Kimi to boku ... (you and I) ♥

Depuis combien de temps, le rire cristallin de Ji Hwan n’a plus résonné près de moi ? Comme le son de sa voix si douce n’est devenu que cette voix qu’il prend quand je ne veux pas faire un exercice. Quand il me parle bien entendu. Car Monsieur m’évite, je ne connais pas la raison et j’essaye de le savoir. Et c’est beau d’avoir essayer de le coincer pour connaître la raison de son comportement. Hier encore, il changeait de sujet à chaque fois que j’essayais de l’aborder. La danse, la chorégraphie. Rien d’autres ne peut être abordé. Et dès qu’on a eu fini l’entrainement, il ne sait pas retourner quand je l’ai appelé. A la place, il est sorti comme un voleur. Et moi, je suis resté là, debout à retenir mes larmes. Avant de les laisser sortir et de tomber à genoux au milieu de la salle. Je ne sais pas combien de temps je suis resté là mais quand j’ai arrêté de pleurer, je venais de prendre comme décision de l’éviter à mon tour. Son présence à mes cotés me manque mais il ne veut pas le comprendre, j’allais donc lui faire subir ce qu’il est entrain de me faire subir.

La décision n’a pas été facile à prendre, surtout quand on a nos cours en commun. Heureusement qu’on n’a pas les mêmes options, car je serai devenu fou aujourd’hui. Pendant que notre cher professeur de mathématique se trouvait entrain de nous expliquer un problème que beaucoup d’élèves n’avaient pas réussis à résoudre, mon regard se posa automatiquement sur lui. Ji Hwan est quelqu’un d’ouvert, souriant, rigolant pour un rien ou rougissant facilement. Mais là, il était concentré sur le tableau à noter ce qu’il y était inscrit. D’habitude, il se serait retrouvé vers moi en me montrant ma feuille et en me mimant que je dois prendre note. Pas aujourd’hui. Durant la pause, j’essaye comme je peux de l’éviter juste pour lui montrer qu’il me fait mal pourtant je l’observe de loin. Les autres vont lui parler mais il ne répond pas. Qu’est-ce qu’il ne va pas dans sa tête, il n’est pas entrain de stresser pour les examens qui approchent quand même. Les cours reprennent, et il est toujours comme ça, ne parlant pas ou peu juste pour répondre aux questions. Et moi, je l’observe, je souffre en silence. Je me suis juré de ne pas aller près de lui.

Pourtant, je suis là, adossé contre la porte de la salle de musique. Ca fait dix minutes que je le regarde jouer du piano, que j’écoute les paroles. Me retenant de sourire et de pleurer à la fois. La chanson est connue, c’est celle que j’écoute depuis que j’ai compris que je l’aimais. Il se met à chanter le premier couplet. Les paroles sont vraies, elles me font mal. Si je pouvais lui tenir la main. Si je pouvais faire une chose pour qu’il comprenne qu’il n’y a que lui dans mon cœur. Les larmes que je pensais avoir épuisé hier, se remette à pleurer de nouveau. Je ne l’avais jamais entendu jouer du piano et pourtant, j’aurai dû. A cet instant, je constate que je ne sais rien de lui que le peu de chose qu’il m’a dit. Je ne me suis jamais renseigné sur ce qu’il aime ou n’aime pas. Sa voix est peut être normale, sans grand éclat mais sa voix me manque. Il est dos à moi, je ne peux pas le voir pianoter mais je suis sur qu’il est concentré surtout qu’il n’a pas de partition devant lui. Il entame le deuxième couplet. Je n’aime pas celui là. Car c’est vraiment ce que je ressens. Il faut juste qu’il soit heureux c’est tout. Même si je suis malheureux ou triste, j’arriverai à survivre même si…

Il est droit devant le piano, assit, il ne bouge pas. Et je prends une grande décision. Doucement, je ferme la porte derrière moi. Il sursaute chose que je ne voulais pas. Je reste planter là, attendant qu’il dise ou fasse quelque chose. Mais rien. Il attend quoi, je suis là. Je veux qu’il me regarde. Tempi pour les larmes qui coulent sur mon visage. Tempi si je dois le perdre aujourd’hui. Mais je veux savoir la raison qu’il a de m’éviter. Puis je le laisserai tranquille. Il n’entendra plus parler de moi.

« Ji Hwan. » Je ne bouge pas de devant la porte, il risque encore de fuir. Je l’appelle de nouveau, je répète son prénom prononçant tout les sons séparément. Faisant rouler le Ji sur ma langue de ma voix remplit de larme. Mon regard est baissé vers le sol, je veux juste qu’il me réponde. Un simple quoi. Mais non, il ne bouge pas. Il reste planter devant son piano.

« Ji Hwan, réponds-moi. » Ma voix est remplit de larme et je suis hésitant. Il a fait passer tellement de sentiment de sa façon de jouer de chanter. La personne qu’il aime, car je suis sur maintenant qu’il aime quelqu’un en a vraiment de la chance. Et là, je comprends que je l’ai perdu à jamais. Pourtant, je me battrai s’il le faut. « La personne que tu aimes sera le plus heureux. » Et cette personne ne sera pas moi, sinon, il me l’aurait dit, non ?

Doucement, j’avance vers lui. Regardant son dos. Il ne bouge pas. Même pas un millimètre. Je m’arrête derrière lui, dépose mes mains sur ses épaules pour le faire se retourner. Devant forcer un peu. J’essaye de lui sourire même si je fais plutôt une grimace. J’ouvre ma bouche pour lui parler mais aucuns sont ne sorts. Ses traits sont tirés, il a des cernes sous les yeux. Je reste sans voix. Qu’est-ce qu’il a.

« Parle-moi ! Qu’est-ce que je t’ai fais ? Pourquoi tu m’évites ? J’ai fais quelque chose de mal ? »

Je sens la colère arriver. Il m’a fait mal en m’ignorant de la sorte. Je sais que mes mots vont dépasser mes pensés. Mais je n’ai pas le courage de m’arrêter. Je le secoue pour qu’il réponde et pourtant, je ne lui laisse pas le temps. Ma voix s’élève d’un ton puis de deux tons. Tempi si les autres peuvent m’entendre. Tempi si je risque de me faire convoqué chez le directeur. Mais il faut que je sache.

