YOON Min Ho | Le batteur au grand coeur

Insouciant ─ Voici un trait de caractère qui définit plutôt bien notre Min Ho. Il prend les choses comme elles viennent, et n’est pas de ces personnes qui passent leur temps à tout calculer afin de tirer le meilleur profit de ce que la vie leur donne. Non, Min Ho, lui, préfère prendre les choses comme elles viennent et toujours voir le côté positif de ce qui lui arrive. Même s’il prendre une mauvaise note ou rate une performance sur scène, il se relèvera encore plus souriant en disant « je peux mieux faire ! ».

Joyeux ─ Ce jeune homme est un fanfaron, qui aime beaucoup s’amuser et faire la fête, et surtout, il sera le plus heureux du monde s’il arrive à décrocher un sourire à une personne qui n’a pas tendance à sourire. Il adore faire rire son entourage, en racontant des histoires plus ou moins drôles, histoire de générer une bonne humeur générale. Le fait que le groupe soit assez soudé est un peu grâce à lui, parce que deux des filles sont assez individualistes et si Seven avait pu se passer de toute cette compagnie, Min Ho est persuadé qu’il aurait immédiatement accepté.

Naïf ─ Oh, vous pouvez lui faire croire ce que vous voulez, il est de nature crédule et vous écoutera avec tout le sérieux dont il est capable. Disons qu’il est tellement animé par cette envie de rendre les gens heureux qu’il est pris à son propre jeu, et certaines personnes abusent grandement de sa gentillesse. Et en général, il pardonne. Mais tout dépend de la gravité des événements. Il restera quand même très triste et boudera comme un enfant s’il se rend compte qu’on s’est joué de lui, lui qui est si sincère et entier.

Enfantin ─ Min Ho est encore un grand enfant. Il s’amuse avec des choses qui peuvent paraître futiles pour certains, s’extasie chaque jour pour des choses qui vous paraissent banales. Ayant grandi dans sa campagne, il y a des choses qu’il a découvert en arrivant à Séoul quelques années plus tôt et devant lesquelles il s’émerveille encore.

Gourmand ─ Il est très simple d’apprivoiser Min Ho. Vous le conduisez dans une pâtisserie ou vous lui offrez un gâteau, et il est dans votre poche ! Celui-là alors, il est incapable de résister à une douceur, et le pire, c’est qu’il ne prend pas un gramme ! Il est tout maigrichon et passe son temps à se plaindre qu’il a faim. Etrange, n’est-ce pas ?

Collant ─ ça fait partie de ses défauts, une fois que Min Ho est attaché à vous, il ne vous lâchera plus ! Il n’a jamais eu de copine et si par chance – ou malchance, il tombe amoureux de vous, il sera constamment aux petits soins avec vous, même si vous passez votre temps à repousser ses avances et à l’envoyez balader. Il reviendra avec un grand sourire aux lèvres et une nouvelle raison de vous suivre partout.

Têtu ─ Quand Min Ho veut quelque chose, il fera tout pour l’avoir ! Il est très têtu, notamment avec la musique. S’il n’arrive pas à faire un accord, ou qu’il ne trouve pas l’inspiration pour une de ses compositions, il sera capable d’enchaîner les nuits blanches pour y arriver ! Persévérant serait un mot tout à fait juste pour le décrire, mais parfois il s’entête tellement pour des choses qui n’en valent pas la peine !

Sensible ─ Le coréen est très sensible à ce qui l’entoure. Un rien pourra le rendre triste si l’histoire est un tant soit peu émotive. Il se sent très concerné par les choses qui l’entourent et pourra se battre à corps perdu pour une cause qu’il jugera valable. Il lui arrive parfois de pleurer, mais seulement quand il va mal, car après on le traite de petite fille et il a horreur de ça.

Protecteur ─ avec les gens qu’il chérit, Min Ho sera le compagnon idéal. Toujours à répondre présent quelle que soit l’heure de la journée ou de la nuit pour secourir une personne chérie, son portable reste toujours allumée et il est prêt à bondir de son lit en plein milieu de la nuit pour aller remonter le moral d’un proche. Incroyable, n’est-ce pas ?

Dom, dom dom.
Le bruit de deux baguettes de batterie qui s’entrechoquent retentit dans la pièce vide. L’écho renvoya le son contre les quatre murs blancs de la salle de musique, et résonna un moment, avant de laisser place à une symphonie rythmée orchestrée par les cymbales, la caisse claire et la pédale. Min Ho était quelqu’un d’extrêmement concentré lorsqu’il s’agissait de jouer de son instrument favori. Lorsqu’il s’intéressait à quelque chose, il s’y jetait corps et âme. C’était ce qui s’était passé avec la batterie.

