[HOT] And that's how we met ~ ... [PV Kang Moo Se]

Le temps passait. Je n'arrivais pas à me faire à l'idée que la journée avait été longue et méprisante. D'habitude, tout allait bien pour moi ! Je vivais seul dans mon appartement,(de toute façon, prendre le train de la maison de mes parents jusqu'à Séoul à tous les jours, j'en avais pas vraiment envie) je ressentais le besoin de changement. C'était la première fois que je ressentais ce genre de chose. Parce qu'auparavant, tous ces changements étaient venus tout seul... Plus rien ne se passait dans ma vie. J'avais intégré Kirin depuis maintenant quatre ans et c'était devenu une routine. C'était emmerdant, parfois. Cependant, rien n'arrivait à me procurer ce petit changement dont je souhaitais avoir.
J'étais seul, assis dans le noir, à fixer les lumières de la ville que la vue de ma fenêtre m'offrait. Je cherchais quelque chose à faire. Qu'est-ce que je pouvais bien faire pour occuper mon temps, si long, si déprimant ? Je n'avais plus rien à faire, pas de devoirs, pas de pratique, rien ! Pourquoi est-ce que j'étais aussi intelligent ? Je parvenais à tout terminer dans chacun de mes travaux. Tout semblait si simple...
J'avais beau être intelligent, mais pour me trouver une occupation, ça, j'étais pourri ! Je n'avais pas ce problème avant aujourd'hui. Qu'est-ce qui me prenait ? J'avais la flemme de rapper, composer une chanson, n'importe quoi qui me passionnait ! Il fallait que je sorte de chez moi ! Je devais prendre l'air. Peut-être était-ce ça que mon corps me demandait ? Ah, puis, tout ce questionnement ! À quoi bon se casser la tête, Sang de Dieu !

Je me levai de mon canapé unique et j'allai dans la salle de bain. J'avais pris une douche ce matin même, alors, j'allais simplement me coiffer d'une façon présentable. Je détestais sortir lorsque mon apparence ne serait pas un atout. Je coiffai mes cheveux châtains du mieux que je pouvais (je n'étais pas coiffeur, tout de même !) et lorsque j'en fus satisfait, je sortit de la pièce pour me rendre à ma chambre. J'ouvris ma penderie et je pris les premiers vêtements qui me tombaient sous la main. C'était un jeans serré noir, avec un débardeur blanc et je me choisi ma plus belle chemise noire. J'enfilai le tout, j'observai mon reflet et, satisfait, je pris mes effets personnels. J'ignorais où est-ce que j'irais, mais je préférais être prévoyant.
Mes clés en main, je sortis de chez moi, prenant soin de verrouiller ma porte et je descendis les étages de mon immeuble donnant sur le stationnement. Je montai à bord de ma voiture, démarrai le moteur et je m'engageai sur la route. Je mis le cap directement sur le centre de la ville, là où il était possible d'aller se promener et se trouver de bonnes idées.

* * *

Mes pas me conduisait à ce bar que j'avais vu un peu plus tôt. Je guettai l'heure sur mon téléphone portable et je su qu'il était encore tôt pour une soirée de club. Il y avait un couple devant moi qui se dirigeait certainement au même endroit que moi et je les suivis. Le gardien de porte les arrêta pour leur demander leur carte d'identité. Moi, j'avais l'âge, tandis qu'eux, je l'ignorais. Je dû attendre un petit moment avant de pouvoir entrer sans problème. Ce bar était fait sur deux étages et je décidai de monter à l'étage pour aller m'asseoir sur l'un des fauteuils confortables, tout en me commandant une bière. Je préférais commencer ma soirée de façon plus "smooth", relaxante, avant d'aller directement sur la piste de danse. J'aimais danser. Surtout s'il y avait une femme plutôt jolie. Et depuis quelque temps, elles semblaient toutes me fuir. Mais bon. Je n'étais pas malheureux à ce point. J'avais été occupé, ces derniers temps, donc, je n'avais pas eu le temps de me plaindre. Sauf que ce soir, c'était différent; j'avais complètement rien à faire...
Je me levai après un moment et m'approchai de la clôture qui ceinturait le deuxième étage, donnant la vue sur le plancher de danse, où quelques jeunes dansaient sur le rythme endiablé de la musique. De la techno... C'était devenu assez populaire dans les bars et ça devenait chiant. Bien souvent, les jeunes sautaient plus qu'ils ne dansaient. Je m'ennuyais bien de la vieille époque où les meilleurs chanteurs coréens faisaient de la vraie bonne musique. Les Américains avaient de drôles de façon de faire de la "bonne" musique. J'étais peut-être vieux jeu... malgré mes vingt-et-un ans.

Le temps passa encore et encore. Le bar s'était remplit et il était devenu plus difficile de marcher parmi le tas de gens pour se rendre quelque part. Enfin, de ce que j'avais observé de mon perchoir. Je n'avais pas vraiment bougé, observant les nanas qui se trémoussaient sur la piste de danse ou qui passaient sous moi, me donnant la chance d'avoir la vue dans leur décolleté...
J'avais tourné mon regard en direction du bar, tout en bas et l'envie d'aller me chercher à boire me vint à l'esprit. J'avais fini de boire ma bière depuis un bon moment, il était temps pour moi d'avoir une autre tournée ! Je m'éloignai de la clôture et je descendis l'escalier, le regard fixe sur le bar. En m'approchant, j'entendais un homme gueuler, mais je croyais que c'était à cause de la musique. Elle était forte, donc, pour parler, ce n'était pas évident... Cependant, en arrivant près du bar, l'homme que j'entendais gueuler, était plutôt en train de crier après une fille. C'était quoi son problème, à ce type ? Écoeurer une aussi belle nana, ça ne se faisait pas ! Il avait tout un culot !
Je me glissai entre les deux et fit un signe au barman pour qu'il m'apporte une bière. Évidemment, mon geste ne plut pas à l'homme dont j'avais coupé le regard sur la jeune femme de l'autre côté de moi.

- Qui t'as permis te de foutre là, mec ? me demanda-t-il, apparemment frustré.

Je le regardai en haussant le sourcil. Je tournai mon regard noisette vers la fille, puis sur le type.

- Ah ? Je vous ai coupé ? Désolé. J'avais envie d'une bonne bière et c'était le seul moyen d'avoir l'attention du barman.

Je me tournai face à lui, plissant mes yeux d'un air plus menaçant.

- De plus, t'entendre crier comme un con, c'était chiant. Elle n'est pas intéressée, mec ! Quand une fille n'accorde pas d'attention à un homme, ça veut dire de la laisser tranquille... Si t'es assez intelligent, va jouer ailleurs !

Le poing du type se serra sur le comptoir. Oh... Le monsieur était fâché. Pauvre petit ! Je soutins son regard avec un air espiègle, le cherchant. J'avais envie de savoir s'il allait me frapper ou s'il allait se dégonfler. Je n'avais pas vraiment la forme d'un bagarreur, mais s'il le fallait, j'allais me défendre.

- On se reverra, p'tit con !
- Ah, mais j'espère bien !

Le type se leva de sa chaise, emportant avec lui son verre et alla plus loin. Je souris d'un air moqueur, mais en même temps, j'étais déçu de sa réaction. J'aurais bien aimé me mesurer à lui, juste pour impressionner la gonzesse assise non loin. Je me souvins justement qu'elle était derrière moi et je me tournai vers elle.

- Il était chiant, ce mec ! Et il n'a même pas de couille... Tsss !

Le barman m'apporta ma bière, me la faisant glisser sur le comptoir et j'en pris une gorgée.

- Je peux m'asseoir ? Ou bien tu attends quelqu'un ? demandais-je à la jeune femme assise près de moi.

Je n'en revenais pas à quel point les gens pouvaient être ridicule lorsqu'ils prenaient un verre de trop ou bien qui devenait trop violent pour un rien... J'avais regardé le type qui m'avait menacé partir et je m'étais tourné vers la jeune femme. J'avais passé un commentaire, pensant vraiment à mes paroles. Je croyais vraiment que ce type n'avait pas de couilles et que s'il voulait vraiment la fille, il se serait arrangé pour me frapper et me traîner loin d'elle... Non ?

« Oh bah tu sais, il aurait finit par se rendre compte que le seul à l'écouter parler c'était lui-même. C'est fou ce que certaines personnes peuvent aimer le son de leur propre voix... »

Je vis qu'elle n'était pas non plus intéressée. Alors j'abandonnai l'idée de lui faire plaisir, mais je lui demandai tout de même si je pouvais m'asseoir près d'elle. J'avais un peu la flemme de remonter là où j'étais, maintenant que j'avais ma bière en main. Et puis, j'aimais bien les femmes qui avaient un peu de caractère. C'était plus intéressant. Cependant, si elle voulait que je lui fiche la paix, j'espérais qu'elle me le dise en face au lieu de faire comme le vieux type...

« Hm... Non vas y, assied toi. De toute manière, je pars bientôt... »
- Ah je vois. Un autre rendez-vous ailleurs ? Enfin bon, ce n'est pas vraiment de mes affaires. C'était seulement pour faire la conversation.

Je m'assis sur le tabouret et je pris une gorgée de ma bière. J'ignorais comment elle allait le prendre, mais mon commentaire n'était pas méchant. Enfin, c'est ce que je pensais. Je regardai un moment le barman faire quelques cocktails. Ce genre de chose m'avait toujours intéressé. J'aurais bien aimé être barman si je ne serais pas devenu un élève de Kirin et si j'avais été moins intelligent.

« Je suppose qu'il faut que je te.. remercie ? »

En entendant sa voix et sa question, j'arquai un sourcil. Je tournai vers elle un regard interrogateur. Me... remercier ?

- Euh... Non, je ne crois pas. À moins que tu considères mon geste comme étant un acte héroïque de ma part... dis-je avec un sourire en coin. Non, sérieusement. Tu n'as pas à t'excuser. Il était chiant à entendre gueuler. Ça trouble le monde.

