Yang Mi Ran - 100%

La première fois qu'on croise Mi Ran la première chose qu'on se dit c'est une peste, ce qui n'est pas totalement faux d'ailleurs, mais la jeune fille assume totalement ce côté de sa personne. Elle a tendance à prendre tout le monde de haut qu'il soit plus jeune ou plus vieux qu'elle. Elle est la meilleure et les autres ne sont que des microbes comparés à elle, une mentalité qui ne lui permet pas de se faire facilement des amis, ou la plupart d'entre eux l'abandonne en ayant marre de son arrogance. Mi Ran ne donne pas sa confiance facilement, d'ailleurs très peu de personne on la chance de l'obtenir, pour elle chaque personne est un ennemi potentielle après tout n'importe qui peut la poignarder dans le dos même un membre de la famille. Vous aurez compris qu'elle n'est pas du genre à dévoiler ses sentiments, ses secrets à n'importe qui.
Elle est du genre très capricieuse, née avec une cuillère en argent dans sa bouge la demoiselle à toujours eut tout ce qu'elle voulait, ses parents se pliaient au moindre de ses caprices. Même ses deux grand-frères elle pouvait en faire ce qu'elle voulait. Ayant toujours eu ce qu'elle voulait, autant dire que lorsque quelqu'un lui refuse quelque chose elle n'y ait pas du tout habitué et ça ne lui plait pas. Quand elle veut quelque chose, elle l'a et un point c'est tout. Personne n'a le droit de lui refuser quelque chose, personne. Elle usera de n'importe quel moyen pour obtenir tout ce qu'elle désire. Particulièrement douée pour jouer la comédie c'est ainsi que la demoiselle sait manipuler son entourage. C'est aussi un stratagème pour elle afin d'obtenir ce qu'elle veut de quelqu'un sans qu'il s'en rende vraiment compte.
L'amour est un sentiment qu'éprouve très souvent Mi Ran, malheureusement celui-ci s'éteint assez vite si son petit ami devient trop ennuyeux à son goût. Elle le largue donc sans forcément lui expliquer la raison de cette séparation ce qui attire souvent les foudres de ses ex. Un homme qui lui plait et qui lui résiste, c'est ce qu'elle aime le plus, car c'est une sorte de défis, de challenge qu'elle se doit de relever. Elle s'accrochera plus à un homme de ce type, qu'un lui tombant dans les bras.
L'amour s'accompagne souvent de jalousie et possession, c'est le cas pour Mi Ran, très jalouse elle ne supporte pas lorsqu'une fille tourne autour de son copain ou même de l'un de ses ex. Quand c'est le cas la demoiselle se monte affreuse en faisant de la vie de la personne un enfer. Ce qui montre un peu son côté possessive sans aller non plus dans l'excessif.
Très rancunière, Mi Ran ne pardonne pas. Elle ne sait d'ailleurs pas ce qu'est le pardon, ne s'excusant pas elle-même quand il le faut. Si vous lui faite mal une fois ou si vous tentez de la poignarder dans le dos, vous pouvez être sûr qu'elle se vengera et elle n'ira pas de main morte. Elle ne vous lâchera pas tant qu'elle ne jugera pas que c'est suffisant.
Obstinée, c'est une bosseuse acharné. Bien qu'elle use parfois de ruse malsaine pour faire échouer les autres, cela ne l'empêche pas de faire toujours plus. Elle sait qu'elle peut mieux faire et tant qu'elle pensera cela, elle ne s'arrêtera pas de travailler quitte à ne plus pouvoir bouger le lendemain.
Aux yeux de tous Mi Ran est tout simplement une peste arrogante et détestable, mais que trouverez-vous vraiment si vous creusez un peu plus en elle ? Et si ce qu'elle montre autour d'elle n'était qu'une façade, un masque cachant sa vraie personnalité. Oserez-vous fouillez un peu plus en elle ?