Tout avait commencé alors qu’il n’était encore qu’un tout petit enfant.

Né dans la campagne d’Incheon, la veille de Noël, le petit garçon embellit cette soirée de fête. Car même si, au lieu de célébrer le réveillon auprès de sa famille et ses amis, comme chaque année, la jeune mère était clouée dans son lit d’hôpital, à lutter contre les convulsions de plus en plus rapprochées, elle était heureuse. Car elle savait que son petit bout de chou pointerait le bout de son nez pour lui offrir le plus merveilleux des Noëls. Son mari avait abandonné ses fonctions pour rejoindre sa femme et la soutenir. Et lorsque Min Ho naquit, quelques minutes avant que l’on passe au vingt-cinq décembre, ce fut un moment des plus heureux pour la petite famille Yoon. Un couple de paysans qui tenait enfin leur premier enfant – et leur unique – dans leur bras.
Min Ho reçut tout l’amour qu’il était possible d’obtenir pour un enfant de la part de ses parents. Travaillant à leur propre compte en vendant les produits qu’ils faisaient pousser, le couple pouvait se permettre de prendre de temps à autre une journée de répit pour s’occuper ensembles de ce petit bébé encore fragile. Le reste du temps, ils se relayaient sa garde en prenant le temps de profiter de ces moments uniques.

Alors qu’il n’avait que cinq ans, le gamin était déjà scotché devant le minuscule écran de télévision de la cuisine à regarder les émissions télévisées diffusées depuis Séoul, la capitale lumineuse et dynamique. Ses yeux étaient comme emplis d’étoiles lorsqu’il voyait ces artistes chanter avec tant de grâce. Même petit, il ressentait de fortes émotions rien qu’en regardant cet écran minuscule. Ses parents ne s’en rendaient pas forcément compte, occupés à labourer leurs terrains pour obtenir de meilleurs rendements.
En grandissant, il se mit, tout en allant à l’école du village campagnard où il vivait, à aider ses parents. Il aimait pouvoir leur rendre service mais était terriblement déçue de manquer chaque jour cette émission de variétés qui était diffusée à l’heure où il arrachait les mauvaises herbes du petit potager. Et il n’osait pas dire à ses parents qu’il avait une passion naissante pour la musique, qu’il aurait aimé se rendre à Séoul au moins une fois pour admirer ces artistes qui le faisaient vibrer.

Arrivé au collège, le jeune campagnard se rendait à pied jusqu’à Incheon, car il n’y avait pas de collège dans son village. C’était déjà plus urbanisé, et il entra dans un tout nouveau monde. Il eut la connaissance d’un club de musique dans son collège dans lequel il s’inscrivit sur le champ. Il pouvait enfin s’approcher du rêve qu’il chérissait ! Il se familiarisa très rapidement avec cet instrument qu’était la batterie. Chaque jour, il restait plus tard pour jouer, et se rendait dans la salle de musique dès qu’il avait une heure de libre. Il adorait jouer, toucher les cymbales avec ses baguettes. Il apprenait vite en plus ! Les autres élèves étaient surpris de voir que ce petit campagnard ait un don si prononcé pour la musique. Il demandait à ses aînés de lui apprendre encore plus de choses. La batterie n’était pourtant pas l’instrument le plus prisé, en général les jeunes se passionnaient pour la guitare. Et pourtant, Min Ho était passionné par la batterie. Il poussait la chansonnette parfois également, essayant de composer des chansons dans le style balade mais qui n’aboutissaient pas des masses car la mélodie douce qu’il s’imaginait ne collait pas du tout avec la batterie. Cependant il ne perdit pas ce côté compositeur qui naissait en lui.

Et puis, arrivé vers la fin du collège et donc l’orientation pour le lycée, une brochure d’une école d’arts de la scène à Séoul circula dans sa classe. Kirin Art School, rien que le nom faisait rêver le jeune homme.
Alors qu’il n’avait jamais parlé de sa passion pour la musique à sa famille, ce soir-là, il se lança, leur suppliant à genoux de le laisser partir à Séoul étudier la musique. Ils lui demandèrent de lui démontrer ses talents, et il commença par leur chanter d’une voix douce et mélodieuse, une chanson qu’il avait composée, a capella. Il leur annonça que son plus grand talent résidait dans la batterie, et il leur demanda de venir le lendemain soir, après les cours. Il les entraîna dans la salle de musique et leur fit écouter. Convaincus, ses parents contactèrent un parent qui résidait dans la capitale et s’entretinrent longuement pour savoir s’il pouvait héberger Min Ho. Il fut donc reçu chez cet oncle éloigné et intégra l’école après avoir brillamment réussi l’audition. Honnêtement, au début il n’y croyait pas du tout, ayant aperçu des jeunes bien plus talentueux et polyvalents que lui. Mais il n’avait pas fait le voyage jusqu’à Séoul pour baisser les bras et avait tenté sa chance. Le jury semblait avoir été convaincu.

