Insomnie au beau milieu de la nuit

« Kyu... J'arrive pas à dormir... Tu voudrais pas venir m'aider ? »

Sans faire trop de bruits, je me lève de mon lit peu confortable pour m'habiller. N'étant qu'à moitié réveillé, je ne fais pas spécialement attention à ce que j'enfile. Rapidement, un jean et un tee shirt sont passés. Je me saisis de mon pull avec un peu de moumoute dedans avant de me le mettre. Il serait bête que je finisse malade alors que JungSu vient juste de se soigner. Je sors de ma chambre sur la pointe des pieds, faisant attention à ne pas faire grincer le sol pour ne pas réveiller ma mère qui se lève dans quelques heures. Je passe la port de la cuisine pour y laisser un mot sur la table, destiné à l'endormie. Je préférais la rassurer sur le fait que j'étais parti chez un ami ayant quelques problèmes d'insomnies et non pas en train de faire le mur ou pire fuguer. Je ne voulais pas l'inquiéter. Je claquais doucement la porte avant de la refermer à clé et faire face à la nuit noire qui régnait. Quelques poteaux lumineux éclairaient le square en face de chez moi, me permettant aussi de voir les jeunes du quartiers qui n'étaient pas encore couchés. Immédiatement, ils se retournèrent sur moi et pendant un court instant, je voulus re-rentrer dans notre petit appartement. Je me repliais un peu sur moi, tenant mon petit sac en bandoulière avec mes quelques affaires de nuit dedans. Je me mis à avancer, sentant le regard des trafiquants et drogués sur moi. J'entendis même quelques pas se rapprocher de moi, me faisant vite accélérer. Dans le quartier, j'étais loin d'être accepté. Le fait que j'allais dans une école d'art et de riche ne passait pas inaperçu.

Soudain, une main se pose sur mon épaule et je lâchais un violent sursaut tout en me demandant si j'allais vraiment mourir maintenant. Si ça allait être dans d'atroces souffrances ou d'un simple coup de couteau. Je me retournais, sentant d'incroyables sueurs froides me traverser. Et je poussais un énorme soupir de soulagement en voyant Lyu. Je posais la main sur mon cœur avant de le saluer. Il ne perdit pas son temps pour me demander ce que je faisais dehors aussi tard. Oui... 1:05 du matin n'est pas mon heure de sortie. Je lui souris avant de lui répondre que je vais voir un ami. Sans attendre, il me sourit en coin et pose ses lèvres à côté de mon oreille.

« Kyu... Tu sais que j'ai déjà vu ton fond d'écran de portable et que je me doute que le beau gosse dessus n'est pas seulement ton ami.. »

Il rigole doucement avant de me donner une petite tape dans le dos, me promettant qu'il ne dira rien dans le quartier pour assurer mes arrières – au sens propre comme au sens figuré – remarque qui me fait immédiatement rougir de gêne. Oui, dans le quartier, être dans une école de riche et gay, c'est pas le plus recommandé et, par malchance, j'ai les deux critères. Puis, mon ami vient tranquillement me prendre par le bras en me disant qu'il va m'accompagner jusqu'à l'arrêt pour être plus rassuré. Je le remercie et nous parlons de tout et de rien. Si certains savaient que dans mon entourage, une des personnes les proches de moi était un dealer de drogue, j'en choquerais plus d'un. Nous arrivons assez rapidement à l'arrêt où le dernier bus de nuit passe, par chance. Je monte dedans, remerciant encore Lyu et le bus file à travers la ville. Trois quarts d'heures plus tard, me voilà dans le centre. Je marche rapidement la distance qui nous sépare.

Une fois arrivé, j'essaie de bien me réveiller en me mettant quelques petites claques mais au final, ça n'a pas grand effet. Je toque à la porte, attendant que Jung Su vienne m'ouvrir.

J'étais loin de penser qu'un jour je sortirais de chez moi après une heure du matin pour aller aider quelqu'un à dormir mais il y a toujours des surprises dans une vie. Je reste à peine à la porte trois secondes après avoir toqué qu'elle s'ouvre doucement, me dévoilant mon petit-ami. Je ne fais même pas un pas en avant que Jung m'embrasse. J'écarquille les yeux avant de les fermer pour me laisser emporter par le nouveau flot d'émotions. Je dois dire qu'un baiser alors que j'ai envie de dormir amplifie énormément mes sensations. Je le réponds à son baiser mais je n'ai pas le temps de plus qu'il se recule. Il ferme la porte en un mouvement et me tire derrière lui. Je le laisse faire, toujours aussi surpris. Comment fait-il pour être aussi en forme alors qu'il est une heure quarante du matin. Je m'assois sur le canapé en retenant un bâillement. Oui, je suis un peu dur à réveiller au milieu de la nuit mais je n'en veux pas le moins du monde à Jung.

