Nam Julya ❞ We like to party, party. [finis]

◣ouverte + fascinée◥ Un rien te fascine, un tout te dégoûtes. Tu préfères découvrir que revivre. Tes petits yeux n’analysent pas tout mais regardent partout. Ils voient, ils cherchent le plus intéressant, le plus fascinant, le plus décalé ou le plus doué. Encore aujourd’hui, après quatre ans, tu continue à découvrir, à évoluer dans un monde que tu ne connaissais pas. Tu souris facilement, à n’importe qui, pour n’importe quoi, mais est-ce un sourire sincère ? Toi même parfois tu ne sais pas.

◣honnête + excentrique◥ L'honnêteté radicale est une forme poussée de l'honnêteté. Elle consiste à dire toujours la vérité, peut importe la situation. Et voila tu es de ces partisans de la vérité. Tu trouves que le mensonges est une forme de mur pour te caché, mais toi, toi tu penses que tu n'as rien à cacher. Si tu aimes, tu le dis. Si tu n'aimes pas, tu le dis. Si tu le/la trouve laide/belle, tu le lui diras, et si tu trouves que il/elle chante faux, tu lui diras. Mais toujours avec cette petite bouille de fausse innocence. Tu préfères dire que penser.

◣curieuse + pimbêche◥ Touches à tout, tu veux tout découvrir, tu veux parler pour qu'on t’apprennes. Oh ça oui, tu as soif d’apprendre, mais que ce que tu aimes et que tu veux. malgré tout, tu viens d'un milieu assez bourgeois et même si tu n'en ai pas ressortis aussi pincée que certaines filles que ce lycée le sont, tu gardes quand même un peu ce côté peste que tu aimes entretenir. Tu aimes blaguer, tu aimes qu'on te remarques mais tu aimes aussi remarquer les autres. Tu ne refuserais pas la bonne étoile, et tu ne l'offrirais surement pas au premier malheureux, mais tes amis peuvent compter sur toi. Tu t'attaches, facilement, rapidement, mais tu n'arrives pas à te détacher. La encore, ton honnêteté fracassante te joue des tours, car tu pourrais subir les conséquences.

◣London + séoul◥ Vivre à Londres, en Angleterre, boire le thé à seize heure avec le petit doigt en l’air, devoir apprendre les bonnes manières, jouer du violon... T’es pas sur non. Tout ce que tu voudrais toi, c’est être née dans ces quartiers underground de Londres, traîner avec des punk à chien, danser dans la rue et non pas dans une magnifique salle de ballet, écouter du rock, du hip-hop ou que sais-tu d’autres mais pas du ballet. Mais pas de bol, la ou t’es tombée, tu bois le thé. Comment décrire la vie que tu as eu dans ces beaux quartiers londoniens ? Tu aurais pu être une de ces filles gâtées, chouchoutées, princessifiées, mais tout au fond de toi régnait une mélodie bien plus brisée.

La danse contemporaine était ton seul échappatoire, il est devenu ton seul isoloir. Pendant que ta mère te crois sagement à la bibliothèque, toi, avec l’argent que tu reçois, préfères aller danser, danser, et danser encore. Mais pas après deux ans de danse avec les belles pimbêches trouvable dans les salles, tu préfères aller découvrir la rue. Fascinée par ce que tu découvres, tu te prend de passion pour cette culture que tu ne connais pas, et qui pourtant cohabite avec toi. Tu découvres le rock à la place du classique, le rap comme moyen d’expression plutôt de ces beaux discours politiques. Tu veux voir, tu veux apprendre et tu as soif de vie.

Et alors que tu découvres cette deuxième ville dans la ville, que tu te fais des amis que tu apprécies, tu te vois être envoyés à l’autre bout du monde. La Corée? Pourquoi. Pourquoi d’un coup, pourquoi maintenant? A cette époque tu sort du collège, et t’apprêtes à intégrer la Royal Ballet School, ce regroupement de futurs ballerines. Mais tu ne veux pas non, alors la Corée te sauves, mais à quel prix ? Sacrifie tes envies, sacrifie tes amis. Égoïsme, de qui, la mère ou la fille ? Qui sait.

Tu as réussis, après des jours de négociations, après l’été, après un nombre de choses incalculable, à négocier avec tes parents, une pseudo liberté. Ils ne t’en veulent pas non, bien sur, tu es leur enfant, leur seul enfant, alors tu peux te permettre de jouer sur cet atout pour arriver à tes fins. Tu intègres donc kirin à 17ans. Au lieu d’intégrer la grande Université des arts de Corée, tu te retrouves dans ce lycée aux multiples réalités. Tu jubiles, car tu revis, ou plutôt, tu vis. Tu découvres tout, tout ce que tu ne connaissais pas avant. Tu peux côtoyer tout les genres, tu peux exercer tout les styles.



◣ Danse, danse, danse baby. ◥ Tu intègres kirin, mais à quel prix? L’audition, la fameuse. Apparemment en Corée, kirin c’est bien, c’est d’ailleurs pour ça que tes parents ont acceptés. Alors tu y es aller, avec l’intention de montrer d’ou tu venais. La mélodie qui se déchaîne dans cette salle ou tu t’apprête à danser devant ce jury aux yeux baissées sonne comme un doux mélanges de tout ce que tu es. Sur une mélodie composée à la fois de classique et de rock, remixée sur un ton hip-hop, tu montre ton aventures qui commences doucement. Tu danses alors, mélangeant contemporain et breakdance. Tu montres ce que tu as appris, la bas, chez toi. Tu montres ta technique et ton envie, ton décalage et ton professionnalisme.

Mais que pense le jury? tu ne sais, tu ne veux pas savoir, car tu souris, fière. Ton but à été atteint, car tu l’as vu, cet homme au regard si profond, relever les yeux sur toi. Bien sur tu n’étais pas sur encore, mais tu pensais savoir. Et tu as vu juste, car tu as plu. Trois ans passent avant que l’école ne change. Pendant ses trois ans, tu ne découvre non pas les coutumes et la langues du pays, mais plutôt le talent. Kirin pour toi, c’est la liberté. Mais jusqu’à quand ? Est-ce que tout les rêves finissent pas se casser ?



◣honnêteté radicale◥ La réforme, le changement, tu n’aimes pas ça c’est agaçant. Et de ton honnêteté radicale en découle une vérité accablante. Tu n’aimes pas ce changement, tu veux retrouver ce que tu étais venus chercher : ta liberté. Tu dis tout ce que tu penses, tout le temps, toujours. Tu ne dis que la vérité, et tu préfères ça que de se mentir en se disant «tiens, c’est pas mal maintenant ». Vas-tu continuer à faire des efforts ? Tu ne sais. Tu aimes, tu aimait cette familiarité, cette découverte et cette envie d’apprendre, cette soif de faire. Mais que va-t’il se passer maintenant que la compétition est installée ? Tu ne sais.

[jetejure, c'estpassilong!]