Don't worry, I'm fine ...

Il existe trois sortes d'élèves à Kirin. Les normaux, ceux qui suivent les cours, qui travaillent pour leur cours mais qui ont encore du temps pour eux. Voir leurs amis, se rendre au cinéma, faire un karaoké ou même faire du shopping. Ensuite il y a les trainees, eux doivent suivre les cours à Kirin Art School, plus les heures d'entrainement de leur fonction. Et malheureusement pour moi, mon copain fait parti de cette deuxième catégorie. Et ensuite, il y a les idoles, dont je fais partis. On doit suivre les cours mais en même temps travailler pour notre carrière. Il est donc rare qu'on soit présenter durant une semaine entière. Sauf cette semaine pour moi.

Va savoir comment, en cette fin de mois de novembre, je me retrouve les fesses sur une chaise en bois à écouter des professeurs parler des cours généraux. Comme si j'avais vraiment besoin de suivre un cours de mathématique. Ma tête dans ma main, les yeux à moitié fermer, je me retiens de ne pas ronfler pour déranger le prof. Ce n'est pas de sa faute, si je suis en avance dans son cours. Car bien entendu, peu de personne ne sont au courant mais les idoles ont des enseignants particuliers pour les garder à niveaux quand ils sont absents des bancs scolaires. Et ce que nous voyons actuellement a été vu il y a plus de sept mois.

La sonnerie qui annonce le temps de midi retentit enfin. Je jette un regard à Ji Hwan pour voir si il m'attend pour qu'on puisse passer notre temps de midi ensemble. Mais il a l'air plus préoccuper qu'autre chose. Il passe à côté de moi sans me voir même si je l'appelle. Personne n'est au courant que nous sommes ensemble depuis fin juillet. Enfin non, un regard dans mon dos me fait tourner la tête, Soo Min, sa collègue et ma plus grande fan, me fait une grimace d'excuse. Elle n'est pas vraiment au courant que nous sommes ensemble mais elle se doute de quelque chose. Je lui réponds en haussant les épaules. Attrape mes affaires que je tape dans mon sac à dos, met la bretelle sur mon épaule et sors du local tout en prenant le chemin de mon casier.

Vu que j'ai fais une crise d'insomnie durant ma nuit vu que le loft est vide et froid sans mon meilleur ami. J'ai donc eu le temps de préparer des bentos pour mon chaton et moi-même pour notre repas de ce soir. J'ai vite constaté qu'il aimait bien cuisiner mais qu'il adorait aussi engloutir les repas que je lui prépare avec amour.

Mon sac déposé, deux boites en bois avec leurs baguettes dans mes mains, ainsi qu'un thermos de thé au jasmin. Pas vraiment de besoin de le chercher dans les différentes salles de l'école. Je suis sur de le retrouver dans notre salle de danse.

La porte est entre-ouverte, les dernières notes de Dancing Queen des SNSD retentit dans la pièce. Ce qui me fait sourire. Depuis septembre, j'ai l'habitude de le rejoindre dans une salle d'entrainement, à m'installer dans mon coin, manger, écouter de la musique, ou simplement à chercher après un rythme, lire un scripte ou autre pendant que lui, il s’entraîne sur ses chorégraphies. Hier midi, je l'ai vu entrain de danser sur le même morceau encore et encore et encore. Et là, notre temps de midi ainsi que notre après-midi va se passer dans cette salle où lui va répéter et moi, le regarder tout en lisant un scripte pour une pub et peut être chercher après un nouveau rythme pour une musique que j'ai écris pour lui.

Je m'installe dans mon coin, là, où il y a des coussins dans un angle de la pièce pour pouvoir m'installer. Je lui lance un regard sans plus. Mon estomac est plus entrain de me rappeler que j'ai sauté mon petit déjeuner ce matin vu que je me suis réveillé en retard. C'est donc ainsi que je ne le vois pas trembler, ni les cernes qu'il a sous les yeux et certainement pas ses mains entrains de trembler alors qu'il relance le CD pour une nouvelle répétition. Je m'assois en tailleur et ouvre mon bento, le dos contre le mur et regarde mon chéri faire les même pas que les derniers mois tout en mangeant.

Dans le couloir, la musique sur laquelle, Ji Hwan s'entraîne depuis un long moment résonne déjà, ce qui me fait sourire. Pourtant, je commence à le trouver de plus en plus pâle depuis deux trois jours. Mais quand j'essaye de lui faire la remarque, il évite le sujet ou fait semblant de ne pas me voir. C'est vrai que je ne sais pas par quoi il doit passer pour être enfin reconnu à sa juste valeur. La White nous a fait signé un contrat alors que nous n'étions encore que des élèves au Lycée de Musique de Tokyo. A part faire notre musique, c'est ce qu'on demandait au Prayer au départ. Ensuite, les choses ont changés dès que mes pieds ont touchés le sol du pays qui a vu naître, la personne qui relance une nouvelle fois la musique. Mon rythme de vie c'est retrouvé chamboulé. Mais je ne devais pas suivre des cours ici. Absolument rien. On avait juste des professeurs privés pour nous enseigner tout ce que nous devions savoir mais je pouvais dormir autant de temps que je le voulais, manger aussi. Et là, j'ai l'impression que mon chaton essaye de m'éviter pour une raison ou une autre.

Installé dans mon coin, je ramène mes genoux contre moi, et appui le dos contre le mur en tenant mon bento en équilibre sur mes genoux. Je suis les mouvements de Ji Hwan sans vraiment faire attention à ce qu'il fait. Vu que je connais sa chorégraphie sur le bout de mes doigts à force de le voir le refaire encore et encore et encore. J'attrape les baguettes avant de me mettre à manger tout en jetant un coup d'oeil sur un dossier dans mon ordinateur. Plus facile pour lire un scripte ou autre sans salir les feuilles non? Je lève juste mes yeux de temps en temps pour voir l'élu de mon coeur répéter.

Mais là, une chose m'étonne. J'ai l'impression qu'il va se passer quelque chose que je vais détester. Comme si j'avais un sixième sens. Ses pas ne sont pas si précis que d'habitude. Son débardeur lui colle trop à la peau. Je me bouge un peu pour mieux voir comment il est. De loin, c'est un peu dur. Durant un court instant, j'aperçois son visage qui est pâle, encore plus transparent que quand il vient de se lever ou qu'il.... Des perles de sueurs dégoulinent aussi sur son visage. C'est juste ce qu'il me faut pour me lever et me diriger vers lui. Je sais que ce que je vais faire est suicidaire, quand il a une idée derrière la tête, Ji Hwan ne l'a malheureusement pas autre part. Et qu'on va se disputer car j'ai décidé qu'il devait se reposer. Ce qui va nous conduire à mon égoïsme. Car c'est la chose que mon chaton aime me reprocher à chaque dispute. Je suis égoïste. Moi! Il n'y a que ma personne qui doit passer avant tout. C'est sur qu'avoir son chéri qui décommande une soirée, un weekend, car il n'arrive pas à faire un truc et que sa le rend malade, c'est de l'égoïsme.

Doucement, je m'approche de lui et voit vraiment son état, une vrai loque humaine. Il me parle d'une voix absolument pas audible. Mais dès que je vois son corps tombé, je me précipite vers lui pour qu'il ne se fasse pas mal. Son corps inerte dans mes bras, je nous descends doucement pour l'allonger sur le parquet de la salle de danse.

