Pour me faire pardonner

Je ne pouvais pas oublier la façon qu’elle avait réagi quand je lui avais annoncé que je pensais partir faire un stage aux États-Unis, ni la déception et la colère dans ses yeux. Je ne pouvais pas oublier cette image-là. J’avais déçu ma petite amie, c’était aussi simple que cela. Je lui avais finalement dit que je resterais à Séoul comme je ne voulais pas perdre mes points de repères et que je voulais rester avec ceux que j’aime, mais son regard n’avait pas changé. Cette image ne faisait que me hanté depuis. J’étais retourné chez moi, mais je ne voulais simplement plus rien faire.

J’avais fini par m’enfermé dans ma chambre et je m’étais coucher sur mon lit sur le dos. Je regardais le plafond perdu dans mes pensées. Je regardais des fois mon téléphone voir si je n’avais pas un message de Mae Ri. J’ai eu un faux espoir en recevant un message de la part d’un de mes amis. Je laissai mon téléphone tomber à côté de mon lit. C’était mieux que cela que je le lance contre mon mur. Je restai un moment sans rien faire. Je voulais faire quelque chose pour changer cela. Je ne voulais pas qu’elle est peur que je quitte à n’importe quel moment ou doute de mon amour pour elle. La question était comment. Quand ma mère me dit que le repas était prêt, je lui répondis simplement que je n’avais pas faim et que j’allais sauter le repas. J’avais effectivement pas faim et je n’avais pas le goût de me faire poser des questions par mes parents.

Je fini par me lever et aller m’installé sur mon bureau. Je fis la seule chose que je savais faire, c’est-à-dire écrire. Je me suis mis à écrire comme cela venais sans me relire ou m’arrête. Je voulais que cela soit le plus s’insère possible et le plus spontané possible. Ce n’est pas en travaillant des semaines dessus que cela allait donner cette impression. Une fois fini, je me suis relu. C’était loin d’être parfait, mais j’ai décidé de laisser ça comme ça. Je me suis mis à composer une mélodie tout simple au piano pour accompagne les paroles. Le tout était tout simple. J’ai fini par m’endormir sur mon ordinateur et je me réveillai quelques heures plus tard et je suis allé dormir dans mon lit.

Le lendemain, je me suis préparer et après j’ai passé tout l’avant-midi a pratiqué la chanson que je venais de composer. C’est après l midi que je me suis décider à aller voir Ma Ri. Je suis resté un moment devant sa maison avant de me décider à aller cogner à sa porte. J’espérais vraiment qu’elle soit là.

Cela faisait maintenant quelques temps que je ne pensais plus aux autres quand je pensais à Kirin. La raison qui me pousse à devenir légèrement égoïste au point d’en oublier ma légère douleur d’il y a quelques jours. Qui disait Kirin me faisait penser à la battle qui avait désormais atteint les oreilles de tous les élèves, trainees et idoles de l’école et en cette période d’hiver, j’étais en train de donner tout ce que j’avais pour réaliser mon rêve. Je m’entraînais alors dans ma chambre. Toutes les disciplines allaient être jugées par nos prestations. Nous sommes 4 et il n’en restera qu’une. C’était simplement ce que je me disais tout en faisant mes exercices. Bien entendu, je ferai en sorte de frôler la perfection du bout des doigts avec ma discipline préféré : le chant. J’allais forcément donner le meilleur de moi-même en espérant que tout se passe comme je l’espérais.

Bizarrement, c’était dans ce moment-là que ma mère vint à m’appeler au moins une dizaine de fois avant que je lui réponde d’un ‘’Oui’’ un peu agacé, Je descendais, m’interrogeant sur la raison pour laquelle j’ai été appelé aussi souvent que cela. Elle me regardait avec un beau sourire tout en surveillant à la fenêtre comme si un carnaval avait lieu devant la maison. Je passais les dernières marches pendant qu’elle me faisait signe d’approcher. Sans regarder par la fenêtre, elle se tourna vers moi et le pris par les bras.

