Im Ji Hwan - Am I Cute ?

∞ Everyone I see tells me you're different, something's different. Everything from my hair to my clothes are the same but they same I got prettier, they must love me. Walking along the streets I burst into dance without even music, change my life. Yesterday, today, every day is different, every day is so short. ─

Je vais essayer de décrire mon caractère le plus fidèlement possible … De toute façon, je ne suis pas du genre à me vanter ou à effacer mes défauts. Alors … Premièrement, en tant que fils unique d’une riche famille, j’ai été élevé comme un petit prince pourri gâté. Je vous arrête de suite, cela n’a pas du tout fait de moi quelqu’un d’arrogant, qui se croit supérieur à tout le monde, loin de là. Ce monde dans lequel j’ai vécu et grandit, m’a rendu plus ouvert d’esprit, car j’ai beaucoup voyagé. J’ai aussi des bases dans plusieurs langues, même si je loin d’en maîtriser beaucoup. Je parle juste couramment l’anglais, l’espagnol et puis le coréen, normal. La richesse de mes parents m’ont aussi rendu un peu capricieux, je n’aime pas vraiment que l’on me dise non et aussi dépensier. J’ai mon caractère qui n’est pas toujours tout rose, car je sais le montrer quand quelque chose me contrarie, mais je ne suis en rien méchant. Du moins, je ne pense pas l’être. Mon visage est très expressif, n’importe qui peut lire en moi comme dans un livre ouvert, tristesse, joie, colère, peur, je ne peux rien cacher. Mes émotions prennent toujours le dessus sans que je ne puisse rien contrôler.

Je déteste la solitude, alors par conséquent je suis quelqu’un de sociable. Avec les autres je suis amicale, sympathique, bavard. J’aime être entouré de mes amis, de mes proches. Souvent on dit de moi que je suis peureux et craintif. C’est vrai … Quand on sait que je suis phobique des clowns, du noir et des serpents, cela fait beaucoup, non ? Puis, je suis incapable de regarder un film d’horreur sans faire des cauchemars et me blottir dans les bras de celui ou celle qui sera avec moi. Cependant, je suis très curieux de tout et rien, alors des films d’horreur j’en regarde parfois, même si c’est pour avoir du mal à m’endormir pour tout le restant de la semaine. Je confirme que la curiosité est vraiment un très mauvais défaut. Je suis assez dépendant des personnes qui me tiennent à cœur, j’ai besoin de leur soutien et de leur présence, toujours. On me colle souvent l’étiquette du gosse de riche, qui a tout ce qu’il veut, mais … L’espèce humaine à le chic pour juger sans connaître. Dans le fond, je manque beaucoup de confiance en moi. C’est pour cela que j’ai toujours besoin de quelqu’un pour me dire que je peux réussir. Je suis souvent très nerveux à cause de ce manque de confiance, j’ai peur que tout mon petit monde parfait s’écroule si je ne fais pas les choses assez bien. Alors je bosse, encore et toujours. Même si ce besoin des autres m’aide à avancer, il me rend aussi assez jaloux et possessif envers certaines personnes, j’ai du mal à contrôler cela.

On peut dire que je suis travailleur, perfectionniste, appliqué, persévérant, quand j’entreprends quelque chose. Surtout en danse. Plus tard je voudrai vivre de la danse. Sauf que j’ai cette mauvaise manie de toujours repousser mes limites, je m’épuise et parfois je travaille jusqu’à très tard le soir, si pour moi tout n’est pas parfait. J’ai déjà été hospitalisé pour surmenage, car malheureusement j’ai une santé plutôt fragile. J’ai besoin de beaucoup d’heures de sommeils et en hiver je tombe souvent malade. Alors veiller tard et sauter des repas pour travailler … Ce n’est pas ce que mon corps préfère. Néanmoins, ma mère me dit intelligent et j’ai toujours eu l’habitude d’être classé dans les premiers de ma classe, je veux que mes parents restent fiers de moi. Il m’arrive de sauter des repars, oui, mais la plus part du temps je suis plus un ventre sur patte et très gourmand. Pourtant je reste très fin, sûrement car je passe beaucoup de mon temps à danser ou à bouger, j’ai des tendances hyperactives je crois. Je suis un peu complexé par mon corps si féminin … D’autant plus que j’aime les hommes, ce n’est pas toujours bien vu. J’essaie de tourner cette particularité chez moi à mon avantage, par exemple je suis très agile pour danser sur des chansons de girlsband.  