Mais je fois quoi moi, là maintenant? A genoux à côté de mon chéri, je me sens désabuser. Mes yeux sont écarquillés alors que je l'appelle doucement. "Mon amour." La musique continue à tourner. Et moi, je bouge pas, je ne sais absolument pas quoi faire. Je le secoue un peu pour voir si il va se réveiller. Mais rien. "Mon Chaton, réveille-toi."

Aucune réaction, je sais pas quoi faire, et ça commence à me faire peur. Mais vraiment très peur. Je me lève précipitament et ouvre la porte de la salle en grand pour me mettre à hurler dans le couloir. "A L'AIDEEEEEEEEE" Et bien entendu, il n'y a personne dans le couloir vu que c'est le temps de midi. Il est rare d'avoir des élèves ou même le personnel de Kirin se promener dans les couloirs. Je referme la porte rageusement, porte qui se ferme juste contre.

Et décide de retourner vers Ji Hwan. Le souvenir d'un dessin animé de mon enfance traverse mon esprit. Et si je l'embrasse, il devra bien ouvrir ses yeux non? Puis, après, il risque de se faire engueuler. Mais en attendant, il faut que je trouve un moyen pour qu'il se réveille. "Désolé, mon amour, je sais qu'on a dit qu'on ne le ferait pas ici. Mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé."

Je colle juste mes lèvres contre les siennes, tout en poussant doucement les mèches de ses cheveux qui collent à son front. Deux secondes après, je dépose mon front sur le sien pour le supplier de revenir près de moi tout doucement. "Mon amour, revient. Ne me laisse pas comme ça, ainsi. Dis au moins, tu n'es pas mort hein?"

Ma main va se déposer sur son torse pour vérifier que son coeur bat toujours. Ouff, il est toujours vivant. Je ramène ma main vers moi, et retourne l'embrasser, espérant vraiment que ça va le réveiller.

De peu, celui qui bouscule mes pensés dans ma tête a faillit se retrouver sur le parquet, tête la première. Heureusement, que j'ai eu l'idée d'aller voir si il allait bien avant qu'il commence à chuter. Son corps dans mes bras, je plie un genou sur le sol puis l'autre. Mon regard se retrouve sur son visage et là, on peut dire que je suis choqué. Lui qui a toujours eu un teint de poupée, chose qu'il déteste que je lui dise sous peine de le voir bouder pendant de très longues minutes avant de venir près de moi me voler un baiser puis partir comme si de rien n'était, se retrouve avec un teint qui rendrai de jalousie le plus transparent des vampires. Et si il n'y avait que ça, Ji Hwan a des cernes que dis-je des poches énorme sous les yeux. Moi, qui lui ai dis que j'allais faire attention à lui pour qu'il ne se sente pas rejeté par le fait que je sois souvent en déplacement, je me retrouve sans voix. Une autre chose que je peux constater est le creux de ses joues. Donc le voir physiquement et évanoui me fait complètement paniquer.

En temps normal, je n'aurai rien fait. Il est rare que je sois présent quand une personne de mon entourage s'évanouit. Mais là, c'est les seuls moment où je peux passer du temps avec celui que j'aime sans qu'on vienne nous déranger, même si nous avons décidé de mettre une barrière entre nous. Car un baiser voler peut très bien entraîner facilement, des mains balladeuses (surtout venant de lui, tout le monde sait que je suis un ange) et même d'autres choses que mon esprit n'a pas besoin d'imaginer pour le moment.

Je décide dans la panique de faire quelque chose, l'embrasser. Si ça fonctionne dans les contes de fées ça doit bien le faire dans la réalité. Aucun mouvement de sa part, bien entendu. Toujours dans la panique, je me lève en jetant des regards vers le corps qui ne bouge pas et me mets à crier dans le couloir pour que quelqu'un vienne m'aider. Mais rien, absolument rien. Vu que c'est l'heure de la pause de midi, il n'y a que Ji Hwan pour passer son temps dans une salle de répétition, quand ce n'est pas dans une salle de danse c'est dans celle de musique. Et moi, je le suis comme le gentil petit toutou, qu'il a réussi que je devienne en cinq mois et demi de relation. Oh non, je suis toujours aussi impulsif. Chose qu'il me reproche mais moins que mon égoïsme. J'ai juste de sa part, un regard noir quand je vais pour remettre une personne à sa place qui l'approche un peu de trop. Ca tout le monde sait que je suis possessif. Et vu que le principalement intéresser, trouve ce comportement minion mignon.

Vu que personne ne répond à mon appel à l'aide, il faut que je retourne vers lui. Et surtout trouver une idée pour qu'il ré-ouvre les yeux. Je vois le voir sourire même faiblement. Au moins pour me rasurer, si il me dit qu'il a mal quelque part, je le porterai moi-même sur mon dos jusqu'à l'hopital le plus proche. Et je ferai des pieds et des mains, pour qu'il soit soigné par le meilleur médecin de Séoul. Si ça ne fonctionne pas, j'ai assez d'argent pour le faire soigner dans un autre hôpital dans le monde entier. Si il faut, je mettrai les boucher doubles, je me trouverai un travail qui rapporte plus que d'être idol.

Une main de part et d'autre de son visage, je me penche pour déposer un baiser et lui murmure qu'il doit revenir près de moi. Le pire, c'est que je sens des larmes commencer à piquer le coin de mes yeux tellement j'ai peur qu'il ne revienne pas ou pire qu'il se retrouve avec un dommage collatéral assez grave. Au moment où je me recule un peu pour remettre mon postérieur sur mes talons, ses paupières se mettent à papillonner. Et je lâche un soupir de soulagement. Il ne me reste plus qu'à attendre qu'il me voit pour que je puisse lui sourire pour le rassurer. Espérons juste qu'il y a eu plus de peur que de mal. Car là, je m'en voudrai longtemps. Un murmure à peine audible sort de ses lèvres si parfaite, mon prénom, ce qui me fait sourire. J'attrape une de ses mains pour lui montrer que je suis près de lui. Tout en restant inquiet. La seule chose que j'ai besoin de savoir pour le moment est simple: "Ca va?"

- Tu espérais-je me réveille comme La Belle Au Bois Dormant ?

Et le pire c'est qu'il essaye de faire de l'humour à un moment pareil. Il s'imagine pas les films que je viens de me faire durant les dix minutes qui viennent de s'écouler. Tout était déjà prévu dans ma tête. Il rigole faiblement et moi, je lui lance un regard noir. Comme si c'était spécialement le moment de lâcher une plaisanterie. J'avoue que je me suis retenu de sourire, car oui, j'ai voulu le réveiller comme dans la Belle aux bois dormant. Lui, dans le rôle de la princesse et moi, dans celui du prince charmant. Je réédite ma question, en essayant de mettre moins d'inquiétude, chose que je rate bien entendu.

- Ne t’inquiètes pas … Je vais bien, du moins je crois … Je suis juste fatigué maintenant.