Je le regarde, me demandant pourquoi il est aussi heureux alors que je suis seulement assis dans son canapé. Je cherche son regard mais il se met soudainement à regarder ses pieds au même moment qu'il me tend un sac tout en me disant « Cadeau ». Je lève un sourcil alors que ses yeux papillonnent autour. Je regarde le sac qu'il a posé sur mes genoux. Puis, alors qu'il ne dit rien, je regarde un peu plus le sac et pose mes mains dessus. Je l'ouvre et l'admire. Ce sac est le plus beau que je n'ai jamais eu. Je dois même avoir des étoiles dans les yeux. Puis, mon regard se dirige vers le jean juste à côté. Lui aussi est beau mais... il n'est pas trop serré ? On va tout voir avec ça. Bien que je ne sois qu'un gamin dans ma tête, je sais ce qu'entrain un tel jean. Je rougis rien qu'à l'idée de me voir là dedans. Je pose le tout sur le canapé avant de me relever. Je prends Jung Su dans mes bras alors qu'il regarde toujours ailleurs. Je passe mes mains dans son dos et dépose un baiser au coin de ses lèvres.

« Merci Jung pour les cadeaux... Mais pourquoi tu m'offres ça ? »

Je le regarde curieusement. Il y a quelque chose à fêter aujourd'hui. Attends... On est le combien... OH MY... C'est aujourd'hui ! La fin du contrat ! J'écarquille les yeux avant de le regarder. Je murmure un petit : « Oh... Ca fait déjà trois mois... » Je soupire légèrement et me recule, reprenant le jean dans mes mains. Tout sourire, je me recule un peu vers escaliers.

« Je vais l'essayer et je reviens avec ! »

Autant l'essayer pour lui faire plaisir et ça me permettra de réfléchir. Je grimpe les escaliers rapidement, soudainement bien réveillé. Je fonce dans la salle de bain et pose le jean sur le bord de la baignoire et m'assois à côté. Que devrais-je faire ? Cela fait plus ou moins un jour que j'avais une idée de la troisième règle que je pourrais dire mais elle devient soudainement inutile si le contrat se termine. Et puis, maintenant que c'est la fin... Jung va peut-être me laisser. Je secoue vivement la tête et enfile le jean. S'il ne voulait plus de moi, il ne m'offrirait pas de cadeau et ne m'inviterait même pas à cette heure... Je vais pour sortir de la salle de bain quand je tombe devant un miroir. Je rougis immédiatement en voyant le résultat du jean. Je m'écarte du renvoi de mon image tout en baissant mon pull au maximum pour que l'on ne voit plus rien.

Je descends les escaliers lentement, prenant bien soin de tout cacher avec mon pull et je m'arrête devant Jung Su, les joues en feu et tenant bien mon pull que je tire encore pour ne rien montrer.

« Alors ? »

Je redescends les escaliers en tirant le plus possible sur les élastiques de mon pull, veillant à bien recouvrir mes parties intimes avant et arrières. Mon Dieu que c'est gênant comme jean. Je sens que mes joues sont couleur pivoine et ça ne m'étonne que peu. J'étais bien loin de penser qu'un jour, à deux heures de matin, je porterais un jean moulant à souhait pour le plaisir des yeux de mon copain, parce que je me doute que ce jean n'a pas été choisi au hasard.

A peine les escaliers descendus et arrivé dans le hall, une soudaine envie de retourner me changer me prend mais mon cadet ne m'en laisse pas le temps. Très rapidement, il vient se mettre à mes côtés pour se saisir du bas de mon pull, sans quitter des yeux mon tout nouveau jean. S'il te plaît Jung, arrête de regarder ça, ça me gêne beaucoup trop... Et en plus, je reconnais parfaitement cette lueur au fond de tes yeux. Il y a quelques temps, elle ne le quittait pas comme quand nous nous attardions dans les couloirs du lycée ou bien dans cette salle de musique. Puis, par chance, tes yeux quittent enfin le bas de mon corps pour venir croiser mon regard, me faisant sombrer bien loin de mes dernières pensées. En une seconde mon jean ne me tracasse plus, seulement grâce à tes iris. Sans détacher ton regard du mien, tu me fais bien comprendre que mon pull te gêne dans ta contemplation. Je recommence à rougir. Lentement, ses mains remontent mon pull devenu encombrant à ses yeux alors que je ne sais plus où me mettre et quelques secondes, mon vêtement se retrouve sur le canapé. Et ses yeux recommencent à décorer mon corps et plus particulièrement mes jambes, loin d'être très fines mais pas non plus énormes. Au moins, je n'ai pas à me plaindre que mon physique ne l'intéresse pas vu ce sourire. Puis, ses yeux, sans doute repu de leur vue, viennent de nouveau croiser les mien alors que Jung Su m'embrasse en s'agrippant à mon tee shirt. Je ferme les yeux et frissonne à son contact. Aucun doute, la fatigue amplifie mes émotions.

