J’ai ma vie privée moi aussi ! Même si parfois, j’en doute moi-même, j’en ai une ! Alors dégage vite fait bien fait avant que je te mange tout cru ! (surtout que j’ai une faim de loup !).
Eh non c’est pas vrai ! J’suis pas méchant, juste un peu méfiant des intrus comme toi. Tu me pardonneras, mais j’ai déjà dû déménager parce que des crétins ont mis l’adresse de JaY sur internet, et que comme par hasard, j’ai eu le plaisir de croiser des fans que je rentrais d’une soirée un peu arrosé, donc depuis, les intrus, c’est pas pour moi, si tu vois ce que je veux dire. Et puis, si tu vois pas, c’est pas grave, de toute façon, je ne suis pas là pour ça.
Comment ça je me montre agressif ? Bon ok peut-être un peu, mais c’est mon droit quand quelqu’un vient piétiner ma vie privée ?! D’habitude, je ne suis pas comme ça. Du moins, je ne pense pas. Quoi ? Comment ça t’a demandé à noona comment j’étais dans la vie courante ? Non mais ho ! Ça ne se fait pas ! J’ai mes petits secrets moi aussi ! Et puis… si je m’énerve facilement, c’est parce qu’on me dérange quand je travail. Je déteste ça ! J’ai une vie sociable parfaitement développé et je n’ai aucun problème à me faire de bonnes connaissances, mais quand je travaille, on ne me fait pas chier ! Je suis quelqu’un de sérieux et d’appliqués, j’aime le métier que j’exerce et je me porte parfaitement bien !
Ok, je veux bien l’admettre, je suis peut-être un peu susceptible… Mais c’est ce qui fait mon charme non ? Les gens m’apprécient pour mon fort caractère, mon côté sérieux, et quelques fois séducteur. La tête bien vissée sur les épaules, motivé et appliqué.
Dites ça commence pas à faire bizarre dit comme ça ? J’avoue que je n’aime pas parler de moi, surtout pas à un inconnu. Je ne sais même pas ton nom. Comment ? Invité tu dis ? Enchanté, moi c’est Kim Jae Duk, aussi connu sous le nom de scène JaY. Bon écoute mon ami, je n’aime pas parler de moi, je ne suis pas du genre à me jeter des fleurs, mais je ne suis pas fou au point de compter mes défauts. Alors si tu veux me connaitre, évite de fouiner dans ma petite routine, et viens plutôt me parler directement, je ne mord pas, bien au contraire.
TELL ME YOUR STORY
« On m’a dit que je suis né un 5 aout 1989. J’ai cru la personne qui me l’a dit sans discuter. Mais à vrai dire, il faut bien avouer que c’était assez approximatif. A quelques minutes près, et c’était le 6 aout que je venais au monde. Là encore, c’est ce qu’on m’a dit. Je n’ai pas cherché plus loin, je n’en vois pas l’intérêt. Après tout, ce n’est qu’une date.
Je ne crois pas utile de vous raconter ma petite enfance. J’étais un enfant comme un autre. Quoique, je donnais du fil à retordre à mes parents d’après ce qu’on m’a dit. Toujours à faire des conneries par ci et par là. L’école était pour moi aussi intéressante que regarder une fleur éclore, et n’étant pas particulièrement patient, je doute que ce me plaise beaucoup de rester sans bouger pour regarder un truc si petit pousser.
Je suis devenu plus tard un jeune garçon téméraire qui n’écoute jamais ses parents, j’ai piqué un instrument qui m’intriguait à mon cousin et j’ai commençais à jouer avec. Imitant les musiciens que je voyais dans la rue où à travers une vitre d’un cours de musique j’ai appris seul à jouer de cet instrument qui s’appelait une basse. J’étais un petit garçon musicien qui n’y connaissait rien au solfège.