Je ne comprenais pas vraiment son besoin de me remercier, bien que j'aurais vraiment bien aimé. Mais, si elle était pour se forcer, autant mieux ne pas l'entendre. J'avais voulu l'impressionner, c'est vrai, mais en voyant qu'elle ne voulait rien savoir de moi, je préférais ne pas insister. Je venais de faire partir un type enquiquineur et je n'étais tout de même pas là pour le remplacer. Ça aurait été ridicule !
Je l'observai un petit moment et je remarquai qu'il y avait quelque chose de pas normal. Elle semblait légèrement plus jeune que la plupart des autres filles, quoi qu'avec les apparences que les coréennes avaient, c'était difficile de savoir si elles étaient plus jeunes ou plus vieilles que ce qu'elles étaient vraiment. Je n'osai pas lui demander pour ne pas l'offusquer. Je détournai mon regard et une chanson que j'aimais bien se mis à jouer. Ah ! Enfin de la bonne musique !

- Ça c'est de la musique ! lançais-je à voix haute.

Je tournai mon regard vers elle, prenant un air amusé.

- Comme tu semblais être sur le point de partir, je vais te laisser. Moi, je vais danser. Bonne soirée ~

Je lui souris sincèrement, un sourire qui laissait paraître toutes mes dents blanches et je pris ma bière en main, prenant une gorgée avant de me diriger sur la piste de danse. Déjà, en marchant, je ne pouvais pas interdire mon corps de suivre la musique et je me faufilai entre les danseurs, avant de me laisser à mon tour emporter par la musique. J'avais encore une belle vue en direction du bar et je la voyais. Elle était pourtant très belle, je ne comprenais pas pourquoi une fille aussi ravissante ne faisait justement pas laisser se faire faire la cours par quelqu'un. Bon, le vieux n'était pas vraiment quelqu'un d'intéressant, mais pour les autres... Ç'aurait été bien, non ?
Je me détournai, repoussant ce genre de pensée de ma tête. Il était vraiment ridicule de ma part de tenter quelque chose avec elle alors que je sais qu'il n'y aurait rien. Je bougeai mon corps avec agilité, tout en suivant le beat rythmé de la chanson. J'adorais la danse, tout comme j'aimais le rap et le hockey. Je n'étais pas le meilleur dans la danse, mais au niveau du freestyle et du hiphop, j'étais doué en mon genre. Et puis, c'était déjà mieux que les gens qui m'entouraient qui bougeaient soit plus ou moins ou simplement faire un semblant de danse. La musique techno m'énervait, car le monde ne faisait que sauter, un bras dans lever dans les airs. Ce n'était pas vraiment de la danse.
C'était fou à quel point je pouvais être pris dans mes pensées lorsque je me mettais à danser. Comme si c'était le seul moyen pour moi de permettre à mon cerveau de penser à n'importe quoi...

J'avais déduit que, si elle devait partir plus tôt, c'était parce qu'elle était attendue ailleurs. C'était assez fréquent d'entrer dans un club en attendant que notre compagnon ait fini de travailler pour aller le rejoindre ou simplement pour passer le temps, parce qu'on s'ennuyait à mourir en étant seul. Ça m'arrivait de faire cela, la preuve, j'étais venu dans ce bar simplement dans l'intérêt de me désennuyer. Je détestais être seul. La solitude, ce n'était pas mon fort. J'avais toujours été entouré, lorsque j'étais petit, durant mon adolescence. Ma famille m'avait toujours encadré et me retrouver seul depuis quatre ans dans un appartement, parfois, on trouvait le temps long. Heureusement que j'arrivais à m'occuper, soit en traînant sur le net ou en tentant de composer des paroles de chansons. Sauf que ce soir, mon cerveau ne voulait rien savoir.

« Ouais... un autre rendez-vous... »

Un petit sourire moqueur apparut sur mes lèvres. Encore une fois, je visais dans le mille ! Une aussi belle minette, ça avait toujours des rendez-vous après des soirées de clubs. J'avais des expériences en ce domaine ~ Je m'étais alors intéressé à l'environnement du bar. Il faut dire que venir à ce comptoir, j'en avais perdu l'habitude. Comme je passais la majorité de mon temps à l'étage supérieur, je commandais toujours à boire en haut. Enfin bon, changer ses habitudes parfois, ce pouvait être une bonne chose !
Elle me tira alors de mes pensées en me demandant si elle devait me remercier. J'en étais surpris, mais je refusai. Pourquoi me remercier alors que je n'avais rien fait vraiment pour elle... À part le fait de faire partir le mec, mais encore ! Elle n'était pas plus intéresser par moi que par lui. Je n'allais pas m'en plaindre non plus. Simplement, ça aurait été intéressant de discuter avec elle, voilà tout.
Je passai ensuite un commentaire concernant la musique. Une chansons que j'aimais. Une chanson qui avait du rythme et je n'avais pas pu m'empêcher de le penser à voix haute. Depuis tout à l'heure, ce n'était que de la musique à faire sauter les gens et non à faire danser...

« M'oui, effectivement, enfin, ça fait du bruit, c'est un ensemble de sons combinés, donc... oui, ça devrait être de la musique... Il y a aussi le fait qu'on est dans un club, enfin, ça aide ! »

Un rire étouffé s'échappa de mes lèvres. Alors comme ça, elle aimait jouer avec les mots... Intéressant. Je souris, malgré tout, en prenant une gorgée de ma bière.

- Ah ! C'est encore plus rassurant ! J'étais certain qu'on n'était pas dans un club pour ce genre de musique !

Je trouvais que la conversation prenait un aspect étrange, mais bon. C'est pourquoi qu'après un petit moment, je lui mentionnai que j'allais danser, puisqu'elle, elle devrait partir bientôt. Je ne voulais pas l'importuner pour autant, alors j'avais cru bon lui dire que je la laissais tranquille en allant danser. Elle n'allait pas me suivre, c'était certain ! Elle avait un rendez-vous ailleurs. Et puis, il allait certainement y avoir d'autres filles dans le tas avec qui je pourrai danser, après tout ~
Je la saluai donc, avec une lueur amusé, puis je mis le cap directement sur la piste de danse, suivant le rythme de la musique. Ce n'était pas entièrement mon monde, puisque je m'étais toujours consacré qu'au rap. Mais, cela ne changeait pas pour autant mon intérêt pour la danse et le coeur que je mettais pour bien paraître parmi les autres danseurs.
En étant pris dans mes pensées, je fus surpris de voir apparaître devant moi la jeune femme que j'avais abordé au comptoir, quelques minutes plus tôt. Un sourire moqueur apparut sur mes lèvres. Alors comme ça, elle avait décidé de venir me rejoindre ? Intéressant ~ N'avait-elle pas un autre rendez-vous ? Je ne passai pas de commentaire, amusé parce qu'elle était souriante, dansant avec moi, me tournant autour, bref, tout pour être taquine, sans pour autant me permettre de m'approcher d'elle. Je continuai de danser de mon côté, la laissant s'approcher et me tourner autour comme bon lui semblait. J'en profitais de la détailler et je me rendis qu'elle était encore plus belle lorsqu'elle souriait. Elle devait certainement avoir quelqu'un dans sa vie ou bien elle devait être dans l'oeil de quelqu'un. Sauf que... si c'était le cas, pourquoi venait-elle danser avec moi ? Parfois, je n'arrivait pas vraiment à cerner ce qui pouvait se passer dans la tête d'une fille, mais je m'en foutais un peu. Je n'avais personne dans ma vie et je n'étais pas vraiment prêt à avoir une relation durable. Enfin... pour l'instant. Je n'avais tout simplement pas trouver la bonne personne, il faut croire.

Puis, au moment où elle posa à nouveau sa main sur moi, je m'emparai doucement sa main et la tira vers moi, la tourna afin qu'elle soit dos à moi, puis la repoussa (pas du style danse sociale), tout en la retenant. Je guettai sa réaction et j'eus un sourire amusé. Elle ne devait certainement pas à ce que je la prenne de la sorte ~
C'est alors que je me sentis bousculé, fonçant dans un couple non loin de moi, ce qui me fit perdre la prise que j'avais sur la main de la jeune femme. Je tournai furieusement la tête vers le con qui venait de me pousser inutilement et je vis le taré qui criait après la fille avec qui je dansais il y a quelques secondes. Merde... Pourquoi est-ce qu'il était là ?

- Je t'avais dit que tu aurais affaire à moi, p'tit con, lâcha le vieux, en s'emparant de la jeune femme par la taille, la collant contre lui.

Je m'approchai afin de la libérer, mais le type me poussa littéralement au sol.

- Ne me touche pas ! grogna-t-il. Je l'avais vu en premier et tu ne me la voleras pas !

Il avait la mâchoire pâteuse ce type, démontrant qu'il était complètement ivre. Je le vis alors resserrer sa prise sur la taille de la fille, ce qui ne me fit pas plaisir. Mais il avait quoi dans le crâne, celui-là ! Ne voyait-il pas qu'il lui faisait mal ?

- Mais t'es taré ?! Vas-te coucher, merde ! Elle veut pas de toi !
- Ta gueule !

Au moment où je souhaitais la libérer de sa poigne, ce con me décrocha un coup de poing sur la mâchoire, me déstabilisant. Je sentais ma joue se réchauffer sur le coup et le goût du sang qui prenait dans ma bouche. Merde... Il ne venait tout de même pas de me fendre la lèvre ! Le salaud ! Je le vis bousculer les gens autour pour partir avec la jeune femme. Oh non, je n'allais pas la laisser suivre ce pervers !!