« tu es à tomber dans ce jean, je vais crever de jalousie quand les gens vont te regarder … je veux pas que tu deviennes l'objet des fantasmes d'autre personne … sinon il te va vraiment à la perfection ! »


Je rougis suite à ses paroles. Objet de fantasme, moi ? Je ne le suis pas à ce point, enfin je ne pense pas. Je ne réfléchis pas plus que ses mains viennent se poser sur mes fesses me faisant sursauter légèrement du à la surprise du geste. Puis, ses lèvres commencent à embrasser mon cou, me faisant soupire de bien être. Soudainement, un gros vide se fait. Je me retrouve assis sur le canapé, Jung Su confortablement installé sur mes genoux, m'embrassant avec toujours autant de sentiment. Des frissons par milliers traversent mon corps alors que mon cerveau se déconnecte peu à peu. Je ne contrôle plus grand chose de mon corps. Mes bras viennent se placer automatiquement autour de sa taille, le serrant un peu plus contre moi alors que je presse plus fortement mes lèvres contre les siennes. Mon Dieu que son corps, ses lèvres, ses mains me rendent fous, je n'en peux plus. J'aime vraiment ça. Soudainement, une idée vient se replacer dans mon cerveau et je décroche lentement mes lèvres, rosies, des siennes. Je reprends un petit peu mon souffle et prends la parole.

« Je sais que le contrat se termine aujourd'hui... mais... mais j'ai pensé à la troisième règle que je voudrais mettre... »

Je lui souris légèrement, sentant mes joues rougirent face à ce que j'allais dire.

« Tu ne m'as pas entendu la dernière fois mais... J'ai réfléchi à tes paroles... Mon corps te réclame toujours, mes mains veulent toujours te toucher et je te trouve magnifique... »

Est-ce que la chauffage est déréglé ? J'ai vraiment trop chaud. Mes joues sont bien pire que rouge en cet instant. Je l'embrasse rapidement avant de me reculer et de regarder ailleurs.

« Jung... Apprends-moi... à être un homme... C'est ma... troisième règle... Même si... le contrat n'est plus valable... »

Je m'enfonce de plus en plus dans le canapé, profitant des lèvres de Jung contre les miennes. Mes bras le serrent un peu plus contre moi. Oui, j'aime sentir son corps contre le mien, j'ai l'impression d'avoir une réelle existence entre ses bras. Alors que mes joues se colorent de rouge intense, j'ose lui dire ce qui me pèse sur le cœur depuis deux jours. C'en était presque une pensée constante, assez déstabilisante pour les cours. Les cours de danse deviennent une petite séance de torture en le voyant bouger son bassin, les cours de chant sont en supplice en entendant sa voix si profonde... Mes pensées ont royalement évolué suite à notre dernière soirée ensemble. Jung Su me change vraiment.

Après avoir fini un genre de déclaration, je baisse la tête et la remonte presque aussitôt, le voyant papillonner des yeux. Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est si surprenant que ça ce que je viens de dire ? Ainsi mon attirance pour lui ne se voyait pas du tout... Je regarde mon... mon quoi... On est plus sous contrat... Mon Jung Su alors, il ne bouge plus, je me redresse un peu, soudain inquiet. Je ne l'aurais quand même pas tué avec de simples propos inattendus. Ah non, il se réveille sans attendre, plantant ses yeux dans les miens comme pour vérifier qu'il n'a pas inventé cette phrase. Puis, il se réinstalle correctement sur mes genoux une fois le choc passé. Ses mains viennent se poser sur mon tee shirt alors que ses lèvres viennent caresser mon cou à l'aide de baiser. Dans un réflexe, je penche ma tête pour lui donner accès à plus mais il se relève. Je rouvre les yeux d'un coup et sans rien comprendre, il me prend la main et m'entraîne à sa suite. Mon cœur commence à battre beaucoup plus fort contre ma cage thoracique. Est-ce qu'il nous emmène dans sa chambre ? Je commence à stresser mais je décide de me concentrer sur la montée des escaliers pour ne pas tomber par terre. Les escaliers me semblent soudainement bien court comparé à ma descente toute à l'heure. Nous rentrons dans sa chambre et il m'assoit sur le lit. J'ai l'impression que mon regard est un peu perdu, je dois commencer à un peu trop stressé mais je ne dois pas. Je lui fais confiance... Il m'appelle par mon surnom, enfin seulement lui l'utilise. Je relève la tête et le regarde dans les yeux, prêt à l'écouter.

Il se réinstalle sur mes cuisses et ses lèvres reprennent possession des miennes pour mon plus grand bonheur. Je finis par basculer allongé sur le lit, Jung toujours cadré sur mon bassin. Ses lèvres quittent les miennes pour aller explorer mon cou tandis que ses mains s'incrustent sous mon tee shirt, créant une bague de frisson.