Fatigué, je veux bien le croire vu les cernes qu'il a. Mais ne pas m'inquiété, il me connait pourtant. Dès qu'il se cogne, je lui saute dessus pour voir si il ne s'est pas fait mal. Et dernièrement, je fais la même chose avec ses chats. Dés qu'il y en a un qui se retrouve coincé un peu n'importe où, en lâchant que je suis super Cat. Je me laisse tomber à côté de lui pour me retrouver assis cette fois-ci et essayer de comprendre la raison de son évanouissement. Puis soudain un doute, m'envahit. "Tu crois? Comment ça, tu crois? Tu as mal quelque part? Tu veux quelque chose? Peut être que si tu es fatigué on peut rentrer. Juste le temps d'appeler un taxi."

Tout en parlant, je me suis levé pour me diriger vers mon petit coin aproviser en essayant de me rappeler si j'ai le numéro d'un taxi. Avant de me retourner avec une meilleure idée. "Attend, je vais chercher les clefs de la voiture de Yûji. C'est un cas de force majeur, je peux donc conduire. Il suffira juste que tu fermes les yeux si tu as peur." Comme si mon leader allait me laisser toucher à sa voiture, la dernière fois que je lui ai demandé de toucher le volant, il s'est arrêté devant un magasin de vélo en me disant que j'avais plein de guidon que je pouvais aller toucher. Et Ji Hwan a bien entendu été prévenu qu'il ne fallait pas me laisser approcher le volant d'une voiture même si la paix dans le monde en dépendait. Chose qui l'avait bien fait rire, et moi, bouder dans mon coin. Doucement, je retourne vers la porte que j'ai mal fermé quand j'ai été demandé de l'aide dans le couloir, avant de me retourner brusquement vers mon chéri. Un bruit venant de son estomac vient d'attirer mon attention.

Fronçant les sourcils, et un regard noir dans sa direction, une idée idiote mais complètement idiote est là. Et si il mourrait de faim et de sommeil. Je retourne près de lui, enlevant mon pull et le plie avant de le mettre derrière sa tête et dépose ma veste que j'avais bien entendu mit avant de vouloir aller voir Yûji, sur lui, pour qu'il n'attrape pas froid. Je dégage de nouveau son visage de ses mèches. Et prend un air suspicieux en fronçant le regard. "Mon amour," dis-je en lui prenant la main,"dis-moi depuis quand n'as-tu pas mangé un repas complet?"[/b] Si ma suspission est bonne, à la White on risque de m'entendre gueuler. Sur le manager de son groupe, et sur ses coéquipiers. Et lui aussi sera juste dans de mauvais draps.

Complètement paniquer, je décide de me rendre auprès de Yûji, pour lui emprunter sa voiture. Bon d'accord, je n'ai pas spécialement le droit de toucher à un volant mais si mon chéri, que mon leader a rencontré une ou deux fois maintenant, vu qu'il fallait bien que les membres du groupe soit au courant, surtout, lui. Vu qu'il est la tête pensante des Prayer, celui qui me remet sur le droit chemin dès que je fais une bêtise et celui qui est une sorte d'oni-chan quand j'y pense. Donc si mon chaton a un problème, c'est un cas de force majeur, donc j'ai le droit de conduire. Et même pouvoir accélérer pour le conduire le plus vite possible à l’hôpital pour savoir si il n'a rien de grave.

Ma veste sur mon dos, je me dirige vers la porte pour aller demander les clefs au professeur de théâtre quand un gargouillis sortant de l'estomac de Ji Hwan me fait tourner la tête vers lui. Là, je m'arrête avant de le dévisager. En retournant vers lui, je pense à enlever ma veste et mon pulle. Ce dernier se retrouve plier pour faire une sorte d'oreiller pour sa tête, alors que ma veste se retrouve sur son corps pour le réchauffer un peu. Je m'installe en position de tailleur à côté de lui, et attrape sa main. Là, je lui demande d'un ton suspicieux depuis combien de temps, il n'a pas mangé.

- Hier. Je ne me sentais pas très bien alors, je n’ai pas beaucoup mangé …

Et en plus il croit que je ne sais pas voir quand il me ment. Je lui fais mon regard, dis-moi la vérité ou bien, je risque de m'énerver. Chose qu'il comprend très bien vu qu'il détourne son regard en me disant la vérité. Mon regard ne le lâche pas, attend. Mon inquiétude se fait voir su mon visage, mon front se trouve plissé.

- Enfin … Peut-être deux ou trois jours...ok quatre … Peut-être cinq, je n’ai pas vraiment compté tu vois.

Dire qu'il ose me dire que je passe trop temps à répéter mes textes, à jouer sur ma batterie et à m'entraîner sur les chorégraphies pour les différentes publicités où je joue. Et dans tout ça, j'ai le temps de manger, de dormir et je me débrouille pour essayer de passer du temps avec lui, même si c'est peu, je fais tout le maximum pour qu'on puisse se voir. Je lâche sa main pour me taper le passer sur mon visage tout en soupirant. Au moment où j'ouvre la bouche pour lui dire le fond de ma pensée. Ji Hwan me prend de court.

- Si tu es sur le point de me dire que je dois faire attention et ne pas jouer avec ma santé, merci bien, on m’a fait ce discours une bonne centaine de fois, surtout ma mère.

Son regard est toujours ailleurs. Ma bouche est grande ouverte. Qu'est-ce que je peux dire à ça? Franchement. Il sait très bien que je ne suis pas d'accord avec ça. Qu'il ne doit pas jouer avec sa santé. Je ferme mon poing et je tape le sol à côté de sa tête. "Merde, Ji Hwan. Tu es celui qui me fait la moral quand j'arrive chez toi, complètement fatigué. Alors que moi, je dors et mange à ma faim. Je suppose que je ne dois pas te demander depuis quand tu n'as pas passé une nuit de sommeil correcte? Tu ressembles à une épave." Mon ton est rempli d'amertume, je me sens responsable de son état. Si je n'avais pas passé mon temps à faire attention à ma carrière, j'aurai vu l'état dans lequel il se trouvait. Mais non, il a fallut que j'essaye de me faire connaître autrement, en jouant dans des pubs, en essayant de me retrouver animateur d'une émission radio.

J'essaye de me calmer mais je n'y arrive pas. A la place, je me redresse pour commencer à faire les cent pas dans la pièce. Et ma voix augmente dans les tons tout en parlant. "Tu veux quoi à la fin? Mourir? Tu veux te retrouver à l'hôpital? Tu veux que je te laisse te suicider. Merde, Ji Hwan..." Je me retourne vers lui, pour le regarder allongé sur le sol. Juste le voir ainsi, ça me calme. Mais est-ce qu'il a pensé à son entourage? Est-ce qu'il a pensé à ses parents? Et même à moi? Juste à repenser à ça, je me remets à m'énerver. "Tu me traites d'égoïste mais tu es encore plus égoïste que moi. Te rendre malade pour une chorégraphie, non mais franchement. Ce soir, ça va gueuler dans ta salle de répétition. Tes amis vont en avoir pour leur grade et pas qu'eux. Ton manager aussi. Je les déteste pour ne pas voir l'état dans lequel tu te mets. Tu... Tu..."

J'essaye de me calmer, et à la place, des larmes de rage coulent sur mon visage. Je me mets à renifler, vive les rhumes du mois de novembre, hein... Pourtant, je me rapproche de son corps. Et essaye de lui sourire tendrement, même si je n'y arrive pas. Il vient de me donner la plus belle peur de ma vie. "Quand tu te sentiras un peu mieux, on rentre chez toi. Ou bien... Une idée vient de germer dans mes pensées. Mais je me tais quand je vois qu'il veut parler, certainement pour se défendre.