« Il y a ce jeune homme qui attends à la porte. Il n’a pas encore… »

« Quoi ? Tu veux dire... Ji hyeon ? »

« Vas ouvrir ! »

Je me sentais figée sur place, Cela faisait des jours qu’on ne s’était pas parlé, parce que j’avais toujours cette colère en moi, j’étais fâchée oui ! C’était légèrement égoïste d’avoir pensé qu’il n’aurait pas du faire ce qu’il avait fait mais je savais que s’il voulait un truc c’était pour lui et son avenir mais je n’arrivais pas vraiment à passer outre. J’ai tant pleuré pour ce mauvais moment passé, et je regrette quand même de m’être énervée par rapport à ce départ finalement annulé.
Lorsque l’on toquait à la porte, le bruit me fit sursauter et revenir à la réalité. Je n’avais pas envie de parler de tout ça… Mais ma mère me forçait à le faire, pensant que c’était mieux pour lui et moi. J’étais donc contrainte à faire face à ça, ce jour-là. J’ouvris donc la porte doucement pour voir qu’il était bien là devant cette porte d’entrée. Je le fixais sans trop savoir quoi dire sur le moment,

« Ji Hyeon… Que fais-tu là ? »

Je me sentais légèrement mal, du genre coupable de lui en vouloir comme je lui en ai voulu jusque-là et ça devait se voir dans mon expression même si j’avais ensuite croisé mes bras. C’était totalement contradictoire je l’avoue bien.
Enfin, s’il était là c’était bien parce qu’il voulait très certainement se faire pardonner et j’attendais surement aussi quelque part, mais je pensais quand même, à voir ce qu’il allait me dire par la suite, j’étais bien curieuse.

Je dois dire que le simple fait que j’ai écrit une chanson sans que je chance un seul mot que celui que j’ai écrit un premier jet est un exploit dans mon cas. je suis du genre à être très perfectionniste et à vouloir trouver le mot parfait pour dire ce que je voulais faire dire à ma chanson. Mais cette fois-ci c’étais différent. Je ne cherchais pas la perfection, mais la sincérité. Je voulais montré à Mae Ri que j’étais vraiment désolé de ce qui s’était passer entre nous deux. J’avais la meilleure des petites amies et il a fallut que je vienne tout gâcher. Elle avait raison d’être en colère contre moi. C’était à moi de devenir m’excuser à elle. J’avais travailler toute la nuit là dessus au point où je me suis endormi sur mon ordinateur ne m’em rendant compte que plus tard pour finalement aller dormir dans mon lit.

Quand j’étais arrivé devant chez Mae Ri, j’avais hésité longuement avant de m’avancer devant la porte. Mes yeux avait resté fixé sur la porte que je n’avais même pas remarqué que la mère de Mae Ri avait vu ma présence. J’ai finalement décider de m’avancer et aller cogner à la porte. Je dois dire que je ne m’attendais plus à ce que cela soit la mère de Mae Ri, mais cela fut ma petite amie que je vis quand la porte s’ouvra. Elle prononça mon nom avant de me demander ce que je faisais ici. Je pris une respiration avant de lui répondre en la regardant dans les yeux.

«Je suis venu faire la seule chose que je devrais faire, c’est à dire essayer de me faire pardonner. Je veux juste deux minute de ton temps après tu pourras me demander de partir.»

Je dois dire que dans ce moment, les mots se bousculaient dans ma tête. J’avais peur de dire tout de travers. Une chance que je lui chantais une chanson comme je sais que je ne me tromperais pas comme ça.

«Tu me connais, je suis loin d’être le gars qui a de la facilité à dire ce qu’il recent. J’ai donc composé une chanson hier. C’est le premier jet donc c’est loin d’être parfait.»

Je sorti mon ipod de ma poche. J’avais mis la petite mélodie que j’ai fait au piano. Je fit démarrer la musique et je commença à chanter de tout mon coeur. Ses paroles étaient ce qui était le plus sincère que je pouvais lui dire. La chanson parlait d’un gars qui disait à une fille qui lui disait qu’il avait fait le plus grande erreur que de la rendre triste qu’il voudrait tout faire pour revenir en arrière pour pouvoir revenir en arrière. Mais également qu’il referait tout pour retrouver se regard plein d’amour quand celle-ci le regarde et également pour ses moments de complicité. La chanson fini sur le fait que le gars dit que le plus important c’est de la voir heureuse et qu’il serait prêt à quitter son monde si cela la rendrais heureuse. Bien évidement ce gars c’était moi et la fille Mae Ri, mais je ne pense pas avoir besoin de la nommé ou me nomme pour que Mae Ri comprenne. Quand la musique s’arrêta, je remis mon ipod dans ma poche et je tendit une feuille vers elle.