S'il y avait bien une chose que je n'arrivais pas à comprendre dans la tête des gens, c'est justement ce qui se passait à l'intérieur. Pourquoi est-ce qu'il y avait toujours cette unique personne détraquée dans sa tête qui devait venir gâcher la soirée d'une autre personne ? Sincèrement, je l'ignorais, mais c'était chiant. J'étais en train de m'amuser, là, maintenant, avec l'une des plus belles filles du club et c'était plaisant, jusqu'à ce que ce crétin ce pointe le bout de son nez. Non, mais sérieusement ! Juste à voir son allure, il ne tenait pas debout, mais il avait réussit (ne me demandez pas de quelle façon) de me pousser loin d'elle. J'étais agacé. De quel droit se permettait-il de poser ses sales pattes sur elle ? On avait du plaisir à danser et voilà qu'il s'était interposé. J'avais rapidement jeté un coup d'oeil dans la direction de ma compagne de danse et j'ai vu qu'elle n'était pas plus contente que moi de le voir là. Je voulu la libérer de ce crétin et il me poussa plus loin, me menaçant.
Je fis d'autre tentative pour aider la jeune femme à s'éloigner de ce type louche et finalement, le vieux sembla écoeurer que je m'interpose entre eux puisqu'il me décrocha une droite solide sur ma mâchoire. Je fus déstabilisé un moment et le mec en profita pour partir avec la fille. Les gens autour de nous s'étaient arrêtés de danser, regardant la situation avec surprise. Plusieurs d'entre eux me regardaient, alors que je sentais du sang couler sur mon menton. Je passai une main rageuse pour essuyer le sang et en voyant le rouge sur ma main, je serrai les dents, mais la douleur fut insupportable, ce qui m'obligea à mettre ma frustration ailleurs. J'allais certainement être enflé demain, mais tant pis ! Si c'était pour défaire les griffes autour d'une fille, c'était pour une bonne cause.

J'essuyai le sang sur ma main sur mon pantalon et je me lançai à la suite du pervers. J'avais l'impression d'être soudainement dans un film et que je devais aller sauver ma promise ou quelque chose du genre. J'étais con de penser de la sorte (quoi qu'il faudrait vraiment que j'arrête de regarder la télé....), surtout que ce n'était pas vraiment le moment. Le regard des gens étaient tous axé sur moi et ça me stressait. Comme s'ils s'attendaient à ce que je fasse un geste héroïque quelconque. C'était ridicule. J'avais envie de me retourner et leur crier qu'ils se mêlent de leurs affaires. Je jetai tout de même un coup d'oeil par-dessus mon épaule et j'en vis quelques-uns se remettre à danser, comme si de rien n'était.
Je secouai la tête, découragé et je me dirigeai à la sortie. Sauf qu'en poussant la porte, une autre scène s'offrait à moi; le pervers était étendu au sol, en souffrance, ses mains pressés sur son entrejambe et de l'autre côté, la jeune femme, elle aussi, au sol. Je la vis se redresser, puis retomber au sol et je me précipitai vers elle, inquiet. Je venais de la rencontrer, mais tout de même, je n'allais pas la laisser agoniser. J'avais plus d'honneur que ça, tout de même ! Si le pervers n'était pas un vrai homme, alors c'était son problème ! Ce n'était cependant pas le mien.

- Tu es blessé quelque part ? lui demandais-je.

Bon, je me trouvais un peu ridicule de poser la question, si elle avait retombé en voulant se relever, c'était parce qu'elle était blessée quelque part.

- Montres-moi où est-ce que tu es blessé...

Je vis que ses mains et un peu ses avant-bras étaient mal en point et je les pris doucement entre mes propres mains. Hum, c'était des blessures mineures, mais il fallait absolument que ce soit soigné si elle ne voulait pas que ça s'infecte.

- Est-ce qu'il t'as fait du mal quelque part d'autre ?

Je la regardai, l'air inquiet. Nos visages étaient près et c'est à ce moment que je vis que son visage avait aussi été touché. Merdouille. Ce crétin, sérieusement, il était bon pour passer une nuit dans un asile ! C'était pas bien de vouloir amener de force une fille pareille....

- Il va falloir te soigner, euh....

Je réalisai à ce moment que j'ignorais totalement son nom. Bon, ce n'était certainement pas le moment de lui demander, après tout. Il y avait plus urgent...

- J'habite pas très loin d'ici.... Ma voiture n'est pas loin non plus. Je vais te soigner. Et ne t'inquiète pas, je ne te violerai pas...

Bon, ce n'était pas ma meilleure phrase de consolation que j'avais dite de ma vie, mais bon. Je me redressai et je tendit ma main vers elle afin de lui montrer que je voulais l'aider à se relever. Je ne voulais pas qu'elle croit que je lui voulais du mal. De toute façon, je n'étais pas le premier qui allait lui en faire. Je traitais toujours les gens autour de moi avec gentillesse. Je n'arrivais pas à être méchant, sauf si j'en étais vraiment obligé...

En la voyant au sol, je n'avais pas pu m'empêcher de m'inquiéter pour elle. Je craignais que le type ait essayer de l'abuser ou encore de lui avoir fait du mal parce qu'elle s'était débattue. Je détestais lorsqu'un homme touchait à une femme dans le simple but de vouloir lui faire mal et de les torturer. C'était impensable dans ma tête ! Un homme qui agissait de la sorte n'était tout simplement pas un homme... Même s'il était saoul !
C'est pourquoi je m'étais dirigé vers elle au lieu d'aller voir le con pour lui sacrer une volée. Je lui avais demandé si elle avait mal quelque part, mais j'eus comme seule réponse un haussement d'épaule. Elle ne voulait pas en faire un cas, mais j'insistai tout de même qu'elle me montre où est-ce qu'elle était blessée. C'est à ce moment que j'avais pris ses mains, tout doucement, entre les miennes pour observer ses blessures. Elle avait des éraflures et ça saignait.

« Même pas mal... »

À l'entendre dire ces mots, l'ombre d'un sourire amusé apparut sur mes lèvres. Elle devait certainement faire sa forte devant moi. Vive le caractère et l'orgueil ! Enfin, bon, je lui demandai s'il lui avait fait mal quelque part d'autre et j'espérais en mon fort intérieur que non. Mais, nos visages étaient plutôt proche et au lieu de me répondre, elle détourna la tête. En même temps, je cru qu'elle ne voulait pas me dire où est-ce qu'elle avait mal. Je vis aussi sa blessure sur sa joue, ce qui effaça mes soupçons. Je lui proposai de venir chez moi, comme ce n'était pas vraiment loin et comme j'avais ma voiture, ce serait encore plus rapide. Je n'avais pas vraiment envie qu'elle se dégonfle parce que je voulais simplement l'aider.

« M'ouais, enfin... si tu veux... »

Je fis un sourire. J'ignorais si c'était parce qu'elle parlait toujours comme ça ou si être le fait de me parler de cette façon était que pour avoir une certaine attitude, comme si elle était blasée et qu'en même temps, elle se forçait à avoir de mon aide. De toute façon, elle n'avait pas trop le choix. Je lui proposais quelque chose de simple et rapide.
Elle fut sur pied en moins de deux et on se dirigea en direction de ma voiture. J'enfouis mes mains dans mes poches, à la recherche de mes clés de voiture et je lui jetai un coup d'oeil, pour être certain qu'elle allait bien malgré ses blessures et si elle ne boitait pas. Elle semblait en grande forme et c'était rassurant. Je regardai devant moi, tentant de localiser l'endroit où j'avais garer mon bébé. J'adorais les voitures, comme n'importe quel gars (même si ce n'était pas ma passion, quoi) et je la surnommais comme ça. Elle m'était précieuse ! Je la vis plus loin et je débarrai les portes à distance. Les lumières clignotèrent en même temps, signe que les portes n'était plus verrouillées. J'entendis alors un murmure et je fronçai les sourcils, en tournant la tête vers la jeune femme près de moi.

- Tu as dit quelque chose ?

Soit j'avais halluciné, ou bien elle avait vraiment parlé. Si c'était le cas, je me demandais bien ce qu'elle avait dit. Enfin, bon, on arriva à ma voiture, de marque Mitsubishi et je lui ouvrai la porte du côté passager afin qu'elle entre dans la voiture. Lorsqu'elle fut assise, je refermai la porte et j'allai m'installer derrière le volant. Je fis démarrer le moteur de ma voiture et je m'engageai sur la route. Je ne savais pas quoi dire vraiment, mais heureusement la radio comblait un peu le silence.
Je ne m'étais pas attaché, comme à mon habitude, et de toute façon, je roulais à la vitesse exigée. Je posai mon coude se le bord de la fenêtre et j'appuyai ma tête contre mes jointures, légèrement penseur. J'essayais de me souvenir si j'avais tout pour la soigner. Comme je n'utilisais jamais -ou presque- ma boîte de premiers soins, il devait certainement rester des tas de trucs. Je jetai un coup d'oeil dans sa direction, me demandant si j'allais la revoir sourire. Sur la piste de danse, ça l'avait été plaisant. Je m'amusais bien et ça avait été agréable de voir qu'elle aussi, elle s'était amusée. Mais, à cause de cet incident, j'avais l'impression que le restant de la soirée avait été gâché...

Je tournai sur un coin de rue et après quelques mètres, je tournai sur la gauche, entrant dans un stationnement. On était arrivé chez moi.

- Voilà. On est arrivé.

Je coupai le moteur et ouvrit ma portière. Je sortis de ma voiture et je marchai en direction de l'entrée de l'immeuble où je logeais. J'ouvris la porte pour la laisser passer et je verrouillai les portières à distance. Je montai les escaliers, en cherchant mes clés d'appartement.

- Je regrette qu'il n'y ai pas d'ascenseur... Ça aurait été pratique pour monter jusqu'au dernier étage...

Oui, il avait bien fallu que je loue mon appartement au dernier étage. Mais, c'était le seul qui restait et puis, ça ne m'avait pas vraiment déranger. J'espérais qu'elle n'allait pas m'en vouloir. Arrivé sur mon étage, j'allai déverrouiller la porte et j'entrai, tout en la laissant faire son entrée dans mon petit chez moi. J'avais rarement amené des filles chez moi, donc, c'était un peu gênant. C'était simple et pour un garçon, je n'étais pas bordélique. Je retirai mon veston et je le posai sur le canapé tout près avant de retirer mes chaussures.