« MERDE ! Répond moi. Je ne suis pas assez bien pour toi ? Je suis qu’une de ses divas comme à dit l’autre. Je t’ai fais quelques choses de mal ? REPONDS MOI à la fin… »

Les larmes coulent sur mes joues, mes mains serrent ses épaules, je lui fais peut être mal ou pas, je n’en sais rien. Mon regard est planté dans le sien. S’il me dit de partir, je partirai. Le cœur en peine certainement mais je partirai. Pourtant, si il savait comme j’ai réfléchis et que j’ai décidé de lui avouer que c’est lui que j’aime…

Je ne peux m’empêcher de murmurer un « Tu me manques. » en japonais. Je ne sais pas que pour moi, Ji Hwan apprend ma langue.

Adossé contre la porte, je regarde Ji Hwan jouer ce morceau qui passe en boucle sur mon ipod ou simplement sur la chaine hifi. Cette chanson, je la connais parcoeur. Elle me bouleverse, elle me parle. Mes larmes coulent d’elles même tellement, je me reconnais dans les paroles. Ses mots hésitants devraient me faire sourire mais même pas. Il m’ignore, m’évite depuis une semaine. Et moi, comme un idiot, je me suis promis la vieille que je ferai la même chose. Cependant, je suis là, le regardant jouer de dos.

La musique finie, je ferme la porte derrière moi et l’appelle. Il ne me répond pas. Aucun geste sauf juste pour voir qui est près de lui. Puis, plus rien. Il regarde devant lui. Et moi, j’ai trop de question dans ma tête. Je veux des réponses, après, je le laisserai tranquille. C’est donc d’un pas hésitant que je m’avance vers lui. Mes mains trembles alors que je pose sur ses épaules. J’essaye qu’il se retourne mais rien. Alors je le force à se retourner pour qu’il me regarde. Mais rien. Je le secoue en serrant ses épaules fort. Tellement, je veux des réponses. Et là, mes larmes continuent à couler, je m’énerve, j’élève la voix. Et là, des yeux bouffis me regarde.

Ji Hwan décide enfin de bouger en se levant. Sa phrase me fait lâcher directement ses épaules. Je lui fais mal. Mais je ne veux pas lui faire mal, je ne veux pas du tout. Je veux juste qu’il reste près de moi, qu’il me pose des questions comme avant. Ne plus qu’il soit une loque comme maintenant. Le voir sourire, qu’il redevient mon rayon de soleil. Qu’il me demande n’importe quoi et je le ferai sans hésiter.

Ses sourcils se fronce alors qu’il me parle d’une manière froide. Je me recule vers la porte, mes larmes continuent à inonder mes joues. C’est comme si une personne venait d’ouvrir un robinet et qu’il ne voulait pas le fermer. Mes yeux se ferment, il a raison. Je n’ai aucun contrôle sur sa vie. Pourtant, j’ai cru un moment que … J’ai dû rêver. Mais, pourquoi alors ?

L’autre imbécile. Il vient de traiter mon meilleur ami d’imbécile là ou je rêve. Il a intérêt à m’expliquer, je n’ai jamais insulté l’un de ses amis à ce que je sache. Alors pourquoi s’en prend-il à lui. Si y a un truc c’est entre lui et moi, qu’il laisse Taiki en dehors de tout ça. Et il parle des autres mais de quoi est-ce qu’il parle ? Le seul qui me manque c’est lui. Son sourire, sa joie de vivre, ses questions, sa façon de rougir, la façon qu’il a de me regarder au coin quand il pense que je ne le vois pas. Et pourquoi est-ce qu’il me parle de Nam Hyen maintenant ? Qu’est-ce qu’il vient faire dans l’histoire ? Et puis comment est-ce qu’il le connait. La dernière fois que j’ai vu le musicien, c’était simplement pour mettre fin à notre pseudo histoire. Je lui ai expliqué clairement qu’une autre personne me plaisait et que j’avais décidé de tenter ma chance. Celui-ci m’a juste souhaité tout le bonheur du monde et m’a quand même embrassé une dernière fois en me disant que si j’avais envie ses bras seraient toujours ouverts pour moi. Mais c’est tout. Attendez, il m’a mentit, il m’a toujours mentit. Il a toujours dit qu’il ne comprenait pas le japonais et là, il vient de dire clairement ce que je viens de lui dire. Je vais pour lui faire la remarque, serrant mes poings. Il m’a toujours mentit alors. Si ça se peut, il s’est servit de moi, il en a jamais rien à faire de moi. C’est juste comme ça. Amusons-nous avec l’idole qui ne sait pas danser puis si on me voit avec lui, ça va faire augmenter ma popularité non ?

Il continue à parler, un soulagement se fait ressentir quand il dit que ce n’est pas de ma faute si il est comme ça. Mais même si il s’est servit de moi, il pourrait m’en parler. J’avoue que je suis mauvais conseiller, cependant ça soulage toujours d’en parler, non ? Je relâche mes poings, essayant d’arrêter de pleurer. Et là, la gifle, il me voit comme une diva. Le mec que j’aime, le mec qui me fait rêver, celui qui me fait sourire bêtement juste quand je pense à lui, quand une musique me fait penser à lui, quand je sens son parfum me prend pour une diva. Mon Ji Hwan me prend pour une chose que je ne suis pas. Je me sens partir en arrière, mon dos percute la porte. Mes jambes viennent de me lâcher. Je me laisse glisser contre le bois. Je cache ma tête dans mes genoux essayant d’encaisser tout ce qu’il vient de me dire. Essayant d’analyser la situation. J’ai certainement raté quelque chose. Il n’a pas pu se servir de moi comme ça, ça ne va pas avec son comportement. Ce n’est pas lui. Y a pas moyen.

Ji Hwan est doux, calme, timide, marrant, amusant, beau, surprenant. Il danse magnifiquement bien et joue très bien de la guitare et je peux aussi dire du piano. Sa voix est magnifique si il prenait un cours de chant, se serrait magnifique.

Résumons donc tout ce que je viens d’apprendre, pour mon Ji Hwan, celui que j’aime, car je ne peux plus me cacher. Je l’aime, j’en suis sur maintenant. Après avoir passé du temps au téléphone avec mes parents. Donc pour MON Ji Hwan, je suis une diva. Là, j’ai beau cherché où j’ai pu me comporter comme une diva. Peut être avec l’autre andouille quand on était sur le toit. Mais il m’avait cherché et je ne reviendrai pas sur ce point. Les souvenirs avec lui passent dans ma tête et rien. Même quand on est passé devant une vitrine avec des gadgets en forme de lapin, je ne suis même pas rentré pour m’en acheter. Donc, je ne vois pas où je peux être une diva. Ensuite, il dit que ce n’est pas de ma faute si il est comme ça. Pourtant, il doit me mentir. Il ne serait pas comme ça envers moi. Et dire que j’ai croisé ses amis avant de venir ici, pourquoi est-ce que je n’ai pas pensé à leur posé la question. Peut être que l’un d’eux aurait pu me répondre… Par contre, il m’a mentit, il comprend le japonais sinon il n’aurait pas pu me dire ce qu’il m’a dit… Et enfin, Nam Hyun ? Mais comment est-ce qu’il peut être au courant ? Et pourquoi est-ce qu’il me parle de lui. C’était quoi cette voix froide.