Sinon, je peux aussi vous donner d’autres traits de mon caractère un peu au hasard … Je suis, joyeux, optimiste je fais toujours en sorte de remonter le moral des autres, adorable et enfantin j’aime absolument tout ce qui est mignon sur tout Hello Kitty et les aegyos, je ne suis pas très responsable, coquet, malin, mauvais joueur par moment, rêveur, ordonné limite maniaque, impatient, effémine, protecteur, à l’écoute des autres, attentionné, doux, tactile, susceptible, loin d’être innocent sous mes airs de bébé, joueur et je collectionne les peluches à effigie d'un chat, car je suis complètement fan des chats … Voilà. Le reste, je vous laisse le découvrir par vous-même.

∞ 60 seconds is all I need for this story. You came into my heart, I don’t doubt it. That you took me away. The time that wasn’t short. You’re that kind of person. A story that’s enough for me. I don’t need any reasons. You made my heart flutter and look for you. That first time ─

Je ne compte pas vous racontez toute mon enfance dans les détails, mais on ne peut pas raconter une histoire sans planter un peu le décor, non ? Alors … Je suis né à Jeju, un certain 25 mars 1993, je suis fils unique et ma famille est aisée, cela ne sert pas à grand-chose de le cacher. Tout petit je vivais uniquement avec ma mère dans notre grande maison à Jeju, mon père voyageait énormément et comme je devais aller à l’école, nous ne pouvions pas le suivre. Par contre, dès que les vacances arrivaient, je partais avec ma mère rejoindre mon père. J’ai visité pleins de pays … Le Brésil, le Mexique, les USA, la France, l’Espagne, le Japon, la Chine, la Thaïlande … Et j’en oublie sûrement. J’ai développé une grande culture et ouverture d’esprit grâce à tous ces voyages, même si certains j’étais trop petit pour m’en souvenir. Quand nous allions dans des pays plutôt pauvre, ma mère se rendait souvent dans les villages pour faire du bénévolat et bien sûr je la suivais. Voilà à quoi je passais mes vacances … Sinon, en période scolaire à Jeju, je travaillais comme tout enfant normaux. J’allais à l’école, mais pas n’importe laquelle. Ma mère tenait à ce que ce soit un établissement privé, avec la meilleure qualité d’enseignement possible. Je n’avais pas de mal à me mêler à mes camarades, même si parfois je recevais des moqueries à cause de mes manières et puis plus tard … De mon corps. Jugés trop féminin par certains … Je n’y pouvais rien c’est ma personnalité et mon corps, je ne peux rien y changer non plus.

J’ai découvert la danse pour la première fois en regardant la télévision. J’avais environ sept ou huit ans. Nous venions de rentrer d’un voyage et j’étais assez fatigué à cause de décalage horaire, je m’assoupissais sur le canapé, quand j’ai vu la performance d’un idol de Kpop. Je ne sais pas exactement pourquoi, mais j’ai énormément aimé sa prestation. Ce qui a le plus capté mon attention c’était sa chorégraphie … Évidement, après j’ai demandé à ma mère de prendre des cours de danse. Comme beaucoup d’enfant de famille riche, je devais avoir des activités extra-scolaires pour avoir soi-disant une éducation complète ou je ne sais trop quoi. Alors elle n’a pas refusé que je prenne des cours de danse. C’est pour cela que j’avais un professeur particulier d’anglais, ainsi qu’un professeur de piano, de violon et de guitare, ma mère elle s’occupait de m’apprendre le Gayageum un instrument traditionnel coréen, oui, oui, rien que cela. C’est ma mère, professeur de musique je tiens à le préciser, qui l’a voulu, mais je ne lui en veux pas car j’ai découvert la musique, ma seconde plus grande passion. Quand je me sens mal je me réfugie toujours dans la musique ou dans la danse. Alors je ne peux que la remercié. À défaut d’être vraiment nul pour jouer la comédie, je maîtrise les quatre instruments cités plus tôt, j’ai l’oreille absolue et je m’en sors vraiment bien en danse. Il faut dire que je bossais toujours pour être dans les meilleurs. Que ce soit pour mes récitals, mes galas ou à l’école tout court. La sensation de voir mes parents fiers de moi, me faisait plus que plaisir.

