Lee He Ran ~ the pretty little LIAR

Lee He Ran… alias Liar… un nom bien intriguant pour la plupart. Beaucoup se demandent le pourquoi du comment de son nom de scène. Est-ce lié à son caractère ? Est-elle une personne de fiable ? Pendant que les gens se questionnent sur sa personne, la chanteuse rit. Elle vous répondra que la Vérité à besoin d’elle pour exister car elle ne peut se définir sans contraste. Qui plus est, la vérité n’est qu’un mensonge rectifié et pour bien mentir il faut beaucoup de sincérité. He Ran vous dira de la croire, mais arriverez-vous ? Il est évident que la jeune fille est très mystérieuse. Elle aime avoir son propre jardin secret. Il est difficile de la comprendre, savoir le fin fond de sa pensée, le pourquoi du comment ; elle apprécie émettre le trouble. C’est sûrement son côté énigmatique qui fait son charme.

He Ran a toujours été dynamique, amusante, bavarde et très sociale. Elle adorait aller à la rencontre des gens et organiser des activités de groupe. Malheureusement, la jeune hawaïenne a bien changé depuis son arrivée à la Kirin Art School. La concurrence étant haute, les élèves se considéraient comme des rivaux et rien n’est plus pire que de voir une étrangère débarquer à l’académie. Ne comprenant la langue qu’à moitié, elle se sentit isolé et vulnérable. Sa première année fut difficile mais l’isolation lui donna l’occasion de se concentrer et rattraper son retard sur les autres. La persévérance, l’indépendance et la débrouillardise furent sa récompense.

Sa deuxième année d’étude fut plus confortable car elle regagna sa confiance et elle n’était plus seule. L’ignorance des autres a forgé son caractère : elle est indifférente et forte. Trop longtemps mise à l’écart, elle est devenue discrète, beaucoup moins intéressée à faire la socialiste. Souvent aperçue seule, les gens la méprenne pour une solitaire, une snob insoucieuse. Elle est calme, lunatique, cool et relaxe. Elle n’est pas une rebelle et déteste les personnes qui « foute la m* » en cours. Elle ne s’énerve que très rarement mais ce n’est pas pour autant qu’elle se laisse marcher dessus. Elle ne se laisse pas influencer, et n’aime pas être redevable.

Ce fut lors de sa troisième année qu’He Ran fut surnommé « Lady L », L étant pour Liar. Totalement intégrée dorénavant, la jeune Hawaïenne s’est fait des amis et ennemis. Moins de soucis sur les épaules, He Ran est devenue une étudiante comme les autres et ses vieilles habitudes reviennent. Dans une société où les femmes ont acquis de plus en plus de droits et où elles choisissent d'être elles-mêmes, He Ran incarne une figure de modèle pour toutes. Il faut vivre son temps et profiter pleinement de sa vie. Il n’est donc pas rare de la voir s’éclipser des cours ennuyeux avec de « bonnes excuses ». L’étudiante est honnête mais aussi une menteuse indéniable, a pretty little liar, mais n’importe laquelle. C’est une adepte du « white lies ».

Citation :

« White lies » sont des mensonges mineurs qui peuvent être considérés comme inoffensifs, ou encore bénéfiques à autrui et pour soi, à long terme. Ce type de mensonge est souvent utilisé comme bouclier : mentir pour protéger quelqu’un d’une vérité blessante qui n’a pas besoin d’être connue. A white lie, c’est également dire une part de la vérité pour éviter toute situation embarrassante. »

Une fois membre de la KLUV, He Ran jouit d’une grande notoriété et est devenue très sociable. Chanteuse, rappeuse et grande danseuse, elle intimide le public avec son apparence peu commun et son regard. Loin d’être féminine et superficielle, elle n’est toute fois pas moche, elle est charmante et féline. Elle a de la classe et a une grande confiance en elle. He Ran ne cessera jamais de répéter à qui que ce soit que « la confiance en soi est le premier secret du succès ». La chanteuse est ambitieuse, perfectionniste et se donne corps et âme lors de ses performances.