Mon point part tout seul quand j'apprends depuis combien de jour il n'a pas mangé. Qu'est-ce que je peux faire à part me sentir coupable. Si je n'avais pas un emploi du temps charger comme ça, Ji Hwan aurait mangé même si il aurait fallut que je le force. Puis pas besoin de lui demander depuis quand il n'a pas dormi. Et tout ça par ma faute. Quand j'ai un emploi du temps respectable, comme maintenant, je passe mes soirées près de lui, ainsi que mes nuits depuis que mon meilleur ami n'est plus là. Juste que là, ça fait deux semaines qu'on se croise et c'est tout, même si cette semaine est moins chargé que d'habitude.

Je ne peux m'empêcher de me lever pour essayer de me calmer. Il m'a fait peur, s'évanouir de la sorte, sans prévenir. Si au moins j'avais su, je l'aurai forcé à manger ce que je lui ai préparé cette nuit. A la place, j'ai cru qu'il avait déjà mangé. D'habitude c'est ce qu'il fait. Mon ton deviens de plus en plus fort tout en lui parlant. J'essaye de lui faire comprendre qu'il m'a peur. Mais là, il me laisse patois.

- Je me rends peut-être malade JUSTE pour une chorégraphie mais j’ai mes raisons, c’est facile pour toi, t’es devenu une idole, tout le monde t’aime et moi, je suis juste … Oh et puis laisse tomber.

Comment peut-il me reprocher le fait que je sois une idole? Non mais c'est le monde à l'envers. C'est une des raisons pour laquelle, je ne veux pas qu'il soit trainee. Et encore, moi, je n'ai pas dû passé par le même stade que lui. Un jour, j'étais un lycéen ordinaire dans un lycée de musique et le lendemain, je me faisais accoster dans la rue pour des fans qui me demandaient des autographes. Point barre. Pas d'audition, pas de convocation, pas d'entraînement acharner. Rien, rien, absolument rien de tout ça. Je le regarde allongé sur le sol se cachant avec ma veste voulant savoir ce qu'il est au juste... Son laisse tomber, je ne l'apprécie pas mais alors vraiment pas. Et à la place de le rassurer, je le traite d'égoïste. Lui demandant si il veut mourir. Si il a pensé à ceux qu'il l'aime. Et lui fait bien comprendre que toutes la White va être au courant ce soir de ce qu'il sait passer aujourd'hui après midi.

- Ok j’suis égoïste, si ça peut te calmer de le dire ok … Il ose soupirer alors que je m'approche de lui. mais laisse les autres en dehors de tout cela, ils n’y peuvent rien, c’est de ma faute, pas de la leur … Puis toi non plus tu n’as rien vu, alors si je suis mal placé pour te faire la morale, alors que je m’épuise aussi, tu es mal placé pour aller leurs crier dessus.

Que dire? Que faire? Des larmes de rage coulent sur mon visage, alors que je m'installe à côté de lui. Je le regarde étonné. Bien entendu c'est de ma faute et je m'en veux déjà comme ça. Je me sens mal de ne rien avoir vu venir. Et il en rajoute une couche. J'inspire puis j’expire pour me calmer. Et lui attrape la main pour l'apporter à ma joue. Ses doigts sont glacés, ce qui me fait sursauter. Avant de sourire idiotement en l'entendant s'excuser.

- Désolé … Ce n’est pas ce que je voulais dire … Enfin, je … Je ne veux pas que tu culpabilise pour ça, c’est rien, je vais bien c’est de ma faute, pas de celle des autres trainee, du manageur ou même de la tienne …

Même quand il est pas bien, mon Ji Hwan culpabilise pour les autres et c'est ce qui me fait l'aimer de plus en plus. Mais c'est aussi bien de la faute des autres que de moi. Et il ne m'enlèvera pas l'idée de la tête. Je lui attrape l'autre main pour essayer de la réchauffer aussi, en lui disant que dès qu'il se sentira un peu mieux, on rentre chez lui ce soir. Mais ce qu'il vient de me dire, m'interpelle aussi. Je vois bien dans son regard qu'il a pensé à autre chose quand je lui ai dis que j'allais hurler ce soir. "Les autres trainees n'en seront rien mais ton manager va entendre parler de moi. Il n'a pas encore eu la chance d'avoir affaire à moi il me semble, mon amour. Sauf peut être bien la fois où je lui ai renversé ma bouteille d'eau dans les cheveux car il vous prenait pour des esclaves. Et tu crois que personne est au courant pour nous deux là-bas? Tu as rencontré ceux de mon groupe pourquoi à ton avis? Pourquoi est-ce que je peux venir t'attendre tranquillement quand tu t'entraînes à ton avis. Enfin, ne parlons pas de ça pour le moment. Ca ne sert à rien. Mais préviens moi quand tu te sentiras près pour qu'on rentre."

Je m'arrête essayant de trouver les bons mots, pas ceux qui risquent de lui faire peur ou peut être un peu. "Dis-moi mon amour. Qu'est-ce que tu dirais si je te proposais que tu ailles t'installer dans mon lit bien au chaud, pendant que je ne sais pas moi..." un petit arrêt dramatique avant de lui sourire tendrement tout en caressant ses deux mains. "Je fais un saut chez toi, pour récupérer des petites boules de poiles qui doivent être en manque de toi, ainsi que quelques affaires?" L'idée est peut être nul mais au moins comme ça, j'arriverai à le surveiller plus facilement, si il est chez moi. Puis, il y a assez de place pour qu'il puisse s'entraîner sans qu'il ne me dérange. Et ça fait un petit moment, que j'ai envie de lui proposer qu'on s'installe ensemble, comme ça, on pourra se voir un peu plus, même si on risquera juste de se croiser. Je cligne des yeux avant de le regarder tout timidement. "Enfin, si tu en as envie..." Je passe ma main dans mes cheveux avant de secouer ma tête de gauche à droite. "Juste pour quelque temps mais te sent pas obliger de me répondre maintenant. Je te force en rien, hein..."

Je lui dis clairement que son manager va m'entendre ce soir, et encore, je crois que je vais prévenir que ni lui, ni moi nous présenterons ce soir pour nos entraînement. Juste dire qu'on est fatigué, surtout que la période des examens arrivent à grand pas. Puis, on doit aussi travailler sur le stand que notre très cher directeur a décidé que nous devions faire pour les fêtes. A croire qu'il trouve que nous n'avons pas assez de chose à penser. Pour essayer de dérider un peu la situation. Moi, entrain de râler et Ji Hwan entrain de faire celui qui n'écoute pas ce que je lui dis. Je lui rappelle la fois où son manager s'est ramassé ma bouteille d'eau dans ses cheveux, suite aux cries infâmes qu'il avait poussé sur les trainees. Pas de chance pour lui, je passais dans le couloir à ce moment là, et ma bouteille a étrangement quitté mes mains pour arriver sur sa tête.

- T’as vraiment fait ça ? T’es pas croyable ! Un jour plus personne ne voudra m’approcher car ils auront tous peur d’avoir affaire à toi.