« je vais t'apprendre … »

Je rougis immédiatement et me mord la lèvre me retenant de tourner la tête. Son souffle dans mon cou m'électrise alors que les battements de mon cœur me paraissent bien fort. Il doit les entendre n'est ce pas ? A la force de mes quelques abdominaux, je me relève un peu et vais cueillir ses lèvres signifiant clairement que je ne ferais pas le chemin inverse. Je lui fais entièrement confiance, je sais qu'il ne me fera pas mal et même si je ne sais pas du tout comment ça se passe, je suis prêt.

Doucement, je mordille sa lèvre, tout en reposant ma tête sur le lit, l’entraînant avec moi. Je finis par poser mes mains sur son haut, l'agrippant et le faisant se rapprocher un peu de moi. Puis, je finis par glisser mes mains sous son haut, touchant du bout des doigts ses abdominaux si bien dessiné. . Je lâche lentement ses lèvres et dans un petit murmure à peine audible, je lui souffle : « Je t'appartiens Jung... » combattant de toute mes forces ma timidité et essayant d'oublier mon stress et les battements effrénés de mon cœur.

Je le regarde dans les yeux, parfaitement contnscient de ce qu'il va se passer et je pense réellement que je n'ai jamais été aussi stressé de toute ma courte vie. Je reste allongé sous lui guettant la moindre réaction de JungSu et celle-ci ne se fait pas attendrr. Quelques secondes après ma derniêre phrase, mon désormais... amant commence à remonter mon tee shirt, seule barrière à mon corps et me le retire d'un seul coup sans que je ne comprenne trop comment il ait fait. Peu à peu ses baisers dedcendent le long de mon corps, me provoquant des centaines frissons. Je me pince les lèvres et retourne l'embrasser. J'aime ce contact qui donne l'impression d'être important. Je lache ses lèvres juste avant qu'il ne retire à son tour son haut. Je l'admire, posant mes mains sur sa peau si douce. Je retrace le contour de ses muscles formés et beaux à regarder.

Peu à peu , je sens ma température corporelle augmentée alors que son corps ondule au dessus du mien, que ses dents mordillent ma peau comme s'il essayait de marquer son territoire. Et moi, je soupire sous ses petites attentions qui me rendent si fous. J'ai l'impression de ne plus avoir de cerveau, que mon coeur s'est envolé et que mon corps n'est plus qu'un brasier ravivé par les baisers de Jung Su. En ce moment, qui pourrait croire que je suis le plus vieux de nous deux. Parce que oui, c'est bien lui qui me donne du plaisir tandis que moi, j'essaye de l'imiter mais je me doute que je suis très loin d'un bon résultat alors je le laisse faire ce qu'il veut de moi. Je remarque que je pers peu à peu pied. Mes sensations sont de plus en plus fortes. Au moment où je pense que c'est impossible il me prouve le contraire. Je ne contrôle même plus ma voix, qui doit lui montrer que ce qu'il me fait me plait. Mon souffle devient désordonné alors que j'essaie encore et encore de l'embrasser.

Il y a une chose dont je suis sur ce soir, c'est que je ne regrette rien. Le fait que ma première fois se fasse avec Jung Su, malgré le fait que ce soit un coureur de jupon, je lui fais confiance. Je ne regrette pas, non. Je pense que je ne pouvais rever mieux. Avoir attendu 19 ans pour vivre cela ne me dérange pas, je suis si heureux d'avoir passé cette première fois avec la personne que j'aime...


***

Je reprends mon souffle plus qu'essoufflé. Je sens Jung Su à côté de moi faire de même avant de se mettre à remettre mes cheveux. Je souris légèrement avant de me tourner un peu vers lui, moment qu'il choisit pour m'.embrasser délicatement. Petit geste qui fait se tordre mon ventre de bonheur. Puis, il me dit un simple merci qui fait, cette fois-ci, décollé mon coeur très loin d'ici. Tout est dit à travers un simple merci. Je ne réponds rien mais l'embrasse chastement, encore trop essoufflé pour rechercher plus. Puis, je me cale contre lui, bien contre son torse pour pouvoir m'endormir tranquillement.


*****

Je me réveille doucement, éclairé par un rayon de soleil et sentant la douce odeur de Jung. Je vais pour me relever un peu, pour pouvoir être à la hauteur de Jung Su mais une douleur en bas du dos me rappelle à l'ordre. Je me rallonge en grimaçant et décide de rester caler contre le torse de mon petit ami. Vue qui est tout aussi inéressante.

Alors que j'émerge doucement de mon sommeil, je sens un souffle de mon coup me faisant instantanément frissonner. Maintenant, il sait que je suis réveillé mais ce n'est pas pour cela qu'il arrête ses douces attentions du matin. Ses lèvres déposent milles baisers sur mon visage et continuent leur torture en me mordillant légèrement alors que ses mains viennent flatter mes hanches. J'ouvre tout doucement les yeux pour ne pas être ébloui et souris au doux contact de Jung Su. Il me salue avant de m'embrasser, me faisant aussitôt refermer les yeux. Des réveils comme ça, j'en voudrais tous les jours. C'est si agréable, si reposant. Je ne peux être plus heureux.

