Kim Da Yee_ I'll be back ♥

Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que je suis né le 10/10/1993, à Séoul. J'ai donc 19 ans. Je suis de nationalité Coréenne. Enfin, je ressemble fortement à Lee Areum [T-ara] mais ce n'est pas moi !

Je suis actuellement (en) 3eme année, et j'appartiens au secteur Musique. Je suis le cours optionnel de Apprentissage du Piano et j'ai choisi comme 3ème langue le Japonais.
Double-Cursus (vous avez la possibilité de vous inscrire au cours optionnel d'un autre secteur afin d'approfondir vos capacités) : [X] OUI [] NON
Si oui, quelle option : [] chant (rap / classique) [X] danse (hip hop, classique) [] initiation aux métiers d'acteur [] apprentissage d'un instrument

Q : Qu'est-ce qui vous a poussé à passer l'audition de Kirin ?
Ϟ Ce qui m'a poussé à passer l'audition de Kirin ? Je pense que je peux aisément vous parler de la passion qui me consume, mais je suppose que vous la connaissez déjà puisqu'elle à dû vous toucher un jour ou l'autre. J'ai pas raison ? (rire) Alors à quoi bon vous la décrire puisqu'elle est à la fois personnelle, mais qu'elle touche aussi beaucoup de monde. Je plains juste ceux qui ne la connaisse pas.. (silence) Bref.. Pour en revenir à pourquoi j'ai voulu passer l'audition de Kirin, je pense juste que Kirin est une école qui forme les élites artistiques de demain. Et que je pense pouvoir en faire partit. Je suis une jeune femme qui donne tout dans sa passion, persévérance, rigueur et en même tant personnalité. Il faut aussi savoir se lancer des défis, et Kirin est mon plus beau défi. Je pense que cette école m'apportera tout ce qu'il me manque, et que je pourrais apporter à cette école un peu de fraîcheur, je suppose. Disons aussi que cela fait maintenant 11 ans que je joue du violon et que si la perfection existe, je veux pouvoir la toucher, et Kirin me donnera les moyens de l'effleurer. Alors je me suis jeté à l'eau, et je me suis débattu du mieux que j'ai pu lors de cette audition. Je n'imaginais pas avoir autant de pression sur les épaules ce jour là, mais cette audition n'est pas impossible bien que dur, alors il fallait la passer. Je ne regrette rien.

Q : Quelles sont vos principales compétences en arts de la scène ?
Ϟ Les Art de la Scène ? Personnellement, la scène à toujours attiré un grand nombre de personne, et je comprend puisque moi-même, elle m'attire. Pour ce qui est de mes compétences ? J'estime que j'ai un bon niveau en musique. Je pratique le violon depuis l'age de 8 ans à raison d'une heure à deux heures par jour. Mais non content de maîtriser un seul instrument, je voulais aussi commencer à en apprendre d'autre, devenir une vraie musicienne. Alors je me suis mise au piano, même si je suis moins doué, je ne désespère pas et prend beaucoup de cours pour me perfectionner. C'est d'ailleurs l'option que j'ai choisi à Kirin. D'ailleurs je cherche un professeur de guitare si cela intéresse quelqu'un ? .. (rires) En plus de suivre l'option apprentissage d'un deuxième instrument, j'ai choisi de poursuivre le double cursus en choisissant la filière danse. J'ai un très bon sens du rythme et j'aime beaucoup danser. Même si cela n'est pas mon but principal, s'il me venait la chance de pouvoir danser sur scène, je ne la laisserai pas passer. Tout simplement parce que même si je ne lâcherais mon violon pour rien au monde, si les événements avaient été autres, j'aurai peut-être choisi le secteur danse.

Q : Quelles sont vos matières préférées/détestées ? Celles ou vous avez des facilités/difficultés ?
Ϟ Ow' ? Alors tout d'abord même si je suis douée en violon, ce cours à le don de me taper sur les nerfs. Justement parce que je suis susceptible et quand on me fait remarquer que quelques choses ne va pas, je me vexe vite et m'énerve contre les gens qui m'entoure. Oui, je sais, c'est puérile et indigne d'une étudiante de Kirin, mais le violon à toujours été un point sensible de mon existence.. Alors même si ça n'excuse rien, ceci explique cela.. Mais je vous assure, je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour m'améliorer à ce niveau là. Je travaille dur. Sinon j'aime bien le cours de piano, il permet de me concentrer, et de jouer des mélodie tout à fait différente de ce que je ressens avec le violon. C'est vraiment intéressant, et je suppose qu'en tant qu'artiste, on se doit d'essayer plusieurs expériences, c'est enrichissant, et puis, même si le violon est plus intense, le piano est peut-être plus doux.. En un sens. (Rires) Sinon je me débrouille plutôt pas mal en danse, sinon je n'aurais jamais choisit le double cursus. Et cette matière est vraiment une de celle que je préfère, elle me permet de me défouler, de garder la forme et de dépasser d'avantages les limites que mon corps veut m’imposer. Pour être un artiste, il faut savoir dépasser les limites pour être libre. Mhm.. Oh ! Oui, j'ai oublier de vous parler du chant et du théâtre, commençons par le chant alors. J'ai un bon sens du rythme grâce à la danse et à la musique, et en plus je ne chante pas faux. Mais je n'ai pas une voix extra ordinaire, je laisse ça aux autres, on ne peut pas être parfait partout. Cela ne me dérangera pas de chanter sur une de mes compositions, mais je préfère entendre de vrai chanteur magnifier mes créations. C'est un choix de perfectionnisme (Rires). Quand au théâtre ? Abordons le sujet le plus drôle. Je suis incapable de jouer un rôle, cela me porte préjudice parfois d'ailleurs, mais il m'est impossible de garder mon sérieux quand je ne suis pas moi même. Je deviens pire qu'un clown et je massacre une pièce alors je laisse ça aux professionnels, ils m'ont d'ailleurs toujours étonnés, pouvoir endosser plusieurs identités, c'est remarquable.