Désormais, il est membre d’un groupe à succès nommé K-LUV, après avoir été repéré durant ses études. Car la particularité de Kirin est d’organiser de réguliers showcases en présence de directeurs d’agences artistiques à la recherche du talent de demain. Il se trouve qu’après trois années de persévérances, Min Ho a été à son tour choisi par la White Entertainment et a intégré la formation masculine K-LUV, composée à l’époque de Tsukasa, alias Seven, et de Jae Duk, alias Jay. Il est le plus jeune du groupe, plus jeune même que les trois filles qui les ont rejoints peu après. Il est la source de bonne humeur du groupe, et avec son visage enfantin, il est la mascotte également, très apprécié des fans qui aimeraient l’avoir comme grand ou petit frère.

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Depuis nos débuts en tant que major, les KLUV ont bien avancé. Nous avons reçu un grand soutien du public et de nos fans, et nous avons pu sortir plusieurs singles et albums. Nous avons même été enregistrer un clip et un single au Japon avant de signer avec une agence japonaise plutôt renommée. Oui, à partir de l'été 2012, nous avons commencé à nous préparer pour nos débuts nippons ! J'en suis vraiment ravi ! J'aime ce que je fais, j'aime faire de la musique, j'aime donner le sourire aux fans.
Mais ce qui a plus bouleversé ma petite vie de jeune adulte que je suis, c'est ma rencontre avec Ming Mi. Lorsque je me rendais souvent à Kirin pour revoir d'anciens amis encore sur les bancs de l'école, je l'ai plusieurs fois aperçue et honnêtement, elle m'a tapé dans l'oeil. Je me suis promis d'aller lui parler au moins une fois. Elle était d'abord réticente, timide, distante. Mais j'ai persévéré. Je lui offrais des cafés à la cafétéria de l'école, je discutais avec elle et la mettait en confiance. Elle ne semblait pas faire de cas du fait que je sois une idole, elle me considérait comme un gars normal, ce qui me faisait immensément plaisir ! Et puis un jour, je lui ai demandé si elle voulait sortir avec moi, m'attendant au râteau de ma vie. Ey pourtant, elle a accepté.
Le début de notre relation fut assez compliqué. Je suis un type stressé et possessif en amour et je lui avais fait tout un flan pour un mail, avant de me rendre chez elle - oui en fait c'était le prétexte pour venir chez elle -, et j'ai fait la désastreuse rencontre de son père. Mauvais souvenir ....
Mais petit à petit, on s'est rapprochés, on s'est fait confiance et on est devenus très complices. Entre ses études et son père, et mon travail à l'agence, on ne pouvait pas beaucoup se voir mais on profitait à chaque fois.
Les ennuis ont commencé lors du bal de Noël de 2011 où une journaliste est venue nous importuner et où nous avons dû quitter le bal précipitamment. Puis il y a eu d'autres événements, notamment l'arrivé d'un mari arrangé et d'un majordome dans la vie de Ming Mi, ce qui m'a bien énervé. Je suis d'un naturel jaloux après tout. Enfin bref, notre couple a survécu jusqu'à l'été suivant où, profitant d'un week-end de congé, j'ai emmené Ming Mi dans ma campagne pour lui faire rencontrer mes parents. Là-bas, aucun journaliste n'irait puisque je n'ai révélé mes origines à personne hormis Ming Mi et Sae Hee, ma meilleure amie. C'était un superbe moment et aussi un événement inoubliable.
Mais chassez le naturel, il revient au galop. Lors du countdown de 2012, j'ai voulu révéler notre relation au grand jour, voulant être honnête avec mes fans, sauf qu'ils n'ont pas du tout eu la réaction escomptée. Ils ont commencé à harceler Ming Mi et j'ai eu des problèmes au boulot, un ultimatum m'a été posé. Bref, en ce moment, nous vivons un enfer sur terre.
Et pour couronner le tout, les activités de toutes les idoles débutées en 2011 plus nous, les KLUV, retournons étudier à Kirin. Moi je suis content de pouvoir passer plus de temps avec Ming Mi mais ils ont interdit les relations amoureuses, comme si tout le monde était contre nous. Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes hein ... J'ai décidé de m'inscrire en théâtre pour prendre un peu plus confiance en moi et avoir de l'aisance sur scène, moi qui suis souvent timide lors des interviews -dès que je n'ai pas ma batterie c'est fini quoi-, et j'ai pris la danse en double-cursus parce que je suis toujours aussi nul dans ce domaine !