Soudainement, il se lève me laissant tout le loisir de voir son corps nu mais je ferme bien vite les yeux tout en rougissant. Je pense que je ne suis pas encore habitué à cela. Je rouvre les yeux un peu après, essayant de ne regarder que le visage de Jung qui me souris alors qu'il vient se rallonger contre moi en me demandant si je vais bien. Mais je n'ai pas le temps de répondre que je suis complètement déconcentré par ses baisers dans mon cou. Pour le coup, je suis vraiment un homme : une seule tâche en même temps, soit je parle soit je profite de ses caresses mais pas les deux en même temps. Un Jung Su au matin est vraiment agréable à vivre. Il n'arrête pas une seule seconde pour mon plus grand bonheur, il me donnerait presque envie de me rendormir pour pouvoir être au chaud dans ses bras un peu plus longtemps. Je sursaute quand je sens une de ses jambes passer au dessus de mon bassin et je pense soudainement à la tenue que je porte. C'est-à-dire la tenue la plus légère qui soit. Je me mets à rosir en me rendant compte de ce petit détail. Jung, pitié, ne soulèves pas cette couette si tu ne veux pas causer ma mort. Enfin, ceci n'a pas l'air d'être dans ses priorités. Il se rapproche de mon visage, posant ses deux mains sur chacune de mes joues et finir par m'embrasser très tendrement. Je ferme les yeux, me laissant emporter par ce flot de sentiment. Un long frisson me fait trembler de plaisir alors que mes mains viennent doucement se poser dans son dos, le collant un peu plus à moi. Malgré le temps que nous avons passé collé l'un contre l'autre cette nuit, je ne suis pas rassasié, je le veux toujours contre moi. Mais il en décide autrement en se relevant du lit en me demandant ce que je veux pour déjeuner.

Je lui réponds rapidement qu'un chocolat chaud me suffira et il part chercher cela. Je me décide à m'asseoir ce que je fis en grimaçant. Est-ce que cette douleur est normal ?! Je soupire et mes yeux tombent sur nos tee shirts par terre suivis de nos jeans. Je rougis violemment et finis par voir mon boxer. Je le fixe tout en pensant que le remettre serait une bonne idée. Je me glisse sur le lit, réussissant à me mettre debout et marcher – en canard – pour atteindre ce fichu sous-vêtement. Je me sens absolument ridicule mais ridicule à un point. Je l'enfile avec plus ou moins de difficulté et retourne en sautillant vers le lit. Une fois arrivé, je m'écroule dedans et reste allongé jusqu'au retour de Jung.

« le petit déjeuné de monsieur est servit ! »

Je le regarde lui puis le plateau et souris. Je tire sur son bras, le rapprochant de moi. Puis, quand je le trouve assez proche, je passe mes bras autour de son cou et l'embrasse en mordillant doucement sa lèvre. Puis, sans lâcher son cou, je murmure.

« Merci... Tu sais que tu es absolument trop mignon au réveil ! Et... euh... est-ce que la douleur à mon dos est normale ? »

Je reste allongé, reposant mes lèvres sur son cou puis sur ses lèvres. Le matin a l'air de me rendre un peu moins timide, sans doute ne suis-pas encore assez réveillé. Finalement, je le relâche pour m'asseoir, grimaçant légèrement et me tournant vers le plateau. Je souris en voyant les brownies.

« Petit rappel du contrat ? »

Je souris légèrement et tapote le lit juste en face de moi pour que Jung s'y installe. Une fois fait, je lui tends un petit morceau de gâteau. Ça promet d'être une très belle matinée.

Je ne sais si c'est le réveil ou le fait d'être passé à l'acte qui me rend un peu plus entreprenant, mais on peut dire que c'est positif. Après tout, un jour ou l'autre, il faut bien évoluer même si je ne pense pas que je changerais en une seule nuit. Et puis, si je change, peut-être que Jung ne voudra plus de moi... D'ailleurs, maintenant que nous ne sommes plus sous contrat... que sommes-nous l'un pour l'autre ? Nous ne sommes plus liés par un contrat donc nous ne sommes plus petit amis. Je ne nous considère pas comme des amis vu la nuit passée et puis, j'ai bien trop de sentiments envers lui pour le considérer aussi simplement. Il faudra sans doute qu'on en reparle...