«Si tu veux les paroles, tu peux les prendre. Cela ne me sert à rien de les avoir comme cette chanson n’est que pour toi.»

Je lui donnais la seule copie que j’avais de la chanson. La chanson était écrite à la main sur une feuille ligné ordinaire. Je ne l’avais réécrite nul part.

Je dois dire que je me sentais particulièrement stressée et surprise de sa venue à ma porte. Et ma mère aimant particulièrement Ji Hyeon depuis qu’il est venu une première fois ici, elle m’a obligée à ouvrir la porte. Pas que je ne voulais pas lui ouvrir mais j’avais juste peur de devoir partir sur une dispute, comme si j’aurai eu besoin de ça aujourd’hui. Finalement j’ai ouvert la porte et lui demandait ce qu’il faisait ici, planté devant cette porte.

«Je suis venu faire la seule chose que je devrais faire, c’est à dire essayer de me faire pardonner. Je veux juste deux minutes de ton temps après tu pourras me demander de partir.»

Je me demandais ce qu’il avait bien pu préparer, il avait l’air fatigué et légèrement stressé. J’avais de la peine de le voir comme ça à cause de moi. Et ce qu’il me déclarait par la suite répondait à toutes les questions auxquelles je me posais juste avant.

«Tu me connais, je suis loin d’être le gars qui a de la facilité à dire ce qu’il ressent. J’ai donc composé une chanson hier. C’est le premier jet donc c’est loin d’être parfait.»

Je n’avais peut-être pas l’air de capter ce qu’il était en train de faire juste pour moi, et pourtant intérieurement, c’était comme si un sourire se dessinait derrière cette tête que je tirai en le voyant faire ça. Je sortais et fermait la porte derrière moi. Je ne souhaitais pas que ma mère continue d’entendre. Curieuse comme elle était, elle pourrait être capable de venir et tout gâcher. Je ne disais rien, et constatai qu’il n’hésitait pas à se lancer dans le bain tout de suite après. J’en avais les yeux humides peu à peu et ce qui me faisait mal c’est que j’avais osé penser que Ji Hyeon ne me trouvait pas importante, d’où le fait d’avoir été vexée qu’il veuille partir ailleurs. J’avais honte de l’avoir mené à s’en vouloir alors que j’ai agis de la mauvaise façon. Je n’arrivais plus à le regarder et fis comme si je voulais me réchauffer les mains pour cacher cette peine. Cela ne pris que quelque seconde avant que je me mette à ravaler ces larmes qui voulaient couler puis retirais mes mains pour le regarder. La chanson se finissait et il me tendit une feuille.

«Si tu veux les paroles, tu peux les prendre. Cela ne me sert à rien de les avoir comme cette chanson n’est que pour toi.»

Il m’avait mise sans voix et je pris cette feuille où je voyais ces paroles écrite de sa main, sans doute la version originale. Je ne savais honnêtement pas quoi lui dire. « Je suis désolée… » ? « Je suis impardonnable… » ?  « Je m’en veux. » ? Non, il n’avait pas vraiment à s’excuser, je voulais le faire mais aucun mot, aucune phrase ne pouvait sortir quand je suis aussi honteuse que là maintenant. Après avoir examiné la feuille, du travail fourni juste pour se faire pardonner par une fille telle que moi… Je n’avais qu’une envie de le garder près de moi, sans doute pour la journée. Tant pis pour le concours, il pouvait attendre. Je m’avançai vers lui et le pris dans mes bras, voulant l’étreindre assez fort pour qu’il ne parte pas. Après quelques minutes, enfin on pouvait entendre ma voix, celle-ci devenue légèrement rauque à cause de ma bêtise.