Je redresse ma tête en essayant mes larmes. Puis je prends appuis contre le mur. Je ne sais pas ce qu’il a fait pendant que j’étais dans mes pensés. Mais il a eu de la chance que je me sois retrouvé le dos contre le mur. Car me connaissant, y a pas qu’aux épaules qu’il aurait mal à l’heure actuel. Je reste contre la porte pour qu’il ne puisse pas partir au cas où j’ai tort. Ma langue passe sur mes lèvres, je baisse mes yeux pour ne pas le regarder. Il m’a fait mal avec ses mots. Je fais un un avec mon pouce. Avant de prendre la parole d’une voix mauvaises.

« En un, je n’ai jamais eu de comportement de diva avec toi. Avec toi, je suis simplement moi. Il me semblait que tu l’avais compris. Je suis pas le batteur des Prayer, le mec qui fait hurler toutes les filles juste avec un sourire. Non, avec toi, je suis gauche, timide, marrant de temps en temps. Je ne suis plus du tout l’idole quand je suis avec toi. Si tu savais comment je suis dès que je suis au courant que… Enfin, laisse tomber. »

Ma lèvre inférieur se fait mordiller par mes dents, j’ai faillit lui dire comment je me sens quand je reçois un message de sa part. Je ferme les yeux, avant de m’avancer d’un mètre. Il faut que je sois sur de mon coup. Sinon, je pourrai seulement le regarder de loin car il ne voudra plus que je l’approche.

« De deux, je ne te crois pas. Je suis lié de près ou de loin dans ton comportement. Je ne sais pas pourquoi à moins que… et on arrive au petit trois. »

Et là, on va jouer le tout pour le coup. Je ne sais vraiment pas si c’était un coup de chance ou pas. Je m’avance près de lui, me trouvant à même pas un pas de lui. Je lui lance un regard en biais et un sourire au coin. Ma voix se fit plus douce mais hésitante. Les syllabes sont prononcés détachées pour qu’il comprenne bien ce que je lui dis dans ma langue natale.
« Serais-tu jaloux de quelqu’un proche de moi ? » Je regarde ses yeux, je vois le voir bouger, voir que j’ai bien comprit ou pas. Et puis si ça se peut, c’était simplement un coup de bol. « Quel autre ? Y a qu’à toi que je dis ouvertement, Ji Hwan, tu me manques. »

[i]Le pas qui me sépare de lui est franchit, je lui attrape une main pour l’obliger à me regarder. Je passe mes doigts entre les siens pour qu’il me croit. Je le regarde essayant d’enlever ma gêne, mes joues doivent être joues. Je dois ressembler à n’importe quoi, avec le khôl qui a coulé, et mes joues rouges de gênes. Je prends une grande respiration avant de lui dire en coréen. « Ji Hwan, tu me manques. Ca me fait mal de te voir m’éviter, de ne plus rire d’une de mes blagues. Ca me fait mal d’attendre un message de ta part. Je… » Je lâche sa main, ne le lâchant pas ses yeux d’un pouce.

« Nam Hyen ? Pourquoi me parles-tu de lui ? Ca fait deux semaines que j’ai mis fin à notre étrange relation. Ca fait deux semaines que j’essaye de mettre en pratique ce que tu m’as dis. Mais… »

Je suis bien entrain de lui faire une déclaration là, non ? Enfin, je continue sur ma lancé. Il partira certainement en me riant au nez. Mais je m’en fou. Je vais mettre son conseil en pratique juste que je lui hurle la fin de ma phrase.

« MAIS COMMENT VEUX-TU QUE JE REUSSISSE A TE PARLER SI TU M’EVITES A LA FIN. »J’écarte mes yeux en m’entendant lui hurler dessus. Ce n’est pas ce que je voulais. Je me recule jusqu’à la porte. D’une main j’attrape la clinche et l’ouvre. « Excuse-moi, je ne voulais pas… Je ne te dérangerai plus jamais. Oublie moi. J’ai l’air idiot. Tu dois me prendre pour un imbécile et moi qui essaye de te parler depuis qu’on s’est retrouvé sur le toit. Enfin, non laisse tomber. C’est pas grave. J’arriverai certainement à t’oublier. » Et merde ! Je viens de lui dire que j’allais certainement l’oublier. Je tiens la clinche en main, je referme la porte derrière moi. Le regarde paniqué. « Enfin, oublié. Je vais réussir à oublier ton amitié hein… Va pas croire que je veux t’oublier parce que je pense à toi autrement que comme un ami hein… Car tu es un ami, tu l’as dis toi-même hein. Ji Hwan et Kai, Kai et Ji Hwan. Des amis. »

Bon, je suis certainement le pire des abrutis mais j’espère que j’arriverai à lui arracher un sourire là. Et pourquoi est-ce que je suis resté, j’aurai très bien pu partir. Mais il aurait très bien pu me courir après pour savoir ce que je voulais dire. Et heureusement que je me suis rattrapé. C’est pas ainsi que je voulais lui dire que je l’aime quand même.

Ses paroles me font mal, horriblement mal. Il me traite de diva alors que je n’ai jamais eu un comportement pareil avec lui. J’ai beau me souvenir. Sauf lors de notre partie d’action ou de vérité, mais l’autre m’avait bien cherché. Et puis, je me vengeais du gage qu’il avait donné à Ji Hwan. Bon, c’est vrai quand y réfléchissant, laisser tomber ma bouteille par terre en lui disant de ramasser n’a fait rire que moi. Mais j’étais énervé car ils sont arrivés à un moment où je me sentais le courage de lui avouer mes sentiments.

Puis dès qu’on a été libéré, Ji Hwan ne m’a pas jeté un regard. Pourtant, je suis sur de l’avoir vu sourire quand j’ai donné le gage à l’autre gus. C’est la seule fois que j’ai utilisé mon statut d’idole. Et ce n’était même pas avec lui. En plus, ça n’explique pas pourquoi il est si distant avec moi. Si au moins, il me parlait mais non. Même si je me suis promis hier de l’éviter pour lui montrer le mal qu’il me fait. Je n’ai pas pu, il a fallut que je le suive à distance et que je l’écoute jouer de la musique, cette musique qui passe en boucle dans ma tête depuis notre conversation dans le parc le dernier après midi qu’on a passé ensemble.

