Hwang Nam Kyu - This is a story i've never told ...

River flows in you ...

Souvent de l’extérieur vous voyez un jeune homme charismatique, qui a plutôt l’air d’avoir confiance en lui. Cela tombe bien, c’est exactement ce que Nam Kyu souhaite vous faire croire. La vérité est toute autre. En réalité, il a plus tendance à manquer cruellement de confiance en lui. Cependant, pour rien au monde il ne le montrerait, à part peut-être à ses proches. Nam Kyu est du genre fier et à faire très attention aux regards des autres. Toutefois, il aime bien jouer le rôle de celui que rien n'atteint et encaisser, à ses yeux, c'est ça se montrer fort. Il préfère craquer du trop plein d’émotion ou de la pression, seul dans sa chambre en pleine nuit, plutôt que face à quelqu’un qui pourrait en être témoin. C’est souvent pour cela qu’il parait froid de temps en temps. Il cache beaucoup ce qu’il ressent, mais parfois trop. Toutefois, il a du mal à se défaire de cette mauvaise habitude. Chassez le naturel, il revient au galop comme on dit. Ce proverbe, s’applique très bien à Nam Kyu. Malgré cela, il est loin d’être associable. Au contraire, à part dans ses mauvais jours, il déteste être seul. D’ailleurs, c’est un bon repère pour savoir s’il va réellement bien, parce qu’il serait du genre à l’affirmer même si ce n’est pas vrai. Si Nam Kyu commence à s’isoler et à être beaucoup moins bavard, vous pouvez être sûr qu’il y a quelque chose qui le tracasse. Toutefois, il ne l’avouera pas si facilement, il est têtu, alors il va falloir être perspicace.


Nam Kyu est bavard, il reste juste évasif sur ce qui le concerne de trop près. Il n’a rien à cacher, il n’aime juste pas trop parler de lui-même. Il est plus de ceux qui s’intéresseront à leur interlocuteur, plutôt que de raconter leur vie pendant trois heures. Nam Kyu c’est un peu le papa de la bande, il est très protecteur et il fait passer les autres avant lui-même sans problème. Il est aussi très à l'écoute … Si vous avez le malheur de causer du tort à quelqu’un qu’il apprécie, vous avez intérêt à courir. Cependant, il peut être compétiteur, ne croyez pas que vous avez affaire à un gentil petit chiot docile. Il est prêt à beaucoup de chose pour réaliser son rêve et vivre de sa passion. Il a tout de fois des limites, poignarder un ami dans le dos pour sa propre gloire, ne fait pas parti de ses options par exemple. Un inconnu ou quelqu’un avec qui il n’a aucune affinité par contre … Il n’est pas fondamentalement méchant loin de là, mais bon il ne faut pas trop le pousser non plus. Nam Kyu s’énerve rarement, par contre si vous le faite sortir de ses gongs vous en aurez pour votre grade.


Il est de nature nerveuse et si on le pousse vraiment à bout, il peut être violent. Impulsif, est un mot qui lui convient parfaitement. C’est pour cela qu’il fait énormément de sport, pour se canaliser. Il n’est pas en secteur danse, mais vous pourrez régulièrement le voir squatter une salle de danse à répéter une chorégraphie qu’il aura apprise, il en connait pas mal. Sinon, il va se défouler à la salle de sport, comme cela il entretient son corps et il se vide l’esprit, c’est parfait pour lui. Comme je le disais un peu plus tôt, Nam Kyu a peu confiance en lui, bien qu’il ne l’admette pas face aux autres, il le sait. Dans certains moments il pourra être plus du genre à se rabaisser qu’à s’encourager. C’est pour cela qu’il a toujours besoin de quelqu’un pour lui dire qu’il peut réussir. Il a souvent peur que tout son petit monde parfait s’écroule s’il ne fait pas les choses assez bien. Alors il bosse, encore et toujours. Même si ce besoin des autres l’aide à avancer, il le rend aussi assez jaloux et possessif envers certaines personnes, il a du mal à contrôler cela. Il est assez dépendant des personnes qui lui tiennent à cœur, il a besoin de leur soutien et de leur présence.