Il a l'air amusé, tant mieux. Sinon, je ne sais pas trop ce que j'aurai fait pour qu'il se sente un peu mieux. Et moi, je ne retiens pas mon sourire en le voyant presque me reprocher de faire peur à tout le monde. Il savait comment j'étais avant de m'avouer ses sentiments fin juillet. Pour toute réponse, je lui tire la langue avant d'attraper ses mains glacés pour essayer de les réchauffer avec les miennes.

Puis, je lui propose l'idée que j'ai en tête depuis un petit moment. Bien entendu, je ne peux m'empêcher de faire un sous-entendu, chose qui le fait rougir. Ne pas éclater de rire, surtout ne pas éclater de rire. Vu que j'ai un loft trop grand pour moi tout seul, je me suis déjà demandé pourquoi est-ce que Ji Hwan ne viendrait pas vivre avec moi. Oh bien entendu, il aurait sa propre chambre et il pourra recevoir ses amis sans problème, vu que je suis rarement là. Mais au moins, aucun des deux ne devra traverser tout Séoul pour rejoindre l'autre. Et puis, c'est aussi par égoïsme que je lui propose ça, il fait vide là bas depuis que mon meilleur ami n'est plus là. Et ce n'est pas avec mon lapin qui passe plus son temps à dormir qu'autre chose que je me sens à l'aise.

Je veux bien venir chez toi quelques temps, bien sûr...

Là, je ne peux m'empêcher de sourire bêtement. Même si il a juste compris que ce n'était que temporaire. Chose que je vais tout faire pour qu'il reste le plus longtemps possible. Mais là, j'ai l'impression qu'un poids vient de s'enlever de mes épaules. Au moins, je pourrai le surveiller et peut être réussir à le faire parler sur son comportement des plus étranges.

- Mais pour le moment je n’ai pas envie de bouger d’ici.

L'idée ne m'avait même pas effleuré l'esprit de le bouger du sol pendant encore un petit moment. Et dès que je le vois prendre appui pour se relever, je lui fais des gros yeux pour qu'il reste encore allonger. Bien entendu, Ji Hwan est têtu comme une mule et à la place, il se penche vers moi pour l'embrasser. Pas moyen de me dégager de son étreinte sans le faire mal. Une main dans le bas de mes reins, l'autre qui me tient à la nuque. Et il en profite pour m'embrasser chastement au départ avant de se reculer un tout petit peu.

- Et je t’interdis de me repousser, personnes ne passera ils sont tous partis mange et si tu le fais je boude ! Tu n’auras plus le droit de m’embrasser … Pendant deux semaines !

Il redépose ses lèvres sur les miennes, et j'ai juste le temps de marmonner "Tu ne tiendras pas" qu'il approfondie notre baiser. Je me laisse faire même si je ne suis pas spécialement chaud qu'on s'embrasse ainsi à l'école. Comme il a dit lui même, ils sont peut-être tous partis diner mais les cours vont reprendre d'un moment à l'autre. Pourtant, c'est agréable de voir, qu'il commence à reprendre des forces tout doucement. Aucuns de nous deux pensent à regarder en direction de la porte, car sinon, nous aurions vu qu'elle n'était pas fermé et qu'une personne pourrait nous surprendre.

Son ventre commence à se manifester à nouveau. Chose qu'il lui fait me lâcher avant de se reculer. Mais pas trop loin, vu que mes deux bras sont autour de son cou. Je ne vois pas pourquoi, je serai le seul prisonnier de l'autre. Pourtant, il me dit une phrase qui me fait sourire. Même si les gargouillements de son estomac un cassé un peu le petit moment que nous avions.

- En fait … Je crois que j’ai vraiment très faim.

C'est le moment que mon estomac se rappelle à mon existence. J'éclate de rire vu le concert de gargouillement qui se passe dans la salle de danse. Je me penche vers lui pour déposer un rapide baiser sur sa joue, avant de me lever et retourner dans le coin où se trouve mes affaires. Je range un peu mon bento et récupère celui que je lui avais préparé cette nuit. Les boites dans mon sac, j'attrape le plus possible de coussin pour nous faire un petit nid douillet au milieu de la salle.

Tout sourire, j'apporte tout mon matériel près de lui. Ji Hwan est amusé par mon comportement qui est actuellement très sérieux vu que je place les oreillers autours de nous deux. Enfin surtout plus près de moi qu'autre chose, avant de sortir les bentos de mon sac ainsi que des bouteilles d'une boisson sucré qu'il apprécie particulièrement. Le sucre ne lui fera pas trop de mal. Je m'installe sur un coussin, avant de l'inciter à déposer son dos, sur la pile que je viens de faire derrière lui, avec le reste des coussins. Au moins, je serai sur qu'il mange. Et si besoin, je le ferai manger moi-même.

J'ouvre les deux bentos, riz, sushi, crevette, oeuf dur et salade, avant de lui donner les baguettes. "Le repas de monsieur est servi. Si monsieur veut bien se donner la peine de manger" Je le regarde s'installer tout en lui souriant. Faites qu'il ne me fasse pas une autre frayeur avant longtemps. Tout en attrapant un sushi, j'essaye d'engager la conversation sur un autre sujet épineux dans notre couple. "Dis mon chaton, qu'est-ce que tu dirais si j'avoue que je suis en couple, durant une interview?"

Ji Hwan installer pour manger, je ne peux m'empêcher de lui jeter des regards inquiets. Je sais même si il le cache qu'il se surmenage de trop. Raison pour laquelle, je lui ai proposé de venir vivre chez moi de façon non définitif bien entendu. Enfin pour lui, je vais tellement le chouchouter qu'il ne voudra plus repartir sauf quand il devra vivre dans le dortoir avec son groupe mais d'ici là, je pense que notre relation aura éclaté au grand jour. J’adore. Je crois que je vais être malade plus souvent juste pour que tu cuisines pour moi. Même si il le dit sur le ton de la rigolade, je ne peux m'empêcher de lui lancer un regard noir, comment ose-t-il me dire ça. J'arrête mon geste qui était d'apporter mes baguettes à ma bouche. Tout en retenant un soupir. Des fois je me demande qui est le plus adulte des deux franchement. Si il ose me refaire ce coup de tomber dans les vapes, je le tue de mes propre mains après l'avoir conduit à l'hôpital. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il ose rire de mon comportement.

Ça va je plaisante, promis je ne me mettrai plus dans un tel état ! Voilà, tu préfères ? Quoique … Si ça devait se reproduire tu m’embrasserais encore pour me réveiller ? Sa question me fait rire discrètement. Et me fait rouler des yeux en même temps. "Si je te réponds oui, tu risques de le faire exprès de te pâmer maintenant pour que je t'embrasse. Mais... Mes baguettes dans sa direction pour bien lui faire comprendre qu'il ne m'aura pas à ce petit jeu pour le moment, car j'ai un estomac à nourrir après cette frayeur. "Refais ça, et je te tape ou mieux, je lâchera à une certaine boule de poil sur toi. Une charmante demoiselle qui aime faire ses griffes et qui à un si joli petit miaulement qu'on ne peut pas l'engueuler, juste lui faire des caresses. Ou bien, monsieur casse cou. Je suis sur que tu apprécierai de te réveiller avec une patte dans ta bouche. Tiens, c'est une idée, à partir de demain, je les oblige à venir assister aux cours. Je suis sur qu'ils seront content d'avoir une nouvelle salle de jeu." L'idée d'amener les chats de mon chéri aux cours m'amusait, enfin plutôt son visage et ses grands yeux rieurs. Mais vu qu'il me connaissait bien maintenant, il devait se douter que ce n'était malheureusement pas des paroles en l'air. Que je risquerai bien un jour ou l'autre dans emmener un par mégarde. Comme la fois ou Capt'ain Lapinou s'est retrouvé dans mon sac de cours. Pour celui qui a faillit devenir le leader des Prayer et la mascotte des fans, ce fut une période traumatisante, durant une semaine, il ne voulait plus que je l'approche sauf pour lui donner sa pitance. Et c'était bien venger en se soulageant sur mon oreiller, celui où Ji Hwan posait sa tête quand il venait dormir chez moi. Celui qui gardait son odeur, celui que je serrais dans mes bras pour dormir.