Q : Comment vous décririez-vous (caractère) ?
Ϟ Mhm.. Il m'a toujours été difficile de me décrire de manière précise et la plus réaliste possible. C'est toujours un exercice difficile non ? Imaginez vous essayé en vain de faire de l'introversion pour vous décrire de la manière la plus neutre possible, impossible. Alors peut-être que ma vision des choses sera orientée. Mais le meilleur moyen de connaître mon caractère c'est de mon côtoyer tous les jours non ? (Rires) Non. Je ne vous imposerai pas cette torture, soyez rassuré, je vais faire de mon mieux pour me décrire.

Je suis une jeune femme assez contradictoire, tout d'abord, il existe deux moi. Une personne transformée par la musique, et l'autre personne qui est moi au quotidien. Connaître la première, ce n'est pas connaître la seconde, et inversement. Quand je suis dans ma bulle et que je joue de la musique, je suis quelqu'un de sensible, d'attentif, mais aussi de perfectionniste. Je me renferme souvent sur moi même, je ne fais plus très attention aux personnes qui m'entoure, je vibre aux sons de l'instrument qui m'invite dans une douce valse. Je cherche la perfection, mais aussi la profondeur des sentiments, il m'arrive souvent de verser quelques larmes en jouant d'un instrument, c'est mon trop pleins de sensibilité qui déborde à ce moment là. On m'a déjà dit que ce que l'on aimait quand je jouais, c'était que je ne parlais plus et que je laissais l'instrument parler à ma place. On m'a aussi dit qu'on adorait me voir jouer parce qu'on trouvait cela émouvant, touchant et que cela me changeait de d'habitude. En parlant de ma bulle, je déteste vraiment que l'on touche mon violon, je n'autorise personne à le porter, à le toucher ou ne serait-ce que le surveiller. En ce qui concerne mon instrument je ne fais confiance à personne. Ca peut vite devenir vexant d'ailleurs pour les personnes qui m'entourent, mais je ne le laisse à personne, c'est comme ça, et je ne pense pas que cela changera un jour. Pour ce qui est de mon moi quotidien, il est assez différent du premier. Tout d'abord je suis une vraie pile électrique, je ne m'arrête jamais, je parle beaucoup, je bouge beaucoup et cela peut vite devenir énervant. C'est pourquoi il m'arrive souvent de partir courir pour vider l'énergie qui déborde, la danse aussi est un bon moyen pour me canaliser un tant soit peu. Cette vitalité se traduit ainsi dans mon franc parler, je dis souvent ce que je pense même si on ne m'y a pas invité, mais ce caractère bavard ne m'empêche pas pour autant d'être attentive au besoin de mes amis. Je suis d'ailleurs assez possessive et jalouse quand il s'agit de mes amis. Coté amour j'arrive à me détacher pour laisser un peu d'air à l'autre, c'est à double sens. Tête brûlée, il m'arrive souvent d'être têtue au delà du raisonnable mais surtout, je ne me laisse pas marcher sur les pieds. Il m'arrive d'être impulsive et de faire des choix sur un coup de tête, peu importe que je regrette ce choix plus tard. J'écoute les conseils que me donnent les autres mais je les applique rarement dans la vraie vie, c'est d'ailleurs pour cela que j’entends souvent la fabuleuse phrase : « Je te l'avais bien dit! » Parfois je relève bêtement des défis, même si je dois m'en brûler les ailes. Mais à coté de tout cela, je suis quand même une jeune femme qui s'inquiète rapidement pour ses amis, même si je ne montre pas mes sentiments, je suis du genre à m'attacher bien trop rapidement aux personnes et il est donc facile de me blesser.

Je pense que vous racontez toute ma vie en détails serait idiot, je vais donc juste me concentrer sur les événements importants et ceux qui ont un rapport avec la musique. Ainsi que les événements qui ont forgés mon caractère je suppose.