- Tu peux t'installer soit dans la cuisine ou dans le salon, je vais aller chercher ce qu'il faut pour te soigner, lui dis-je en me dirigeant dans le couloir qui menait à ma chambre et à la salle de bain.

Je vivais dans un quatre et demi, le salon et la cuisine étant chacun une pièce, il y avait ma chambre, ainsi qu'une chambre pour les invités et la salle de bain. C'était assez grand, quand même pour ce genre d'appartement. J'étais confortable et j'avais assez de meuble pour combler les espaces vides, donc ma grande bibliothèque de livres et de DVD. Sans oublier ma tablette de figurines de hockey. Oui, je collectionnais ce genre de chose. J'étais fan, même si ma mère voulait toujours jeter mes figurines par la fenêtre à chaque fois qu'elle venait me rendre visite...
Bref, en arrivant dans la salle de bain, j'ouvris l'armoire et je pris la petite boîte de premiers soins. Je l'ouvris afin de regarder à l'intérieur et je fus content de voir que tout y étais. Je retournai auprès de la jeune femme, déposant la boîte sur la table, sortant les éléments importants.

- Montres-moi tes mains.

J'attendis qu'elle me les tende, tout en prenant le désinfectant et un petit chiffon en coton, dont j'imbibai de produit avant de le passer sur ses plaies. J'y allais avec une douceur extrême, imaginant la douleur que ce devait faire alors que des petites bulles blanches apparaissaient sur ses blessures. Je les nettoyai avec une grande attention, puis je jetai le chiffon pour en prendre un autre. Je fis le même processus pour son autre main, avant de sortir une crème qui aiderait à la guérison plus rapidement.
Je levai les yeux vers elle, me mordillant l'intérieur de ma bouche, concentré. Je lui tournai légèrement le menton afin que je puisse bien voir sa blessure et je me sentis légèrement mal à l'aise de la toucher. Mais je n'avais pas trop le choix; je devais la guérir.

- C'est quoi ton nom, au fait ? lui demandais-je en approchant le chiffon près de sa joue pur la soigner. Moi, c'est Moo Se.

Je n'avais pas trouvé mieux pour engager la conversation, mais bon. Je jetai le chiffon un peu plus loin et je mis un peu de crème sur mon doigt avant de l'étendre avec douceur sur sa plaie de joue. J'appliquai ensuite un petit pansement afin de protéger la blessure. Pour les mains, je ne pouvais pas vraiment le faire...

«J'ai dis... merci...»
- Ah!... Bien, il n'y a pas de quoi.

On s'était dirigé à ma voiture et on avait ensuite pris la route pour se rendre à mon appartement. Le trajet fut silencieux et je tombai dans mes pensées en même temps. Il faut dire que je n'étais pas non plus très bavard quand j'étais en voiture et que je conduisais. J'ignorais toujours quoi dire, même si c'était avec quelqu'un que je connaissais bien. Puis, on était parvenu chez moi et je passai un commentaire comme quoi que je regrettais qu'il n'y ait pas d'ascenseur dans l'immeuble. Ça aurait été vraiment pratique.

«Bah... tant qu'il y a pas 32 étages, ça me va.»
- Pas à ce point là, tout de même. Je loge au cinquième étage, dis-je, avec un sourire en coin.

On était rapidement parvenu à mon étage, malgré tout et en arrivant à mon appartement, je lui laissai le loisir de choisir l'endroit où elle voulait s'installer; la cuisine ou bien le salon. Pour ma part, j'étais allé chercher les trucs pour pouvoir la soigner et j'étais revenu auprès d'elle, lui demandant de me montrer ses mains. Je nettoyai ses plaies doucement, car je ne voulais pas lui faire trop de mal, ni même la torturer et qu'elle me sorte tous pleins d'insultes.
J'étais rendu à sa joue et en voulant approcher le chiffon, elle se recula. Je patientai qu'elle veuille bien me laisser la soigner et lorsqu'elle se rapprocha, je nettoyai sa blessure, avec cette même douceur. Je rajoutai la crème, afin que cela ne se cicatrise pas et qu'elle garde une peau soigneuse, et je lui mis un pansement pour cacher sa blessure. C'était un tout petit pansement, juste assez gros pour bien protéger la plaie.
Afin d'engager une conversation pendant que je terminais de la soigner, je lui demandai son nom. J'étais bien curieux de savoir comment elle s'appelait et enfin pouvoir mettre un nom sur ce visage magnifique.

«Sae Hee...»

Je fis un sourire. Il était joli, son nom. Ses parents avait de belles inspirations, comparés au miens. Moo Se... Ça l'avait toujours sonné étrange à mes oreilles. Peut-être que c'était parce que j'étais trop bizarre ou je ne sais pas trop...
Je tournai légèrement la tête pour ramasser les trucs de soins, remettant le désinfectant et les chiffons inutilisés, puis je sentis son pouce sur ma lèvre. Je levai les yeux vers elle, surpris. Ah oui, c'est vrai ! Ce con m'avait fendu ma lèvre... Je fus surpris néanmoins de la voir baisser la tête. Pourquoi est-ce qu'elle agissait subitement comme ça ?

«Je... n'avais pas vue que tu t'étais blessé... ca fait pas trop mal ?»

Ah, voilà que tout s'expliquait... Je fis un sourire rassurant, même si elle ne me regardait pas.

- Non, ça va... J'avais oublié que ce trou duc' m'avait blessé, dis-je pour la rassurer. Et puis, ça va guérir avec le temps. On va probablement me poser des questions, mais je dirai simplement que je me suis bagarré contre un type bourré. Ils vont comprendre.

J'avais toujours ce sourire rassurant sur mes traits et je refermai la boîte de premier soin, me levant ensuite pour aller jeter les chiffons souillés de produit et de sang séché dans la poubelle de la cuisine. Comme les deux pièce était adjacente, je n'avais pas à aller bien loin. Je revins ensuite dans le salon après m'être lavé les mains et je m'appuyai contre le cadrage de la porte.

- Tu souhaiterais quelque chose à boire ? Du thé ? De l'eau ?

J'attendis sa réponse, mais quelque chose me vint à l'esprit.

- Sauf si tu veux que je te ramène. Tu n'avais pas un rendez-vous...? Je m'excuse d'avance si c'était important... J'avais oublié, avec tout ce tapage, que quelqu'un t'attendais ailleurs...

Si elle ne m'avait pas rappelé que j'avais une blessure à la lèvre, je crois que je l'aurais simplement remarqué que demain matin, en le lavant le visage. Je l'aurais certainement vu dans mon reflet, mais bon. Maintenant, je sentais que ma lèvre semblait être enflée, mais sans plus. Je l'ai donc rassuré que j'avais oublié ce qui m'était arrivé avec tout ce qui s'était passé et j'avais employé un air rassurant, pour la convaincre que j'allais bien. Je n'allais certainement pas mourir non plus par cette blessure à la lèvre, hein !
Je m'étais alors levé pour aller jeter les trucs de soins dans la poubelle -je n'aimais pas trop le désordre, en plus, donc, moins de chose qui traînait, mieux je me sentais !- et j'étais revenu, m'appuyant sur le cadrage, la regardant. Je lui avais offert quelque chose à boire, en bon hôte de maison (de plus, c'était bon pour la réhydratation après avoir bu de l'alcool ) sauf que je me souvins en même temps qu'elle avait un rendez-vous. Je m'excusai auprès d'elle de l'avoir fait louper sa "date", mais j'avais cru bon que la soigner était mieux que de l'avoir laissé aller à son rendez-vous et que le type qui l'attendait en soit mort d'inquiétude...
Je la regardai, l'air désolé sur mes traits et quand je l'entendis rire, j'en fus... déstabilisé. Mais, qu'est-ce qui était soudainement marrant ? Avais-je dit quelque chose qui semblait comique ? J'attendis qu'elle veuille bien me faire part de son soudain éclat de rire, si elle le ferait, évidemment.

« Oh ça !? Il n'y a personne qui m'attend... seulement mon lit. J'ai des rendez-vous tout les soirs avec mon lit, mais ça va, il peut attendre... »

Je fus choqué par ses paroles. Quoi ?! Son... lit ? Non, mais, elle m'avait mentit ? Bon, je la comprends, en même temps, deux mecs qui viennent l'enquiquiner en une soirée, elle avait bien fait de se faire un certain plan B pour échapper à des situations comme celui qui s'était passé ce soir. Je fis néanmoins un rire, me trouvant ridicule. J'étais désolé parce qu'elle ne pouvait pas rejoindre son lit maintenant ! Ah ! Quel crétin ! Mais... malgré tout, elle devrait y aller bientôt ? Si je l'invitais à dormir, elle croirait probablement que j'allais abuser d'elle pendant la nuit et tout pleins de truc du genre. Je trouvais ça dommage qu'elle ne me connaisse pas, car elle verrait que je ne suis pas ce type de garçon. Certes, il m'arrivait d'être pervers, de demander à une fille si elle voulait être ma sex-friends, mais bien souvent, j'avais reçu plusieurs gifles en guise de réponse...
Mais rien ne m'avait vraiment empêcher d'avoir ramener quelques gonzesses d'un bar pour m'amuser une bonne partie de la nuit avec elles... Évidemment, jamais chez moi ! J'amenais que des gens digne de confiance ! Enfin, bon.... Sae Hee était une exception. Je l'avais amené chez moi simplement pour la guérir et non pour lui sauter dessus... Quoi que l'idée n'était pas mauvaise...
À la regarder, elle avait une très belle silhouette, elle avait du caractère, un charme exceptionnel malgré ses airs «je-m'en-foutisme» et n'importe quel gars aurait craqué pour ce genre de beauté. Et c'était sans parler de son visage, si doux... Et dire que j'y avais plus ou moins prêter d'attention, alors qu'on avait été si près l'un de l'autre ! Non, évidemment, j'étais occupé à la soigner...
Sa voix me tira de mes pensées.