Juste après avoir posé le plateau sur le lit, il prend mon visage dans ses mains, me mettant au première loge pour admirer cette magnifique moue digne d'un petit enfant. A certains moments, il n'y a pas à dire, il est aussi évolué que moi. Je souris avant que mes lèvres ne soient prisonnières des siennes. Puis, il les lâche et me rassure sur cette douleur du bas de mon dos avant de me dire qu'il n'est pas aussi mignon au réveil d'habitude et que je le constaterais un jour. Je hausse un sourcil. Cela veut donc dire que je pourrais revenir me loger au creux de ses bras durant certaines nuits ? Un petit sourire niais s'impose sur mon visage à cette pensée alors que Jung s'installe en face de moi tout en se saisissant du brownie directement avec ses lèvres. Je rosis un peu et finis par prendre ma tasse de chocolat chaud pour me réfugier derrière. Mais mes rougeurs restent sur mes joues quand mon cadet parle du brownie préparé par nous deux. Ces souvenirs me font sourire, me rappelant de la petite bataille de farine. Mais je n'y pense pas plus que je suis préoccupé par autre chose. Je le laisse m'embrasser, appréciant énormément le contact de ses lèvres contre les miennes de si bon matin. Puis, il entrelace nos doigts, caressant doucement la mienne. Je souris, complètement attendri. Il m'en faut vraiment peu. Puis, je relève la tête en l'entendant parler.

« tu as pas trop mal quand même ? »

Je le regarde dans les yeux avant de les baisser, commençant à rougir alors qu'il n'y a pas spécialement de choses gênantes pour l'instant. Je ressers nos mains entrelacées à cause de la gêne. Non, je n'ai pas beaucoup évolué cette nuit en fait. Lentement, je relève les yeux vers lui pour lui répondre.

« Non, la fin d'un cours de danse est pire... Enfin... Je crois... Et puis... Cette douleur rappelle un bon souvenir... »

Je rougis fortement suite à mes paroles, peu habitué à dire de telles choses. Mais c'est tellement vrai. Cette douleur est là parce que je l'aime. Elle me fait me souvenir de la douceur des gestes qu'il avait employé, de l'amour qu'il me faisait passer à travers ses baisers. Je souris rougissant de plus en plus, finissant par me remémorer certains moments de cette nuit. Je secoue rapidement la tête avant de la relever vers lui et avec une voix toute timide, je lui posais une question.

« Dis... Si tu me fais un massage... Tu penses que ça passerais ? »

Je souris légèrement alors que je sens ma peau me brûler sous les rougeurs. Lentement, je m'allonge sur le ventre, me retrouvant avec la tête juste devant le plateau. Je rigole doucement en pensant que je vais pouvoir le nourrir alors qu'il me masse.

« Mh... En fait, tes mains me détendent tellement que ça devrait marcher... »

CHUUUUT KYU MIN. Arrêtes de lui dire tout ce que tu penses, surtout quand c'est aussi embarrassant. Je rougis et enfonce ma tête dans le matelas.

Bon ca fait trop longtemps qu'on ne sait pas vu mais merde c'est mon meilleur non ? Une des seules personnes qui compte beaucoup pour moi sur cette terre et un bout de temps qu'on ne s'est même pas dit bonjour en face. Oui je ne compte pas tout nos SMS des fois on finit par s'envoyer chier, mais c'est de l'amour fraternel c'est pas grave ! Bref vendredi soir c'est partit fin de semaine grosse soirée encore seul ! De toute façon Jung travaillait je pouvait pas lui demander de m'accompagner même s'il terminait autour des minuits une heure, il serait peut-être crevé pour sortir après enfin j'en sait rien, la flemme d'envoyer un sms je me disait que je l'embarquerait bien demain ! D'ailleurs ce fut une soirée de fou encore une fois, je suis rentré bourré encore une fois, après avoir... encore une fois, je devrais arrêter non ? Je le ferait bien encore un fois n'empêche ! Être célibataire n'est vraiment paaaaaaaas reposant du tout ! Enfin alors que je me réveille la tête dans le pâté total, à moitié habillé, ouais honnêtement je sais pas comme j'ai réglé mon compte hier soir en arrivant dans cette chambre pour me coucher, mais c'était pas glorieux.

Des fois je me dit que je devrais arrêter de sortir, mais après pour faire quoi ? Aaaah si seulement ce PABO de Jung était plus souvent là ça serait pas dur ! Je sais pas pourquoi mais je le trouve étrangement occupé ces derniers temps. Peut être qu'un impression, a voir je devrait jouer les interrogateur surprise à.... j'attrape mon réveil et et AAAHHH 10h déjà ? Mon père va me tuer ! Bon on est samedi aussi pourquoi il veut que je me lève tôt un samedi ? Je sais même plus pourquoi il m'avait demander ça, étant pas venu me réveiller, il doit être en colère, déçu et au final se fiche totalement de ma personne. Tant mieux ça me fait des vacances, enfin je sert tellement à rien en ce moment... Faut que je trouve une excuse débile pour aller voir l'autre, ça se trouve il dort encore, j'aurait le plaisir de le réveiller ! Comme d'hab je fait ce que je veux, ça l'embête deux minutes, mais comme dans le fond il m'aime bien, il oubliera ça trèèèèès vite ! Bon c'est décider je me lave et je vais le voir ! Plus qu'a trouver une raison débile... ça va être dur, pourtant j'ai de la ressource !