« Rentrons, si tu veux bien… Il est préférable que l’on discute au calme, et au chaud. »

Je lui pris la main doucement et le tirai avec moi, j’ouvris donc ensuite la porte pour nous emmener dans mon espace à moi, ma chambre. Je n’avais pas envie que ma maman ne s’interpose après ça, j’espère qu’elle l’avait compris en voyant mon expression faciale à travers la fenêtre alors que nous nous avancions vers la porte d’entrée. Une fois à l’intérieure, elle dit juste un bonjour à mon petit ami tandis qu’il retirait ses chaussures et qu’il se découvrait. Une fois dans ma chambre, je posais son cadeau sur mon bureau.

« C’est la première fois que tu entres dans cette pièce, n’est-ce pas ?… Installe-toi, je vais aller te chercher une boisson chaude, j’en ai pas pour longtemps. D’accord ?  »

Je laissais alors la porte ouverte et descendais pour nous préparer un chocolat chaud. Ma maman m’attrapait en bas des marches et me demandait ce qu’il s’était passé pour que je tire cette tête-là du début à la fin. Je lui expliquai brièvement et lui demandais de ne pas nous déranger afin que l’on puisse être simplement tranquille. Ce ne fut pas long, les chocolats de fait, je montais vers ma chambre avec le plateau et les deux tasses bien chaude.

Je voulais au moins réussir à chanter ma chanson à Mae Ri et rien de plus. Je peux comprendre qu’elle m’en veut et qu’elle avait peut-être le goût de passer un moment seule  pensé à cela après. Je m’étais lancé dans ma chanson sans hésitation. J’avais peur d’avoir dit quelque chose de travers comme je n’avais pas retoucher au parole. Moi qui est normalement tellement perfectionniste, cela allait contre ma nature de ne pas retoucher plusieurs fois au parole. Ne connaissant pas les paroles par coeur, je lisais un peu et du même fait, je ne pouvais pas voir tout à fait sa réaction. Elle semblait avoir froid et cela était tout à fait normale. Une fois que j’ai terminé ma chanson, je lui tend la feuille avec les paroles. C’est la seule endroit où je les ai écrit, mais je n’en ai plus besoin maintenant. Ses paroles n’avait été écrite que pour elle et elle sera la seule à l’entendre. Je dois dire que je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle me permette de resté plus longtemps. Je suis tout de même pas tout de suite partie comme elle dirait peut-être quelque chose. Le silence prit place et je resta parfaitement devant elle me demandant ce qu’il allait se passer. Elle fini par s’approcher et passer ses bras autour de moi et je fis de même. Je voulais simplement pas la laisser partir pour rien au monde. Cela me rassura sur le fait que je n’avais peut-être pas tout fait de travers. Elle fut la première à reprendre la parole par la suite.

«Oui, je veux bien et il ne faudrait pas que tu tombe malade à cause de moi.»

Je pris doucement sa main dans la mienne. J’avais un poids de moins sur les épaules. Elle ne semblait plus m’en vouloir et j’espérais que cette impression était bonne. Quand je suis rentré, je salua sa mère. J’enleva mes bottes et mon manteau. Elle me guida jusqu’à sa chambre et je dois dire que je me demandais à quoi elle ressemblait. Une fois à l’éternuer je regarda un peu au alentour avant de reporté mon attention sur elle et acquiescer.

«Oui c’est effectivement la première fois et d’accord.»

Je dois dire que je ne savais pas trop quoi faire dans le moment. Est-ce que je devais m’assoir ou resté debout? Par contre si je m’assoie je ne savais pas trop où. Je fini par resté debout et regardé un peu autour. Je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre pour la suite des évènements. Je m’étais un peu arrêter sur le fait qu’il avait de bonne chance qu’elle me demande de retourner chez moi. Je bailla un peu comme je n’avais pas eu une très bonne nuit de sommeille étant resté debout jusqu’à très tard. Elle est arrivé peu de temps après et je lui souris doucement. Elle est arrivé avec deux tasses et j’en prit une.

«Merci pour la boisson.»

Normalement, je me serais fait un bon café pour me réveillé, mais j’imagine que le chocolat chaud pouvait faire la même chose non? Je ne savais pas trop quoi dire, mais je fini par trouver quelque chose.

«J’espère que je ne te dérange pas. Tu est surement très occuper dans le moment.»

Ma petite amie avait un avenir qui semblait devenir de plus en plus claire. Normal comme elle était très talentueuse. Pour ma part, c’était autre chose. Je pensais sérieusement devoir trouver un plan B.