Nam Kyu n’est pas spécialement peureux, si on n’évoque pas sa phobie des clowns. Il est plutôt curieux et il lit beaucoup, surtout des romans. Lire un bouquin l’aide à s’évader et à ne plus se stresser pour telle ou telle raison. Parfois il a l’air tellement prit dans sa lecture, qu’on a l’impression que rien ne pourra le faire sortir de son monde. Il n’est pas rare que Nam Kyu s’enferme dans sa bulle. Cela lui arrive souvent aussi quand il joue d’un instrument ou qu’il danse. Sa plus grande passion reste la musique. Il joue de la guitare, du piano et du violon, bien que le piano soit l'instrument qu'il maîtrise le mieux. Il a toujours mit un point d’honneur à rendre ses parents fier et encore aujourd’hui il continue dans cette optique. C’est un grand buveur de thé, il doit bien tenir une moyenne de quatre ou cinq tasse par jour. Certains c’est le café, lui c'est le thé. Il n'est pas très gourmand niveau nourriture et une chose est sûre vous ne l’appâterez pas avec des gâteaux ou autres sucreries, même s'il en mange de temps à autre.


Pour vous donner d’autres petites informations à son sujet … Nam Kyu a tendance à ne pas être trop optimiste. Il préfère envisager le pire en premier, pour un examen par exemple, comme cela il estime qu’il ne pourra pas être déçu du résultat. Il fait souvent en sorte de remonter le moral aux personnes qui l’entoure. Nam Kyu se promène toujours avec quelques partitions dans son sac, souvent de piano. Il admire Yiruma et sait jouer beaucoup de ses morceaux. Il est responsable et parfois moralisateur, chacun ses défauts. Il est aussi attentionné, doux, tactile, rêveur, ordonné, limite maniaque, cependant la patience est une de ses qualités. Il aime les jeux vidéo et il y joue quand il peut, c'est aussi une manière de se défouler. Nam Kyu est bisexuel. Il a déjà été en couple et dans ses moments-là il est plutôt romantique, mais il a souvent du mal à s'ouvrir au début. Il a adopté un chiot il y a peu, un dalmatien. Voilà, pour le reste découvrez-le par vous-même …

Now I'm a warrior
Now I've got thicker skin

Je suis né en pleins cœur de la capitale coréenne un certain 14 février 1992. Mon enfance n’a rien de bien passionnante. J’ai grandis dans une famille aimante, avec des parents présents. Ce n’était peut-être pas la famille la plus riche du pays, mais je n’ai jamais eu l’impression de manquer de quoi que ce soit. Je dirais que la seule chose qui a un petit chamboulé mon enfance, c’est la naissance de ma petite sœur : Hye Yeon, de quatre ans ma cadette. Au départ j’étais un peu jaloux, mais nous sommes vite devenus très proches.


Ma passion pour la musique remonte à loin. En fait elle me vient de ma mère, qui enseignait cet art dans un lycée de Séoul. J’ai commencé par le piano vers 7 ans. Ma mère m'a m’initier à cet instrument qui attirait beaucoup mon intérêt et plus tard, j’ai pris des cours. Durant mon adolescence, j’ai aussi appris à jouer du violon et de la guitare. En grandissant, ma passion n’a fait que grandir et d’après les dires de mes parents, quand j’étais plus jeune et que l’on me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répondais que je voulais juste jouer du piano. Tout le monde trouvait cela mignon, mais la plus part pensaient que cela allait me passer et bien ils se sont trompés. Je n’ai jamais arrêté de prendre des cours de musique et par la suite, j’ai même voulu suivre des leçons de danse. À vrai dire je préférais passer mon temps à jouer du piano ou à danser, qu’à faire mes devoirs … L’école ça n’a jamais été trop pour moi, je passais plus de temps à rêvasser en regardant à travers la fenêtre, qu'à écouter. Je n’étais pas pour autant un cancre, mais mes notes étaient juste correctes, rien d’extraordinaire.