Cette après midi où je lui ai demandé où je lui ai avoué que je ne voulais pas être en couple, l’après midi où j’ai compris que je tenais à lui plus qu’un simple ami. Le nombre de fois que j’ai faillit l’embrasser. Et là, je me retrouve une nouvelle fois à pleurer, le dos contre la porte, assit les genoux contre mon torse, la tête enfuit dans mes bras. Je réfléchis à tout ce qu’il me dit. Puis quand j’ai analysé toutes ses paroles, je décide de me lever.

Mes premiers pas, je lui demande une preuve d’où j’ai eu un comportement de diva avec lui. Je lui dis qu’il est le seul avec qui je me sens enfin moi. Au milieu de ma phrase, je me suis tut. J’ai faillit lui dire la façon que je me sens et me comporte quand je vois sa photo s’afficher sur mon portable. Je reprends en lui disant que je suis sur que je suis lié de près ou de loin à son comportement. Et j’en suis sur. Peut être que je fais une chose qui lui a pas plus, où que je l’ai repoussé à un moment où il en avait besoin. Mais je suis sur que c’est de ma faute. De toute manière c’est toujours de ma faute. Ensuite je me retrouve devant lui, je lui dis en japonais qu’il est jaloux. Et là, j’ai visé juste. Il comprend ce que je viens de dire. Son hoquet de surprise me donne la preuve. Je lui dis qu’il est le seul à qui j’ai dit qu’il me manque. Personne d’autre, c’est vraiment le seul. Et là, je commence à apercevoir une sorte de soulagement dans son regard. Je me sens plus léger. C’est peut être la raison qui me pousse à enlacer sa main, à croiser mes doigts avec les siens. Chose étonnante, il ne bouge pas.

Ensuite, j’aborde le cas Nam Hyen en lui disant que ça fait deux semaines que j’ai rompu avec lui car je veux avouer à la personne dont je lui ai parlé lors de notre dernier après midi ensemble mes sentiments. Ji Hwan est perdu dans ses pensés et moi, je me mets à lui hurler dessus alors que je ne le veux pas. Je m’excuse, je fais des pas en reculons vers la porte, m’excuse, lui dit que je veux l’oublier avant de comprendre ma bourde. Je referme la porte alors que j’aurai dû la franchir et partir en courant loin de tout ça. C’est fatigant d’essayer d’avouer à une personne qu’on l’aime. J’essaye de me rattraper. Et lui, n’a toujours pas bouger.

Une des mains de Ji Hwan est dans ses cheveux avant qu’il lève son regard vers moi. Je me retiens de mordre mes lèvres et passe une main sur mon visage pour empêcher mes larmes de couler de nouveau. Je me transforme en vrai fontaine ses temps si. Pourtant, je ne suis pas une fille, ça ne peut pas être les hormones… A moins que mes parents m’aient toujours mentit.

« Nam Hyen et moi, on était pas spécialement en couple. » Je me passe la main nerveusement dans mes cheveux alors que je suis toujours appuyé contre la porte. « Tu te souviens que je t’ai dis que je flirtais avec quelqu’un ? Comme est-ce qu’il peut retenir un truc si absurde, mes questions me font de plus en plus peur. J’avance hésitant vers lui. « C’est lui celui avec qui je flirtais. J’ai… »Mais qu’est-ce qu’il est entrain de me faire dire là. Je suis entrain d’expliquer à celui qui m’obsède que j’ai rompu avec celui qui m’a bien fait comprendre que n’étais gay. Ca me rend mal à l’aise. Ses mains sur mon corps ? « Il m’embrassait quand… » mais comment il sait tout ça. Le seul jour où il a posé ses mains sur mon torse c’est le jour que j’ai mit un frein à notre relation. Ce pourrait-il que Ji Hwan nous est surpris. Là, je le regarde sous un nouveau jour. Je déglutis et n’est qu’une envie faire demi tour.[/i] « Il m’a embrassé pour me souhaiter bonne chance et… et je l’ai repoussé quand il … » Et oui ! Je sais que je suis gay depuis vraiment peu de temps. Mais on va dire que je n’ai toujours pas dépassé le stade du baiser. De toute manière avec mon emploi du temps qui commence à être charger de nouveau. Il faudra attendre longtemps avant que je réussise à me décider. Puis, il m’attirait peut être physiquement mais je n’étais pas amoureux. Loin de là. « Enfin, tu vois. » Je lui fais de grands yeux pour lui faire comprendre de quoi je veux parler. Et qu’il ne me demande pas de m’exprimer mieux. Je risque de vraiment partir en courant. Ce sujet, je ne veux pas l’aborder avant longtemps ou seulement quand j’aurai enfin pu gouter à ses lèvres.

Je hoche la tête hésitant, et s’il prend peur de ma réponse. Et si j’ai mal comprit ses regards sur moi. Et si et si… Si tu savais que j’attends depuis deux semaines, depuis que je me suis penché vers toi pour enlever l’insecte dans tes cheveux, de simplement sentir tes lèvres contre les miennes. Je continue à hocher la tête en murmurant un petit « Oui » à peine audible. Je ne bouge plus attendant sa réaction. Et il m’avoue que j’ai raison, qu’il était bien jaloux de Nam Hyen. Etrangement, je sens un poids me quitter, comme si j’étais soulagé. Et je parts dans un grand éclat de rire. Ce qui laisse le temps à Ji Hwan de s’assoir sur le banc tout en me regardant. Je rigole en jetant ma tête en arrière. Il est jaloux, il est jaloux, il est jaloux… Hein ! Il vient bien de dire qu’il pensait être jaloux. Mon rire s’arrête, je le regarde étonné. Se pourrait-il que lui aussi.

Non, ce serai trop beau. Mon cœur résonne en moi, je sens l’espoir renaître d’un coup. Mais il disparait aussitôt. Il ne veut pas qu’on soit ami, je baisse ma tête en entendant ses mots. Je me retourne pour partir. Sa dernière phrase me fait de nouveau me retourner vers lui. Ai-je bien comprit ce qu’il vient de me dire, il ne veut pas que je l’oubli. Il ne veut pas qu’on soit ami mais je n’ai pas le droit de l’oublier. Il se fou pas un peu de moi là. J’hésite, je ne sais pas quoi faire. Mais décide de le rejoindre. Ji Hwan est toujours assit sur son banc et je m’accroupis devant lui. J’attrape ses mains entre les miennes. Je ne sais pas trop quoi faire et quoi dire. Peut être que si je le regarde dans les yeux, il comprendra tout ce que je ressens. Mais ça fait trop cliché. Ma main droite soulève la sienne pour la porter à mes lèvres. J’y dépose un petit baiser avant de parler doucement très doucement.