« Mais je ne vais pas te déranger plus longtemps. Il est tard tu dois avoir envie de dormir... »

J'arquai un sourcil. Dormir ? J'en ressentais pas du tout l'envie, en ce moment. Je me sentais encore capable de tenir debout pour encore quelques heures. Sauf, évidemment, si mes activités nocturnes prenaient une autre tournure ~

- Non, pas vraiment. Et puis, tu ne me déranges pas vraiment. Ça... me fait de la compagnie.

Bah oui, quoi ! J'étais seul, dans ce grand appartement et il faut dire que, enfin, la solitude, je n'apprécie pas vraiment ça. J'ai toujours été entouré par ma famille, mes amis et me voilà seul, abandonné dans cet appartement. Mais, il le fallait bien si je voulais continuer et terminer mes études à Kirin.
C'est alors que je la vis se lever et j'en fus triste. Elle ne souhaitait vraiment pas me tenir compagnie ? Certes, je n'allais pas la forcer à rester avec moi, tout de même ! Bien que l'envie de le faire ne m'échappa aucunement. Sauf qu'au lieu de partir tranquillement vers la porte, elle perdit l'équilibre en se cognant contre la chaise (dont j'aurais peut-être dû remettre à sa place au lieu de la laisser là) et je m'élançai pour la rattraper avant qu'elle ne chute complètement sur le sol. J'avais rapidement attrapé sa taille et l'avait attirée vers moi, tout en me positionnant d'une façon pour ne pas tomber à mon tour. Je réalisai qu'elle se retrouvait dans mes bras, désarçonnée et quelque chose se fit ressentir. Je la regardai en cherchant quelque chose de particulier, comme si j'essayais de comprendre pourquoi subitement elle se trouvait dans mes bras. Même proche, elle était magnifique. Elle avait fait un sourire désolée et l'ombre d'un sourire apparut sur mes lèvres, à moi aussi. Je ne m'attendais certainement pas à la "sauver" plus d'une fois, ce soir !
Puis, la distance entre nos visages diminua et ses lèvres vinrent se presser timidement contre les miennes. Sur le coup, j'en fus surpris. Je n'arrivais pas à croire qu'elle m'embrassait, alors que toute la soirée, elle avait gardé cette distance protectrice avec moi. Et... comme un con, j'avais gardé les yeux ouverts, de stupéfaction.

Elle s'écarta alors de moi, rapidement, levant son regard noisette sur moi et je vis la rougeur envahir ses joues. Oh. Elle était encore plus mignonne ! J'aurais vraiment préféré la garder dans mes bras encore un moment. Il y avait longtemps que je n'avais pas eu ce genre de contact physique soudain avec quelqu'un.

« Euh... désolé... je ne sais pas je... euh... je vais tout simplement partir. Voilà. Bonne soirée. »

Noon.... Je ne voulais pas qu'elle parte maintenant ! Si elle m'avait embrassé, ce n'était pas pour rien, si ?! Je la vis tranquillement se diriger vers la porte, mais je la retint en posant délicatement ma main autour de son poignet et je la tira vers moi, la ramenant dans mes bras. Je penchai la tête et je m'emparai doucement de ses lèvres, en profitant pour quérir un baiser plus long, plus doux que le premier tout timide qu'elle m'avait fait. Je souhaitais tellement la garder auprès de moi...
Je coupai notre nouvelle échange après un petit moment, collant mon front contre le sien.

- Ne pars pas, je t'en pris...

J'ignorais pourquoi je la suppliais, car jamais auparavant, je n'avais fait cet action, mais pour elle, j'avais envie de la supplier, lui donner envie de rester dans mes bras. Je ne pourrai peut-être plus jamais la revoir, après ça et je n'avais pas envie de la voir partir si simplement...

J'ignore tellement pourquoi, mais je n'avais vraiment pas envie qu'elle me laisse seul. Je m'étais habitué à sa présence, même si ce n'avait été que très bref comme soirée. Danser avec elle avait été sympa, même si ça aussi, ça avait été bref. La tenir dans mes bras avait éveillé des choses en moi et c'était... difficile à expliquer. Et c'était sans parler de son timide baiser qu'elle avait déposé contre mes lèvres. J'avais été surpris au début, mais je n'avais pas trouvé ça déplacé ou même désagréable. Ses lèvres pulpeuses avait été d'un doux contact contre les miennes et ça me rappelait à quel point j'étais seul, en plus que ça faisait plusieurs mois que je n'avais pas embrassé une fille.
Lorsqu'elle voulu partir, probablement parce qu'elle avait honte de son geste ou simplement parce qu'elle était gênée, j'avais été déçu. Je ne voulais pas qu'elle parte et c'est pourquoi je l'avais retenue et ramenée auprès de moi. Je l'avais à mon tour embrasser, d'un baiser plus prononcé, plus doux. Je ne voulais pas paraître pour un désespéré ou quelque chose du genre, mais, je l'avais fait quand même. J'espérais que ça lui donnerait le goût de rester avec moi, pour cette nuit... Je n'avais jamais vraiment désiré une femme autant que ça, seulement pour qu'on me tienne compagnie. Habituellement, je les traînais directement dans le lit et la suite des choses se faisaient aussi simplement que dire "bonjour". Mais avec Sae Hee, je savais que je ne pouvais pas vraiment faire ça : elle avait en partant tout un caractère et je n'avais pas envie qu'elle l'utilise une autre fois contre moi. Ou d'avoir une gifle...

Je n'avais pas vraiment gardé un très long contact, bien que ça aurait certainement été extraordinaire, mais... je ne voulais pas trop abuser. J'étais content qu'elle ne m'ait pas repoussé lorsque j'étais allé quérir un autre baiser et c'est en collant mon front contre le sien, le regard fixe vers le bas que je lui demandai -la suppliai, plutôt- de rester avec moi. Je voulais qu'elle me tienne compagnie, sa présence était agréable. Une fille dans mon appartement ! Ça faisait du bien.

« D'accord... je vais... je vais rester. »

Elle semblait hésitante, mais je comprenais. J'étais un pur inconnu qui lui demandait de rester avec lui pour la soirée, la nuit ? Il semblait tard, non ? Enfin bon, je pouvais toujours lui permettre de s'en aller comme bon lui semblait... Mais, avec son hésitation, je me demandais si je devais être heureux ou inquiet. Je ne voulais la forcer en rien et non plus qu'elle croit que je lui voulais quelque chose en particulier. Elle était jolie, certes, mais, je ne pouvais pas la forcer à faire quelque chose qu'elle ne voulait pas avec moi... Pourquoi c'était si compliqué ? J'aurais vraiment aimé la connaître avant et savoir comment agir avec elle. Je n'arrivais jamais à cerner les femmes...
Malgré cela, un petit sourire apparut sur mes lèvres. Je fermai les yeux lorsqu'elle posa ses lèvres là où ma lèvre inférieure était fendue, c'était doux et apaisant. Comme si elle voulait se faire pardonner pour ce coup-là,même si elle n'était pas en faute. J'ouvris les yeux et croisa son regard lorsqu'elle caressa tendrement ma joue. Je ne savais pas quoi penser, mais je me sentais... heureux ? Elle vint chercher un nouveau baiser sur mes lèvres, m'embrassant avec plus d'assurance que le premier. Je répondis volontiers à son baiser, caressant doucement ses lèvres des miennes et sous les effets, je me plaquai doucement le dos contre le mur, l'attirant encore plus vers moi, posant mes mains sur ses hanches, les caressant tendrement. Je savourais notre échange, caressant de temps à autre ses lèvres de ma langue, espérant y trouver une ouverture. Oui, j'aimais les baiser plus prononcé, bon !

Je glissai doucement mes mains sous son chandail, caressant sa peau à la hauteur de ses reins, du bout de mes doigts. Elle avait la peau si douce, c'était agréable au toucher ! Plus je montais mes mains dans son dos, plus je la rapprochais de moi. Je me demandais vraiment comment elle allait réagir à mes gestes...

Je sentais qu'elle était légèrement maladroite dans ce qu'elle faisait, me donnant l'impression qu'elle était peut-être nouvelle dans cette matière. Mais, cela n'enlevait pas le fait qu'elle embrassait bien, non, c'était agréable et j'en voulais toujours plus. Lorsqu'elle était revenue chercher un baiser sur mes lèvres, plus confiant et je ne pus m'empêcher de répondre à ce nouveau contact. Je m'étais alors collé contre le mur, l'attirant avec moi et j'avais commencé tranquillement à glisser mes mains sous son chandail, la caressant dans le bas de son dos. De temps à autre, je glissais ma langue sur ses lèvres, dans l'espoir d'avoir une ouverture afin de pouvoir glisser ma langue pour aller caresser la sienne, sauf que Sae Hee fut plus vite que moi. Je prolongeai donc cette nouvelle danse, approfondissant de plus en plus le baiser qui devenait juste assez passionnant. Je l'avais collée un peu plus contre moi lorsque je montais mes mains dans son dos, arrivant à proximité de son soutient-gorge, que j'hésitais à toucher.
Toujours dans notre échange, je la sentis passer ses mains sous mon chandail, caressant mon haut de corps, là où se trouvait mes abdos plus ou moins dessinés (j'en connaissais où c'était taillé comme si c'était une tablette de chocolat) et je ne pus empêcher un frisson traverser mon corps. J'adorais tellement ça lorsque les femmes me caressait ainsi, c'était agréable et elles parvenaient toujours à me faire frissonner avec leurs mains toutes délicates. Un faible soupir s'échappa de ma bouche lorsqu'elle se colla davantage contre moi et qu'elle glissa légèrement ses mains dans mon dos. Sang de Dieu ! Je la désirais tellement, à présent... C'était peut-être un mauvais signe... Tout d'un coup qu'elle ne voudrait pas de ça... Que c'est seulement un échange passif, tout simplement, qu'il n'y aura rien de plus après... ?