Je suis entré au collège, puis au lycée et c’est à peu près à ce moment-là, que j’ai vraiment voulu concrétiser mon envie de travailler dans la musique. Au lycée, il faut commencer à penser à ce que nous ferons après et pour moi c’était tout vu, je voulais entrer dans une école d’art de la scène. Je n’aspirais pas à devenir absolument idole ou être sous les feux des projecteurs. Je ne le refuserai sans doute pas si l’occasion se présentait, mais je reste indécis. Enseigner ou travailler comme compositeur me plairait aussi énormément. Je verrais bien où ma passion me mènera, avant il fallait être accepté dans une école et de mon côté, cela a plutôt été le parcours du combattant. J’ai passé les auditions de plusieurs écoles il y a de cela environ cinq ans, juste après le lycée, quand j’ai atteins la majorité. Dont une école qui me faisait rêver plus que toutes les autres : Kirin. Beaucoup de monde en parlait, des personnes très connues sortaient de cette école. Cependant, ma première audition s’est soldée par un échec, comme dans les trois autres écoles où j’avais auditionnés.


On dit souvent qu’il faut s’accrocher et qu’un échec ne veut pas forcément dire que tout est perdu. Je ne m’attendais pas à réussir du premier coup, je m’étais préparé à cette éventualité, mais ce n’est pas pour cela que ça ne m’a pas fait mal. D’autant plus que je n’ai jamais eu une énorme confiance en moi, alors j’avoue que j’en ai pris un coup. Avec le soutien de mes parents et de ma sœur, j’ai retenté ma chance l’année suivante dans les mêmes écoles, mais encore une fois, je ne faisais apparemment pas partie de ceux qui avaient du potentiel. J’ai commencé à ne plus vouloir toucher un seul instrument, je n’allais plus à mes cours et je restais enfermé dans ma chambre. Peut-être que je n’étais pas fait pour le monde de la musique ? C’est ce qui tournait en boucle dans ma tête. Le seul problème, c’est que je ne me voyais pas faire autre chose. Je n’ai jamais été une flèche à l’école, la musique était le seul domaine où j’étais doué. Je pense que sans le soutien de mes proches, je n’aurais pas relevé la tête de sitôt. Pendant plusieurs mois, j’ai mal vécue ces deux années d’échec et ces huit auditions infructueuses, mais ma sœur a réussi à me redonner un minimum confiance en moi.


J’ai donc repris mes répétitions et ma cadette voulait aussi que je tente à nouveau ma chance l’année suivante pour les auditions. Je n’en avais pas réellement envie, j’avais bien trop peur d’être confronté à l’échec une nouvelle fois. Pour lui faire plaisir, je l’ai fait. La première audition que j’avais a passé était pour entrer à Kirin … Ce serait mentir de dire que je n’étais pas complètement terrorisé après mes deux échecs dans cette école, mais bon … Comme Hye Yeon n’a cessé de me le répéter : « qui ne tente rien n’a rien » et elle n’avait pas tort dans le fond. J’ai joué deux morceaux qui me tenaient à cœur, un seulement au piano et un où je m’accompagnais en chantant, bien que ce ne soit pas mon point fort. Puis l’audition a touché à sa fin. Je n’étais absolument pas confiant, mais bon … Je n’avais plus qu’à attendre les résultats.


Hye Yeon était venu avec moi pour l’audition et j’ai attendu les résultats avec elle. J’étais vraiment stressé, mais ma sœur m’aidait à me changer les idées, puis les candidats retenus ont été annoncé. Hye Yeon a été la première a réagir en entendant mon prénom, de mon côté j’ai eu du mal à y croire sur le coup …


Tout cela s’est déroulé il y a trois ans. Depuis j’étudie à Kirin et je mets tout mon cœur dans ce que je fais. J’essaie de m’améliorer dans mes domaines de prédilections, mais j’aime bien repousser mes limites dans les domaines où je suis le plus faible aussi. Je pense que mon entrée à Kirin est l’une des meilleures choses qui me soient arrivées et je ferais tout mon possible pour atteindre mon but : vivre de ma passion …