« Tu as bien compris. C’est de toi qui les questions. Je ne veux pas de perdre comme ami. Tes questions me manqueraient de trop. »Je ne peux pas m’empêcher de sourire en reposant à ses questions qui peuvent être encore plus indiscrète que ceux des journalistes. « Je ne peux pas t’oublier, tu es quand même le plus sadique des professeurs particuliers que j’ai eu pour la danse. »Je vais continuer comme ça, jusqu’au moment où Ji Hwan rigole. Je veux entendre son rire maintenant, de suite. Je veux savoir qu’il est heureux. Je ne me ferais pas de film. Je veux juste savoir que mes sentiments sont acceptés de sa part. Mais même si ils sont partagés, je ne l’embrasserai pas. J’ai bien trop peur de me réveiller et de constater que ce n’était qu’un rêve. Puis, il faut qu’on se mette d’accord, si il veut bien de moi. Je ne veux pas qu’il subisse tout ce que les autres ont eux car ils étaient en couples avec des idoles. « Puis, tu es avec moi, dans tout mes cours. Non, franchement, y a pas moyen que j’arrive à t’oublier. Même en devant aveugle. Ton visage restera graver là. »Je lui montre ma tête avec un sourire au coin. Mes yeux sont rouges d’avoir pleurer, je les sens picoter.

Pourtant, je continue à lui tenir une main. De mon pouce, je passe doucement sur le dos. Je lève mon regard vers lui et lui sourit. Doucement, je me soulève pour approcher ma tête de la sienne. Ses lèvres, j’en ai rêvé. Mais au dernier moment, je me recule.

« Je crois qu’il faut qu’on parle. » Mon corps est en pleine croissante… Bon ! J’essaye d’avoir une conversation sérieuse avec celui que j’aime et ma conscience me refait une publicité. Je tire doucement sur sa main, pour qu’il vienne me rejoindre sur le sol. Le sol c’est bien, c’est froid. C’est agréable. Je ne lui lâche pas la main, je récupère l’autre. J’enlace ses doigts. Je me sens gauche. Mais bon…[/i]

« Depuis quand que tu comprends le japonais ? »C’est pas ça que je voulais lui demander. Je roule les yeux mais j’attends quand même une réponse. Il m’a quand même mentit en m’affirmant qu’il ne parlait ni ne comprenait le japonais sauf les mots simples. Et là, j’ai quand même eu la preuve qu’il comprenait ce que je disais. Non pas que ça me gêne, il y a des choses que j’arrive toujours mieux à m’exprimer dans ma langue que dans la sienne. Même si je parle le coréen depuis mon enfance. « Je.. Tu.. Enfin, tu … Je… Euh… Et tu … » Je me mets à ne plus savoir parler. Juste besoin d’une aide pour pouvoir lui demander ce qu’il pense de ce qu’il sait maintenant. Je ferme les yeux en serrant ses mains entre les miennes. Soit il lâche mes mains et parts, soit il laisse ses mains dans les miennes et il m’embrasse. C’est pas plus simple. Et bêtement, j’attends. Je ne veux plus parler, juste profiter de sa présence avant qu’il ne m’abandonne là, bêtement, encore une fois. Juste sentir sa présence, son odeur. Ses mains dans les miennes.[/i]

Il pense que je suis en couple avec Nam Hyen. Chose absurde, on n’était pas un couple. Ou bien un couple étrange dans une relation aussi étrange. Je m’avance vers Ji Hwan en lui expliquant, en essayant de lui rappeler l’une de mes phrases. Le musicien est celui avec qui je flirte alors que je pense à quelqu’un d’autre. Et cette personne est devant moi, me dévisage. J’avance doucement, en lui expliquant tout de cette relation. Lui faisant même des grands yeux pour qu’il ne m’oblige pas à continuer ma phrase. Oui, j’aurai pu passer le cap avec lui. Mais c’est une chose qu’on doit faire avec la personne qu’on aime. Puis, je me sens encore trop jeune pour y penser. Pour moi, c’est juste passer des moments agréables être amoureux, se blottir dans les bras de l’autre, le voir sourire, le voir heureux, s’épanouir avec une autre personne. Partager tout. Pas faire ça.