Comme je le craignais, Sae Hee se recula de moi et je me retins de faire une mine boudeuse, car je n'avais vraiment pas envie qu'elle s'en aille loin de moi. J'avais envie de la garder pour la nuit, même si ce n'était que pour la garder dans mes bras et l'embrasser... Mais je vis bien vite qu'elle s'était détachée de moi, non pas pour vouloir s'en aller mais pour se débarrasser de son chandail, me donnant une vue alléchante sur sa poitrine généreuse. Je me mordillai la lèvre sous cette vue avant qu'elle ne se rapproche à nouveau de moi, reprenant possession de mes lèvres. Je répondis volontiers à ce nouvel échange, mais je commençais à me demander si elle n'était pas devenue dingue de mes lèvres ou si elle avait découvert une nouvelle facette d'embrasser quelqu'un. Dans l'un des deux cas, ça me plaisait bien, puisque j'étais le concerné. Et ça me permettait de l'avoir à nouveau contre moi, alors je ne m'en plaignis aucunement. Puis, elle m'aida à retirer à mon tour mon vêtement et je le jetai plus loin, frissonnant alors qu'elle passait à nouveau ses mains sur mon corps.
Puisque notre échange avait été coupé légèrement lorsque j'avais retiré complètement mon chandail, j'avais non pas approché mes lèvres des siennes pour l'embrasser encore une fois, mais plutôt pour poser mes lèvres dans son cou, la rapprochant davantage contre moi. Je sentais une excroissance se former à la base de mon pantalon et je souhaitais qu'elle ne le remarquerais pas trop. Mais la vue que j'avais eu un peu plus tôt, en plus de la sentir contre moi, je n'avais pas pu laisser passer mon excitation. Et puis, ça venait tout seul, je ne pouvais rien y faire ~

Je déposai donc de brûlants baisers à la surface de sa peau de son cou, les descendant jusqu'à son épaule, remontant une main le long de son bras pour aller tirer sur la bretelle, doucement tranquillement. Ah... Sang de Dieu que je la voulais ! L'envie de descendre mes lèvres à la hauteur de son sein passa dans mon esprit, mais je me retins. J'allai donc lui voler un baiser sur sa douce bouche délicate, avant de faire glisser mes mains sur ses courbes de femmes, m'arrêtant sur ses hanches, l'une de mes mains continua cependant sa route jusqu'à l'une de ses fesses, la collant contre moi. Je détachai mes lèvres, allant lui mordiller l'oreille avant de lui souffler quelques mots :

- Est-ce que tu as envie de plus ? Ou on ne fait que survoler nos envies ?

Je me demandais bien comment elle allait interpréter mes paroles, mais quand même ! Je voulais savoir si je devais l'amener jusqu'à ma chambre pour lui faire voir les étoiles ou si on allait rester planté là, près de mon entrée et continuer à se caresser mutuellement, profitant simplement des attouchements superficielles de nos corps.

J'avais l'impression que mon corps allait devenir une bouilloire géante. Il faut dire qu'avec toutes ces émotions qui me submergeaient en un simple instant, je ne savais plus comment réagir face à toute cette chaleur. Qui plus est, cette chaleur m'envahissait encore plus lorsque mon corps était rendu à proximité de celui de Sae Hee. Déjà que nous étions maintenant tous deux torses nus, sentir sa peau se frotter doucement contre la mienne, c'était juste trop agréable. Il y avait longtemps que je n'avais pas éprouvé ce genre d'envie de prendre une femme, surtout que ma règle #1 était de ne pas amener de filles chez moi, autre que celle qui me serait précieuse. Sauf que là, il était trop tard pour reculer... Je n'avais pas envie de tout arrêter alors que nous étions dans cet instant des plus désirables, se caressant, s'embrassant ! On ne pouvait certainement pas trouver mieux maintenant que plus tard ! Ce serait vraiment ridicule de laisser filer une aussi belle femme ~ Surtout que je ne la verrai peut-être jamais après...
Je dévorais son cou et son épaule avec douceur, souhaitant goûter chaque parcelle de sa peau. Elle semblait délicieuse et je voulais confirmer ce que je pensais à y pressant mes lèvres. J'avais descendu sa bretelle de soutient-gorge, sans pour autant la faire tomber afin que je puisse avoir accès à sa généreuse poitrine de mes lèvres, puisque je me retins, justement de me rendre jusque-là trop vite. Je souhaitais garder cette vue pour plus tard, s'il y avait lieu d'un "plus tard". J'avais cependant caressé en survole sa poitrine, afin de me faire une petite idée là-dessus avant de poursuivre mes caresses en longeant ses courbes féminines, qui était des plus agréables au toucher.
Je l'embrassais sans me lasser de ce contact délicieux, tout en la pressant contre moi, une main posée sur ses fesses. Je l'avais attiré contre moi sans vraiment songer qu'elle pourrait sentir cette excroissance dans mon pantalon. Oui, je la désirais. Je la voulais. C'était difficile de dire le contraire et j'espérais qu'elle n'allait pas se dégonfler à la dernière minutes, comme ça m'était déjà arrivé par le passé. C'est pourquoi j'avais quitté ensuite ses lèvres pour aller mordiller doucement son oreille et de lui demander si elle voulait en avoir plus ou si on devait que survoler nos envies que par des caresses envieuses.

« Plus...juste... plus... »

À sa réponse, un sourire s'étira sur mes lèvres. Sang de Dieu ! J'étais vraiment choyé, ce soir ! Mais je repris rapidement mes esprits, car je ne voulais pas m'enjouer trop vite, sinon, j'allais certainement le regretter. Et ça... Je ne le souhaitais aucunement ! Pas où est-ce qu'on en était rendu ! C'est alors qu'elle posa ses mains sur moi, déposant de brûlants baiser sur la surface de ma peau, de mon torse et je fermai les yeux quelques secondes, appréciant ce contact. L'arrière de sa tête s'appuya contre le mur derrière moi et un soupir d'aise franchit mes lèvres. Ah... Si elle continuait de la sorte, je ne pourrai plus attendre aussi longtemps ! Et ses caresses, ouf ! Je ne tiendrai certainement plus.
À mon grand désarroi, la suite que je croyais qui viendrait n'arriva pas. Bon, peut-être qu'elle n'aimait pas faire de genre de truc, mais je n'allais certainement pas me plaindre pour gâcher quoi que ce soit. Et puis, c'était normal, bien que nous, hommes, adorons lorsqu'une femme se met à genoux devant nous pour nous faire une petite gâterie... Mais elle compensa très bien en revenant chercher mes lèvres, caressant mon dos et un sourire se glissa sur ma bouche, malgré qu'elle soit occupée à embrasser celles de Sae Hee. C'était toujours agréable lorsqu'une femme touchait notre postérieur ~ Allez savoir pourquoi !
Sauf que... soudainement, elle se détacha de moi et je la regardai, intrigué. Elle allait me faire un show quelconque ? Hum... Non, pas à voir son air timide, indécis. Au moins, elle m'était encore à porter de main, donc, si je m'ennuyais de ses bras, je pourrai la rapprocher. En la voyant baisser son regard, je commençai à m'inquiéter. Commençait-elle à regretter ce que l'on avait débuté ? Et c'est un peu au milieu de mon questionnement qu'elle ouvrit la bouche pour parler.

« A-attend... je... je n'ai jamais je... ne sais pas comment.. »

Sur le coup, je ne fus pas certain de ce qu'elle essayait de me dire, mais le chemin de l'information réussit quand même à se rendre à mon cerveau. Un air surpris s'afficha sur mes traits. Elle n'avait jamais...? Pourtant, avec le corps qu'elle avait, cette façon d'embrasser, merde ! J'étais certain qu'elle n'était plus vierge !

- Oh... Je vois...

Puis, furtivement, quelque chose me fit réaliser un point important : Si on continuait ce qu'on avait commencé à entreprendre, j'allais être le premier à lui faire découvrir ce que c'était une nuit de sexe. Ouh là là ! Ça devenait intéressant, sauf que....

- Ça ne me dérange pas du tout que... enfin, que tu ne l'ais jamais fait. En fait, je reste néanmoins un parfait inconnu pour toi... Donc... c'est à savoir si tu as toujours envie de continuer, malgré ce petit détail...

Je la regardais en pinçant des lèvres, guettant sa réaction. Je tendis la main vers elle et je fis glisser le dessus de mes doigts le long de son bras, avant de prendre sa main dans la mienne et la porter à ma bouche, l'embrassant avec douceur.

- Évidemment, je me ferai plus gentil étant donné que c'est ta première fois...

J'avais envie qu'elle surmonte sa peur du fait que j'étais quelqu'un de complètement "nowhere" et que ce n'était peut-être pas avec n'importe qui qu'elle voulait le faire, mais quand même, il y avait longtemps que je n'avais pas eu l'honneur d'être la première fois d'une fille. Mais comme c'était son corps, je ne pouvais pas décider pour elle. Juste... la tenter ~
Je tirai doucement sur sa main afin qu'elle revienne plus proche de moi et je glissai une main sur son visage, du revers de mes doigts, descendant dans son cou, puis en suivant la courbe de son corps. Je tentais de gagner certain avantage en la caressant avec douceur, avec cette même tendresse qui m'avait suivit depuis le début de nos ébats. J'espérais pouvoir glisser en elle une image agréable de la "première fois" bien que je savais que ce n'étais jamais le moment le plus amusant de toute la partie. Mais quand même, on avait la nuit devant nous...

