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Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est que je suis né le 12/12/1994, à Séoul. J'ai donc 18 ans. Je suis de nationalité coréenne. Enfin, je ressemble fortement à son na eun (apink) mais ce n'est pas moi !

Je suis actuellement (en) deuxième année, et j'appartiens au secteur danse. Je suis le cours optionnel de danse spécialisé et j'ai choisi comme 3ème langue le Japonais.
Double-Cursus (vous avez la possibilité de vous inscrire au cours optionnel d'un autre secteur afin d'approfondir vos capacités) : [X] OUI [] NON
Si oui, quelle option : [] chant (rap / classique) [] danse (hip hop, classique) [X] initiation aux métiers d'acteur [] apprentissage d'un instrument

Q : Qu'est-ce qui vous a poussé à passer l'audition de Kirin ?
Ϟ Sa famille, c'est la meilleure chose que l'on puisse avoir à nos côtés. Malheureusement, même si c'est grâce à eux que l'on s'épanouit, il faut qu'à un moment ou un autre nous prenions notre envole, non ? J'ai passé cette audition pour leur montrer cela : mon détachement familiale. Bon, mes parents n'ont pas trop apprécié... Mais... C'était l'un de mes plus grand rêve d''enfant, je faisais de la danse depuis toute petite et j'avais largement le niveau d'aller à Kirin Art School. Donc je me suis lancée. Je n'allais quand même pas laisser ma famille décider de ma vie, si ?

Q : Quelles sont vos principales compétences en arts de la scène ?
Ϟ Faisant de la danse depuis que je suis toute petite – ouais, mes parents étaient du genre à occuper leurs enfants en les mettant dans des clubs de sports – je pense que ma principale compétence en art de la scène se trouve justement être la danse. J'ai une grande souplesse, je sais mesurer le moindre de mes gestes et je suis plutôt du genre persévérante et rapide lorsqu'il s'agit d'apprendre un chorégraphie ou même d'en inventer une. Je sais me fondre dans n'importe quel rythme, même si comme tout le monde j'ai des styles musicaux favoris et ce sont les styles sur lesquels je m'adapte le plus rapidement. Mais je m'adapte.
Je ne sais pas si l'on peut compter cela comme une vraie expérience, mais j'ai quelques bases en théâtre. J'ai étudié deux années cette matière et fais quelques représentations sur scènes, après, je ne sais pas ce qu'elle vaut. Je sais juste que c'est une des choses que j'aimerais améliorer, bien que les bases soient acquises et mémorisées !

Q : Quelles sont vos matières préférées/détestées ? Celles ou vous avez des facilités/difficultés ?
Ϟ Alors, commençons pas les matières. Vous savez, quand je parle de l'école, j'en profite souvent pour me plaindre de mes parents. Parce qu'ils étaient toujours derrière mon dos et que ça m'énervait... Mais j'aime toutes les matières qu'on y enseigne et je suis passionnée par la plus part. Évidement, à Kirin, j'adore mes cours de danse et quasiment tous les cours basiques. J'ai des facilités un peu partout, mais je fais toujours jouer mon sérieux pour obtenir mes résultats qui sont... Très bons. En faite, c'est pour ça que j'en veux à mes parents, pour être toujours à l’affût du meilleur... Je passe beaucoup dans temps sur les matières où j'ai difficilement la logique, c'est à dire les langues. L'anglais, ça passe encore, mais autant vous dire qu'en japonais je rame. C'est la matière qui me pose le plus de soucis.

Q : Comment vous décririez-vous (caractère) ?
Ϟ Les gens disent que je suis naïve...Je pense qu'ils sont raison et que je suis celle qui se fait rapidement prendre au piège. Je peux gober tout et n'importe quoi... Et j'agis aussi naïvement. C'est vrai, on peut avoir autant d'interprétation à une réaction qu'il n'y a d'être vivant sur cette terre ! Donc, quand je pense bien faire avec mes manières maladroites, je fais toujours les choses de travers... J'ai un côté un peu fragile, vulnérable et gamin qui renforce encore plus mon côté naïve. Après, j'assume totalement ce côté là de moi... Même si il est encombrant, je sais que ça a aussi son charme. Le fait que j'ai un sourire collé aux lèvres, des petits yeux plissées qui respirent la bonté et la bonne humeur à ses atouts. J'ai beaucoup de succès auprès des garçons, depuis que je suis petite. Ils trouvent toujours à dire que je suis mignonne et que je ressemble à un de ses personnages de drama. Malheureusement, toutes les fois où j'ai dit oui à une demande accompagner de ces compliments sont des fois où l'on a largement profiter de ma petite personne. Je me fais beaucoup marché dessus... Et j'espère que le fait que je prenne mon avenir et ma vie en main vont m'aider à changer tout cela.
Sinon, j'ai beau avoir cet aspect mignon pour moi, la danse est là pour contrebalancer le tout. On ne peut pas toujours être la petite mignonne, gênée, qui n'a pas confiance en elle, si ? Bon l'histoire de la confiance en moi, j'avoue que ce n'est pas un gros point. Car vu les compliments que je reçois et les qualités et « talents » que j'ai, j'avoue ne jamais trop me poser de questions. J'ai confiance en moi – moins aux autres, mais en moi depuis quelques temps. J'ai un peu de caractère, pas assez pour me défendre, mais assez pour crier quand il le faut. Je pense que je suis faite de différents stades : le normal, celui où je ne rends pas compte qu'on me marche sur les pieds, le second où j'ai pris conscience mais que je supporte et le dernier où j'explose. Je peux devenir une vraie petite bombe... De colère. Difficile à croire de derrière mes yeux charmeurs peut se cacher une vraie terreur qui balance les pires horreurs du monde, n'est-ce pas ? Oui... Des fois quand même j'arrive à me défendre. Mais s'en est plus souvent ridicule. Et souvent... Je retourne me cacher dans mon coin et je me console. Jamais personne n'est arrivé à m'approcher quand ça n'allait pas bien, car je préserve le mythe de la fille forte et souriante, assez insensible... Alors que la vérité en est bien loin.

Je suis née tardivement dans l'année : le 12 décembre 1994. Il était prévu que je bousille le noël de ma mère qui se serait vue restée allonger toute la soirée du réveillon en attendant que sa petite dernière ne sorte alors que tout le monde allait faire la fête. Mais j'étais, déjà avant ma naissance, une fillette extraordinaire : je pensais à ma mère et j'en prenais « soin » en lui garantissant ses jours de fêtes. Bon par la suite, j'avais beau être la plus petite, j'étais celle qui recevait le plus de pression de la part de mes parents. Depuis que je suis petite, ils ont toujours été derrière mes fesses à faire de moi la petite fille parfaite. Ce rôle me plaisait au départ, mes trois frères prenaient soin de moi – en plus. Ils étaient toujours fourrés à gauche et à droite alors que moi je bossais. Mes cours, la réussite scolaire, le ménage... J'étais multifonction. Heureusement, j'avais un atout en poche. On peut dire que j'étais un surdouée. Je n'ai jamais sauté de classe – mes parents n'ont jamais voulu pensant que ça me différencierait trop des autres. J'étais forte à l'école sans vraiment faire de gros efforts, mais je faisais tout ce que l'on me demandait. Jusqu'au lycée, mes parents surveillaient mes devoirs. Enfin, les dernières années, c'était le plus grand de mes frères qui s'occupait de moi et j'étais un peu plus libre. C'est notamment grâce à lui qui je me suis mise à réfléchir à propos de mon avenirs. C'est lui qui me guidait, il était mon soutient. Mes parents aussi, je vous rassure. Mais ils avaient tellement une vision stricte et carrée de la vie qu'un peu de folie ne me faisait pas de mal. Et avec des frères comme les miens, s'ennuyer c'était impossible. Tous les moments que je passais avec eux étaient distrayants. Je rigolais toujours, prenait un bouffée d'air et de liberté.... De bonheur ? En tout cas, je pouvais toujours compter sur eux pour me garantir une sécurité et un bon moment. Oui, à l'école, ce n'a pas toujours été la joie, j'étais un peu mise à l'écart... Mais ils étaient toujours là pour moi.

Bon comme je vous l'ai dis, depuis que je suis toute petite, je fais de la danse. J'étais dans un club assez polyvalent au collège et au lycée où je pratiquais un peu tous les styles, mais j'ai commencer avec de la danse classique. C'est pour cela que je suis si agile et flexible. J'étais encouragée par toute ma famille et je faisais toujours en sorte d'être la meilleure. Je m’entraîne dur depuis que je suis petite. Mes parents étaient tous les deux d'accord sur le fait que j'avais un talent, en quelque sorte. Mais ce n'était qu'un loisir, qu'une autre sorte d'éducation... En gros, quelques chose d'utile mais dont il ne fallait pas en faire son métier. Le message est très vite passé et je l'ai rapidement digérer. Il a fallu attendre quelques années pour que je me révolte. A côté de cela, je passais mon temps plongée dans les bouquins. Soit par plaisir, soit parce que je me préparais encore à un concours de surdouée. Ah ça, par contre, mes parents y adorait. « Regardez notre fille. », « oui, elle est très sérieuse et appliquée. », « évidement, nous lui avons déjà fais passer quelques concours, elle est toujours arrivée dans les première place du classement d'ailleurs. »... Ils passaient leur temps à parler de moi comme ça. J'étais leur fierté.

Mais... Ce pied d'estale qu'ils m'avaient fait était étouffant. J’avais de plus en plus envie de danser mais mes heures d’entraînement étaient restreintes. Je devais être la meilleure. Mon destin était tout tracé : avocate, économiste, médecin... Je n'avais plus qu'à choisir.Bon, certes, ces métiers étaient tous plus alléchants les uns que les autres, mais comment dire... ? Je suis jeune – et limitée – je ne me connais encore pas et arrivée en fin de lycée, il était impossible de prendre une décision. Je savais que ça allait trop leur facilité la tâche de dire que je ne savais pas quoi choisir... Du coup, j'ai posté ma candidature à Kirin Art School. Tout cela s'est fait derrière leur dos, évidement... Mais avec l'aide de mes frères ! Ces amours étaient toujours là pour m'encourager, voir même toujours là tout le temps, même maintenant !

Je suis une élève de Kirin à présent, j'ai pris en main mon avenir, même si je ne suis pas sûre de ce qui m'attends, je me battrai pour trouver ma place ici.