Ensuite, je changeai de tout au tout de conversation. Enfin pas trop, vu que peu de temps avant je lui avais proposé de venir vivre avec moi, chose qui tournait dans ma tête depuis quelque temps. Il était donc normal que je lui demande ce qu'il pensait que j'avoue notre relation. Euh … Je ne sais pas … Enfin, ce n’est pas mieux si on est tous les deux pour ça ? Tu peux le dire dans une interview si tu préfères, mais je pense que ça me concerne et que je devrais être avec toi …

Que dire? J'ai proposé l'interview car vu que le groupe est en pause pour le moment, j'ai plus souvent droit à des questions sur ma vie amoureuse. Chose qui commence de plus en plus à m'énerver. Puis ça éviterait aussi au groupie se trouvant à Kirin de me mettre des relations amoureuses avec n'importe qui. Ca faisait plus de six mois que j'étais avec celui qui se trouve à cet instant, entrain de baisser ses yeux vers son bento avec du riz se retrouvant à la comisure de ses lèvres. Oubliant où on se trouve, je dépose mes affaires sur le sol pour m'avancer vers lui à quatre pattes, imitant un de ses animaux que mon chéri affectionne tant et qui étrangement ne me dérange pas plus que ça. Le nombre de fois que Ji Hwan m'a surprit en pleine conversation avec l'un de ses félins, très grandes conversations souvent philosophique sur la manière de se lisser les poils, la façon de poser ses pattes pour ne pas faire du bruit. Et surtout le "Ceci est ma nourriture, je ne vais pas dans ta gamelle pour manger ce que tu manges. Donc tu descends de la table et tu arrêtes de te lécher les babines en regardant mon assiette." Tu sais que ça me fait quand même très peur qu’on l’annonce à tout le monde. Je veux dire … Il y aura forcément des personnes qui ne seront pas d’accord et qui vont cracher des atrocités sur notre couple. Je ne regrette pas du tout d’être avec toi, je savais dans quoi je m’embarquais quand je t’ai avoué ce que je ressentais, mais … Ça m’effraie et je préférerai être avec toi, plutôt que de te regarder l’annoncer à travers un écran de télé ou je ne sais trop quoi...

Je m'arrête devant lui, et attrape ses mains pour lui enlever tout ce qu'il tient pour les déposer par terre à côté de nous. Puis lui relève le menton pour qu'il me regarde. Bien entendu, je comprends qu'il puisse avoir peur, je pense que je suis mort de peur que tous l'apprenne. Mais comme ça, il arrêtera d'avoir des regards noirs de ma part quand un garçon lui tourne autour un peu trop, et lui, arrêtera d'avoir peur dès qu'une personne est un peu trop proche de moi. Enfin, je crois. Je me penche vers lui, en lui souriant tout en murmurant d'une voix qui je l'espère peut être envoûtante. "On fera ça tout doucement, un petit geste par-ci, un baiser sur la joue par là. Un jour, on se promenera main dans la main en ville. Tu pourras me tirer dans ses magasins de vêtement que tu affectionnes. Mais en attendant, je vais profiter encore un peu du fait que tu ne sois pas connu." Ma main tirant son menton vers moi, je me penche encore un peu, pour déposer doucement au début mes lèvres contre les siennes. Avant de le relâcher pour vérifier qu'il y a bien des oreillers derrière lui, d'une main lasse, je pousse sa nourriture, avant de le pousser un peu en arrière pour qu'il se retrouve de nouveau étendu au sol.

N'oublie pas que de toute manière, que notre couple est connu de quelques personnes maintenant, si ce n'est pas moi qui est un oeil sur les autres, il y aura toujours quelqu'un pour vérifier qu'il ne t'arrive rien. Puis, qui pourrait s'en prendre à un ange?" Tout en parlant, je me couche à côté de lui, me mettant sur mon côté, un bras sous la tête pour la soutenir pour le regarder, alors que ma main libre, s'amuse tout doucement à remonter son débardeur. "Je serai plus rassurer, si justement mes fans sont aux courant que je suis avec quelqu'un. Et puis si il t'arrive encore de faire un malaise, je serai tenu informer soit par l'un d'eux, soit à la White. Je n'aurai plus besoin de trouver un prétexte pour venir te voir lors de tes répétitions. Ma main a réussit ce que je voulais, maintenant, mes doigts font des petits cercles sur son ventre si plat, si maigre. Si maigre? Je m'arrête de jouer, avant de me redresser un peu pour déposer des baisers sur son ventre. Oubliant complètement qu'actuellement, des élèves peuvent rentrer à n'importe quel moment dans la salle, et surtout ayant complètement oublier de refermer la porte derrière moi quand je suis rentré pour lui passer un savon.

Spoiler:

Hae Ri ne se promenait pas, elle cherchait juste une salle de musique vide. S'entraîner était plus simple lorsqu'on est seul...Bref, elle ne se promenait pas, cherchait juste une simple salle vide avec un piano dedans. Car oui, si certaines personnes pouvaient emporter leur instrument, ce n'était pas le cas de la pianiste qui ne pouvait évidemment pas se trimballer avec un piano...Elle cherchait donc une salle. Ce fut alors qu'elle passait devant une énième salle de danse -devait y en avoir plus de mille, c'était pire que injuste- qu'elle entendit une voix qu'elle connaissait. Deux secondes à hésiter puis elle s'approcha de la porte et l'entrouvrit légèrement lorsqu'elle entendit une autre personne parler.

- Je serai plus rassurer, si justement mes fans sont aux courant que je suis avec quelqu'un. Et puis si il t'arrive encore de faire un malaise, je serai tenu informer soit par l'un d'eux, soit à la White. Je n'aurai plus besoin de trouver un prétexte pour venir te voir lors de tes répétitions.

Ses deux yeux s'écarquillèrent alors qu'elle vit un garçon -elle avait l'impression de le connaître- caresser le ventre découvert de Ji Hwan, son unique vrai ami de sexe masculin. Sans réfléchir, elle ouvrit en grand la porte et frappa l'inconnu avec son sac.

- Pervers !!!!! Ne t'approche pas de lui, même s'il est d'accord !!!!!

Car oui, elle avait bien vu que son dongsaeng et ami n'avait rien contre ce geste très...intime. Et maintenant qu'elle y pensait, ce mec devait être le petit ami de Ji Hwan. Elle avait bien vu que le danseur était souvent occupé et avait soupçonné l'arrivée d'un hommde dans la vie du jeune homme mais n'avait rien dit. Elle était persuadée qu'il le lui dirait le moment venu, si elle avait raison. Manifestement, elle avait eu raison et lui avait mis beaucoup trop de temps à le lui annoncer. Raison pour laquelle elle déversa sa surprise et sa colère sur lui.