Jamais je ne me serais attendue à ce qu'elle me fasse ce genre d'aveu. Non, moi, je pensais plutôt qu'elle avait reculé, car elle s'était rendue compte que ce n'était peut-être pas bien ce qu'on était en train de faire, qu'elle préférait partir de chez moi, retrouver son soit-disant rendez-vous avec son oreiller... Mais ce n'était vraiment pas cela. Elle était vierge. Sang de Dieu ! Il fallait bien que je tombe sur quelqu'un comme ça ce soir, mais l'idée n'était vraiment pas mauvaise dans mon esprit. Non... Si je pouvais être le premier, l'unique à me rendre jusqu'au bout, il n'y a pas de quoi à être plus choyé. C'était un privilège pour un homme ! Déjà que ça faisait... un bon quatre ou cinq ans que ce genre de situation ne m'étais pas arrivé.
C'est pourquoi je lui lançai que ça ne me dérangeais aucunement qu'elle soit... qu'elle ne l'ait pas encore fait. Elle n'était probablement pas pressée, mais quand même. Je lui laissai plutôt savoir si elle voulait toujours poursuivre, malgré le fait que je n'étais qu'un inconnu pour elle, puisque cela ne faisait que quelques heures qu'on se connaissait. Je l'entendis soupirer de soulagement et un mince sourire moqueur apparut sur mes lèvres. Elle me faisait bien rire. Je l'aimais bien. Elle était sympa et tout, mais tout restait que physique pour moi. Je trouvais dommage qu'après cette nuit, je ne puisse jamais la revoir. J'aurais bien voulu rester un bon ami ou quelque chose du genre. J'adorais parler avec elle, même si parfois elle me répondait par quelque mots ou des trucs à moitié dit. Ou encore, lorsqu'elle agissait avec caractère. Mais ça, j'aimais bien ça. Les filles faciles, ça n'avait jamais été mon truc, de toute façon. C'était plus intéressant de parler avec des femmes qui savaient ce dont elles parlaient et qu'elles avaient de quoi dans le crâne, qu'elles n'ont pas peur de dire ce qu'elles pensaient.
Je lui avais donc pris la main par la suite, l'embrassant doucement, espérant la convaincre que j'allais vraiment être doux avec elle, qu'elle n'avait pas à s'inquiéter là-dessus. Et comme je disais, on aurait toute la nuit pour profiter du plaisir, non ? Je l'avais rapproché de moi, toujours dans l'intention de la faire tomber à la tentation, caressant son corps avec douceur. Ainsi, j'attendais bien sagement sa réponse à mes avances.

«Je n'avais pas l'intention... je n'avais pas l'intention de m'arrêter. Juste de te le dire, pour que tu le sache... »

Un sourire en coin se forma sur mes lèvres et je la regardai dans les yeux lorsqu'elle se rapprocha de moi, collant son front contre le mien. Je passai mes bras autour de ses hanches et j'admirais cette petite flamme au fond de son regard qui semblait briller de désir. C'était beau, rassurant à regarder. Puis, elle se donna un élan afin de pouvoir passer ses jambes autour de ma taille et je la retins solidement contre moi. Me mordillant la lèvre, je la regardai, puis j'allai chercher un baiser sur ses lèvres, désireux de retrouver cet émotion qui me la faisait désirer encore plus qu'au début. Je l'appuyai contre le mur, là où j'étais un peu plus tôt et j'eus envie de la prendre sur place. Cependant, dans la position où on se trouvait, nos jeans étaient encore dans le chemin... Ce n'était pas un soucis, je le savais, car on pourrait les retirer seulement un peu plus tard. Alors, en attendant j'en profitais pour glisser mes mains le long de son corps, de ses courbes féminines, m'attardant à la rondeur de ses fesses, puis poursuivant ma route jusqu'à ses cuisses. Puis, je refis le même trajet en sens inverse avant de reprendre une poigne assurée sur elle afin qu'elle ne tombe pas, malgré qu'elle avait encore ses mains autour de mon cou. Lentement, je marchai en direction de ma chambre, au fond du couloir (heureusement que je connaissais mon appartement par coeur) et je fermai la porte de mon pied derrière nous. Je ne me lassai pas de l'embrasser et ce fut lorsqu'on fut sur le bord de mon lit que je la déposai en douceur, montant sur elle pour continuer à savourer ses lèvres. Pour l'instant, je ne souhaitais rien d'autre que goûter sa bouche.

Sauf que dans mon élan, je ne pus m'empêcher de détacher mes lèvres pour descendre en douceur dans son cou, y rajoutant de temps à autre la langue, question de savoir quel saveur avait sa peau et je descendais de plus en plus mes lèvres jusqu'à parvenir à cette barrière gênante qu'était son soutient-gorge. Pourquoi est-ce qu'il était là, lui ? Ah oui... J'avais oublié de le lui retirer un peu plus tôt ~ Tant pis !
Je remontai néanmoins une main le long de son bras pour aller chercher la bretelle, la descendant (faisant ainsi avec la seconde), afin que je puisse avoir l'un de ses seins à porter de bouche. Je l'embrassai avec tendresse, déposant toujours de brûlants baisers à la surface de sa peau et j'allai prendre le bout de son mamelon entre mes lèvres, le suçotant, le titillant de ma langue et je pressai l'autre sein de ma main valide. Elle avait une poitrine si généreuse, c'était agréable. Je ne m'attardai cependant pas là éternellement, remontant à nouveau jusqu'à ses lèvres, collant mon bassin contre le sien, lui démontrant à quel point j'étais rendu excité. Je remuai des hanches, comme pour lui donner un aperçu de ce que ce serait plus tard et ma main caressa son sein. Puis, je la fit lentement glisser le long de son ventre, allant jusqu'à la barrière de son pantalon, qui me refusait (pour le moment) l'accès à la merveille qui se trouvait en-dessous. Je défis le bouton, lentement, prenant mon temps, alors que je l'embrassais dans son cou avec une certaine passion. Je voulais la faire participer à cette passion, à cet élan dont j'étais en train de me faire emporter. J'avais envie de sentir sa chaleur, me glisser en elle, mais je devais être prudent. Ne pas faire trop vite. Je voulais qu'elle en garde une bonne image de cet instant, afin que si elle devait faire l'amour avec un autre type, moins bon que moi, qu'elle puisse songer à moi pour remonter d'agréable souvenir en tête. Oui, je me vantais sur ma capacité au lit, mais n'importe quel gars ferait ça !

Le bouton de son pantalon à présent défait, je tirai sur la petite fermeture éclair, m'offrant ainsi une plus grande ouverture. Je glissai une main à l'intérieur, guettant sa réaction et j'allai doucement caresser son intimité, chaud et humide. Cette sensation à mon doigt me fit frissonner et je me mordis la lèvre afin de retenir un quelconque gémissement d'aise qui s'était formé dans ma gorge. Sang de Dieu ! J'allais toujours prendre une partie de plaisir dans cette région, moi... Et le plus intéressant ne saurait tarder ~

Et oui, j'étais vierge, enfin, on n'allait pas en faire tout un plat, hein !! Je le lui avais dit pour qu'il le sache, pour être certaine qu'il veuille vraiment continuer, même si c'était avec la fille totalement inexpérimentée que j'étais. Mais cela ne sembla pas le déranger, heureusement. M'enfin, au stade où nous en étions, je ne crois pas qu'il aurait pu, de toute manière, tout simplement me dire de partir. Nous étions tous les deux en désir de l’autre. Je le voulais, il me voulait, un point c'est tout, peu importe le reste, n'est-ce pas ?

Je lui avais d’ailleurs mentionné que je n’avais pas l’intention de m’arrêter, ou quoi que ce soit. Juste qu’il le sache. Parce qu’en ce moment, je n’avais aucun doute quant à ce que je voulais. Je le voulais, lui. Point à la ligne. Je ne lui disais pas parce que j’étais incertaine, quoi que j’admets l’avoir été légèrement au début. Mais plus je repensais à ses lèvres sur les miennes et à ses mains sur ma peau et plus je savais que je le voulais encore. Non c’était plus que je voulais. Voilà. Alors je m’étais approché, avant de coller mon front contre le sien. Un sourire en coin ornait ses lèvres, alors que mon regard était planté dans le sien. Un regard qui voulait dire bien des choses...

J’avais enroulée mes bras autour de son cou, et m’étais donné un élan pour enrouler mes jambes autour de sa taille. Il appuya ses lèvres sur les miennes, pour un autre baisé que j’étais loin de refuser. Nos corps étaient en contact à nouveau et ses lèvres avaient retrouvé les miennes… ça ne me prit pas beaucoup de temps pour ressentir cette chaleur, dans le bas de mon ventre, alors qu’il me plaqua doucement contre le mur où il avait lui-même été plus tôt. Je passai mes mains dans ses cheveux, alors que nous nous embrassions. Ses mains se promenaient sur mon corps, passant sur mes fesses et mes cuisses puis la même chose encore, mais dans le sens inverse… et chacune de ses caresses m’enflammait un peu plus.

Finalement, il nous traîna jusqu’à sa chambre. Sa chambre. Enfin. Je me surprise à être impatiente… car oui je l’étais. Je voulais qu’il y aille doucement, mais en même temps, je me foutais un peu de ce qui allait arriver, je le voulais tout simplement. J’avais envie de lui et en fait… je ne comprenais pas vraiment ce que je ressentais, mais bordel ce que c’était bon et frustrant, à la fois !