Cependant, ma passion pour la danse ne m’a jamais quitté … J’ai toujours eu ce désir de vivre de la danse et de la musique. Secrètement, j’ai commencé à composer et à écrire dans l’espoir d’un jour pouvoir être parolier. J’aime aussi le chant, mais ma voix est bien trop faible pour en faire mon seul atout, je préfère me concentrer sur la danse et la musique. Au collège, j’ai entendu parler de cette école. Une école de renom qui a formé beaucoup d’idoles. Bien sûr, mon but est alors devenu d’intégrer cette école. Pour cela il me fallait passer les auditions dès le lycée … Ou plus tard quand j’entrerai à la fac. Pourtant mon destin à moi était déjà tout tracé. Je reprendrai le commerce de mon père et ses affaires à travers le monde. J’aime énormément voyagé. Mais même dans d’autres pays ce qui m’intéressait le plus dans les différentes cultures était d’en apprendre plus sur les danses et les musiques de leurs pays. Ma mère n’était pas contre mon envie d’essayer de percer dans la musique et dans la danse. Elle-même était une grande musicienne étant plus jeune. Sa carrière n’a pas été très longue et elle jouait exclusivement des instruments traditionnels de notre pays avant de devenir professeur de musique à Jeju. Cela lui faisait plutôt plaisir que je m’intéresse aussi à ce domaine. Mon père en revanche, a été plus difficile à convaincre. Il n’était pas complètement contre mais cela le laissait un peu sceptique quand même. Il trouvait le monde des arts trop incertains et il disait vouloir le meilleur pour moi. En reprenant son travail, j’avais toutes les chances de mon côté, mais ce n’était pas ce que je voulais. J’ai alors tout fait pour le convaincre … J’usais de beaucoup d’argument. Je lui ai même dit que vu mes résultats scolaires si j’échouais dans la musique je n’aurai pas vraiment de mal à me reconvertir. Finalement il a accepté que je passe les auditions de Kirin dès le lycée, mais si j’échouai à l’audition je devrais renoncer et suivre la voie qui a été choisie pour moi.

Ce jour-là j’étais très nerveux, ma mère était avec moi, puisqu’il a fallu que je fasse le voyage Jeju-Séoul. J’ai déjà tellement voyagé, alors ce n’est pas ce qui me stressais le plus … Je ne cessais de m’inquiéter et de m’imaginer tous les pires scénarios qui pouvaient compromettre mon audition, alors que ma mère faisait son possible pour me calmer. Finalement ce fût à mon tour. J’auditionnais pour la section danse bien entendu, mais comme je comptais prendre une option musique, je voulais aussi leur montrer mes talents de musicien. Je crois que je n’ai jamais été aussi stressé pour passer un examen … Puisque c’est bien ce que c’était, non ? J’ai présenté la chorégraphie d‘un boysband très populaire en Corée SHINee – Lucifer. J’avais passé des heures et des heures à apprendre cette chorégraphie, je la connaissais sur le bout des doigts et pourtant j’étais vraiment très nerveux une fois devant les jurys. Pour la musique, j’ai moi-même fais un arrangement au piano de la chanson Poison de Secret . Puis les secondes les plus longues de ma vie ont suivis … J’attendais le verdict du jury pour savoir si oui ou non je pouvais intégrer cette prestigieuse école. Même si je n’avais que dix-sept ans, c’était en quelque sorte mon avenir dans la musique qui se jouait, puisque mon père avait été catégorique. Je suis pris il l’accepte, je suis recalé c’est terminé. J’ai alors attendu sagement, tandis que les jurys se parlaient entre eux. Puis le verdict est tombé … J’étais pris à Kirin ! Je pourrai avoir des vrais cours de danse et de musique, dans une école de renom. Je les ai beaucoup remerciés et je me suis précipité dans le hall pour retrouver ma mère à qui j’annonçais la grande nouvelle.

Après cela, j’ai déménagé de Jeju à Séoul, ma mère et venue avec moi puisque je n’étais pas encore majeur. J’ai fait toutes mes années lycée à Kirin et cette année je suis entré en première année de fac. J’en ai vu de toutes les couleurs pendant ces trois années, mais je suis sûr que j’ai encore pleins de chose à vivre, des bons comme des mauvais moments … Si je veux atteindre mon rêve je devrai travailler dur !