Mes propos ont l’air de le faire réagir, il me reste un mètre avant d’être devant lui. Et il m’avoue la raison pour laquelle, il m’évitait. Oh Ji Hwan, pourquoi n’es-tu pas venu me parler. On ne serait pas entrain de souffrir maintenant. Loin de là, si tu savais combien tu m’as fait mal. Combien je souffre de cette situation, j’ai cru que je t’avais fait du mal dans mes propos ou autrement. Mais pourquoi ne m’a-t-il pas demandé ? Pourquoi ne sait-il pas manifester ? J’ai souvenir que j’ai pu repousser Nam Hyen car un bruit nous a surpris. Je ferme les yeux pour chasser ce moment là de mon esprit. Ji Hwan me demande si il est bien la personne vers qui je voulais me déclarer. J’hoche la tête timidement de peur qu’il se moque de moi tout en murmurant faiblement un simple oui. Il me confie qu’il était bien jaloux ce qui me fait rire. Un rire nerveux certes mais je ris. Puis, je comprends qu’il était sérieux là, mon Ji Hwan était jaloux alors qu’il n’aurait pas du. Surtout pas. Maintenant, il sait que c’est de lui que je parlais depuis tout ce temps. Il sait qu’il est celui auquel je pensais la dernière fois que nous avons discuté ensemble. Je m’apprête à faire demi tour quand il m’avoue qu’il ne veut pas qu’on soit ami. Je sers les poings, la rage revient. Je savais que je n’aurai rien dû dire. Et qu’il m’avait mentit, il ne me voit pas comme un ami. Je lui tourne le dos quand il dit qu’il ne veut pas que je l’oubli non plus. Et là, je ne réagis pas tout de suite. Il se fou de moi, il ne veut pas qu’on soit ami mais il ne veut pas que je l’oubli. Il faut savoir ce qu’il veut. Je préfère l’oublier même si ça risque de me faire mal de ne plus le voir, de ne plus être près de lui, de ne plus l’embêter, de ne plus le supplier d’avoir une pause. Je suis toujours dos à lui, je vais pour avancer vers la porte. Quand soudain, prit d’une pulsion, je me retourne à la voler vers lui. M’accroupi devant en attrapant ses mains dans les miennes, en entrelaçant nos doigts ensemble. J’apporte une de ses mains vers mes lèvres pour lui faire un minuscule baiser. Que sa peau est douce sous mes lèvres. On dirait que mes mains sont faites pour lui tenir les siennes. Je ferme les yeux pour immortaliser ce moment, me souvenir de ce jour où moi, j’avoue gauchement que je tiens à une personne autre que mon monde. Lentement, je lui dis que je parle bien de lui mais que je ne veux pas le perdre comme ami. Il m’est devenu important, si il me repousse, je veux garder son amitié. Puis, je lui donne des raisons comme quoi je risque de ne pas l’oublier mais s’il le faut je l’oublierai, même si ça risque de ne pas être facile. Car en y réfléchissant bien, Ji Hwan est mon premier amour, vraiment le premier. Pas comme la fille que je pensais avoir le béguin pour elle au Collège ou pas comme Nam Hyen. Non, c’est loin de tout ça. Il est dans mes rêves, quand je sais que je vais le voir, j’accélère le pas. Quand nous n’avons pas cours ensemble, je le fais exprès de le croiser juste pour l’apercevoir. Je connais les traits de son visage parcoeur, tellement je les ai dessinés avec mes doigts sur les photos que j’ai de lui. Entre son côté professeur sadique chose qui le fait sourire, et qui me rend heureux. Et vu qu’on a beaucoup de cours en commun, là, j’ai réussi, je l’ai fais rire. Son rire m’a manqué atrocement. Je pourrai me damner juste pour l’entendre rire encore et encore. C’est la plus belle musique que je connaisse, son rire. Je me mets à caresser sa main avec mon pouce tout en approchant mes lèvres des siennes, je ferme les yeux. Son souffle me frôle, je sens des papillons, des fourmis, les battements de mon cœur qui s’accélèrent mais j’hésite, je me recule. Et lui dit qu’on doit parler. Ayant un peu marre d’être accroupi, je tire sur son bras pour qu’il vienne me rejoindre sur le sol. Chose qu’il fait sans hésiter, j’ai eu l’espace d’une seconde qu’il était un pantin et que je risquais de le casser à n’importe quel moment.

A la place d’avoir une conversation sérieux sur ce que pouvait lui apporter de négatif si on s’embrassait, je lui demande depuis quand il comprend le japonais. Il me répond le plus naturellement du monde qu’il suit des cours de japonais. Pourtant, je ne l’ai pas vu dans le cours de japonais, il est encore entrain de me mentir là ? Je vais pour lui faire la remarque que je sais que ce n’est pas vrai. Quand il m’explique que c’est une amie à lui qui lui apprend. « Tu aurais pu me le demander, tu sais. Je ne pense pas que je serai un professeur aussi exigeant que toi. Quoique, juste pour t’entendre me supplier de faire une pause, je pourrais. Mais pourquoi est-ce que tu veux apprendre ma langue ? Il veut juste apprendre le japonais. Je ne suis pas dupe de son explication. Mais je laisse tomber. Il a le droit d’avoir son jardin secret. Enfin, je crois, je suis plus sur de rien là.

Puis, j’essaye de lui parler mais je me mets à bafouiller. Je ne sais pas trop ce qu’il m’arrive. Sa présence près de moi, peut être. Le fait que je viens de lui avouer que c’était de lui qui se trouve dans mes pensés depuis un petit moment. Il me parle, je ne l’écoute pas, ses mains lâchent les miennes. Voilà, il va partir. Soudain, je sens sa main sur ma nuque, son souffle contre le mien. C’était un rêve et je ne voulais pas me réveiller. Ses lèvres étaient contre les miennes, il ne les pressa pas. Il était délicat avec moi. Mon corps est parcouru de frisson qui n’est pas dérangeant. Je ferme mes yeux pour approfondir le baiser mais soudain, je me recule. Je me lève, j’évite son regard, je suis gêné. Je ne veux pas que ça arrive comme ça. Il faut qu’il sache dans quoi il va mettre ses pieds.

« Je veux pas que tu souffres et c’est ce qu’il va se passer. Si… »Je veux qu’il me prenne contre lui, qu’il relève ma tête, qu’il me dise que tout ira bien. Je suis perdu là. Vraiment perdu, celui dont je suis amoureuse vient de m’embrasser et moi, je le repousse. Je prends ma tête entre mes mains. Il doit me prendre pour un fou, une personne qui ne sait pas ce qu’il veut. « Ji Hwan, je… C’est pas comme ça que je voyais les choses. Tu.. Enfin, tu es un élève. Ils risquent » Je montre la porte en parlant du doigt. « Si ils apprennent qu’on a »Je le montre lui en premier puis moi. « Qu’on vient de s’embrasser. Ils vont… Tu vas être poursuivit. Je me moque de ce qui peut m’arriver mais. »Je n’y tiens plus, et je retourne près de lui. J’ai besoin de le sentir près de moi, de le toucher. Sa main retourne dans la mienne, je plante mes yeux dans les siens. « Mais je ne veux pas qu’il t’arrive quoi que ce soit de ma faute. Si »Je ferme les yeux en continuant à parler. « Si il t’arrive quelque chose, je m’en voudrai toute ma vie. »Je me mordille la lèvre avant d’être pousser par mon instint et de me pencher vers lui, pour déposer une main derrière sa nuque, une autre sur ses hanches pour le maintenir près de moi. Nos lèvres à quelques centimètres l’une de l’autre. Je le regarde dans les yeux et lui murmure en japonais. « Laisse moi, juste t’embrasser après je partirai. »

Chose que je fis, les centimètres qui nous séparent sont franchis, je dépose mes lèvres contre les siennes, moins léger sur son baiser. Je passe ma langue délicatement sur sa lèvre. C’est comme si je me retrouvais en plein cœur d’un feu d’artifice, les sensations sont étranges, jolies, bonnes. Et je ne veux pas que sa s’arrête. Je me penche un peu plus vers lui, nous faisant tomber tout les deux. Je capte une ouverture mais je le laisse faire. Il a quand même plus d’expérience que moi, non ?