J’ai toujours joué dans cet instrument quand mes parents n’étaient pas chez nous, et je cachais la basse de mon cousin pour ne pas que mon père la voit. Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je pense que j’avais envie de garder ce secret pour moi tous seul. J’espérais surprendre mes parents en leur montrant ce que je savais faire.
Un jour, on me conseilla d’accompagner la basse avec du chant, afin d’harmoniser le tout. Chose dites, chose faites, j’ai piqué de l’argent dans le porte-monnaie de mon père ou alors je gardais la monnaie quand j’allais faire les courses pour me payer des cours de chants. La-la-la je savais chanter !
L’adolescence arriva rapidement, tous ses avantages et ses inconvénients avec. Les inconvénients ? Le fait que mon père trouve la basse dans ma chambre et des enregistrements de mes répétitions en solo. Il se rendit compte alors que mon cousin n’avait pas perdu sa basse et qu’il avait donc été engueulé pour rien, puisque je lui avais emprunté à longue durée… sans son autorisation (à bon, c’est du vol ?). J’ai eu le droit à ma plus grande punition qu’on n’est jamais imaginé. Le principe de cette punition : me priver de ce qui était devenu mon souffle, mon évidence : la musique. Le saligaud !
Une semaine, deux semaines, trois, puis quatre. Je n’en pouvais plus de ne pas pouvoir toucher à une basse. J’ai boudé, râlé, je boudais, refusé de manger pour qu’il me rende ma basse. Mais elle était retournée à mon cousin. Le saligaud numéro 2 !
J’ai voulu qu’on m’en achète une autre. Ma mère a dit que je n’avais qu’à demander plus tôt au lieu de voler, et elle a rajouté que c’était bien fait. Niet, nada, pas de basse… Pour commencer le manque de cet instrument, je me suis réfugié dans le chant (faisant exprès de réveiller mes parents en montant hauts dans les aigus –ça vous apprendra bande de radin !-).
J’ai grandi encore un peu, profitant des rares fois où j’allais chez mon cousin pour retrouver ma basse adorée. J’en voulais mes parents de ne pas comprendre que la musique était devenue une partie de ma vie. Dans ma famille, il n’y a jamais eu de musicien, même mon cousin ne se servait jamais de la basse qu’il disait sienne que ses parents avaient acheté sur un de ces caprices.
Puis un jour, on m’a parlé de cette école : Kirin. Je n’avais pas encore l’âge pour y entrer, soit 17 ans, mais je pouvais toujours espérer d’y aller. Quand mes parents ont entendus parler de mon projet (je m’étais éclaté à écrire « Kirin Art School » sur la fiche d’orientation de mon établissement scolaire), ils m’ont dit que c’était ridicule. Que je n’avais pas le niveau, que de toute façon, c’était quelque chose qui ne menait à rien, que je gâcherais ma vie et toutes les autres excuses que peuvent utiliser des parents quand ils ne sont pas d’accord avec leur fils ainé.
Mais j’m’en fous moi, j’suis un dur (hum…) ! Et puis, la musique était devenue mon évidence ! Le seul avenir auquel je n’ai jamais pensé, la seule chose auquel j’avais réfléchis. Je me suis perfectionné en chant et à la basse (coucou mon cher cousin ! pourrait-tu me prêter un peu la basse que je t’ai volé s’il te plait ?) afin de pouvoir entrer à Kirin.
L’audition est arrivée. Je viens d’avoir 17 ans, je peux enfin rejoindre les rangs des artistes ! Armé de ma basse et de ma voix je suis passé devant les jurés. Les gentils gars m’ont accepté, au désespoir de mes parents. J’suis fortiche moi !
Et comme j’suis encore plus fortiche, dès mon premier showcase de Kirin, la White Entertainment est venu me chercher ! Ça t’en bouche un coin hein ? Et je me suis même trouvé des talents d’acteurs en jouant dans des dramas avant de pouvoir enfin débuter. Moi je fais quelque chose de ma life !