Je finit par me débarrasser totalement de mes vêtements dans cette chambre qui ressemble plus à un dépotoir qu'une chambre justement ! Et file sous la douche. Rien ne vaut une magnifique douche bien chaude pour me faire oublier cette gueule de bois passagère, je verrais encore des petits poneys roses courir devant moi que ça m'étonnerais même pas ! Une fois finit je vais dans ma maaaaaagnifique penderie me saisir de vêtements confortables, un jean, un tee shirt blanc, des baskets et le tour est joué, je vais pas au bal quoi ! Je sortit en mode SPY de ma chambre descendant doucement les escaliers, en regardant partout, le truc con c'est que mon père était juste derrière moi à faire la même chose, étant moi-même persuadé d'être le plus discret du monde quand j'entendis un : "Tu fais quoi ?" me faisans immédiatement sursauté que je manqua la dernière marche de l'escalier, cependant je me rattrapa au mur en face haletant comme un idiot. Je vous jure mon père il fait encore plus peur qu'un fantôme !

« Je vais... aller courir un peu !» dis-je fier de ma connerie en souriant. « A plus tard 'Pa!» ajoutais-je en sortant rapidement de la maison. Celui la faut pas le laisser en placer une sinon je serait déjà crucifier sur la porte de la maison, serait capable de me dire :" Regarde comme le monde extérieur est tentent ! Mais tu n'ira paaasss" Pff! Je suis sur il le ferait ! Les mains dans les poches je descend tranquillement quelques marches, et je passe la seconde porte pour arriver dans la rue. Je marche en direction de la maison de Jung Su qui habite à trois pas de chez moi, et rentre comme si c'était chez moi. T'façon que ça soit lui ou moi on fait un peu comme bon nous semble, la maison de l'un est celle de l'autre ! Je n’entend aucun bruit parfait il dort ! Je commence tranquillement à grimper les marche, soit dit en passant toujours pas trouvé d'excuse je m'arrête au milieu des marche deux minutes et réfléchit rapidement... Bon j'improviserais c'est pas grave ! Je continue à gravir les marche et arrivant devant sa porte j'enclenche la poignée en ouvrant grand la porte : « JUNGSUU..AAAAAAAAAAAAAAh» dis-je soudainement en claquant la porte dans l'autre sens. Mais qu'est-ce que aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa aaaaaaaaaaaaaaaaaaah mes yeux me brûlent !

Des fois, je pourrais me demander d'où peut me venir un petit excès de confiance. Enfin bon, je ne dirais pas que je regrette d'être aussi sur de mois quelques fois puisque je ne le pense pas. Pour me rassurer, je me dis qu'après tout, dans un couple, les massages c'est courant, non ? Surtout quand il est effectué par un homme qui se sert très bien de ses mains et qui, en plus, ne doit pas du tout

Je m'allonge sur le ventre, face au plateau. Sait-on jamais si un petit creux se fait sentir... Quelques secondes après m'être étalé de tout mon long sur le lit, je sens le lourd regard de mon amant sur moi, me faisant rougir très rapidement et je préfère cacher mon visage dans le matelas. Il doit vraiment me prendre pour un idiot. Je me cache parce qu'il me voit là, au trois quart nu alors que cette nuit, il a eu l'occasion de me voir dans ma tenue la plus simple sans que je ne dise rien. Je suis vraiment bizarre ou alors les limbes du plaisir font oublier tout le reste... Il y a sans doute de cela, non ? Je garde ma tête enfoncée dans le matelas alors que Jung Su se lève en embrassant ma nuque, provoquant un intense frisson sur tout le long de ma colonne vertébrale et me faisant immédiatement relever la tête. IL PART ? Reviiiiens Jung, me laisses pas ! Ah non, c'est bon. Je le vois revenir avec un flacon, sans doute de l'huile de massage. Il possède vraiment tout ou quoi ? Une pensée s'impose à mon esprit.. Cette huile n'est pas aphrodisiaque au moins ?!

Il se réinstalle à mes côtés, s'enduisant les mains du produit qui sent plutôt bon et les pose sur mon dis. Je réagis instantanément au contact avec un frisson, bien visible à l’œil nu alors Jung commence à me masser. Mon Dieu, faites que ses mains ne touchent que moi. Faites en sorte que ses massages me soient réserver. Je veux être le seul à avoir le droit de goûter à ses sensations avec ses mains à lui. Je soupire de bien-être, me faisant rougir. Je finis par me mordre la lèvre pour ne pas trop soupirer de plaisir tellement ses mains soulagent le bas de mon dos.

« Tu es... très loin de me faire mal... »

J'ai à peine le temps de finir ma phrase que je sens ses lèvres s'échouer en haut de mon dos. Mon corps réagit automatiquement à ce contact. Je me rappelle de nouveaux ses lèvres qui m'ont parcouru cette nuit laissant sans doute un certain nombre de traces violacées. Je souris légèrement. Si avec tout ça, on ne comprenait que j'étais avec quelqu'un... Plus ses lèvres continuent de déposer des baisers sur mes épaules, plus j'ai envie de me retourner pour les saisir. Je me concentre pour ne pas me retourner et finis par retomber sous l'emprise de ses habiles mains. Je commence à parfaitement me laisser aller jusqu'au moment où la porte s'ouvre et qu'un cri se fait entendre. Je sursaute violemment, me provoquant une pointe de douleur en bas du dos et je m'assois d'un coup en me reculant contre le torse de Jung pour me réfugier dans ses bras à cause de la peur.