Comment être ami(e) avec la chanteuse ? Célèbre, la chanteuse se montre à nouveau distante et tient énormément à sa vie privée. Ainsi, He Ran n’ira jamais à la rencontre des autres, à moins qu’elle soit réellement motivée. Mais si une personne décide de l’aborder, elle se montre ouverte et n’hésite pas à donner des conseils et à aider son entourage. He Ran reste une femme intéressante, drôle et très spontanée. Elle prend souvent des décisions sur un coup de tête et ne revient que très rarement dessus. Malheureusement, dû à son statut, il est difficile d’apercevoir toutes ses bonnes qualités.
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Once upon a time… 옛날 옛적에... Il était une fois une jeune violoniste de Séoul, la plus talentueuse, intelligente et jolie qu’on eût su voir. Avec sa grande et fine taille ainsi que sa longue chevelure d’ébène, la jeune femme  irradiait la beauté plastique au point de devenir une icône. Sa mère l’adorait plus que tout et sa grand-mère en était folle. Malheureusement, sa vie était loin d’être toute rose. Son père l’avait rejeté criant qu’elle n’était pas de lui et a plié les valises. Pendant qu’il roulait pour Busan, il mourut d’un accident de voiture. Sa mère effondrée était devenue alcoolique. Et la jeune fille grandit seule pendant 1 an avec sa grand-mère le temps que sa mère soit sobre. Seulement, la vraie vérité n’était jamais très loin, sa vie aurait pu être différente... Juste une histoire de « Switched ».

Le personnage clé de cette histoire n’est pas une violoniste comme vous aurez pu croire mais Lee He Ran, une hawaiienne d’origine coréenne. He Ran vit jour sur lîle de Hawaii, plus précisément à Honolulu, une ville animée sur un petit nuage. Les journées n’étaient jamais pareilles et les gens, dès le matin, bavardaient de tout et de rien. Parmi les quelques maisons au toit de couleur se trouvait la sienne entourée d’un magnifique jardin avec piscine et une maison d’hôtes. Sans aucun doute, la jeune fille grandit dans un milieu plutôt aisé. Sa mère était une violoniste professionnelle et son père un businessman. He Ran fréquentait l’une des meilleures écoles et gagnait plusieurs compétitions de surf. He Ran menait une vie de rêve que la plupart des filles s’arracheraient.

En grandissant, la jeune fille se mit à questionner. Pourquoi ne ressemblait-elle pas à ses parents et à son frère ? Pourquoi n’était-elle pas intelligente comme son père et n’était-elle pas douée en musique comme sa mère ? Pourquoi ne pouvait-elle pas répondre aux attentes de ses parents et ainsi pas passer pour une rebelle ? He Ran, elle avait toujours été une fille de rue et les études n’avaient jamais été sa tasse de thé. A ses heures perdues, He Ran était bien occupée et possédait un agenda bien fixe. Le matin, elle rejoignait le club de surf et allait affronter les vagues. L’après-midi, elle rejoignait le club de danse hip-hop et performait. Le soir, elle sortait dans l’ombre pour devenir une graphiste des rues. Toutes ses activités étaient malheureusement mal vues par ses parents. Heureusement, son frère la trouvait plutôt cool et la soutenait. Au final, il existait tant de différences qu’elle se mit à douter de son existence.

Désespérée, elle fit un vœu. He Ran n’avait jamais cru au père-noël et à ses rennes. Cependant, elle croyait fortement que le 25 décembre était un jour qui faisait des miracles. Tous les mois de décembre, un petit ange gardien se manifestait auprès d’elle. A ses 17 ans, elle souhaita vivre une vie où ses parents seraient enfin fiers de ses talents. Alors qu’elle performait dans les rues « Jumpin Jumpin » des Destiny’s Child, un représentant de la White Entertainement l’aborda. Et ce fut le début de sa carrière de star.