« Ma fille un jour tu brilleras sous les projecteurs, tu deviendras une étoile… » Voilà ce que lui disait sa mère. Elle-même aurait voulu devenir une étoile, briller et être célèbre, malheureusement ses parents avaient d’autres projets pour sa fille. Un rêve inaccompli qu’elle espérait bien transmettre à sa fille pour qu’elle puisse réussir à atteindre ce but…

Mi Ran n’a jamais manqué de rien. Vivant dans une très bonne famille de milieu aisé, la coréenne a toujours vécu dans le luxe. Petite fille très capricieuse, elle a toujours eu tout ce qu’elle voulait comme ses deux grand-frères d’ailleurs, même si elle était la chouchoute de la famille. Une enfant pourrie gâtée et c’est à cause de ses parents qu’elle est devenue la peste qu’elle est aujourd’hui. À l’école la demoiselle faisait partie de ce groupe de personnes qu’on nomme les populaires. Un groupe de personnes que certaines personnes admiraient et d’autres détestaient par leur façon d’être. La demoiselle ne traînait pas avec n’importe qui, elle choisissait ses amis en fonction de leur rang sociale, quelqu’un de basse classe ne l’intéressait guère. À moins que cette personne lui apporte quelque chose. Première de la classe, un classement dont elle ne devrait pas être fier. Pour être première, Mi Ran utilisait le point faible de ses autres camarades pour qu’ils ne puissent pas être premiers une seule fois. Vue comme une fille de bonne famille, gentille et respectueuse aux yeux des professeurs, les victimes de ses chantages ou de ses manipulations ne pouvaient donc pas se plaindre du comportement de celle-ci. Douée pour jouer un double jeu, la vie de fille Yang était un jeu. Jouer un rôle, se cacher derrière un autre visage, jouer tout bonnement la comédie. Un art que sa mère lui avait transmis et qu’elle avait accepté, s’entraînant à jouer un personnage qu’elle n’est pas dans la vie de tous les jours.

En fin d’année, sa classe organisa un spectacle, plus précisément une pièce de théâtre dont leur prof de coréen se chargeait de l’organisation. La pièce de théâtre qu’ils allaient présenter était Roméo & Juliette, pièce de théâtre connu que leur prof de coréen appréciait beaucoup. Une pièce qui plaisait également à Mi Ran, elle se voyait déjà jouer le rôle de Juliette au côté du garçon le plus populaire de sa classe en Roméo, un garçon qu’elle aime depuis plus d’un an sans jamais réussir à aller lui parler. Elle n’était pourtant pas timide et elle était déjà sortie avec pas mal de garçon, mais quand elle était avec lui, elle n’arrivait pas à sortir un mot. Perdant tous ses moyens. À l’attribution des rôles, Mi Ran ne fût pas choisie pour jouer le rôle de Juliette. Ce qui ne plut pas à celle-ci, surtout que le rôle fût décerné à sa meilleure amie Na Yung. Les deux filles ont toujours grandit ensemble depuis la maternelle, inséparable, trainant toujours ensemble. Na Yung a toujours été dans l’ombre de Mi Ran qui attirait l’attention de tous sur elle. Obtenir le premier rôle était un moyen pour sortir de l’ombre de sa meilleure amie et briller également. Sauf que cela ne plut pas du tout à Mi Ran, elle avait obtenu un petit rôle sans importance en plus d’être la doublure de sa meilleure amie au cas où si quelque chose devait arriver. Répétant après les cours chacun leur texte, Mi Ran regardant Na Yung répéter avec celui qu’elle aimait. Une scène qui l’énervait. Au point que trois jours avant la représentation Mi Ran commis l’irréparable. Alors qu’elle discutait avec sa meilleure amie dans les escaliers, elle la poussa. Celle-ci dévala les escaliers pour chuter en bas de l’escalier inconsciente. Des pas se firent entendre, paniquer la coréenne descendit hâtivement les escaliers, criant, paniquant, jouant tout simplement un rôle alors qu’un élève s’empressa d’appeler un professeur. Sa meilleure amie fût emmenée, Mi Ran ne la suivit pas, mains tremblantes, ce n’est que lorsqu’elle se trouva seule, qu’elle comprit ce qu’elle venait de faire. L’impardonnable. Comment avait-elle pu faire ça à la personne qu’elle appréciait le plus en ce monde. Il faut croire que la jalousie pouvait pousser les gens à faire d’horrible chose. Sa meilleure amie à l’hôpital, Mi Ran prit sa place, elle avait eu ce qu’elle voulait. Elle joua donc le rôle de Juliette sans que personne ne sache réellement que l’accident qu’avait Na Yung n’était pas tellement un accident. Suite à cela, les deux amies ne se parlèrent plus.