Après un petit temps, c'est-à-dire celui où mon cœur se remet de mon émotion, je ne bouge pas jusqu'à ce que je vois au seuil de la porte de la chambre de Jung. Tae ? Qu'est-ce que Tae fait là ?! Je ne prends pas le temps de plus y réfléchir que ma tenue me revient. Je me sépare de Jung d'un coup avant de prendre la couette et de me planquer derrière, la remettant jusqu'à sous mes yeux. Oh pourquoi ça ~ Quelle honte, quelle gêne... Je ne sais plus où me mettre. Non mais très réellement... POURQUOIII ?

Je regarde la porte qui vient de se refermer alors que mes joues sont totalement rouges. Laissez moi disparaître...

Une fois la porte refermé je souffla un grand coup, bon c'est sur que je m'attendait pas à voir ce babo en charmante compagnie. Enfin charmante... je sais pas si j'ai mal vu, ou si j'ai de gros renvoi subliminaux mais j'ai vun Kyu Min c'est un délire parallèle c'est ça ? Pas que j'ignorais que Jung penchait autant d'un coté que de l'autre et que ça me dérangeait pas plus que ça, tant qu'il ne me sautait pas dessus. Ce qui n'était jamais arrivé, notre amitié était bien trop forte et fraternelle pour cela. Alors que je réalisait pas ce qu'il se passait je ne bougea pas de ma place ne repartant même pas chez moi, car visiblement les avait légèrement dérangé non ? aucune idée de ce qu'il faisait et loin de moi l'envie de la savoir ou même de le deviner, même si ces choses la peuvent paraître évidente. Jung Su avec Kyu Min ? ça c'est un truc que je n'aurait jamais rapproché dont chacune des choses distinctes sont carrément à l'opposée l'une de l'autre.

Soudainement Jung Su me sortit de mes pensées me rappelant où je me trouvait, et qu'il n'était même pas venu à l'idée de déguerpir pour les laisser en paix. Je le regard les yeux quelques peut écarquillé, comme si j'était surpris de le voir ici. Espèce d'idiot on est un peu chez lui !!! Je secoua légèrement la tête comme pour remettre tous mes esprits en place et le regarde d'un air détaché : « Moi frapper ? Je fait ça moi ? » Ouais en vérité je débarquait toujours comme bon me semblait, et Jung ne restait jamais avec son amant jusqu'au matin normalement... AAAAAAAAAAAAAAAAAH mais ça veut dire que??? Honnêtement je voit pas ce type se caser, mais la c'est bizarre... Soudain il me pinça le bras et je me mit à crier : « AAIIIEEEEEE! mais qu'est-ce qui te prend ? » Ben oui j'avais réagit là pourquoi me pincer ? Il le fait vraiment exprès, tout pour m'embêter ! Je le regarda en me frottant le bras, en mode petite victime, oui oui je suis trèèèèèèèèèèès sensible, pas n'importe qui peut disposer de ma peau comme ça !

« Ecoute Jung Su tu fait ce que tu veux hein ! Je pensait pas un jour voir ça, comme si j'avais cramé mes parents ! Normal que je soit choqué !! » Oui a part ça je n'avait pas le moindre problème avec ce que monsieur faisait, il pouvait disposer de ses fesses autant qu'il voulait, je les avait pas tamponner pour me les approprier ! Juste que je ne voulait pas un jour dans ma vie les voir en action ! Même si je ne sait pas exactement ce que j'ai vu...

« En fait comme tu m'avait l'air plutôt... bien occupé ! » dis-je en faisait un eye-smile hyper adorable je me retourne vers les escalier et dit : « Je vais vous laissez faire vos petites affaires hein ? Je vais voir si on a du désinfectant pour les yeux, ou si je peut carrément remplacer le complexe qui gère la mémoire visuelle dans mon cerveau... » Je commença tranquillement à descendre les escaliers, honnêtement j'était un peu au mauvais endroit au mauvais moment j'avait pire que l'impression de déranger. Et pendant deux minutes je me disait, que je pourrait plus débarquer chez mon meilleur ami comme si c'était chez moi, car quelqu'un envahit son espace vitale maintenant... un ptit peu à ma place! A pauvre de moi fallait bien que ça arrive... OMO Jung Casé ? Qui l'eut cru, pour moi ce matin veut tout dire ! Ça va me manquer ce type casanova même si au fond il reste le même, mais c'est comme si aaaaaaah la dernière marche ! Merde quel abrutit. A trop pensé je fait n'im-por-te quoi ! Je me releva doucement en veillant à ce que personne ne m'ait vuuu... RATE !