Spoiler:

Mes lèvres sont proches des siennes pourtant, je me recule. Il faut qu’on parle. Je ne veux pas l’entrainer dans une histoire qui risque de mal finir. Je tire doucement mais fermement sur son bras pour que Ji Hwan vienne me rejoindre sur le sol. C’est plus facile pour lui parler qu’être accroupi devant lui. A la place d’aborder le sujet qui risque de nous séparer à jamais, je lui demande depuis quand il comprend le japonais. Je l’écoute me répondre. Je souris timidement, et ne peut m’empêcher de la taquiner. A ca question, je cache mon sourire amusé en détournant la tête. Puis, il m’avoue que c’est pour moi qu’il l’apprend. Qu’il voulait se rapprocher de moi et me faire la surprise quand il n’aurait plus son accent. Je ne sais que dire, à part le regarder avec des étoiles dans les yeux. Il apprend ma langue maternelle juste pour moi. J’ai le souffle couper par cette révélation. Et son accent n’est pas si mal, j’ai aimé la façon qu’il prononçait les paroles lorsque je l’ai surpris entrain de chanter. Mes doigts jouent avec ses doigts. Et l’impression de rêver et que mon réveil va bientôt sonner se fait ressentir.

Donc je résume ce que je viens d’apprendre. Mon Ji Hwan a cru que j’étais en couple et il en était jaloux. C’est la raison pour laquelle, il m’évitait, ne me parlait plus et me traitait comme un insecte. Puis il apprend ma langue maternelle, enfin, je devrais dire plutôt ma langue paternelle pour se rapprocher de moi. Je ne sais rien dire à part bafouiller. C’est un rêve j’en suis sur. Le réveil va bientôt sonner et encore une fois, je n’aurai pas goutté ses lèvres. Je rejette ma tête en arrière, sentant sa main lâcher la mienne. Sa voix me parait loin, mon cœur se serre. Voilà, il m’abandonne. Pourtant, je le sens pencher vers moi, attrapant ma nuque pour m’obliger à relever ma tête. Je le vois s’approcher de moi. Je sens ses lèvres se déposer doucement sur les miennes. Et là, je réponds à son baiser. Avant de me reculer, de me lever. De me mettre à lui expliquer les raisons du pourquoi on ne peut pas être ensemble. Je ne veux pas qu’il soit poursuivit par mes fans, par les élèves de Kirin. Surtout que je n’ai toujours pas avoué que je suis gay. Ils vont en penser quoi. Et si il lui arrive quelque chose de ma faute. Y a pas moyen. Je sais que les vacances arrivent à grand pas maintenant, on va pratiquement pas se voir. Le groupe reprend le chemin du studio, j’ai mon agenda qui se remplit de minute en minute et je suis déjà entrain de rêver d’être en septembre pour récupérer un temps libre plus agréables. Je lui montre la porte, je le montre lui puis moi. Il n’y a pas moyen. Je me sentirai coupable si il lui arrivait n’importe quoi à cause de moi. Quand je vois ce qui se passe avec les copines des autres ou simplement avec la valentine de Taiki. Je ne veux pas qu’il lui arrive la même chose. Le plus simple serait qu’il devienne trainee mais alors là, on ne se verra plus du tout.

Je m’approche de lui, m’arrête à quelques centimètres de son visage en lui murmurant de me laisser l’embrasser qu’après je partirai. Partir où? Pas loin de lui, c’est décidé, je garderai un œil sur lui même si je dois en souffrir. Doucement, je m’en parts de ses lèvres. Mon baiser est moins doux que le sien. Je veux juste qu’il ressente les sentiments que j’ai pour lui. Puis j’en ai tellement rêver. Il se retrouve allongé sur le sol et moi par dessus lui. Pourtant, on ne s’arrête pas. Ma langue passe doucement sur ses lèvres. Je n’arriverai pas à garder la décision que je viens de prendre. Sa langue caresse la mienne. Mes mains sont dans ses cheveux, ses bras autours de mon cou. Soudain, il s’arrête. Sa mains descend dans mon cou, avant de remonter vers mon visage. Ce qui me fait ouvrir les yeux et me fait grogner. Il continu son exploration de mon visage, en caressant ma joue, et son pouce se retrouve sur mes lèvres. Passant doucement dessus, ce qui le fait sourire. Je me repenche vers lui pour l’embrasser de nouveau. Mais il me retient avec son bras qui est toujours derrière mon cou.

Il me dit qu’il ne veut pas que je parte, ce qui me fait soupirer. Je ne veux pas partir non plus, mais c’est le seul moyen que j’ai pour le moment pour le protéger. Sa main descend sur mon torse avant d’aller enlever une larme sur sa joue. Depuis quand est-ce que Ji Hwan pleure? Je ne l’ai même pas constater. Je sais pas quoi faire ou dire. Je suis bien là. Mes mains descendent pour entourer son cou. Je n’arrive pas à lui sourire. Il continue en me rappelant que je ne veux pas qu’il souffre et me dit que si je parts, il souffrira. Et moi, je souffrirai pas dans l’histoire? Le voir s’en pouvoir le prendre dans mes bras, sans lui sourire, sans pouvoir lui parler. Je soupire. Une nouvelle larme coule sur son autre joue, je me penche pour l’embrasser pendant qu’il ferme les yeux. Déstabilisé, je le suis clairement. La façon qu’il m’a embrassé m’a complètement chamboulé, je risque de regretter ce que je vais lui dire d’ici quelques temps quand ce que j’ai le plus peur va se produire.

Mon statut d’idole commence à m’énerver. Au début, ça m’a bien fait rire de ne plus pouvoir sortir en me faisant aborder à tout bout de champs. Mais là, ce n’est pas moi, c’est lui que je veux protéger. Il dit qu’il est assez fort, je n’en doute pas. Cependant, j’ai l’impression qu’il ne sait pas dans quoi il veut s’embarquer. Moi, aussi, je suis heureux de savoir que je me faisais pas de film, que ses sentiments sont réciproques. Ji Hwan replace sa main sur ma joue, que j’attrape pour embrasser le bout de ses doigts. Je ne savais pas qu’il tenait tant à moi que ça. Mais si je le protège pas maintenant, si je ne mets pas un halte là à notre histoire qui n’a même pas encore commencé, on va souffrir tout les deux. Je vais pour lui dire qu’il doit m’oublier, quand il me redit que’il ne veut pas que je parte et qu’il est assez grand pour s’occuper de lui. J’embrasse ses joues aux endroits où ses larmes se voient. Je souris contre lui. Mes lèvres se dépose quelques instants sur les siennes. J’ai besoin de temps pour réfléchir.

