jo minho. ▬ 트러블메이커. (fini.)

« Il est bien trop mystérieux. » ; « Je ne connais pratiquement rien de lui. » ; « Min Ho, c'est un gars bien, tout de même. ». Encore, encore et encore, ces phrases représentent en grande partie ce qu'il advient de sa personne aux yeux des autres.

▬ qualités : à l'écoute, autonome, audacieux, charmeur, doué, observateur, sociable.
▬ défauts : bagarreur, casse-cou, imprudent, impulsif, rancunier, têtu, vulgaire.


▬ Il apprécie les romans, et se rends souvent à la bibliothèque afin de se cultiver davantage.

▬ Il carbure au café et aux vitamines. c'est la seule chose qui lui permet de tenir le coup à l'heure actuelle.

▬ Vous pourrez, parfois, le trouver à se balader dans les rues la nuit après ses rendez-vous quotidiens. le ciel étoilé l'apaise, une sorte de liberté inconnue qu'il se permet d'observer durant plusieurs heures afin de se ressourcer et de s'éloigner de son quotidien.

▬ Il savait jouer du piano, durant son adolescence. Ses parents ayant pensé que ceci jouerait en sa faveur lors de ses études.

▬ Il ne sait absolument pas utiliser les nouvelles technologies, portables, ordinateurs, etc.

▬ Il as une très bonne mémoire visuelle, un visage, il s'en souviendra.

▬ Il est assez sportif et s'octroie un petit footing matinal lorsque le temps le lui permet.

▬ Afin de casser l'ennui et une absence au sein de son quotidien, il s'est vu adopté un chien. une compagnie sans égal qu'il apprécie particulièrement.

▬ Suite à son accident, il est parfois pris de légère anémie, rien de grave, juste une marque de faiblesse suite à son manque de sommeil, de nourriture, etc.

▬ Il s'est mis à fumer. une sorte de déstressant, et ce, malgré le savoir qu'il as sur les effets nocif de cette drogue douce.

↻ Rewind.

Hôpital de Busan | 2014.
Une légère brise. Un sentiment d'insécurité. La pénombre. Quelques flocons de neige venaient rompre ce silence qui régnait. Des gouttes de cette eau salée perlaient le long de ce visage tiré et mutilé. Il ne savait guère pourquoi, ni même comment avait-il atterri ici, et pourtant, il était là. Ses mains trouvaient refuge au sein des poches du jean qu'il portait actuellement tandis que quelques frissons parcouraient son échine à cause du froid ressentie suite à cet enchaînement d'événements. Il avait fui, une nouvelle fois. Pourtant, il ne devrait pas. Il en était incapable. Il ne cessait de trembler, et pourtant, personne n'étais venus. Pourquoi ? Le mystère planait et il était de plus en plus dur à supporter au fil des secondes qui passaient à une vitesse folle. Des passants lui portaient un regard différé, de la pitié, de l'inquiétude, de l'incompréhension. Humains égoïstes et égocentriques. En un fragment de secondes ; ses espoirs avaient été dissipés et il réfléchissait à la raison de sa venue. Il était la source principale de ce remue-ménage et ne prenait même pas part à la discussion, après tout, il était coupable de ce qu'il se trimait à leur actuel au sein de la famille Jo et celle de cette femme qu'il avait entraînée avec lui à travers cet accident non-contrôlé.


∎ Stop.

✎ 16 février, 2012 ; Busan, Corée du sud.
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire. Vingt-quatre ans, rien de bien particulier, je le conçois. Allez savoir pourquoi je jette mon dévolu sur une simple feuille de papier qui n'aura, en soit, aucune utilité, mise à part le fait d'extérioriser mes sentiments. Mais c'est en ce soir tardif que j'écris cette lettre, pour vous, Chers Parent. Vous qui m'avez tant offert depuis ma naissance. Modeste et accueillante, ce dont vous m'avez permis de vivre jusqu'à maintenant n'a, en rien, à envier aux autres familles. Un amour sincère, un bonheur partagé, sans oublier la solitude rapidement éradiquée par la naissance d'une deuxième Jo du nom. Jamais, ô grand jamais, je n'aurais les mots pour exprimer ma gratitude envers vous. D'un simple caprice aux choses rudimentaires ; de simples cours particulier afin de m'aider jusqu'aux finances scolaires exorbitantes afin de me laisser parvenir aux études désirées, c'est un véritable honneur d'être né en cette famille.

C'est à présent à moi de vous offrir la joie de montrer ce dont je suis capable aux yeux des autres. Je ne me défilerais pas, j'affronterais.
Merci, encore.


▶ Play.

« Min Ho, chéri. Qu'est-ce tu fais encore debout à cette heure-ci ? Viens donc te coucher. » ; ces propos soufflés, elle arborait ce sourire face auquel je me sentais littéralement faible et incapable de résister. Celle-ci avait une emprise incomparable sur ma personne et je n'en paraissais pas moins mécontent. C'est donc, le sourire aux lèvres que je daignais suivre ses conseils. Son corps blotti contre le mien, j'en oublierais presque les tracas quotidiens. Et c'est ainsi que, mes bras enroulés autour de son corps, Morphée me permit de reprendre paisiblement ce sommeil manqué au court des précédentes insomnies.


↻ Rewind.

Année 2014.
Des éclats de rire, une légère musique, des lumières fusant de part et d'autre de la pièce principale, une douce odeur de viande grillée, et enfin, le goût pétillant et alcoolisant parcourant nos gorges assoiffées. Une fête sans nom afin de célébrer une réussite. Ma réussite. Un poste était à pourvoir, j'ai saisi ma chance et me voilà à présent infirmier au sein d'une école de renom. Ma famille, mes amis, ma fiancé, tous étaient réunis au sein de la même et unique table, clamant mon nom à travers des félicitations. Un soulagement et un bonheur que je ne pouvais que partager en leur compagnie. Tout du moins, c'est ce que mon esprit me laissait imaginer en ce lieu.


« Min Ho, chéri. Tu es sûr que tu veux conduire ? » ; une question qui paraissait évidente, cette voiture m'appartenait et ô grand jamais je n'avais laissé cette femme que je considérais comme mienne, conduire. C'est donc, avec un fort entrain que je prenais place au volant tout en me laissant aller au rythme d'une musique électronique. La basse résonnait dans nos tympans tandis que nous prenions part à une discussion animée.
Cette soirée ne pouvait que finir sur les chapeaux de roue, tout du moins, c'est ce que je croyais me persuadais à croire.

Une fausse manœuvre. Une voiture incontrôlable. Des crissements. Un sifflement.


Blanc, blanc, blanc. Tout est blanc. Les murs, mes vêtements, les draps, les meubles. Un léger mal de crâne. j'essaye de me souvenir, mais, rien. Rien de particulier, je suppose. Enfin, mon paternel se trouvait finalement à mes côtés, tandis que ma mère pleurait silencieusement. J'essaye d'attirer l'attention, en vain. Que c'était donc t-il passé ? Aucun souvenir, mis à part un visage et des membres douloureux.


▶ Play.

2015, à présent.
Je continue cette vie dans laquelle je m'étais plongé tout en portant ce fardeau qui semble de plus en plus lourd à supporter. Pourquoi, elle ? Pourquoi, cet état ? Je ne sais pas. Et pourtant, je ne cesse de remuer cette question si terrible. La femme avec qui je souhaitais partager ma vie est traînée entre la vie et la mort. Un état de léthargie lourd. Je me sens coupable, encore et encore. Je lui rends visite, chaque soir. Essayant de maintenir ce sujet secret aux yeux du monde extérieur. Je n'ai pas le droit à l'erreur. Je dois continuer, pour elle, pour moi, pour nous.