Il avait fermé la porte, je ne sais pas trop comment et finalement, il me posa délicatement sur le lit, avant de venir se placer au dessus de moi, pour continuer à m’embrasser… et je répondais à ses baisers, toujours plus passionnément… Finalement, ses lèvres dévièrent vers mon cou et je laissai échapper un soupire alors que je frissonnais de plaisir. Je me laissai faire… cette nuit, j’étais totalement à lui. Mes mains caressaient son dos et jouaient parfois avec ses cheveux alors qu’il descendait la bretelle de mon soutien gorge. Ma respiration devenait de plus en plus saccadée et lui, il embrassait ma peau et chacun de ses baisers me brûlait. Je dû cependant me mordre la lèvre – presque au sang – pour ne pas laisser échapper un gémissement lorsque avec une main il alla serrer un de mes seins et qu’avec sa bouche, il suçota l’autre. Ses lèvres vinrent ensuite retrouver les miennes et je passai une main sur ses fesses puis dans son dos, sa nuque et finalement dans ses cheveux que je tirai inconsciemment lorsqu’il donna un léger coup de bassin contre moi et qu’il caressa mes seins à nouveau. J’en voulais plus, je le voulais en moi. Maintenant. J’avais sentis qu’il excité et je l’étais probablement autant que lui. On m’avait déjà dit que la première fois d’une fille était assez douloureuse, mais en ce moment même, je ne voyais absolument pas en quoi, ni comment ça pouvait l’être… tout était tellement bon. Ce fut un délice d’ailleurs de sentir sa main descendre sur mon ventre. Puis, lentement, trop lentement, il détacha mon jeans. Il m’embrassait, dans le cou et je ne comprenais pas comment il pouvait me faire un tel effet. J’aurais voulu lui rendre la pareil, mais je ne savais pas comment faire et honnêtement en ce moment, j’étais bien trop occupé à savourer le moindre de ses baisers sur ma peau. Mais c’était vrai, après tout, lui… ressentait-il ce que je ressentais en ce moment ? Je l’espérais de tout cœur parce que Ciel ce que c’était bon…

Cette fois, je ne pu retenir le gémissement qui s’échappa de mes lèvres lorsque sa main s’insinua à l’intérieur de mon pantalon pour caresser du bout du doigt mon intimité qui en réalité, n’attendait que ça. Comment avais-je pu ne pas expérimenter cela au par avant ? C’était si bon, si exquis et pourtant, c’était une vraie torture en même temps… Cette sensation, d’en vouloir toujours plus, encore et encore. Ma main était contre son dos et mes doigts s’étaient enfoncé dans sa peau. J’étais fiévreuse, j’avais chaud et je le voulais en moi maintenant… alors je me mis en tête d’enlever ses pantalons. Je passai mes mains sur son torse, avant de déboutonner son jeans et d’ouvrir la fermeture éclaire. Du moins j’essayai, mais mes mains tremblaient trop et réfléchir était devenu beaucoup trop difficile, à ce stade. Je ne sais pas comment je finis par réussir, mais ce fut le cas. Alors je l’aidai à se débarrasser de ce bout de vêtement qui, selon moi, était devenue trop encombrant. Par-dessus son sous-vêtement, je passai ma main sur son membre tendu et serrai ma prise légèrement, avant de me relever sur mon coude pour aller déposer un baiser dans son cou. Je passai finalement ma main dans son sous-vêtement pour effectuer quelques mouvements de va et viens sur son sexe gonflé de désir et finalement, je passai celle-ci sur son torse et prit son visage entre mes mains, avant de planter mon regard dans le sien. Mon regard fiévreux, impatient et brûlant de désir.

« Prend-moi… maintenant… je suis tout à toi alors je t’en pris… »

Je le suppliais, d’une voix que je ne me reconnaissais pas. C’était de la torture que d’attendre…

Je l'avais entraîné jusqu'à ma chambre à coucher et je l'avais étendu en douceur sur mon lit. Ah... comme je la désirais tellement, en ce moment. Mais je ne pouvais pas aller plus vite. Je voulais lui faire goûter les plaisirs des sensations avant d'engendrer les prochaines. Et puis, comme c'était sa première fois, autant faire ça dans le bien que le trop rapide... J'aimais prendre mon temps pour savourer le corps de mes partenaires, même si l'excroissance dans mon pantalon me faisait souffrir à un tel point que je souhaitais le retirer d'un bref mouvement. Cependant, ce n'est jamais comme ça que ça fonctionne... Et j'étais un peu occupé à désirer le corps de ma jeune compagne pour me détacher d'elle afin de retirer cette barrière souffrante. Je l'embrassais sur tout son corps, s'arrêtant sur sa généreuse poitrine après lui avoir retirer ce soutient-gorge, plus que gênant dans la situation présente. Elle répondait toujours à mes baisers de façon plus passionnée et j'aimais ça. Même si on était de parfaits inconnus, on parvenait à trouver la complicité des gens qui feraient l'amour... Comme si on était un couple nouvellement amoureux, alors que pourtant, on ne connaissait rien de l'autre et... qu'il n'y avait pas d'amour dans ce qu'on engendrait. C'était seulement l'appel de nos corps qui nous faisaient réagir ainsi, tout simplement. Ça ne me déplaisait pas, au contraire ! C'était plus qu'intéressant et j'étais honoré d'être à la place que j'étais en ce moment ~

J'entendais son souffle qui devenait plus saccadé sous chacun de mes caresses, de mes baisers et cela m'excitait davantage. Elle était si désirable et avec ses faibles soupirs d'aise, on avait envie de plus. En tout cas, moi j'en voulais encore et encore ! Les gémissements des femmes sont toujours les plus beaux, surtout lorsqu'on parvenait à lui faire atteindre l'orgasme plus d'une fois au cours d'une relation... Hum ! Moment encore plus exquis ! Enfin, bon, je m'égare, là...
J'allai reprendre possession de ses lèvres alors que je collais mon bassin contre le sien, remuant de temps à autre des hanches et je la sentis passer ses mains sur mon corps, terminant sa route dans mes cheveux. J'adorais lorsqu'elle faisait ce geste. Je n'étais pas habituellement fan que l'on joue dans mes cheveux, mais le faire comme elle le faisait avait une certaine signification. C'était agréable, malgré qu'elle les tirait. C'était... un signe représentant une certaine impatience, combiné au plaisir du moment. Je me pressai alors un peu plus contre elle, avant de finalement glisser une main entre nos deux corps pour détacher le bouton de son pantalon. J'avais hâte de découvrir la suite... J'avais attardé mon visage dans son cou, embrassant savoureusement sa peau de mes lèvres alors que je glissais une main sous son slip et d'aller caresser son intimité de mes doigts. Ce contact chaud et humide me fit frémir.... Il y avait si longtemps (quelques mois, tout au plus) que je n'avais joué dans cette région. Et l'entendre gémir sous mon contact, un frisson me traversa l'échine. Oh oui... Je voulais l'entendre encore et encore et la faire crier.
Je jouais donc autour de sa zone sensible, le pinçant parfois légèrement entre mes doigts avant de glisser un doigt à l'intérieur, caressant ses parois et je la sentais glisser une main sur mon torse pour se rendre jusqu'à mon pantalon. Je la laissai faire, il fallait bien qu'elle développe quelques techniques, elle aussi, non ? Je mordillai légèrement sa peau de sa clavicule avant de me redresser pour retirer mon vêtement, qu'elle m'aida à retirer. Ceci fait, il ne me restait que cette autre barrière afin de laisser libre mon membre gonflé de plaisir montrer le bout de son nez. Sauf qu'au moment où elle passa une main dessus, en plus de faire une légère pression, je me mordis la lèvre. Seigneur Dieu... Je la voulais à ce moment précis. Jouer avec moi était éveillé encore plus de signe d'excitation et j'ignorais si elle pouvait sentir mon membre se durcir davantage, alors que je me sentais davantage excité...
Et là, elle glissait sa main sous mon caleçon. Je me mordillai la lèvre, fermant les yeux, savourant ce va et vient sur mon sexe, me tenant sur un seul bras sur le matelas alors qu'elle jouait avec moi. Puis, elle longea sa main le long de mon torse, venant poser ses mains de part et d'autre de mon visage. Un frisson me parcouru le corps alors que je voyais cette flemme d'impatience dans ses yeux noisettes. Sang de Dieu ! Oui !

« Prend-moi… maintenant… je suis tout à toi alors je t’en pris… »

Un sourire s'étira sur mes lèvres et je l'embrassai passionnément, tout en la recouchant sur le lit, retrouvant notre position initiale. Cependant, je me détachai d'elle, retirai mes caleçon avant de tirer sur son propre pantalon et comme de fait, son slip suivant. Je caressai ses cuisses, afin qu'elle me permette une ouverture où m'incruster et je passai ensuite un bras autour de la taille, la soulevant pour la positionner plus au centre du lit qu'au bord. J'aurais plus de poigne ainsi et plus de support au niveau des genoux... Enfin, détails personnels, mais bon !
Du bout de mes doigts, j'allai caresser l'intérieur de ses cuisses, remontant jusqu'à ses hanches et je me penchai sur elle, m'emparant de ses lèvres alors que je me positionnais. Sauf qu'un détail me revint en tête et je me reculai pour tendre le bras vers ma table de chevet pour en sortir un préservatif. Il fallait être prévoyant, tout de même ! Rapidement, j'insérai le préservatif sur mon membre et je la regardai. Mise à nue devant moi ne pouvait pas être une des plus érotiques que celle-ci...

- Prête ?

Je me penchai à nouveau sur elle, plaçant mes hanches entre ses cuisses et je mordillai doucement son lobe d'oreille, avant de lui murmurer :

- Arrêtes-moi si c'est douloureux...

J'étais à nouveau prévoyant et je voulais qu'elle me prévienne si j'étais trop imposant pour elle. Pour une première fois à une fille, c'était douloureux et je ne souhaitais pas voir de la souffrance durant tous nos ébats... Alors, je pris une profonde inspiration avant de positionner mon membre à l'entrée de son intimité et de me glisser en elle avec douceur. Je guettai chacun de ses traits de son visage et je l'embrassai sur son front, lui soufflant à la fois des mots doux. Puis, je me sentis être au point du non-retour; cette peau qui serait à présent détruite et qui fera d'elle une femme non-vierge. Je m'enfonçai alors davantage en elle et je perçai cette barrière, améliorant mon mouvement. En peu de temps, je me retrouvais en elle, enfoncé jusqu'à la garde.
Soufflant un peu, je passai une main dans ses cheveux et je commençai un doux va-et-vient en elle de mon bassin, lui embrassant à nouveau le front, la paupière gauche, sa joue et finalement ses lèvres. Je n'osais pas lui demander si ça allait et s'il y avait quelque chose, elle pourrait toujours me stopper, bien qu'à l'étape que l'on venait de franchir, je n'avais pas vraiment envie de m'arrêter. Et, on avait toujours toute la nuit devant nous pour améliorer la situation.

- Ce n'est pas trop douloureux ? lui soufflais-je, dans le simple but de me rassurer.

Pour le reste, ça viendrait avec le temps, il ne fallait pas se dégonfler aussitôt ! Malgré tout, je poursuivais mes mouvements de bassin lentement, jusqu'à ce que je la sente devenir un peu plus détendu.