- Non mais comment tu peux le laisser te toucher ?! Et comment t'as pu ne pas medire que t'étais en couple, hein ??!! Et c'est qui, en fait ?

Parce que oui, mettre un nom sur un visage était mieux. Surtout si ledit visage appartenait à une personne désormais détestée. Ben oui, ce mec piquait Ji Hwan à Hae Ri. Ils s'imaginaient quand même pas qu'elle allait leur accorder sa bénédiction ? Une fois le nom récupéré, la pianiste n'hésita pas une seule seconde à pointer son doigt sur ce Nabeshima Kai.

- Toi, je te promets que la prochaine fois que je te vois le toucher je t'en mets une, pigé ? (Elle se tourna vers son ami.) Et toi, il va falloir qu'on discute sérieusement, plus tard.

Sans une autre parole, elle récupéra son sac et sortit en claquant la porte. Ils allaient regretter de ne rien lui avoir dit

Spoiler:

En moins d'un bon trois quart d'heure, Ji Hwan a réussi à me faire avoir la peur de ma vie suite à son évanouissement, à me rendre le plus heureux des hommes en acceptant ma proposition qu'il vienne loger chez moi, ainsi que ses monstres. Juste en pensant à ça, je me demande si j'aurai pas dû préparer mentalement ma boule de poil. Le connaissant, il risque de m'en faire voir de toutes les couleurs car il y aura des chats chez nous. Pourtant, Lapinou les connait vu qu'il a déjà dû passé une semaine chez mon chéri, il y a un peu plus de deux mois, quand je suis rentré en urgence au Japon suite à ce qui est arrivé à Taiki. Pour couper aux cours, mon chaton me dit qu'il a faim et mon estomac se rappelle à moi aussi. Bien installés contre des coussins, nous mangeons pas spécialement en silence.

Surtout Ji Hwan qui a décidé de me taquiner un peu. Il a de la chance que nous soyons à Kirin, car vu ses questions, il sait que je peux me mettre à lui envoyer de la nourriture sur lui pour qu'il se taise. Heureusement, qu'il est rare de voir des japonais rougir, malheureusement, ma peau tient plus de côté de ma mère, et là, les thaïlandais rougissent assez facilement. A croire qu'il a décidé de me faire passer par toutes les couleurs avec sa question si je l'embrasserai si il perdait encore connaissance. Mon soupir le fait rire, mon exaspération l'amuse. Je suis sûr que oui ! En vrai tu ne peux pas me résister ! Pour toute réponse, je lui tire la langue. Le pire c'est qu'il sait très bien que si il lui arrive quelque chose, je serai au petit soin pour lui, de peur de le perdre. Mieux vaut que ce soit toi, qu’un autre non ? La remarque est dit assez basse pour que je fasse semblant de ne pas l'avoir entendu, à la place, je fais semblant de réfléchir, avant de lui faire la remarque que si je lui réponds oui, dans l'instant qu'il suit, il risque de faire semblant de s'évanouir pour que je l'embrasse. Le tout avec un ton rieur, et mon regard qui ne le lâche pas d'un pouce. Je lui propose donc de le taper la prochaine fois ou de faire subir le gourou de deux de ses chats. Me taper ? Je me trompe si je dis que je ne te crois pas capable de faire cela ? & puis … Comme si mes chats me faisaient peur. J’ai l’habitude que monsieur casse-cou comme tu dis, viennes m’escalader quand je dors ou que la demoiselle vienne faire ses griffes sur mes cuisses … Va falloir que tu t’améliore en menace.

Je mets mon coude devant ma bouche, car la façon qu'il me déclare tout ça, est assez comique. Et j'ai pas trop envie que ma nourriture repasse alors qu'elle devrait être avaler. Et voilà, je me mets à tousser vu que je viens d'avaler de travers en retenant un rire. J'attrape une des boissons que je nous ai ramené de mon coin étude et bois une gorgée pour faire passer tout ça. M'améliorer en menace? Tu veux une vrai menace? Voyons voir... L'index sur mon menton, je fais semblant de réfléchir avant de faire celui qui a trouvé la menace qu'il fallait.[/i] Et si je te privais de dormir contre moi, de mes baisers et mes caresses durant disons six mois. Est-ce une grande menace, Monsieur?

Mais je change très vite de sujet. Comme si, j'allais m'interdire de ne pas sentir sa respiration calme dans mon cou, sa peau frissonner sous mes caresses et mes baisers, juste pour le punir de s'évanouir. Puis, voir ses joues devenir rouges, l'avoir dans mes bras par après, l'entendre me murmurer des mots doux dans pratiquement toutes les langues qu'il connait. Non, il n'y a pas moyen. La pire des punitions seraient de l'interdire de voir ses chats. Mais là, il risque de mener une guerre contre moi. Juste à penser à ça, je me mets à sourire.

A la place, j'essaye de détourner la conversation sur autre chose, sinon, nous serons encore là, demain à la même heure, à réfléchir à quel menace pourrait le faire réagir. Et Ji Hwan n'a jamais peur de mes menaces, trouvant toujours une chose à dire sur mon idée.

Je lui propose de révéler notre relation au publique, à nos fans surtout. Sachant très bien ce qu'il peut se passer. Nos amis respectifs sont aux courant de notre relation, ainsi que le grand chef qui m'a convoqué peu de temps après mon retour de Ulsan avec les KLUV pour me faire la remarque que c'était le boulot qui passait avant tout. Je pense avoir montrer que je faisais passer mon boulot et mes études avant mon copain. Là, j'ai envie de me la jouer égoïste et de faire comprendre au monde entier, qu'il y a une personne qui m'a volé mon coeur et que je compte qu'il ne me le rendre jamais.

Il affiche son point de vue. Logique qu'il veut être là. Ce n'est pas comme si, j'allais tenir une conférence de press. Quoi que... Il m'expose ses craindre, et je le comprends parfaitement. Puis, en faisant le chat en sa direction pendant qu'il me parle, et que je lâche un miaulement parfaitement audible dans le silence de la salle. Je me permets de lui faire comprendre mon point de vue. Tout en lui relevoant son menton vers moi pour que je puisse l'embrasser, et ensuite le coucher sur les oreillers derrière lui. Moi, un ange ? Tu dois faire erreur sur la personne. me dit-il pendant que je m’allonge à côté de lui. Négatif! Tu es un ange, surtout quand tu te penches au-dessus de moi pour me réveiller quand je m'en dors dans ton divan. La lumière fait un halo autour de toi. Donc tu es un ange.

Ma main libre remonte doucement son débardeur sur son ventre, et je commence à faire des cercles avec mes doigts sur sa peau. Juste pour lui donner des frissons. Pourtant, je décide de ne pas en rester là. Me redressant un peu, je me penche vers la partie de son corps découvert pour y déposer des baisers. Sentir sa peau frissonner sous mes lèvres est un régal. Et le soupir qu'il lâche, me fait plaisir. Pourtant, ce moment de complicité est très vite arrêté.

Un sac vient me percuter la tête et un autre l'épaule. Je me sens projeter sans savoir vraiment ce qu'il se passe. Pervers !!!!! Ne t'approche pas de lui, même s'il est d'accord !!!!! Une voix de fille. Les seules pensés que j'ai à ce moment est un Oh Merde! On est découvert. Avant de comprendre qu'elle le connait. J'essaye non sans mal de me relever.

