Park Ae Ran ♫ Because she worth it

Ae Ran est née à Seattle, ses parents s’y étant installé quelques années plus tôt, pour le travail de ceux-ci. Ses parents étant souvent occupé, c’était elle qui s’occupait de sa petite sœur, qui était de deux ans sa cadette. Du piano, elle en jouait depuis ses 4 ans. Sa passion, elle l’avait prit de son professeur, au jardin d’enfant. Il jouait souvent du piano et elle avait adoré le bruit que ça avait produit, le son, la mélodie que cela formait et, malgré ses 4 petites années de vie et sa taille haute comme 3 pommes, elle avait voulu en faire, du piano. Elle avait décidé que, plus tard, elle serait pianiste et ses parents ne refusèrent pas non plus, mais elle ne pourrait pas avoir de cour de piano tout de suite. Elle devrait se contenter d’apprendre de son professeur en premier... Mais après des mois et des mois de supplication, elle finit par avoir les cours de piano qu’elle voulait tant et c’est à ses 12 ans qu’elle eût son premier piano, bien à elle. Ce fut, selon elle, le plus beau jour de sa vie ! Même plus beau encore que le jour de Noël, ou que la fois où elle avait tenu la main d’un garçon pour la première fois. Plus beau encore, que le jour où son père lui avait acheté son premier CD de Debussy et un livre des pièces de Tchaïkovski…

En fait, Ae Ran vivait dans le bonheur. S’occuper de sa sœur ne lui dérangeait pas le moins du monde, non, elle adorait sa sœur, elle état son trésor, son ange. Le soleil de ses journées, en fait. Souvent, elle jouait pour sa sœur et celle-ci chantait. Avec sa douce voix d’enfant. Oh bien sûr, parfois il y avait des malentendus, mais n’était-elle pas sœurs ? C’était bien normal… Mais le drame commença lorsque celle-ci fut diagnostiquée avec la Leucémie. Elle mourut, pas très longtemps plus tard. À ce moment, Ae Ran avait 15 ans et sa vie en fut chamboulée, bouleversée… Brisée. Elle arrêta même de jouer du piano. Elle ne voulait plus rien faire. Elle était offusqué que le monde ait le droit de continuer à tourner alors que l’ange de son monde à elle avait perdu la vie. N’était plus là. Elle resta enfermer des jours entiers dans la chambre de sa sœur, l’attendant, espérant qu’elle revienne. Ses parents ne savaient plus vraiment quoi faire d’elle… Ils l’envoyèrent donc chez sa grand-mère, à Séoul. Sa grand-mère était anciennement une ballerine réputée et c’est pour cette raison qu’elle inscrit Ae Ran à des cours de ballet. Pour l’obliger à faire quelque chose, étant donné qu’elle ne touchait même plus à son piano, alors qu’elle était pratiquement un prodige. Elle avait l’oreille absolue, mais ne voulait plus faire de musique. Sa grand-mère avait pour mission de la faire vivre un peu. Ae Ran apprécia de faire du ballet et elle en fit pendant 2 ans. 2 ans sans toucher à son piano qui jadis lui était si précieux… 2 ans pratiquement sans de vrais sourires. Elle ne se sentait plus aussi vivante qu’elle l’était, à l’intérieur d’elle-même. Elle n’était plus la même et c’était normal, cette expérience aurait changé n’importe qui, après tout.

Ce fut la veille de l’anniversaire de sa sœur qu’elle composa pour la première fois depuis longtemps… Elle avait décidé qu’il était temps qu’elle se relève, que sa sœur ne serait pas fière d’elle. Elle avait décidé que sa sœur méritait un anniversaire digne de ce nom. Elle lui avait composé une mélodie, la plus belle qu’elle avait écrite jusqu’à ce jour. Triste, mélancolique, nostalgique et pourtant, empreint de ses sentiments les plus profonds, de solitude et de tout l’amour qu’elle avait pour sa sœur…

C’est sa grand-mère qui la poussa à s’inscrire à Kirin et elle accepta, après y avoir réfléchit longuement. Maintenant qu’elle avait recommencé à jouer du piano… elle ne pouvait tout simplement plus s’en passer. Les auditions furent... un désastre, selon elle. Il y avait tellement de monde qui les passait ! Comment pouvait-elle être accepté alors qu'il y avait tout ceux autour d'elle avec un talent infiniment plus grand ? Elle était certaine qu'elle n'avait jamais été aussi stressé ! Enfin, sauf le jour où elle avait dû monter sur scène avec son école de musique, à Seattle... Ce fut finalement son tour et pendant quelques secondes, elle était resté planté devant les juges, sans mot dire. Elle avait les mains moites et ses jambes tremblaient... Les juges lui posaient des questions, mais elle répondait soit en bégayant, ou d'un simple hochement de tête... Finalement elle s'était rendu au piano et avait joué un Tchaïkovski, artiste qu'elle adorait plus que tout. Peut-être aurait-elle du jouer une de ses compositions, mais la seule qui en valait la peine était beaucoup trop personnelle pour qu'elle la joue. Elle n'était pas encore prête... Donc comme je disais, Tchaïkovski, le lac des Cygnes pour être plus exact. Lorsqu'elle fut concentré sur le piano, impossible de ne pas oublier les juges... elle avait les yeux sur les touches et elle commença donc à jouer, concentré sur la musique...

Je suis timide, trop peut-être... et renfermé sur moi-même. Il est rare que je m'approche des gens et pourtant parfois, de loin, j'offre un sourire. Ce n'est pas que je ne les aime pas, même si je peux paraître froide, ce n'est pas le cas, j'ai tout simplement peur d'être rejeté. Je fais des efforts, mais ça m'est toujours difficile d'approcher les gens, même si j'adore sourire, j'adore m'amuser, la plupart des gens ne le savent pas car tout ce qu'ils voient de moi, c'est la jeune femme timide qui ne dis pas grand chose... Je déteste parler en publique, j'ai un trac horrible... sur scène, il m'arrive même de paniquer. C'est une chose que je dois apprendre à gérer et j'ai bien de la difficulté, honnêtement.

Je suis aussi assez calme, en général. Je ne cris pratiquement jamais, après personne. Je crois être une personne assez douce, aussi et attentionnée. J'aime mieux écouter que parler. Conseiller que de raconter mes problèmes. Je ne m'ouvre pas à tout le monde, mais j'ai un grand cœur, même si j'avoue, parfois je doute de moi-même. Je n'ai pas beaucoup confiance en moi, mais j'y travaille !

Je rougis aussi pour un rien et je suis gaffeuse, très gaffeuse. Je m'enfarge dans mes propre pieds, j'ai cassé je ne sais combien de verre, chez moi et parfois je pense à voix haute sans vraiment m'en rendre compte... Aussi, je pars sur la lune et oublie les choses les plus importantes, tellement je suis tête en l'air. Ça aussi, c'est à surveiller...

Donc en bref, je suis timide, mais souriante. Je ne parle pas beaucoup, mais je suis attentionnée et douce... je n'ai pas confiance en moi et je suis un peu trop gaffeuse, trop sensible, aussi, mais j'ai beaucoup d'amour à donner et d'amitié à ceux qui me tendront la main et à qui j'apprendrai à faire confiance...