Kim Min Hee ~ Whatever You can do or dream you can begin it.

Enfin. Tout ce à quoi j’avais rêvé pourrait enfin (peut-être) commencer. Tout ce que j’ai à faire c’est ce que je sais faire le mieux : danser. Mon rêve pourrait se réaliser… La Kirin Art School ? Ce qui m’aiderait à le concrétiser.
Je viens d’une famille aisée, mon père est un homme d’affaire connu, ma mère vient d’une ancienne famille, leur mariage était un mariage de convenance. Ils ne s’occupaient pas de moi, me faisant bien comprendre que je n’étais pas désirée. J’appris bien vite à ne plus vouloir les impressionner. A quoi bon ? Ils n’étaient jamais satisfaits malgré tout ce que je faisais pour leur plaire. Il me fallait une échappatoire… Et j’en ai trouvé une.
Tout a commencé le jour de mes huit ans. Comme d’habitude mon père était absent le jour de mon anniversaire. Ma mère, elle, préférait aller chez la manucure que de le fêter avec sa propre fille. Malgré cela elle avait quand même prévu de m’emmener voir un ballet, me disant que toute petite fille de mon âge rêverait de pouvoir assister à l’un d’eux. Ça avait attisé ma curiosité, et bizarrement, je me retrouvais à attendre avec impatience ce soir qui allait bouleverser ma vie.
Quand les ballerines firent leur entrée sur la scène, ce fut comme si mon univers basculait. J’inspectais leur moindre mouvement. Cette grâce, cette fluidité, les émotions qu’elles communiquaient à travers la danse, cette impression d’être coupées du monde… je voulais être comme elles.
J’ai alors convaincu mes parents de me laisser suivre des cours de danse classique. Ce ne fût pas bien difficile, du moment que je ne traînais pas dans leurs pattes tout était bon. Durant six ans je me consacrais à la danse classique. Puis je voulus tester de nouveaux genres et bientôt l’exaltation et la curiosité me poussèrent à en apprendre de plus en plus. Intégrer la Kirin Art School était mon plus grand rêve. Les danseurs que je respectais et idolâtrais avaient tous parcouru les bancs de cette école prestigieuse et, j’espérais pouvoir moi aussi faire en partie. En plus de la danse, j’appréciais aussi chanter et j’essayer d’améliorer au mieux mes talents de chanteuse pour pouvoir auditionner un jour…

Enfin. Mon nom est appelé. Le stress me gagne, que ferai-je si je ne suis pas retenue ? Et si tout ce à quoi j’aspirais disparaissais un seulement quelque minutes ? Mes parents me regarderaient sûrement de haut après la scène que je leur ai faite avant de me présenter aux auditions. Oui, mes parents, ces étrangers qui se considéraient comme maîtres de ma vie, ne m’aideraient pas à trouver de logement si je réussissais cette audition. Mais heureusement ma cousine Soomin vivait seule et m’a proposé de vivre avec elle étant donné qu’elle fait partie de cette fameuse école. Ces pensées défilaient sous mon crâne tandis que j’avançais sur la scène. Les membres du jury font un rapide mouvement de tête pour me dire de commencer. La musique de Turn Off The Phone de Jay Park démarre et tout ce à quoi je pense se volatilise. Il n’y a plus que moi et la musique. Je chante les paroles tout en dansant sur le rythme lent et sensuel de la mélodie. Je laisse s’évader toute la passion, l’ambition, l’espoir que je ressens à travers mes pas. Je perds la notion du temps et de l’espace. Je suis dans mon monde. Le monde de la danse. La musique se termine, et mon corps se stoppe à la dernière note. Je m’incline et les remercie, avant de m’éclipser, attendant le verdict…
Et ce dernier se révéla positif.
Minhee est une jeune fille énergique et souriante. Elle paraît timide au premier abord mais quand on commence à la connaître elle se révèle très bavarde et enjouée. Mais la joie de vivre qu’elle irradie cache des incertitudes et des peurs qu’elle n’ose dévoiler.
Elle est très tactile et adore faire et qu’on lui fasse des câlins. Elle s’attache très vite aux gens, et souffre beaucoup quand elle découvre que certaines personnes dans lesquelles elle avait placé sa confiance la déçoivent au plus haut point.
Elle a une imagination sans borne et est d’un romantisme poussé, mais garde toujours les pieds sur terre : les princes charmants des dramas n’existent pas dans la vraie vie.
Elle est extrêmement sensible. Elle pleure quand elle est heureuse, triste, en colère, soucieuse et toutes autres émotions qu’elle puisse ressentir. Elle pleure même devant un film qu’il soit triste ou pas, elle trouve toujours un moment qui la fasse pleurer.
Elle adore tout ce qui est mignon.