Enfin debout, elle continu à divaguer. Non mais comment tu peux le laisser te toucher ?! Et comment t'as pu ne pas medire que t'étais en couple, hein ??!! Et c'est qui, en fait ? La façon de se tenir, la façon de parler. C'est l'une de celle qui fait partie des trainees. Je l'ai déjà vu quand Ji Hwan est en pause. Elle a l'air vachement plus sympas à la White qu'ici. C'est quoi déjà le surnom que j'ai entendu dans les couloirs sur elle. Enfin soit... Ji Hwan me présente. Nabeshima Kai Si cette personne ne savait pas qui j'étais, pourquoi est-ce qu'il lui a dit. Surtout que j'ai l'impression, que notre petite vie de couple bien pépère allait être fini. Vu le regard qu'elle me lance. Et que je viens de me faire une ennemie. Toi, je te promets que la prochaine fois que je te vois le toucher je t'en mets une, pigé ? Dit-elle en me pointant du doigt. Et chose étonnante, je recule d'un pas. L'impression que si ses yeux étaient des armes, je serai mort sur le coup, me fait glapir. Ensuite, elle se retourne vers mon chéri. Et toi, il va falloir qu'on discute sérieusement, plus tard.

Sur ces dernières paroles, elle attrape son sac et sort en claquant la porte derrière elle. Alors que Ji Hwan lui répond. Oui effectivement il va falloir qu’on parle. Il contemple la porte quelques secondes, avant de se tourner vers moi.[/i] Ça … C’était Hae Ri, une amie d’enfance … Elle ne t’as pas fait trop mal au moins ?

Sa voix qui était emplit de colère il y a peu, s'est radoucit quand il m'a parlé. J'essaye de lui répondre avec un sourire mais ça se transforme en grimace. Ma main va à ma tempe qui a été touché par le sac. Elle avait quoi cette furie dans son sac? Non mais franchement, elle se prend pour qui. Si elle croit me faire peur avec ses menaces en l'air. Tu as vu comment, elle s'est comportée. Puis, elle aurait pu se présenter. Après avoir pester contre Hae Ri, j'hausse les épaules et m'approche de Ji Hwan pour le serrer dans mes bras. Je crois que je viens de me faire une ennemie.

Parler de rendre notre relation publique n'était peut être pas la bonne idée. Surtout que je vois qu'il est fatigué. Pour essayer de le faire rire, je dépose mes affaires sur le sol avant de me mettre à imiter un chat. A quatre pattes, j'essaye d'avancer vers lui à pas feutrer, chose assez compliqué. Surtout quand je le vois entrain d'essayer de ne pas rire. A mi-distance, je ne peux m'empêcher de miauler. Ce qui a l'effet escompter, Ji Hwan pouffe de rire. Un point pour moi. Chose étrange, un rien peu le détendre. Mais si je viens de faire le clown pour le faire rire, c'est surtout que j'ai une autre idée en tête. Alors qu'il baisse sa tête pour me dire ce qu'il ressent vis à vis de ma proposition, je m'arrête devant lui. Assis sur mes talons, je relève son menton vers moi avant de le pousser doucement en arrière, pour qu'il se retrouve allongé sur les oreillers derrière lui. Moi, un ange ? Tu dois faire erreur sur la personne. Je secoue ma tête de droite à gauche, avant de m'installer à ses côtés, prenant appuis sur mon coude pour l'observer. Négatif! Tu es un ange, surtout quand tu te penches au-dessus de moi pour me réveiller quand je m'en dors dans ton divan. La lumière fait un halo autour de toi. Donc tu es un ange.

Ma main libre va tout naturellement sur son ventre et commence à relever son débardeur pour que je puisse caresser la peau de son ventre. Chose que je sais qu'il adore. Très vite, mes doigts sont remplacés par mes lèvres. Déposant de léger baiser sur sa peau si blanche et si fine. Je vais pour commencer à remonter vers ses lèvres quand un sac s'abbat sur ma personne. Premier coup à la tête, deuxième coup aux épaules. Sonner, ça c'est sur. Me retrouvant expulser de celui que j'aime. Je n'entends pas spécialement ce qu'ils se raccontent autours de moi, pendant un petit temps. J'ai juste retenu Pervers. Comment est-ce que je peux être un pervers alors que ça fait pratiquement six mois que je suis avec? Mon chéri se relève alors que la furie me pointe du doigt en me menaçant. Toi, je te promets que la prochaine fois que je te vois le toucher je t'en mets une, pigé ?

Elle continue à parler tout en s'approchant de la porte qu'elle referme avec fracas. Ji Hwan fulmine alors que j'essaye de comprendre ce qu'il vient de se passer à l'instant. Ça … C’était Hae Ri, une amie d’enfance … Elle ne t’as pas fait trop mal au moins ? Au départ sa voix est remplit de colère, mais dès que ses yeux se posent sur moi, je l'entends se radoucir. J'essaye de lui répondre avec un sourire mais une grimace casse l'effet qui se voulait rassurant. Avec la douleur que j'ai dans la tempe, je me mets à mon tour à fulminer mais pas trop fort de peur de souffrir le martyr.Elle avait quoi cette furie dans son sac? Non mais franchement, elle se prend pour qui. Si elle croit me faire peur avec ses menaces en l'air. Tu as vu comment, elle s'est comportée. Puis, elle aurait pu se présenter.

T’inquiètes elle n’est pas méchant, sûrement juste … Un peu trop impulsive, je ne sais même pas pourquoi elle a réagi comme ça. En tout cas c’est sûr, elle va me faire regretter de ne pas le lui avoir dis … Ses paroles me rassure pas spécialement. Une amie impulsive? C'est grâce à elle alors qu'il a prit l'habitude pour me calmer. Mais qu'il ne vienne pas me dire qu'elle n'est pas méchante. C'est pas lui qui vient de se faire assommer par un sac pesant une tonne. Je décide quand même de prendre Ji Hwan dans mes bras, tout en lui murmurant en regardant méchament la porte. e crois que je viens de me faire une ennemie.
J’irai parler à Hae Ri, ne la considère pas comme une ennemie, je ne veux pas qu’une amie très proche et mon copain se fassent la guerre. Ne pas la considérer comme une ennemie? Vu le comportement de son amie, je prends ça pour une déclaration de guerre. Et je ne réponds pas à mon ange, ça ne sert à rien. Le serrant un peu plus fort contre moi, je réfléchis à mille et une façon de lui faire regretter à cette furie son comportement vis à vis de Ji Hwan d'une part et de ma personne de l'autre part.

J’adore Hae Ri, mais elle a vraiment mal choisi son moment pour débarquer sans prévenir … Ma tête dans le creux de son épaule, je me permets de sourire à sa remarque. Heureusement plutôt qu'elle est arrivée à ce moment, sinon, je ne sais pas trop où on en serait. Mais je me retiens de lui faire la remarque. Je relève ma tête pour planter mon regard dans le sien. Bon, n'en parlons plus. Je te propose d'aller chez moi te reposer pendant que je vais chercher les terreurs? Mais si tu n'as pas envie de te reposer, j'ai peut être bien une idée pour te détendre... Je clôture ma réplique, en l'embrassant.