Ses parents étaient contre ses études à la Kirin Art School, partenaire de la White Ent., mais cédaient à la seule condition qu’elle finisse ses études avec des A, ce qu’elle fit. Le 17 juillet, avec un pincement au cœur, elle s’envola à Seoul. Loin de sa famille qu’elle aimait sincèrement malgré tout et ses amis, elle se sentit seule. Tout est à recommencer à zéro. Elle devait étudier une langue qu’elle ne maîtrisait à peine et se perfectionner dans le domaine artistique de la musique. He Ran n’avait jamais envisagé être chanteuse. Mais ses professeurs avaient foi en elle. Ils savaient qu’elle était capable de chanter et avaient du talent. De plus, être autodidacte l’aidait énormément. La compétition au sein de l’école était haute. Étrangère, les gens la regardaient de haut. Elle se créa des ennemis et des amis.

A ses 19 ans, elle fit un vœu encore une fois. Elle souhaita diplômer de l’école et enfin lancer sa carrière de chanteuse et rappeuse. Ainsi après des années de travail acharné, des années de pleurs et de rire, elle intégra le groupe masculin KLUV aux côtés de SayE et Jess’ afin de former un groupe mixte. Bien qu’elle avait souhaité faire carrière solo, faire partir d’un groupe mixte n’était plutôt pas mal. Dans ce nouveau groupe, elle y trouva des ennemis qui devinrent meilleurs amis. A leur côté, elle progressait encore et encore.

Voilà donc deux ans qu’elle participait à l’aventure KLUV et qu’elle occupait le rôle de chanteuse secondaire et de danseuse.  Décembre 2012, He Ran fit à nouveau un souhait. Une tradition qu’elle ne cesserait pas d’aussi tôt. Elle souhaita changer sa vie. Elle voulait vivre quelque chose d’encore plus excitante que celle qu’elle menait. Elle voulait de l’aventure. Ainsi, début 2013, avec la réforme de la White et de Kirin Art School, le groupe se vit contraint de mettre ses activités musicales en suspens pour réintégrer l'académie, notamment pour les cours de Japonais mais aussi pour se perfectionner car les membres avaient toujours quelques lacunes dans certains domaines. He Ran allait rentrer en 2e année de fac grâce à son expérience et n’était pas forcément mécontente de la situation. Ca lui rappelait de bons souvenirs et elle voulait apprendre plus à propos de la composition de musique et améliorer son piano. Seulement y revenir lui était très étrange. Les élèves l’admiraient et ne la traitaient plus de la même manière. Un changement qui lui fit bien rire.

Cependant, le vœu de l’idole était loin d’être réalisé… En effet, ses parents décidèrent de déménager à Seoul. Après tout, He Ran était leur fille bien aimée et elle les manquait énormément. Elle en était ravie mais elle se doutait que quelque chose ne tournait pas rond. Ce fut alors que ses parents lui annoncèrent qu’elle n’était pas leur fille biologique. En effet, deux nouveau-nées avaient été échangées à la naissance. Suite à la découverte, les deux familles se rencontrèrent à Séoul et  décidèrent à vivre ensemble pour le bien des filles.

He Ran avait demandé du changement, mais pas un si gros changement. Depuis ce jour, elle ne cessait de remercier son stupide ange gardien. Plus préoccupée et bouleversée que jamais, la qualité de ses performances avait largement chutée. Inquiets, les membres de la KLUV la questionnèrent et elle raconta sa tragique histoire. Ils la conseillèrent de cacher cette histoire ou la presse fera de sa vie une misère, ce qu’elle fit. Ainsi, en cette nouvelle année 2013, He Ran se retrouva coincée à l’école et dans une situation familiale bien ambigüe. Que de bonnes nouvelles…. He Ran n’était pas prête à savoir ce que l’avenir lui réservait…