Tout d'abord, l'histoire ne commence pas le jour de ma naissance, se serait idiot. Je pense plutôt que j'ai vraiment commencer à vivre le jour de mes huit ans. J'avais pris l'habitude de regarder mon père, musicien joué du violon et de toutes sortes d'instruments. Il faisait parfois des concerts devant un public, et il me plaisait de l'entendre jouer. Il était doué, du moins dans mon souvenir. Il passait son temps à composer, à jouer. C'était vraiment un plaisir de le voir. Dès lors j'avais pris l'habitude de l'harceler pour qu'il m'apprenne à jouer d'un instrument. Enfin, le jour de mes huit ans, il m'a offert un violon. Un vrai violon, magnifique, et aussi un peu trop grand pour moi. Mais il avait insister pour que je garde celui-là, après tout je grandirais et c'était ce violon que je garderai pour toujours non ? Un violon ? Pourquoi pas une guitare, un triangle, un saxophone ou un piano ? Tout simplement parce que le violon était son instrument fétiche. C'était celui qu'il jouait le mieux, celui qui le passionnait et celui qui m'intriguait le plus. J'avais beau l'avoir vu jouer pas mal de fois, je ne comprenais pas à cette époque comment un truc pareil pouvait faire une mélodie aussi magnifique. A l'époque, je me suis mis à prendre des cours en école de musique, les autres élèves se moquaient de ma jeunesse et du fait que le violon était beaucoup trop lourd pour moi. Je me rappelle même qu'un idiot avait essayé de toucher à mon violon et impulsive comme j'étais, je lui avait sauté sur le dos et avait commencé à le roué de coup. (Rire) Comme quoi cet instrument était et restera sacré. Je n'avais dès lors pas arrêté les cours jusqu'à mon entré à Kirin. Recherchant toujours la perfection, quelque soit le niveau de difficulté. Je voulais que mon père soit fière de moi.

Ma vie a pris un énorme tournant quand j'avais douze ans. Je me préparais pour un récital important, je voulais que mon père soit là absolument, cela comptait vraiment pour moi. Et alors que je lui avais fait promettre de venir, j'étais parti me préparer. Les cheveux rassemblés en un chignon qui me faisait mal, j'espérai que mon père serait là pour m'applaudir. Ma mère m'accompagnait partout, elle m'emmenait à mes cours, me soutenait, séchait mes larmes. C'était et cela reste ma plus grande fan je suppose. Pourtant cela ne me suffisait pas. Je voulais que mon père me dise qu'il était fier de vive voix, et qu'il réussisse à se libérer dans son emplois du temps chargé juste pour moi. Je trouvais cela vraiment important. Au moment de monter sur scène, il n'était toujours pas arrivé, j'avais beau tourner la tête dans tous les sens pour essayer d'apercevoir sa carrure, il n'était pas là. Je me positionnais alors au centre de la petite scène de l'école de musique, face au public. Alors que je posais le violon sur mon épaule et que j'élevais l'archer en l'air, je croisai les yeux de ma mère baignés de larmes. Alerté par se comportement inhabituel, je m'immobilisais. Tout alla très vite, des amis de ma mère la serrait dans leur bras pour ne pas qu'elle s'effondre par terre. Moi je ne comprenais rien, le violon entre mes doigts pales je ne bougeais pas. J'avais bien une petite idée de ce qu'il pouvait se passer à cet instant même, mais l'idée me paraissait tellement folle que je ne pouvais l'accepter. Pourtant, ma professeur de musique vint me chercher sur scène et me fit rapidement descendre pour m'emmener dans les bras de ma mère. Celle-ci me serrait fort en prononçant les mots qui me marqueraient à vie. « Ton père a eut un accident de voiture en essayant de venir au récital, il n'a pas survécu. » Et tandis que je serrais fort contre mon cœur le violon qu'il m'avait offert, je m'autorisais à hurler mon désespoir. Pourquoi avait-il fallu que je l'oblige à venir ? Était-ce de ma faute s'il était mort ? Ces questions trottent toujours inlassablement dans ma tête depuis sa mort.

Depuis mes douze ans, je ne rêvais que d'une chose, entrer à Kirin pour que mon père soit fière de moi. Maîtriser l'instrument qui le faisait rêver, et devenir célèbre, pour lui, pour moi, pour les efforts que depuis ce jour ma mère fournit dans l'espoir d'allégé ma vie. Si mon père n'était pas mort ce jour-là, je serais sûrement parti dans le cursus danse de Kirin, parce qu'en même temps que de suivre des cours de musique, je suivais des cours de danse pour mon propre plaisir. Et à l'époque, je pensais plus que la danse serait ma vrai passion. Mais pour la mémoire de mon père, pour le courage de ma mère, et pour ma persévérance, j'ai choisi de passer l'audition d'entrer à Kirin avec min violon. J'avais alors 17 ans quand j'ai franchi pour la première fois le seuil de l’académie. L'audition me paraissait une étape insurmontable, je n'avais pas vraiment confiance en mes capacités à cette époque là. Je me suis présenté face au jury, emplit de stresse. Pourtant quand ils m'ont donné le signal pour que je commence, je ne ressentais plus cette peur, je pensais à mon père. MUSIQUE Je jouais pour lui, et évitait au maximum de penser au jury en face de moi. Bien que l'audition fut une étape difficile, je fus acceptée à Kirin, peut-être avais-je cette fois-là verser quelques larmes, comme à mon habitude, je ne m'en souviens plus. Toujours est-il que je remportais mon premier défi ce jour-là.