C’est à ses dix-sept ans que la demoiselle décida de participer aux auditions organisé par l’école prestigieuse la Kirin Art School. Voilà depuis plusieurs années que la demoiselle en avait entendu parler. Soutenue par sa famille, mais surtout sa mère, Mi Ran voulait à tout prix suivre son cursus à l’école d’art de la scène. Faire partie de cette école, lui permettrait de se rapprocher un peu plus de son but, de son rêve. Pendant quatre mois, Mi Ran s’entraîna dur pour l’audition, elle voulait faire partie du secteur théâtre et pour cela elle allait présenter au jury un passage d’une scène qu’elle aimait beaucoup et qui mettait en jeu sa capacité à pleurer sur commande sans problème. Elle ne doutait en aucun cas d’elle, confiante elle savait qu’elle réussirait à passer les auditions. Quand elle veux quelque chose, elle fait tout pour l’avoir et ses auditions n’échapperait pas à la rêgle. Elle se rendit donc à Kirin pour passer les auditions. Tout autour d’elle de nombreux candidats sentaient le stresse monter, elle assit sur une chaise était sereine. Le stresse était un sentiment que la jeune demoiselle n’avait jamais ressenti et espérait ne jamais ressentir. Pour elle s’était un sentiment inutile et aux effets négatif. Elle ne répétait pas alors que d’autre le faisait, elle n’avait pas peur et savait pertinemment qu’en sortant d’ici elle serait acceptée. Tout autour d’elle des élèves échauffaient leur voix, d’autres faisaient quelque pas de danse, d’autre encore essayait de répéter leur texte ou bien de répéter leur partitions de musique avec un instrument. Elle ne fit pas longtemps attention à ceux-ci alors qu’on appela son numéro, marchant jusqu’à se trouver devant un jury qui ne l’impressionnait point, un regard sur d’elle, Mi Ran se présenta et annonça ce qu’elle allait leur montre. Elle ferma les yeux, respirant doucement et lorsqu’elle les ouvrit Mi Ran rentra dans son personnage. Elle ne récitait pas simplement son texte, elle bougeait également, voulant donner de la puissance à sa performance. Pas un mot, pas un bruit simplement elle. Elle donna tout ce qu’elle avait et elle acheva sa scène par des larmes. Une scène dramatique qu’elle avait longuement répéter pour qu’elle soit parfaite à son goût, au point même que sa mère avait engagé une personne pour aider sa fille. Alors qu’elle était assise parterre, elle se releva, essuyant d’un revers de la main la larme qui coulait le long de sa joue. Un regard revenu à la normale, un regard sûre d’elle, montrant qu’elle avait confiance. Elle sortit laissant place au prochain participant de montrer ce qu’il valait. Elle prit son portable pour appeler sa mère et lui dire « J’ai réussi Omma… J’ai réussi. » Une larme coula le long de sa joue, un sourire sur les lèvres heureuse d’avoir été accepté bien qu’elle n’en avait douté à aucun moment. La voilà maintenant élèves de la Kirin Art School et elle compte bien y rester. Aucune pitié, elle vous écrasera…