Personnalité • MAI 2015 • Je ne suis pas un bloc de glace. J'aime être seule, ne pas me forcer à sourire et juste être tranquille. Faut-il être bavard pour être une bonne personne ? Est-il nécessaire d'avoir un visage chaleureux pour être aimer ? Je sais sourire, et il m'arrive de le faire, quand c'est sincère. Ma sœur et ma mère étant mes opposés me reprochent souvent de faire la tête, de ne pas être avenante. C'est pourtant totalement ce que je suis, froide, associable, renfermée. Je dois être celle qui fait le premier pas et si je ne le fais pas, alors je ne veux pas de vous. J'aime la solitude autant que j'aime dessiner des vêtements. J'ai toujours était discrète, pas très drôle et avec une mine boudeuse. Il m'est arrivé d'essayer de changer, de rire quand les autres le font, de parler du soleil et de la pluie, faire ses choses que les gens font si facilement, mais cela n'est pas fait pour moi, je n'y arrive simplement pas. Ça paraît bizarre, complètement bête mais je m'en suis voulue d'avoir voulu me transformer en une Ji An que je n'étais pas. Après tout, on est ce que l'on est et les reproches des autres ne me feront plus céder. Malgré cela, ne vous détrompez pas, je reste quelqu'un d'assez généreux, j'aime partager et aider -surtout sur ce que j'aime-.Sinon, je suis une grande sportive, la musculation, ça me connaît. Je me rends tous les jours à la salle de sport et ça me permait de me défouler en silence. Mes goûts ? En bref, la lecture, le dessin, le shopping et les voyages. Ce que je n'aime pas ? Le bruit, les gens qui se plaignent, les prises de têtes, et qu'on me compare à ma sœur.
• OCTOBRE 2016 •
J'ai fait de nombreuses rencontres, Kirin m'a ouvert les yeux, m'a fait grandir. Je me suis ouvert légèrement aux autres, j'en reste à aimer la solitude mais sourires aux inconnue, dire bonjour aux connaissance n'est pas une mauvaise chose. Aujourd'hui j'apprécie la compagnie et le temps d'une conversation avec un ami. Je ne fui plus les gens mais travailler seule est une chose que je préfère toujours. Le projet de collaboration avec Jun Su et Ji Hei n'y sont pas pour rien. La rencontre avec de nombreux aînés tels que Hyo Soo sunbae et Jae Sun sunbae m'ont aussi bien aidé. Je me sens comme guérie de la maladie de la solitude. Je n'avais pas réalisé à quel point j'étais idiote.
| Histoire • MAI 2015 • Personne ne m'a jamais vraiment poussé vers le stylisme. Etant fille d'une mère travaillant dans une crèche et d'un père acteur, comment pourrais-je l'avoir été ? Si ma sœur à suivi les traces de mon père, ce n'est pas vraiment mon cas. Pour tout vous dire ça a toujours été ça à la maison : Ji An la dernière et l'intru de la famille. Parce que contrairement aux autres Yoon, je n'ai pas cet humour, ce sens de l'unissons, de la coopération et de la chaleur humaine. Si cela a été (très) dur pour mon entourage aux débuts, lorsque j'affirmais mon caractère, ils s'y sont habitués -ils n'en avaient pas vraiment le choix-. J'ai donc grandi dans un foyer chaleureux, des plus normal, mais à l'écart. Parce que je le choisissais et que je me sentais bien ainsi. Cependant ce détail ne m'a pas empêcher de recevoir beaucoup d'amour. J'ai vécu aussi bien que ma grande sœur et mon choix de vie, ma voix, rend autant -ou presque- mes parents fière de moi que d'elle. Pour être plus claire, en bref, voilà la chose : Ma grande sœur a hérité des talents paternel et a développer une passion pour la comédie tout autant que j'ai développer la mienne pour le stylisme. Elle est -et ceux depuis maintenant quelques années- professeur à Kirin même. En effet, si vous croisez une moi plus âgée dans les couloirs de l'école, il s'agit bien de ma sœur, professeur exigeante de théâtre. Enfin, tout ça pour dire que si je suis aujourd'hui ici, c'est grâce à elle. Pour être franche, je me suis fait recalée d'une grande école de stylisme, à Paris. J'avais envoyé mes dessins, payer les billets, trouvé un logement. Tout était là mais c'était décidément trop beau pour être vrai. A la dernière minute un mail est arrivé, un étudiant de dernière minute les intéressaient plus que moi. J'ai pleuré, j'ai énormément pleuré derrière l'écran de mon ordinateur, mais c'était bien la réalité. Je me suis alors souvenu des fois où je faisais joujou dans la penderie de maman. Depuis quand avais-je cette passion pour la mode ? Bien trop longtemps. Et je coupais les vêtements, je les assemblais, cousais. Puis quand je me faisait gronder, je dessinais. Dans mon carnet j'en ai retrouvés des dessin de tenues, des tonnes et des tonnes. Ma spécialité c'est les costumes, les vêtements de scène, c'est mon truc, ma passion. Si je regarde les émissions musicale ou les comédies musicale ce n'est pas pour danser et chanter mais bien pour m'inspirer et observer les tenues des artistes. C'est en grandissant que j'ai petit à petit développer et affirmer mon rêve : je veux habiller les artistes de demain. Mais voilà que tout avait été brisé. Fallait que je me reprenne, mais j'y arrivais pas. Je n'y arrivais pas parce que Paris c'était mon rêve, l'unique chance de ressortir avec une incroyable expérience et de décrocher les meilleurs contrats. Je m’apitoyais sur mon sort et je commençais à me rabaisser, me dire que j'étais nulle, nulle et nulle. C'est alors que Kirin à réouvert ses portes pour une nouvelle ère. « Toute fraîche, pour une année meilleure ! » comme disais ma sœur. Durant deux mois j'ai eu le droit chaque jours à des tas d'éloges sur cette école, et oh à quel point je devais m'y inscrire. Elle, elle était au courant pour les nouvelles réformes, elle ne faisais qu'en parler. A vrai dire ce changement, ces nouvelles sections, c'était comme tomber à pique. Évidemment, j'ai accepter d'y aller. Ça vaut pas Paris, mais je pouvais pas rester sans rien faire. Je me suis donc engagée dans une longue année qui ne va pas être de tout repos. Mais Kirin va me être bon pour moi, je le sens.
• OCTOBRE 2016 • Toujours à Kirin, toujours dans des études très sérieuse, je n'abandonne pas mon rêve, je m'y rapproche petit à petit et j'ai l'impression que chaque jour, j'y touche un petit bout. Rien n'est gagné mais rien n'est encore moins perdu. Je n'ai jamais pris autant plaisir à crée, élaborer mes tenues qu'en étant à Kirin. En cette année 2015, j'ai pu partager mon travail avec d'autres élèves en collaborations, j'ai pu montrer une part de mon talent à des professeurs reconnaissant. Mon chemin vers le rêve n'en est qu'à ces début...
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