Il faut que quelqu’un soit dans la confidence, le seul qui peut nous aider est mon meilleur ami. Mais pour ça, il faut qu’ils se rencontrent. Peut être que Yûji pourrait nous aider aussi. Comment expliquer tout ça. Je me recule un peu, pour le serrer dans mes bras, pour déposer ma tête dans le creux de son cou. Je le serre contre moi, respire son odeur. Pourquoi a-t-il fallut qu’il détruise mon idée. Pourquoi n’a-t-il pas pu juste profiter de cet instant? Si on est ensemble, on va devoir se cacher durant un long moment. Il va en avoir marre de ne pas pouvoir m’approcher comme il le veut. Je risque de péter un câble car je ne pourrai pas lui voler un baiser quand je le veux. Je sais pas quoi faire....

"Je ..." Je relève ma tête pour le regarder. Je me penche vers lui de nouveau pour lui voler un baiser qui ne dure qu’une fraction de seconde. Une de mes mains lui caresse le visage pour chasser ses larmes, faire le contour de ses lèvres. Mes lèvres s’étirent en un sourire timide mais un sourire."Je ne parts pas ..."J’emprisonne de nouveau ses lèvres avec les miennes. Ne voulant pas parler, ne voulant pas dire qu’on va devoir se cacher. Contre ses lèvres, mes yeux fermés, ma main sur sa joue alors que les doigts de mon autre main font des cercles sur sa nuque, je lui parle, je lui murmure."tu es à moi. Juste à moi et à personne d’autre.Je souris entre ses lèvres. C’est vrai que maintenant, il est à moi. Juste à moi.

Son visage se retrouve parsemés de petits baisers, se font, ses joues, son menton, son nez, ses yeux, et bien entendu ses lèvres. Je trouverai une solution pour qu’il ne soit pas embêter pour les fans et les journalistes. Si il faut j’arrêterai de faire l’idiot à longueur de temps, je me mettrai sérieusement à travailler, je prendrai surement à tout moment. Puis, peut être qu’avouer que je suis gay avant qu’ils apprennent que je suis avec quelqu’un pourrait nous éviter bien des problèmes. Mais à l’heure actuelle, je décide de profiter que Ji Hwan a les mêmes sentiments que moi. En l’embrassant, en passant ma main sur ses épaules. En faisant ses choses que je n’ai jamais cru pouvoir faire un jour.

"Tu vas devoir me supporter longtemps. Je te le promets."Un simple je t’aime aurait pu suffir non? Mais je ne suis pas ce genre de personne à le dire. Mais je crois que ma déclaration veut tout dire. Puis bêtement, je sais pas ce qu’il me prend. Peut être pour chasser ses larmes, je descends mes mains le long de son corps et me mets à le chatouiller. C’est vrai que je ne sais même pas si il est chatouilleur. Mais je m’en moque, c’est une façon comme une autre de découvrir celui qui a réussit à voler mon coeur, il y a un petit temps de cela.

Spoiler:

Pour qu'il arrête de pleurer, je me mets à le chatouiller. Son rire emplit la salle, ça me fait sourire. Le tenant entre mes bras, Ji Hwan essaye de se dégager tout en tortillant. Je rigole en l'entendant me supplier. Et j'éclate de rire lorsqu'il me dit qu'il fera tout ce que je veux. Pas de chance pour lui, c'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Mais pour l'heure, j'ai décidé de continuer à le faire rire. On a assez verser de larme pour aujourd'hui. Et je présents que notre relation va être compliqué. Est-ce que j'ai eu raison? Comment je vais faire si on apprend que je suis avec lui?

Pour moi, il n'y aura pas de problème, je serais juste surveiller comme Min Ho. Puis, les garçons m'aideront, il n'y a pas de problème la dessus. Mais lui, qui le protégera quand je ne serai pas là. Qui aura un oeil sur lui? Quand le groupe va reprendre? Pas moi! Je ne pourrais pas être là tout le temps. Ce serait plus simple si je n'étais pas une idole.

Un changement de situation se passe, Ji Hwan a réussit à se libérer, et c'est lui qui mène la danse. Ses lèvres se déposent délicatement dans mon cou. Ce qui me donne un frisson. Je ne peux pas détacher mon regard, de son visage. Si il savait comme je tiens à lui depuis le premier jour que je l'ai rencontré.

Et là, il me traite de petit ami indigne. On est ensemble, non? Je lui souris en remettant une de ses mèches derrière son oreille. Ji Hwan est mignon quand il croit avoir fait une bourde. Bien entendu, que je suis son petit ami. Enfin, je crois. Il part dans une explication, essayant de se rattraper. Ce qui me fait sourire. Puis, il finit par me dire qu'il m'aime.

Et là, je ne sais pas quoi faire. Est-ce que je l'aime? C'est pas un peu trop tôt pour tout ça. Je n'ai jamais dis je t'aime à quelqu'un autre que mes parents. Mon regard se fait fuyant un moment, avant que je l'attrape et que je le sers tout contre moi. Il se retrouve de nouveau sous moi. Et même si je ne lui dirai pas maintenant. J'essaye de faire passer dans le baiser les sentiments que j'ai pour lui.

"On est ensemble maintenant. Ne te torture pas la tête. Je suis à toi, comme tu es à moi."

Je parsème son visage de tout petit baiser. Passe ma main dans ses cheveux. Le sert tout contre moi. Je ne sais pas combien de temps ça a dûré. Je me sens bien ainsi. Pourtant, tout à une fin. Mon portable se met à sonner. Je soupire avant de me détacher de lui. Je regarde le nom de mon interlocuteur. C'est le directeur. Dans un gros soupire, je décroche.

"Allo... Oui, c'est moi... Comment ça? Vous voulez nous voir?... Oui, monsieur... Yûji et Taiki, ne sont pas joignables?... Vous voulez que je les trouve?... Non!... Oh! Je vois... Attendez! Vous êtes entrain de me dire que... Oui, monsieur.... Merci, monsieur... Je serai là d'ici une demi heure... Merci beaucoup, monsieur..."

Je souris à Ji Hwan. Le directeur vient de m'annoncer au téléphone que je vais faire mes preuves comme chanteur au mois d’août. Qu'il veut me voir. Je me lève en attrapant les mains de mon petit ami. Je lui fait un énorme sourire.

"Je vais faire mes preuves comme chanteur en août. C'est waouh! Je... Enfin, c'est incroyable. Moi, qui ne chante pas d'habitude. Je vais enfin pouvoir montrer ce que je vaux. Je... Tu... Je vais devoir te laisser car j'ai rendez-vous à la White d'ici une grosse demi-heure. On se voit ce soir? Je t'invite au restaurant? Tu veux manger quoi? Italien, japonais, thailandais ou même français?"

Spoiler: